-Mêler
santé, plaisir, humour, amour - parler de sexe "lesbien"
en mettant l'accent sur la prévention et le dépistage du Sida et
des M.S.T ...c'est l'ambition de l'ensemble de ce chapitre.
L'Equipe deTasse de Thé
FLASH
INFOSCaffyn Jesse
une éducatrice sexuelle certifiée pour Lesbiennes... LA
SANTÉ DES LESBIENNES SANS LANGUE DE BOIS
Oui, cela existe... mais loin au
Canada !
Caffyn Jesse (photo)
une éducatrice sexuelle certifiée, sexe somatique,
sexologue Bodyworker
" La joie, le contentement n'est pas simple, c'est un acte
révolutionnaire. Il nous dit ce qu'est le pouvoir qui vit dans
nos cellules, et il insiste sur le fait de nous contentez, pas
moins. " - Cynthia Rich
"Les Lesbiennes méritent une vie joyeuse, juteuse, érotique. Le
sexe est important pour la santé de notre communauté queer et
notre monde..."
VIDEO "Erotic Massage" *****
https://vimeo.com/73908444
LA SANTÉ
DES LESBIENNES SANS LANGUE DE BOIS
Un Groupe romand (Suisse) de prévention s'adressant aux femmes
qui aiment les femmes et lancent un clip qui aborde
avec humour la question des infections sexuellement
transmissibles.02/07/2012
-site
et VIDEO
www.klamydias.ch/fr/index.html
"Tomber
la culotte" prévention, lesbiennes, IST
Enfin une brochure sur
la santé sexuelle des femmes qui aiment les femmes!
Source tetu.com 11/10/2011
Être lesbienne aujourd'hui, les IST, la prévention, le corps féminin...
«Tomber la culotte!» entend donner des infos aux lesbiennes, aux
bisexuelles et à toute les femmes qui couchent avec des femmes
pour qu'elles puissent prendre soin d'elles.Peu concernées par
le sida (mais bien par les IST!), les lesbiennes ont toujours
été les grandes oubliée des campagnes de prévention... C'est
pourquoi la sortie de Tomber la culotte! a son importance.
Financée par l'INPES
et imprimée à 20 000 exemplaires, la brochure vise à donner (sur
40 p.) un coup de pouce aux lesbiennes, aux bis et
plus généralement à toutes celles qui ont pu coucher avec une
femme, pour «s'affirmer, s'amuser et prendre soin de soi».
Le projet a été coordonné par Sida Info Service et le Kiosque
Infos Sida. Le Planning familial et des associations (SOS
Homophobie, l'Association des médecins gays, le Glup, Cigale, Le
Mag, Solidarité Sida, Le collectif lesbien Lyonnais) ont
également participé...." (...) +
l’interview de Clotilde Genon et Coraline Delebarre (photo
dr.)
TELECHARGER LA BROCHURE
www.sida-info-service.org/?Tomber-la-culotte-Pour-s-informer
A.-
Pour les amours de même sexe, mieux connaître le sien et savoir
comment il fonctionne revient à rendre service à votre partenaire
! N''hésitez donc plus à observer de près l'intimité de votre minou,
une fois pour toutes : pubis, grandes lèvres, petites lèvres,
clitoris, capuchon clitoridien, entrée du vagin, parois
vaginales... sans oublier le répertoire des zones érogènes
alentours - il n'y a pas d'âge pour se cultiver dans le
texte ! (Dessinez un plan... quand vous en aurez fini avec la salle
de bain).
Photo Canard SM vibreur
B.- Chez les
lesbiennes, la pénétration(e) est un débat qui titille - les
esprits... Alors que le clito est le meilleur ami de la gouine, des courants
contraires s'affrontent à propos du vagin... Monologue intarissable au gré
de nos fantasmes, notre vécu, nos blocages ou - de notre fantaisie !
C.- La règle sexuelle fondamentale étant de donner et de recevoir
du plaisir, il n'est pas exclu d'explorer plus avant, ou arrière, ou
les deux à la fois... le pays mystérieux de vos corps... (qui sans cela
risque de le rester définitivement) - d'avoir ses ongles limés
préalablement coupés courts, d'être bien propre sur soi et, de dire
"Bonjour" à la dame !
D.- Important :
Les conseils ci-dessous ont une vocation d'information et de prévention, il
est évident que les comportements sexuels de chacune (pluri-partenaires,
rencontres, couples stables, occasionnels etc...) s'adapteront naturellement
aux habitudes ou aux risques potentiels.
E.- "Femme qui rit, n'est pas loin du lit !"
(proverbe asiatique)
C'est ce qui différencie essentiellement la Femme de la Bête !
Il est chaudement recommandé d'y avoir recours (même si l'on peut parfois
préférer la rude pulsion animale) - le tout est de bien être synchro avec sa
partenaire.
Prenez le temps de vous détendre, ensemble, créez un climat de confiance,
au fil de caresses savantes et de baisers ardents, restez attentive aux
signes extérieurs d'excitation : chaleur qui monte, tétons qui
pointent, respiration haletante, petits gémissements, sexe humide ou
bien au contraire, les signes d'ennui profond, rédhibitoires (sexe
désespérément sec et fermé, bâillements, voire ronflements... ) Et pas non
plus toujours les mêmes, pour les initiatives !
Comment faire attendre les jouisseuses précoces ? Le sexe cérébral reste l'atout majeur, si elle aime ça. Il s'agit de
créer une attente physique et psychique. Oubliez votre timidité maladive et
entraînez votre partenaire dans d'érotiques scénarios : jouez à
cache-cache dans l'appartement, transformez-la en Petit Chaperon rouge et
vous en Loup, lancez-vous dans un remake de la Tour infernale en la
bloquant, nue, dans l'ascenseur. La communication est primordiale...
Un conseil : ne vous acharnez pas si la belle vous regarde bizarrement.
Quizzzz
Le premier point important est l'hygiène, et pas seulement pour les filles
qu'on ramène à la maison, mais aussi pour soi ! La chatte se doit d'être
fraîche et dispose, la toison entretenue, quelle que soit la longueur
des poils. Le choix des sous-vêtements est important et dépend du
message qu'on veut transmettre à sa partenaire. Une culotte Petit Bateau
ne provoquera pas la même réaction qu'un string en cuir clouté, par
exemple. En cas de règles, ne pas oublier de changer de tampon et de
passer à la douche pour ne pas effrayer la copine (il y a des filles
sensibles en ce bas monde).
Les techniques de lèche et positions sont variables (heureusement) mais
doivent être motivées par la même volonté de donner du plaisir à l'autre
avant de se satisfaire ! Écoutez et reconnaissez son désir, tout en
l'amenant à vous suivre et à apprécier votre façon de faire... La langue
est un muscle (mouillé), utilisez donc toutes ses capacités :
douceur, dureté, lenteur, agilité, arrêt, reprise, constance et...
mobilité ! Il n'est pas interdit de pratiquer en même temps
quelques douces pénétration(e)s, qui ajouteront sans doute au plaisir de
votre partenaire.
Les aventurières, adeptes d'inconnues furtives et du Safer sex (sexe à
moindre risque), utiliseront un fémidon (digue dentaire,
petit carré de latex) ou un préservatif non lubrifié, coupé dans la
longueur, pour un contact bucco-clitoridien (cunnilingus) ou vaginal
sans risque.
(Le film alimentaire n'est pas du tout recommandé)
Lesbi+Santé..
A NE PAS FAIRE
En général oubliez toutes les techniques masculines hétérosexuelles !
C.à.d. langue pointue dure et râpeuse qui agit en mini-pénis, essayant
maladroitement mais avec l'énergie du désespoir de vous pénétrer (on se
demande bien comment). Douleurs et ennuis garantis. Renoncez également
au style labourage de clito décalotté, c'est insoutenable, comme
d'attaquer les dents un peut trop en avant. Ne tournez pas non plus
inlassablement autour du pot, cela peut vous être fatal. Évitez de vous
la jouer trop relax "entre bonnes copines" alors que vous ne connaissez
votre partenaire que depuis deux heures et n'essayez pas de tirer sur la
ficelle du tampon afin de s'assurer de son flux, elle risque de le
prendre mal !
Allemagne Des substances
chimiques dans les sextoys inquiètent les Verts
Les Verts allemands se sont élevés mercredi contre la
présence excessive de plastifiants et autres produits
chimiques utilisés apparemment sans contrôle et sans
normes dans la fabrication de certains gadgets sexuels.
"Dans une question au gouvernement, les membres du
groupe parlementaire écologiste demandent si la quantité
de certaines substances réputées cancérogènes dans les
godemichés, vibromasseurs et autres articles du même
type est réglementée, par qui cela est contrôlé et si le
gouvernement a un plan d'action pour en réduire
l'utilisation. "La défense des consommateurs doit également
s'appliquer, là où il en va de la santé sexuelle. Les
fausses pudeurs ou les prétendus tabous ne doivent pas
entraver l'information des consommateurs et les
contrôles", a expliqué Volker Beck, l'un des
chefs de file des députés Verts, dans un communiqué.
Cancers, dérèglements hormonaux, diabète, stérilité et
même obésité, les Verts font la liste de tout ce que les
phtalates (des plastifiants qui peuvent représenter
jusqu'à 58% de la masse de certains gadgets sexuels,
selon certaines études) sont soupçonnés de provoquer.
La présence dans les sextoys de phtalates, utilisés pour
rendre le PVC plus souple, avait été dénoncée
notamment par Greenpeace Pays-Bas, dans un rapport en
2006, de même que celle de Bisphénol A, un composant
chimique que l'UE a interdit début juin pour la
fabrication de tétines de biberons."-
Source ellico.com/AFP 23/06/2011
Comment
choisir et utiliser un gode ?
Il est très important de bien
choisir son gode (taille, largeur, forme, couleur,
souplesse, rigidité...) Évitez d'avoir les yeux plus gros
que le ventre : un gode trop grand ou trop dur provoquerait
des douleurs inutiles et non négligeables ! La forme
de l'objet peut aussi jouer sur le conditionnement
psychologique. S' il en existe plus vrais que nature, les
godes en forme de dauphins roses-fluo , de femmes, de
berlingot... rencontrent un succès grandissant, sans
compter les godes-ceinture, maniement du pénis virtuel
(à orgasme incorporé ?) ... Mieux vaut avoir chacune
le sien !!!
Lors de la pénétration, utilisez du gel, pour
éviter tout traumatisme. Prenez votre temps et, surtout
restez à l'écoute de votre partenaire : voir plus haut (non
pas là, là !), c'est elle qui saura induire le moment,
trouver la position adéquate !
Hygiène et capote sans
partage ! Les godes et autres objets de plaisir ne doivent pas être partagés. Il
est indispensable de recouvrir le gode d'un nouveau préservatif pour chacune
des partenaires, et aussi en cas de pénétrations alternées, anales et
vaginales,
car il évite la propagation des germes, de petites
infections ou de champignons microbiens. De plus, la capote est
recommandée aussi tout simplement parce que la texture du gode peut
provoquer des allergies et irriter les parois vaginales.
Pensez donc à changer de préservatif à chaque type de pénétration, bien
sûr à chaque partenaire et, interdiction donc de passer d'un orifice à
l'autre sans nouvelles capotes ou gants de latex jetables ou savonnage de
mains préalable ! Après chaque utilisation, lavez le gode à l'eau chaude savonneuse
(solution moussante antiseptique de temps en temps), laissez-le sécher
à l'air (pas sur la fenêtre quand même !) et rangez le soigneusement.
L'hygiène doit être irréprochable, et les godes poisseux qui traînent sur la
commode ou récupérés sous le lit, ne sont pas du meilleur goût !
Quel gel utiliser ? Les filles sont parfois aussi sensibles au gel lubrifiant, qui peut
provoquer des démangeaisons, voire des allergies plus graves. Si vous avez
un terrain sensible (autrement dit, si vous attrapez souvent des mycoses),
utilisez plutôt un gel lubrifiant à base d'eau, de préférence
hypoallergénique (testé en labo et vendu en pharma).
Vous pouvez aussi partir à la conquête du meilleur gel vendu en sex-shop.
Il y en a de toutes sortes : chauffants, fluides, liquides, graisseux,
colorés, etc. A bannir impérativement : l'huile d'olive, le beurre et la
végétaline, sous peine de se transformer en grosse légume ou de sentir la
moule-frites !
Note : Le classique tube de vaseline se trouve facilement en grande
surface !
Green is beautiful ! Végétarienne ? C'est le jour du marché, dans mon cabas je mets : des
carottes en bottes (car les feuilles permettront une approche tout en
chatouille) ; un concombre de taille moyenne, pour ne pas l' effaroucher,
des courgettes pour le pique-nique entre copines et des bananes pas trop
mûres pour le dessert.
(La maison n'est pas responsable en cas d'utilisation de piment sur les
zones érogènes... )
A noter : Bio ou pas, pour éviter toute trace d'insecticide et de terreau au
fond du vagin : la capote est de rigueur !
Et les vibros ? A moins d'être une excitée de la pile alcaline et de vous transformer
en machine vibrante, vous ne risquez pas grand-chose mis à part l'addiction,
et donc une baisse de sensibilité lors de toute autre pratique sexuelle !
Note : Pour les plus pragmatiques, qui aiment joindre l'utile à
l'agréable, le portable vibreur au fond de la culotte est devenu très
populaire : Attention donc aux fourmillements intempestifs...
Où trouver ces jouets pour adultes ? Malgré ses envies, la lesbienne-joueuse, qui souhaite se
procurer un gode... n'entre pas facilement dans un sex-shop surtout
pour y choisir son type de jouet, (et même si c'est pour offrir !). Donc,
pour celles qui sont dans ce cas et aussi pour les curieuses petites
veinardes, pour s'informer et faire discrètement ses courses
: C'est facile et discret sur internet !
Gel
K-Y intense pour les amoureuses lesbiennes
Source
advocate.com 01/09/2011
Une publicité télévisé nouvelles par K- Y vise à promouvoir
ses célèbres produits aux couples lesbiens.Alex et Emma, un
couple qui disent le secret de leur succès a été la
communication, l'honnêteté, et KY Intense, ce qui augmente
l'excitation des femmes et améliore leur plaisir sexuel. La
campagne de publicité nationale commence...
clip annonce
www.advocate.com/News/Daily_News/2011/09/01/KY_Aims_for_Lesbian_Lovers/ Un gel
pour augmenter l'excitation et la satisfaction de la
sensibilité féminine- K-YMarque INTENSE .Le gel de l'excitation est uniquement formulé des femmes qui
a dit "il fait sexuelle plus satisfaisante." INTENSE
n'est pas
un lubrifiant, mais un gel à masser sur le clitoris pour
augmenter la sensibilité, ce qui accroît la sensation de
plaisir pendant paroxysme. 75% des femmes dans les études
sur l'usage du consommateur qui a utilisé K-Y INTENSE
excitation accrue expérimentés, le plaisir sexuel, et la
sensibilité où il compte le plus. Comment ça
marche?Pendant les préliminaires, masser doucement une
goutte sur votre clitoris. La plupart des femmes dans les
études de consommation ont connu un plaisir accru et plus
intense... "www.k-y.com/intense
ça arrive ! (
on n'est pas des machines... )
Évidement moins visibles que
chez nos confrères masculins, des pannes sexuelles peuvent néanmoins nous
arriver aussi. S'énerver ne sert à rien et rester sur un échec n'est
pas spécialement bon. Essayez d'en parler, déculpabiliser, et déceler la
raison de la panne (physique ou psycho ?), la fatigue, le stress, le
manque de confiance en sont les facteurs les plus fréquents...
Quelques réactions au choix :
- avoir une crise de
larmes
- se remettre courageusement à l'ouvrage
- parler de son enfance
- faire quelques mouvements de taï-chi
- se faire soigner
- attendre la prochaine fois
- manger du chocolat
- changer de partenaire
- faire semblant
- lui dire que c'est de sa faute !!!
Difficultés sexuelles :
Comme précédemment d' origines multiples, ce sont des symptômes, des
messages de votre inconscient qui perturbent les mécanismes du
plaisir. Ces difficultés impliquent que vous vous posiez des questions sur
votre sexualité, sur votre ou vos partenaires, sur vous-même, sur vos
relations familiales ou professionnelles. Leur répétition (comme toute
répétition de situations d'échec) doit vous mettre en éveil et vous inciter
à consulter un spécialiste qui pourra vous aider.
Baisse de la libido, baisse du désir... : Rien ne vient
faire tressaillir votre petite chatte au bois dormant... cela peut avoir
duré et durer encore longtemps... et nuire profondément à vos
relations affectives présentes ou à venir !
Problèmes de solitude, de couple, état dépressif, anti-dépresseurs,
ménopause, mauvaise image de soi, névroses, opération, deuils, ruptures...
Cette réaction de défense atteint votre libido (énergie psychique de la
pulsion sexuelle) et vous laisse sans appétit charnel...
Ne soyez pas maso : Consultez et renouez avec vos émotions (sans les chevaux
!).
Voici quelques essais, en attendant le bilan psycho-médical :
- Un massage intégral nue avec
des huiles essentielles dans un cadre zen par une
bénévole souriante (et pas farouche...)
- L'étude (de
préférence seule) d'un ou deux films X de votre choix, renouvelant ainsi vos
fantasmes persos à l'eau de rose...
- Toutes les recettes de cuisine aphrodisiaque qui vous tomberont sous la
main...
- L'hypnose
- Un bain de siège aux plantes...
- Rencontrer la Princesse Charmante dans une rêve-partie !
- Le saut à l'élastique !
Oui, vous avez droit au Désir et au Plaisir ! Ces deux seules bonnes
choses de la vie qui sont gratuites, pas illicites et ne font pas
grossir !
Il était une fois... (il y a fort longtemps)L'histoire
compliquée de l'appareil sensible et reproductif féminin, mais aussi bien
lesbien.. . qui fut ensorcelé par un système hormonal plus ou moins
autoritaire et fantaisiste, ceci, juste afin que ses manufactures
d'ovaires puissent proposer un ovule à féconder pendant les Fêtes de
l'ovulation...
Alors, chaque mois, un nouvel petit ovule aventureux et insouciant,
doit s'en aller sur le chemin obscur des trompes de Fallope (on dit Fallope
!), en direction d'un pays merveilleux, appelé Utérus, croyant pouvoir y
faire son nid. (à noter qu'un Gnome prémenstruel (*) dépressif accompagne
souvent ce récit.)
Ne trouvant le cas échant, (et la bobinette cherra) aucun signe de
spermato (ticket de stationnement) sur son passage, - notre ovule,
prenant conscience de la précarité de l'emploi tire sa révérence,
laissant ainsi la porte ouverte aux : menstrues, Anglais, ours, ragnagnas...
et autres indispositions -qu'un- sang- impur- abreuve-nos- sillons - càdire
: nos Règles !
(*) Le syndrome prémenstruel entraîne souvent une modification notable
du comportement féminin (agressivité, idées fixes, idées noires,
dépression, pertes de sommeil... etc.) Fort longtemps négligé
par les médecins, ce syndrome touche pourtant la moitié de la population
féminine. C'est aux États-Unis que les premiers traitements (souvent à base
de vitamines et de magnésium) ont été mis sur le marché, de même qu'un suivi
psychologique pour celles qui le souhaitent. En France, on commence à
prendre en considération ce syndrome !
Attention :
au cours de rapports sexuels, le sang des menstrues est, en cas de MST
(Sida y compris), facteur de contamination !
-"ça va beaucoup mieux
depuis mon opération... !"
Blanche-Neige
1.-Si
être Lesbienne dispense de prendre la pilule, cela ne dispense pas des
visites régulière chez votre gynécologue, que bon nombre d'entre nous ne
jugent pas nécessaires. Les statistiques démontrent que les cancers
du seins non diagnostiqués à temps dans la communauté lesbienne sont
en augmentation et révèlent une issue dramatique. Alors Lesbienne raisonnable ? *
2.-Les parties de jambes en l'air peuvent avoir des lendemains qui
déchantent. Voici quelques infos, détails et symptômes pour vous aider à
y voir clair sans céder à la panique, et vous rappeler qu'il est
conseillé de voir un médecin-gynécologue au moins un fois par an, pour
un contrôle d'usage et un dépistage des cancers du sein et du col de
l'utérus ainsi que pour effectuer un bilan sérologique.
Aucune pratique sexuelle n'a
de risque zéro face aux Maladies
Sexuellement Transmissibles, Sida
inclus :
Tout contact entre muqueuses et/ou un liquide biologique est
potentiellement contaminant. La pénétration non protégée est une
pratique à très hauts risques, qu'il y ait ou non "éjaculation". La
fellation, le cunnilingus... (ça sera, un cunnilingus et l'addition SVP
!) peuvent aussi véhiculer les MST...
* Voir notre Rubrique :
Lesbi+Santé
J'ai
tout le temps des pertes (leucorrhées) Ce "tout le temps" permet de dire que ces pertes n'ont pas une origine
infectieuse mais hormonale. C'est à l'examen gynécologique que l'on se rend
compte qu'il n'y a aucune inflammation, donc aucune infection : pas de
symptômes comme des brûlures ou des démangeaisons. C'est embêtant, mais pas
dangereux. A certaines périodes, ces pertes ont tendance à croître (pendant
la grossesse par exemple) ou à décroître (avec certaines pilules). Il n'y a
pas de remède miracle, il faut apprendre à vivre avec.
J'ai des écoulement transparents et liquides quand je vais aux
toilettes
Cela ressemble à du blanc d' oeuf ? Ce n'est rien d'autre qu'une
hypersécrétion de glaires au niveau du col pendant l'ovulation.
Chez certaines femmes, elle est très importante, d'où ces pertes
totalement transparentes. Mais ce n'est en aucun cas une infection.
After (beaucoup de) Sex : J'ai souvent des pertes ! - Si ces pertes sont ponctuelles, ce n'est rien, mais si
elles augmentent de jour en jour,
c'est que l'on est en présence d'une infection. Il est normal
que le corps réagisse avec
une activité sexuelle intensive ; il doit faire face à une
irritation anormale, qui provoque
une hypersécrétion passagère. Seul le facteur temps permet de
définir si l'on est en
face de quelque chose de plus grave ou non.
Mon clitoris est tout gonflé !
- Il y a eu trop de sexe ! 48 heures de repos, et il
sera à nouveau d'attaque. Parfois, il faut savoir dire stop !
Démangeaisons externes C'est certainement une mycose. Les candidas albicans sont les plus
répandus. Se laver d'avantage ne sert à rien car les champignons se
développent dans l'humidité confinée. La seule solution avant la visite chez
son gynéco est de s'appliquer de la crème pour bébé, genre Mytosil et, de
garder les fesses à l'air.
Pendant que vous y êtes, pensez aussi aux parasites tels que Gale,
Morpions...
Démangeaisons internes On a très certainement affaire à une MST : (ex. Trichomonas
Vaginales, parasites vaginaux qui provoquent des pertes liquides, de couleur
verdâtre, très irritantes)
Si les symptômes persistent et augmentent, il faut aller chez le gynéco !
J'ai un bouton sur la chatte ! Placé sur ou autour du pubis ,
- dans 7 cas sur 10, c'est un bouton d'acné mal placé ou une
mini-infection due à la mauvaise repousse d'un poil, que l'on soigne avec
une crème antibiotique.
Placé à l'intérieur des lèvres, ce peut être :
- un petit kyste graisseux formant une boule absolument indolore.
- des condylomes (crêtes de coq), virus de la famille des
verrues, qui provoquent des excroissances de chair, que l'on soigne au laser.
- le signe avant-coureur d'une crise d'herpès génital. Apparition de
vésicules dans la région génitale, qui en s'ouvrant formeront de petits
ulcères. (Localisation chez la femme : vagin, vulve, fesses, anus, col de l'utérus. Chez
l'homme : pénis, scrotum, fesses, anus, cuisses, urètre.) Vives douleurs et
démangeaisons dans la région génitale.
Dans ce cas, il est nécessaire de suivre d'urgence un traitement et
de modifier ses comportements sexuels.
Pas de sexe pendant la crise et une semaine
après, pour éviter toute contamination de la ou des partenaires. (mêmes
précautions à prendre que pour les
boutons de fièvre ou herpès labial). Et attention en cas de grossesse !
EN GÉNÉRAL : Ayez
un bon suivi et des examens gynécologiques réguliers. Si il y a apparitions
de boutons, ganglions, saignements en dehors des règles, pertes (couleur et
odeur) inhabituelles, démangeaisons (vulvo-vaginales ou urétrales),
douleurs, rougeurs suspectes, fatigue... Sans attendre,
consultez et demandez conseil à votre gynéco préférée !!!
Qu'est-ce que c'est ? Autrefois
qualifiées de maladies vénériennes, les maladies sexuellement transmissibles
(MST), aux jolis noms de : candidoses, condylomes, chlamydiae, gonocoques,
hépatites, herpès, sida, syphilis, trichomonas... se sont diversifiées
et sont en constante augmentation. (de plus, lors d'un contact sexuel non
protégé, il est fréquent d'attraper plus d'une MTS à la fois). La grande
fréquence des MSTest liée à l'évolution des mœurs, à la rapidité des
déplacements humains et à l'émergence de nouvelles maladies. Si des
traitements adaptés existent souvent, la nécessité absolue de la prévention
a été réactualisée par le drame du sida.
(Source : AOL Voyages santé)
Les MST sont dues à des agents infectieux variés, et parfois associés.
Après avoir presque disparues dans les année 80 et 90, grâce à la prévention
et aux traitements antibiotiques, certaines M.S.T comme la syphilis (*)
sont en nette recrudescence, ce qui marque un relâchement dans les attitudes
de prévention. La blennorragie (ex-chaude pisse pour les hommes) ou
gonococcie (femmes) est toujours fréquente de nos jours.
La plupart des MST (excepté le Sida) peuvent se soigner, mais elles
multiplient en moyenne par 10 le risque favorisant une contamination au
V.I.H.
(*) Syphilis il y a..."Maladie infectieuse, vulgairement
appelée "vérole", due au tréponème pâle et sexuellement transmissible, se
manifestant initialement par un chancre et plus tard par des atteintes
viscérales et nerveuses" (Larousse).
Une contamination sexuelle (fellation, rapport non protégé, anulingus,
cunnilingus) provoque le symptômes suivants : 8 à 15j après le contact, une
petite plaie ronde, indolore, apparaît là où le microbe a pénétré.
Cette plaie, pas toujours visible, appelée "chancre" siège sur le sexe (ou
anus, bouche..) et s'accompagne souvent de ganglions à l'aine. Le chancre
persiste 2 à 4 semaines puis disparaît spontanément.
Passé cette période d'incubation, la maladie n'en continue pas moins et de
6 à 8 semaines après le contact sexuel contaminant, une maladie de peau, la
roséole (tâches rose pâle discrètes, sans démangeaison et indolores)
apparaît alors sur le thorax et les avant-bras ; avec parfois, pendant cette
période secondaire, très contagieuses, maux de tête et fatigue. Détection :
Examen sanguin. Traitement : Pénicilline.
Les mycoses ou candidoses représentent 25 % des infections
génitales. Peu agressives, mais fort gênantes, peu transmissibles mais
rechutant très volontiers, elles prolifèrent. Certaines conditions
climatiques (chaleur, humidité), certains traitements (antibiotiques,
traitements hormonaux, pilule) favorisent leur déclenchement. Puis, en
raison du déséquilibre de la flore de défense normale du vagin, les mycoses
ont une forte tendance à récidiver, sans que les rapports sexuels soient
toujours en cause.
Les infections microbiennes, liées à des germes variés, parfois
associés, tiennent la deuxième place par leur fréquence.
Certains germes sont des hôtes habituels du vagin (saprophytes), et
c'est leur multiplication excessive qui les rend agressifs (pathogènes). Les
plus fréquents sont les gardnerellas (bénigne), les mycoplasmes (responsable
de vaginite, mais aussi d'urétrite, voire d'infections urinaires hautes),
les streptocoques (infection liée au streptocoque B, dangereuse en fin de
grossesse, car transmissible au nouveau-né), et les entérocoques. Les
colibacilles venus de l'intestin ou des voies urinaires ne sont pas rares,
comme les staphylocoques qui sont des hôtes de la peau.
Les infections dues à chlamydiæ trachomatis tiennent une place
particulière au sein des MST. La présence de cet agent infectieux est
anormale, que ce soit dans le vagin chez la femme, ou dans l'urètre chez
l'homme et chez la femme. Il peut gagner rapidement les voies génitales
hautes chez les deux sexes, et/ou les voies urinaires, ou encore le
péritoine.
On redoute les salpingites (inflammation des trompes) chez la
femme, les atteintes de l'épididyme ou de la prostate chez l'homme, en
raison de la menace de séquelles altérant la fécondité future. On traque
donc les chlamydiæ trachomatis par un dépistage ciblé : en cas de vaginite
chez les jeunes filles, ou chez les femmes en âge de procréer. Le traitement
antibiotique s'impose pour le ou les partenaires.
Le trichomonas vaginalis est un parasite fréquent, responsable de
vaginite (*), et d'urétrite chez les deux sexes. Le traitement est très
efficace.
(*) Vaginite : Inflammation de la muqueuse du
vagin. Elle peut entraîner des brûlures, des démangeaisons. Les causes les
plus fréquentes sont l'infestation à trichomonas, la présence de levure de
type candidas albicans ou les infections à germes (gonocoques, streptocoques
ou staphylocoques). Elle peut être de deux sortes : trophique (muqueuse
friable et atrophiée dû à une carence hormonale) ou traumatique (souvent un
tampon oublié !) Le traitement doit respecter la flore vaginale et éliminer
les germes pathogènes
Vaginisme : Contracture musculaire qui empêche toute pénétration.
Si le gynéco ne détecte pas de symptôme pathologique, c'est peut-être le
signe d'une peur, d'un blocage psychologique que l'on pourra alors traiter
dans le temps.
Le virus du SIDA (VIH) :
(voir chapitre suivant "Les Lesbiennes et le SIDA")
Les virus de l'Herpès simplex (VHS) L'herpès est une infection
virale contagieuse très répandue. Les manifestations les plus fréquentes
sont l'herpès labial connu sous le nom de "bouton de fièvre", et l'herpès
génital - qui sont dues à 2 virus herpès simplex légèrement
différents. Le VHS s'installe à vie dans votre organisme. Il y a d'abord une
primo-infection, suivie de récidives plus ou moins espacées.
"L'herpès peut prendre
plusieurs formes: labial, oculaire, génital, de la main. L'association
Herpès rappelle qu'en période de crise, il est indispensable d'éviter
tout rapport sexuel, de ne pas gratter les lésions pour ne pas contaminer
une autre région du corps. De ne pas humecter ses lentilles avec sa salive,
pour éviter un risque de contamination de l'oeil. Et de laver les lésions à
l'eau et au savon. Elle insiste aussi sur l'importance du préservatif, même
en dehors des crises, les risques de contamination étant possibles même sans
symptômes. AP" infos : http://www.herpes.asso.fr
L'Herpès génital, MST très contagieuse qui affecte 20 % des
adultes. Tout comme l'herpès labial, l'herpès génital est provoqué par le
virus de l'herpès simplex (VHS). Selon le cas, il peut s'agir de l'herpès
simplex de type 1 (VHS-1) ou de type 2 (VHS-2), mais c'est généralement le
type 2 qui cause l'herpès génital, appelé d'ailleurs aussi « virus de
l'herpès génital ». Les symptômes apparaissent environ une semaine après la
contamination.
Ce sont souvent les rapports sexuels non protégés qui sont à l'origine de
l'herpès génital Il faut savoir aussi que les contacts oraux/génitaux
peuvent favoriser les « échanges viraux » entre la bouche et la région
génitale :
- même si le risque demeure faible, un porteur du virus de l'herpès
génital (VHS-2) peut
infecter la région de la bouche d'une personne qui pratique
le sexe oral.
- par contre, un porteur du virus de l'herpès labial (VHS-1) risque fort
de causer
l'apparition de l'herpès génital chez son partenaire à la suite
d'une relationorale/génitale.
Comme le virus se transmet par contact direct avec la zone infectée ou par
la salive, certains moyens préventifs vont de soi : - éviter les rapports sexuels lors d'éruption d'herpès génital
- éviter d'embrasser quelqu'un lors d'éruption d'herpès labial ou oral
- Ne pas toucher les lésions sous peine de diffuser le virus ailleurs sur
corps. (se laver les mains).
- éviter tout contact avec des ustensiles ou des objets pouvant avoir été
en contact direct avec la salive ou les zones touchées.
- prévenir sa ou ses partenaires
L'herpès est une maladie chronique et contagieuse qui touche dix millions de
personnes en France, soit un Français sur six. Or 60% des patients atteints
d'herpès génital (majoritairement dû au virus HSV2) ne sont pas
diagnostiqués.
Les papillomavirus (HPV) qui sont fréquents et très contagieux. Le
plus souvent bénins, ils imposent cependant une surveillance durable des
partenaires, parce que certains types de papillomavirus interviennent dans
la genèse de lésions précancéreuses du col de l'utérus. On comprend donc
l'importance des frottis cervico-vaginaux de dépistage.
Les Hépatites Hépatite A Elle
se transmet par la consommation d'eau non potable, d'aliments souillés, et
par les selles (lors d'un rapport ano-buccal). On en guérit presque toujours
spontanément, au bout de quelques semaines. (vaccins non remboursables)
Hépatite BElle se transmet par les voies
génitale et par le sang. On en guérit spontanément dans 90 % des cas. Dans
les 10 % restant, elle évolue vers la chronicité. Sa cible est
le foie, mais l'organisme tout entier est atteint. Les hépatites B peuvent
être très graves, voire mortelles (cirrhose ou le cancer du foie). On
dispose de peu d'armes thérapeutiques, même s'il existe un vaccin
possible (remboursable).
Hépatite CElle se transmet essentiellement par
le sang (attention aux conditions d'hygiène précaire lors de tatouages,
piercings... ). Le risque de contamination sexuelle est très faible,
toutefois restez vigilants lors en cas de rapports pendant les règles et
lors des rapports traumatiques (sodomie). La guérison spontanée se fait dans
20 % des cas, dans 80 % des cas l'hépatite C devient chronique avec
possibles complications graves et évolution vers la cirrhose ou le cancer du
foie. Il n'existe pas de vaccin !
Les lesbiennes ne
doivent pas se croire exemptes de risques de SIDA !
Il y a 94 000 séropositifs en France et 4000 à 6000 personnes sont
contaminées chaque année par le VIH
(GuideTêtu 2001).
Entre 20.000 et 30.000 personnes ignorent en France leur séropositivité
(Estimation Barcelone 2002).
Les femmes sont de plus en plus atteintes par le SIDA (Syndrome de
l'immunodéficience humaine ) dans le monde et la recrudescence des MST dans
tous les groupes de populations nous invitent à la plus extrême prudence en
matière de prévention sexuelle !
Le V.I.H. (virus de l'immunodéficience humaine) qui provoque le
SIDA, se trouve dans, et se transmet par : le sang et au cours
de rapports sexuels (les plaies, le liquide pré-éjaculatoire, le sperme, les
sécrétions vaginales, le lait maternel et, plus rarement, les autres
sécrétions peuvent contenir le VIH)
Au cours d'un rapport sexuel lesbien avec une partenaire déjà
contaminée par le VIH, hormis de contracter le virus directement par le sang
(et aussi les règles !), la transmission peut être :
- bucco-génitale ou cunnilingus (ne pas négliger, dans les deux sens, le
danger des
micro-plaies de la langue ou des gencives (conservez une
bonne hygiène dentaire !)
- génitale par échanges de sécrétions vaginales (manuels et/ou avec
objets).
Le SIDA est une M.S.T, une seule fois avec une seule personne
séropositive suffit ! Cette personne peut n'avoir aucun signe
extérieur visible de sa maladie (porteur sain). De plus, si elle n' a
effectué aucun dépistage du SIDA , elle risque - tout comme vous -
d'ignorer sa contamination et de continuer à la propager.
La détection de la présence du VIH dans l'organisme se fait par un test
de dépistage du Sida (prise de sang) qui peut être effectué dans
un CIDAG (Centre d'Information Anonyme et Gratuit) (voir châpitre suivant)
La primo infection, période initiale de la contamination,
peut passer inaperçue chez la majorité de sujets, elle s'accompagne de
signes semblant annoncer une grippe (fièvre, fatigue, douleurs musculaires
ou articulaires, adhénopathie) qui peuvent durer quelques semaines.
RAPPEL :
Malgré le suivi et de lourds traitements anti-viraux actuels, on reste
porteur du VIH à vie, on en meurt et il n'existe aucun traitement curatif de
l'infection à ce jour.
De
toute évidence, la sexualité n'engage pas que les corps. Eh oui, nos
têtes fonctionnent aussi pendant l'amour et, parfois beaucoup avant et
après. Avec qui parler de sa sexualité ? Quelles réponses à certaines
questions ?
Voir
notre Rubrique : PSY...ttt
La Psy attitude !
Blocages, sexualité
perturbée, insomnies, timidité, relations conflictuelles, échecs amoureux à
répétition, ruptures, phobie, agressivité, violence, boulimie... Lorsqu'il y
a une souffrance intérieure, il ne faut pas hésiter à s'adresser à un
spécialiste - de façon ponctuelle ou dans le cadre d'une psychothérapie -
qui sera en mesure de vous apporter une aide réelle et des clés pour un
meilleur fonctionnement. Son attitude avant tout est celle de quelqu'un de neutre, qui est
extérieur à la vie de son interlocutrice, qui ne la juge pas, qui n'a pas de
position morale par rapport à ce qu'elle fait ou pense et qui, de
cette place là, peut donc l'éclairer sur toutes ses contradictions et les
difficultés qu'elle rencontre avec elle-même et le autres.
C'est quoi un fantasme ?
Tout le monde en a. Un fantasme c'est la représentation d'une scène, le
plus souvent à caractère sexuel qui alimente notre libido. Les fantasmes ont
souvent un double aspect, à la fois excitant et violent, permettant de
libérer notre agressivité naturelle (On peut avoir une sexualité très soft,
et fantasmer plus hard). Jusque là, il paraît que ça va...
Est-ce que je peux parler de mes fantasmes à ma ou mes partenaires ?
Cela peut créer des liens d'intimité très forts. Mais il faut savoir à qui
l'on parle et comment cela va être vécu. (Si votre fantasme se résume à
souhaiter quelques attitudes ou caresses particulières de la part de votre
partenaire, c'est une chose. Si c'est de sauter simultanément sur une
demi-douzaine de pom-pom girls en tenue, il vaut mieux continuer à
l'imagination, ça va pas le faire... )
Dois-je réaliser mes fantasmes ?
Il n'y a aucune obligation à passer à l'acte. C'est toujours plus
frustrant et décevant par rapport à la richesse fanstasmatique de
l'imagination. Plus on essaie de réaliser ses fantasmes, plus on est pris
dans une espèce de jeu qui épuise le psychisme. L'idée très répandue qu'il
faut réaliser ses fantasmes est fausse !
Est-ce que je peux refuser certaines pratiques sexuelles ?
Il faut agir en fonction de ses propres envies, sans s'obliger à rien. Si
l'envie est nulle, le plaisir ne sera pas au RDV. Même si l'on est follement
amoureux, il ne faut pas renoncer à ses choix et, toujours savoir dire non.
Je suis attirée par quelqu'une de de plus âgée que moi
La relation avec une partenaire plus âgée peut se révéler extrêmement
enrichissante. Son expérience est sécurisante. Mais il est plus difficile
d'exprimer sa personnalité et de rester vigilante par rapport à ses propres
désirs. Au delà de cette relation (amoureuse, affective ou sexuelle) il faut
pouvoir se reposer sur d'autres liens, avec des gens de son âge.
Je suis attirée par les deux sexes La bisexualité est inscrite en chacun de nous. Généralement, soit
l'hétérosexualité, soit l'homosexualité l'emporte, mais il arrive parfois
que les deux orientations sexuelles cohabitent.
à
savoir, s'il vous est loisible d'aimer une femme aussi bien qu' un homme
ou bien si vous souhaiter faire l'amour avec les deux alternativement,
ou ensemble ! En ce cas l'avis de vos partenaires aura sa place et l'amour
peut faire toute la différence... (Même les hétéros n'ont pas réglé le
problème de la polygamie, alors... )
La violence dans les relations lesbiennes "Une question que l’on a passée sous silence jusqu’à récemment...
colères, craintes, rages, dirigée à tort contre une partenaire qui peut
représenter ce qui nous a été inculqué d’haïr et de redouter dans notre
culture où les points de vue hétéro-sexistes et misogynes sont toujours
présents (images de femmes dévalorisées ou perçues comme objets sexuels ou
possessions)... Les lesbiennes sont aussi le produit de leur
éducation. Elles ont pu ne pas apprendre (schéma parental) comment se
comporter dans une relation intime, affectueuse et de réel échange avec leur
compagne... Ainsi la violence peut naître dans les relations lesbiennes
(coups, agressivité, harcèlement, conflits et abus de pouvoir, domination,
contrôle, possession... également hiérarchie où des structures de domination
peuvent fournir le cadre permissif favorisant des relations oppressives
entre les personnes)... " Plus d'Infos sur cette étude
canadienne : www.hc-sc.gc.ca/hppb/violencefamiliale/html/lesbian_abuse/french/contexte.htm
Qu'est-ce qui particularise le désir ?
Le désir est un élan sexuel qui se traduit par l'envie de faire
l'amour avec l'autre, de le toucher, de sentir sa proximité
physique, et même de le posséder. Désirer, c'est avoir envie de
recevoir de la part de l'autre.
Qu'est-ce qui caractérise l'amour ?
L’amour, indépendamment du physique, c'est l’envie de faire plaisir à
l'autre, de lui donner du bonheur, de lui apporter du plaisir.
Et il ne s'agit pas uniquement de plaisir sexuel, mais de plaisir de
vivre.
En poussant ce raisonnement jusqu'au bout, on peut dire que dans
l'amour, on est heureux que l'autre soit heureux, même si c'est sans
nous. Dans le désir, on est malheureux si l'autre se refuse à nous.
Ainsi, l'amour est altruiste, et le désir plus égoïste.
A quoi sert-il de différencier désir et amour ?
A mieux se comprendre, mieux s'analyser et mieux agir en conséquence.
Quand on est très jeune, on a souvent tendance à confondre le désir
avec l'amour. Cet élan sexuel peut être si fort qu'il se fait passer
pour de l'amour.
Et l'on pense : "si je ressens un tel désir pour lui (ou pour elle),
c'est que je l'aime vraiment beaucoup". Or, on peut désirer
quelqu'un sans l'aimer, sans parfois même apprécier sa valeur
humaine.
Dans ce cas, si une aventure est possible, mieux vaut ne pas se
leurrer et ne pas chercher beaucoup plus, au risque d’être déçu...
Au contraire, un amour qui ne se base pas essentiellement sur
l'attirance physique peut être très profond, sans se manifester, au
début, par un désir physique.
Car ce désir prend parfois du temps pour se construire.
Et puis, avec le temps, le désir peut, par moment, s'émousser.
Apparaît alors une grande question : "est-ce que je l'aime encore si
je ne le (la) désire plus?" Bien sûr que oui ! L'amour peut
subsister, même si, pour un temps, le désir s'essouffle.
Il ne demandera qu'à revenir un peu plus tard, à condition d'avoir la
patience de le laisser reverdir ! Ou de se donner les moyens de le
réveiller.
On peut également aimer sans désirer, en particulier quand on place
l'objet de notre amour sur un piédestal.
Il nous paraît totalement inaccessible, et notre élan physique indigne
de lui. Il ne l'est bien sûr pas en réalité. C'est seulement l'image que
nous nous faisons de cet amour qui nous paralyse.
Il faut alors penser à placer la sexualité, elle aussi, sur ce
piédestal et s'en faire une image aussi élevée que celle de l'amour. Car la
sexualité aussi possède une composante mystique !
En réalité, il est rare d'aimer totalement sans désirer, ou de désirer
sans aimer !
Le désir physique ne se nourrit pas seulement de l'attirance qu'exerce
l'esthétique d'un corps, et l'amour ne se contentera pas de s'exprimer
éternellement de manière platonique...
Alors, heureux ceux qui savent concilier les deux !"
(GayCom)
Dans certains pays (USA, Europe du Nord...) la pratique de l' I.A.D est soit
tolérée, soit juridiquement reconnue. Ce n'est pas encore le cas en
France. Notre pays des droits de l'Homme tarde à appliquer ce
que l'on nomme "l'égalité des droits"... Humains !
Voir
aussi notre Rubrique : Homoparentalité
L' I.A.D Insémination Artificielle avec Donneur
Introduction de sperme dans les voies génitales féminines, dont le but est
de combattre l’infertilité. Cette technique consiste à déposer du sperme
(frais ou ayant été conservé par congélation dans l’azote liquide) provenant
d’un donneur, au niveau du col de l’utérus ou de préférence dans l’utérus
lui-même.
L’insémination artificielle est réalisable à partir de moment où
l’appareil génital de la femme (composé de la cavité de l’utérus, des
ovaires et des trompes de Fallope) ne présente pas d’anomalies
(malformations etc...).
En particulier, il est nécessaire que le passage des spermatozoïdes à
l’intérieur des trompes puisse se faire (conditions de perméabilité des
trompes). L’insémination avec le sperme peut s’effectuer quand la glaire
cervicale (mucus recouvrant le col de l’utérus) est défectueuse et ne
favorise pas le rôle des spermatozoïdes dans la pénétration vers l’intérieur
de l’utérus. Le manque de mobilité ou le nombre insuffisant de
spermatozoïdes (défaut du sperme) constitue une autre cause où
l’insémination est nécessaire.
Le sperme du donneur est recueilli par masturbation puis il est utilisé
fraîchement ou bien congelé. Une technique permet une certaine amélioration
(pouvoir fécondant) en sélectionnant chacune des factions les plus mobiles
en récupérant plusieurs éjaculations.
Voir :
Annonces"Co-parentalité"
Le sperme peut également provenir d’une banque de sperme sous forme de
paillettes congelées (azote liquide). Il est effectué un choix selon des
critères de ressemblances avec le conjoint mais également et surtout des
critères de compatibilité sanguine avec la femme. Le donneur doit rester
dans l’anonymat absolu (pour certains pays). Un test de résistance à la
congélation est effectué : en effet, environ la moitié des spermatozoïdes
normaux deviennent inutilisables après congélation.
La Technique
L’insémination artificielle s’effectue dans des centres très spécialisés,
et ne nécessite pas d’hospitalisation mais seulement des consultations de
gynécologie-obstétrique.
L’insémination doit avoir lieu juste avant l’ovulation. Pour cela, on
réalise simultanément une stimulation de l’ovulation (hyperstimulation
ovarienne) qui a pour but de recruter plusieurs follicules (capsules
contenant un ovule) et de les amener à maturation. Une injection d’hormone
gonadotrophine chorionique est indispensable au déclenchement de
l’ovulation. Dans ce cas, le taux de réussite est plus important mais il y a
un risque plus élevé de grossesse multiple. Dans certaines conditions, il
n’est pas nécessaire de pratiquer une stimulation ovarienne : l’injection de
sperme peut se faire durant la période du cycle menstruel la plus favorable
la fécondation.
A l’aide d’un pistolet d’insémination ou d’un cathéter (tube très fin), le
sperme (frais ou les paillettes congelées) est déposé au niveau de l’orifice
interne du col de l’utérus, directement dans la glaire cervicale
(insémination intra-cervicale) ou dans la cavité utérine (insémination
intra-corporelle).
Les résultats
Il est effectué 1 essai par mois, et les chances d’obtenir une grossesse
sont d’environ 60 à 70 % avec du sperme frais et un peu moins avec du sperme
congelé.
Psychologie de l’insémination artificielle actuellement
Les CECOS, centres d’études et de conservation du sperme, ont adopté un
règlement réservant le don du sperme au traitement de la stérilité du couple
comme l’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme), en présence
d’anomalies génétiques de l’homme, de traitement stérilisant ou de
séropositivité H. I. V. masculine.
Il est nécessaire que le couple prenne le temps de la réflexion et du
bien-fondé de la demande (entretien psychologique). Pour les couples
concubins, l’exclusivité parentale est attribuée à la mère.
"Est-ce que l'amour rime avec toujours ?
Contrairement à ce que l’on peut croire, l’amour ne nous tombe pas dessus
comme une délicieuse fatalité. Il requiert notre participation active et la
volonté de sortir de l’adolescence. La vraie relation d’amour qui s’inscrit
dans la durée suppose beaucoup plus car l’état amoureux premier ne peut
durer tel quel.
L’alternance érotique va de pair avec l’idéalisation de l’Autre. Or cette
idéalisation s’effrite peu à peu au contact de la personne réelle. C’est en
soi une expérience douloureuse qu’il est nécessaire de traverser. Vivre une
vraie relation amoureuse à long terme exige un travail de deuil des
représentations imaginaires que l’on se faisait de son partenaire.
C’est au prix de ce travail qu’on peut entrer vraiment dans l’amour qui
comporte à la fois une dimension sensuelle et une dimension de tendresse et
d’estime. Un amour qui « ré-enchante » l’autre après l’avoir idéalisé."
J.G. LEMAIRE
Psychanalyste
(Sté Psy de Paris)
« Les maux du couple » éd. Plon
Femme Actuelle
(pas Lesbienne Actuelle, dommage ! )
Lesbiennes Kâma Sûtra
- Kat
Harding
Depuis sa première traduction qui a vu le jour au XIXe
siècle, le Kâma Sûtra a acquis une renommée grandissante
en Occident. L'influence qu'il exerce sur la vie et
l'amour est toujours considérable. Utilisant
judicieusement tous les aspects érotiques du texte
désormais classique, l'auteur aborde le Kâma Sûtra sous
un angle neuf, sans édulcorer l'esprit de l'original, en
adaptant ses préceptes à la sexualité des lesbiennes.
Véritable guide de l'amour lesbien, cet ouvrage convie à
un merveilleux voyage érotique, de l'art de rencontrer
une partenaire en passant par le plaisir, la sensualité
et la réalisation de fantasmes, dénués de toutes sortes
d'inhibitions. Les très belles représentations d'œuvres
d'art, les dessins érotiques qui l'illustrent font de ce
guide un ouvrage raffiné et sensible. Un véritable hymne
à l'amour entre femmes... "
Les Plaisirs
de l'amour Lesbien - Felice NEWMAN
ENFIN ! un
manuel érotique
qui s'adresse à toutes les femmes ! que vous soyez lesbienne,
bisexuelle, androgyne ou transgenderiste, ou que vous veniez tout
juste de vous rendre compte que les autres femmes vous attirent,
lisez Les plaisirs de l'amour lesbien !
Vous trouverez dans ce livre toute l'information
requise pour mener une vie sexuelle de rêve."
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