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>Notre Histoire                                                        >NOS LUTTES       
     
  POUR NE PAS OUBLIER
       

Photo :Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du Souvenir de la Déportation.Photo MDF
La délégation homosexuelle, précédée de Pierre Seel,  de Jean Le Bitoux et de
Geneviève Pastre,
pénètre dans l'enceinte du Mémorial de la Déportation, sur l'Ile de la Cité.
FLASH INFOS
Omocausto. Exposition historique, à la mairie de Rome XI
ACT UP - Hommage à Rudolf Brazda
Allemagne - Un mémorial pour les victimes gay de l'holocauste à Munich
Rudolf Brazda, 98 ans, ancien Triangle rose, a reçu la Légion d’honneur
Une trentaine de villes honorent le souvenir des déportés pour motif d’homosexualité
Une plaque à la mémoire des déportés homosexuels dévoilée au camp du Struthof
Rudolf Brazda, dernier déporté homosexuel,  témoigne 
Mulhouse  : 1ère plaque en hommage aux victimes de la déportation pour motif d’homosexualité
Hommages à Magnus Hirschfeld à l'occasion du 75éme anniversaire de sa mort...
HEXAGONE GAY, Mémoire collective LGBT
Les ARCL, Archives Recherches Cultures Lesbiennes
VOYAGE MÉMORIEL EN ALSACE (STRUTHOF-SCHIRMECK)

Pétition de "Mémoire des Sexualités" à Marseille
Rudolf Brazda, dernier «triangle rose»... 
 
Allemagne - Le Mémorial homo de Berlin saccagé

Allemagne - Mémorial aux victimes homosexuelles du nazisme
Berlin, un quai portera le nom de Magnus Hirschfeld
Théâtre: [ENTRE VOS MURS]
Inauguration de la rue Pierre Seel à Toulouse
Les victimes du franquisme enfin indemnisées
Le Mémorial de la déportation homo interpelle les maires de Toulouse et Mulhouse
Nouvelles révélations sur la déportation des homosexuels

Vers une plaque à la mémoire des déportés homosexuels
...
Le Bon Dr Magnus Hirschfeld
Pour une rue "Pierre-Seel"...
Journée du souvenir de la déportation...
Archives Lesbiennes
Autriche :Les lesbiennes victimes du nazisme commémorées
 
Décès de Pierre Seel
"Souvenir de la déportation" : une association homo reconnue par les autorités
 l'Inter-LGBT appelle à la commémoration de la déportation
 4èmes Assises de la Mémoire Gay & Lesbienne
 Espagne :
Hommage aux homosexuels persécutés par le franquisme !
 Les associations homos rendent hommage aux triangles roses 2004
Holocauste Memorial Day 2004
Arte : Théma sur la déportation des homosexuels (BENT,  le Paragraphe 175)
"Les Oubliés de la Mémoire"à Marseille
 
Le Collectif Stonewall Marseille  
 Triangle Rose  (la déportation niée) 
 
Collectif contre l'homophobie à Montpellier...

 

NOS LUTTES
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LLA Que font nos Ennemis?
FAITS DIVERS EN HOMOPHOBIE
HOMOPHOBIA/page 2
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FLASH INFOS            .................................................................................................................................................

 
Omocausto. Exposition historique, à la mairie de Rome XI Source arcigayroma.it 23/01/2012
La municipalité de Rome XI - Département de la politique culturelle et de la mémoire , dans le cadre des célébrations pour le Memorial Day 2012 présente: "Omocausto".
L'extermination des homosexuels oubliés,  exposition historique sur la réalité des homosexuels comme des victimes de la persécution du nazisme et du fascisme, édité par Gay Center, Arcigay Rome, Rome Arcilesbica avec l'adhésion de la Communauté juive de Rome .
Participants: Andrea Catarci , Rome Mairie président XI Carla Di Veroli , conseiller pour la culture et de la mémoire Salle XI Roms Fabrizio Marrazzo , porte-parole du Centre Gay, Roberto Stocco , président Arcigay Rome, Ottolenghi Livia , conseiller pour la culture et communautaire de la mémoire juive de Rome" Entrée libre

OMOCAUSTO Du 26 Janvier au 03 Février 2012 à Rome Hôtel de Ville Bureau XI 50 Via Benedetto Croce
www.arcigayroma.it/arcigayroma/index.asp?id_dettaglio=2219&id=55&sezione=News
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Déportation homosexuelle Une cérémonie d'hommage national à Rudolf Brazda a eu lieu à Paris
La cérémonie d'hommage national en la mémoire de Rudolf Brazda, dernier "Triangle rose", chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 3 aout dernier, s'est déroulée mercredi 29 septembre 2011 en l'Eglise Saint-Roch de Paris....
http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=27303
COMMUNIQUé d'ACT UP -08/08/2011   - Hommage à Rudolf Brazda
Rudolf Brazda a passé les dernières années de sa vie à témoigner de ce qu'il avait vécu et vu parce qu'homosexuel dans l'Allemagne nazie. Il a ainsi poursuivi le travail de mémoire commencé par Pierre Seel en 1982.

" Il aura fallu attendre le milieu des années 2000 pour que les cérémonies officielles françaises de commémoration de la déportation commencent timidement à accepter d'évoquer les déportés homosexuels. Malgré les progrès depuis une décennie, la question est encore très peu travaillée par les historienNEs de l'hexagone. La déportation des lesbiennes et des autres minorités sexuelles est encore ignorée. Comme si, à l'horreur de la déportation, il fallait encore rajouter le silence, la honte et l'oubli volontaire.
Par leurs témoignages, les survivants comme Rudolf Brazda ou Pierre Seel ont permis de combattre ce silence, cette honte et cet oubli. Et leur combat doit aujourd'hui être relayé par les historienNEs, les responsables politiques, et chaque citoyenNE.
Parce que la haine des homosexuelLEs et des trans continuent de tuer, qu'elle prenne la forme de violence individuelle, de groupes ou même d'un Etat. Faut-il rappeler encore les pays où être homosexuelLE est un crime passible de la peine de mort ?
Le triangle rose que les déportés homosexuels devaient porter comme marque d'infamie, Act Up a choisi de l'utiliser comme emblème, mais en le retournant. Pour passer de la honte à la fierté. Comme signe de combat. Parce que les milliers de pédés que le sida tuait à ses débuts, quand l'association a été créée, crevaient dans la plus parfaite indifférence des états et des membres de la société, ces mêmes états et ces mêmes membres de la société qui jetaient le voile sur la déportation homosexuelle, et pour certains qui l'avaient soutenue.
A l'occasion de ses obsèques ce lundi 8 août 2011, Act Up-Paris rend hommage à Rudolf Brazda, à Pierre Seel, et toutes les personnes que le régime nazi a harcelées, forcées à porter le triangle rose et déportées dans des camps de concentration. Act Up-Paris rend aussi hommage aux déportéEs lesbiennes, travestiEs, trans, « associauxALEs ». En prenant la parole, en témoignant, Rudolf Brazda, Pierre Seel et d'autres n'ont pas simplement lutté contre l'oubli institutionnalisé des horreurs de la déportation homosexuelle ; ils ont aussi donné une force aux luttes d'aujourd'hui, contre une haine envers les minorités encore d'actualité."
Act Up-Paris. -Contact : Jérôme Martin 06 84 47 20 92

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Les obsèques de Rudolf Brazda, dernier survivant connu des déportés en raison de leur homosexualité par le régime nazi, se sont déroulées lundi à Mulhouse en présence de représentants d'anciens combattants et d'association de défense des homosexuels...  Suite article http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=27042
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Allemagne - Un mémorial pour les victimes gay de l'holocauste à Munich
La ville allemande de Munich, où les nazis ont attaqué les bars gays dans les premiers jours du Troisième Reich, est en passe de dédier un mémorial aux victimes homosexuelles de l'holocauste.
Source E-llico.com 01/06/2011
"La construction de ce mémorial à Munich est particulièrement symbolique est important dans la mesure où c'est là que le 20 octobre 1934 les nazis ont accompli une descente contre les bars gays de la ville. Cette attaque a été l'un des premiers incidents marquant ce qui allait devenir une persécution à grande échelle et systématique contre les homosexuels sous le régime d'Hitler.  Le mémorial fera partie d'une restructuration urbaine dans le centre de Munich et sera situé au croisement des rues Oberanger et Dultstrasse là se situait le "Scwharzfischer" (Le Pêcheur Noir), un des plus bars homos les populaires de la ville dans les années 1930. " On estime que plus de 50.000 homosexuels ont été arrêtés sous le nazisme.
Beaucoup ont été internés dans des camps de concentration, même si le nombre réel de déportés ne sera probablement jamais connu.
Les homosexuels ont été contraints de porter des triangles roses, les lesbiennes des triangles noirs.
"Beaucoup de personnes homosexuelles qui ont survécu aux camps ont été ensuite emprisonnées, du fait que l'homosexualité restait une infraction pénale après la fin de la guerre en Allemagne. Le Paragraphe 175 - qui criminalisait l'homosexualité - est resté en vigueur jusqu'en 1969
Le projet de monument émane de Thomas Niederbühl, un conseiller du Rosa Liste Partei. Il a rallié à lui les deux partis actuellement au pouvoir à Munich. Seuls les chrétiens-démocrates (dans l'opposition) s'y sont déclaré hostiles.
"Jusqu'à présent, il y avait un consensus pour ne pas établir de différenciation entre les victimes sur les monuments", a défendu un de leur porte-paroles.
Ce n'est qu'en 1995, après une décennie de revendication, que les homosexuels ont vu leur droit à la mémoire reconnu - en reconnaissance de leurs souffrances sous l'occupation nazie - symbolisé par une plaque Triangle rose au Musée Mémorial de Dachau.
Plus tard, un mémorial à Berlin a été construit en 2008."

LES LESBIENNES SOUS LE TROISIÈME REICH

Photos d’identité de Henny Schermann,
vendeuse dans une boutique de Francfort sur le Main. En 1940 la police arrêta Henny, qui était Juive et lesbienne, et la déporta vers le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück. Elle fut assassinée en 1942.
Ravensbrück, Allemagne, 1941. — Stadtarchiv Nürnberg
Voir l'article complet  : www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=225

 
Rudolf Brazda, 98 ans, ancien Triangle rose, a reçu la Légion d’honneur Source tetu.com 29/04/2011
Hier, pour la première fois, un ancien déporté homosexuel a reçu la Légion d’honneur. Une cérémonie qui a permis à Rudolf Brazda de témoigner une nouvelle fois de son calvaire face à des collégiens.
"Au nom de tous ceux qui ont souffert"

(Marie-José Chombard de Lauwe (photo)Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, l'association Les Oublié-e-s de la Mémoire, Jean-Luc Romero... étaient présents pour cette cérémonie -
La République aura mis le temps, mais elle y a mis les formes. Hier, Rudolf Brazda, probablement le dernier triangle rose encore en vie, a reçu la Légion d'honneur. (...) Dans les camps, les homosexuels ont subi les pires crimes, des castrations, des expérimentations médicales ou des lobotomies.» Surtout, il a estimé que «la mémoire oubliée des triangles roses était enfin reconnue et transmise» (...) il a également répondu aux questions d’élèves de 4e et de 3e.Pour eux, ce pan de l’histoire du nazisme, quasi absent des manuels scolaires, était souvent méconnu, et sa découverte a été un choc. Leur prof d’histoire a longuement travaillé en amont, préparé une exposition sur les déportations des homosexuels, et avoue avoir été agréablement surpris par l’implication de ses classes. La voix fatiguée, Rudolf Brazda leur a raconté son calvaire, ses arrestations en Allemagne puis en Tchécoslovaquie, son arrivée à Buchenwald en 1942 et le souvenir qui ne l’a jamais quitté de la désinfection qu’il a subie le premier jour, son dégoût pour «l'hypocrisie» des nazis, le jour où il a échappé aux marches de la mort juste avant la libération du camp, ou son retour à la vie, avec son compagnon, à Mulhouse... "
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Triangles roses Source E-llico.com 22/04/2011
Une trentaine de villes honorent le souvenir des déportés pour motif d’homosexualité

A l'occasion de la journée à la mémoire des victimes de la déportation ce dimanche 24 avril, une trentaine de villes françaises honoreront le souvenir des déportés pour motif d’homosexualité.
Le souvenir des déportés pour motif d’homosexualité s’installe progressivement et durablement dans la mémoire collective et dans les cérémonies officielles.Dans une trentaine de villes françaises, des délégués du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) et d'autres associations communautaires célèbreront le souvenir des Triangles roses, longtemps occultés par l’Histoire officielle.- "Nous nous réjouissons de constater que dans de nouvelles communes, à l’image de Palaiseau (91) et Erstein (67), la mémoire des déportés pour homosexualité sera pleinement honorée pour la première fois", souligne Hussein Bourgi, le président du MDH. Ailleurs, l’intervention de la Halde, après sa saisine par l’association marseillaise Mémoires des Sexualités, a conduit le Préfet des Bouches du Rhône à imposer le dépôt d’une gerbe spécifique en hommage aux victimes LGBT pendant la cérémonie. Après plusieurs années de blocage, la même situation prévaut maintenant à Nice, depuis cette intervention de la Halde et celle du Député-Maire au lendemain de la cérémonie 2010. L’action des Centres LGBT de Metz (Couleurs Gaies) et de La Rochelle (Adheos) a permis l’obtention du déploiement d’un visuel mentionnant tous les motifs de déportation (une plaque à Metz, une banderole à La Rochelle). Le 5 avril dernier, le MDH a adressé un courrier à Gérard Longuet, Ministre de la défense et des Anciens Combattants, lui indiquant la persistance de blocages dans quelques villes (absence d’invitation aux réunions préparatoires, absence d’invitation à la cérémonie etc…) et lui demandant la citation de l’ensemble des motifs de déportation dans son allocution de dimanche. Pour sa part, l'association Les Oublié-e-s de la Mémoire sera présente à Paris et en province (Belfort, Grenoble, Lille, Nancy, Metz, Saint-Étienne, Strasbourg et Toulouse notamment) aux côtés des représentants de l'État et d'autres associations mémorielles."
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Une plaque à la mémoire des déportés homosexuels dévoilée au camp du Struthof Source e-llico.com 26/09/2010
Une plaque à la mémoire des déportés pour homosexualité a été dévoilée samedi en fin de matinée dans l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) en présence notamment du probable dernier survivant des "triangles roses", Rudolf Brazda. La plaque, sur laquelle on peut lire:
«À la mémoire des victimes de la barbarie nazie, déportées pour motif d'homosexualité»...
a été dévoilée devant environ 150 personnes. La sous-préfète Emmanuelle Bochenek-Puren était présente au nom du secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Hubert Falco, retenu à Paris dans le même temps pour une cérémonie d'hommage aux harkis.
"Sur les 51.684 personnes déportées au Struthof et dans les camps annexes (22.000 y sont mortes), 215 l'ont été pour motif d'homosexualité, dont 14 Français. Les Juifs étaient contraints de porter une étoile jaune. Les personnes poursuivies pour homosexualité devaient arborer un triangle rose. Rudolf Brazda, 97 ans, (voir ci-dessous)  le probable dernier survivant de ces triangles roses, était présent. L'association Les oubliés de la mémoire a été à l'initiative de cette plaque commémorative qui a été apposée à côté des autres sur le Mur du souvenir, en contrebas du crématoire de l'ancien camp de concentration.
"C'est une avancée importante de pouvoir être acceptés", s'est félicité Philippe Couillet, le président de l'association. - "Il y a eu environ 10.000 personnes déportées pour homosexualité sur tout le territoire du Reich mais il y a eu un vrai tabou sur le sujet après la guerre qui fait que très peu de personnes ont osé parler", a de son côté rappelé Jean-Luc Schwab, délégué des Oubliés de la mémoire en Alsace.
"Le paragraphe 175 du code pénal renforcé par les nazis en 1935, qui stigmatisait les homosexuels, est resté en vigueur jusqu'en 1968 en RDA et jusqu'en 1969 en RFA, ce qui fait que même après la guerre beaucoup de gens se sont tus", a ajouté Jean-Luc Schwab. "A l'époque les nazis pensaient que l'homosexualité était contagieuse, ce qui posait un problème pour la perpétuation de la race. C'est pourquoi ils avaient renforcé les sanctions en la matière". Le Struthof a été le seul camp de concentration installé sur le territoire français.
Créée en 2003, l'Association Les oubliés de la mémoire travaille à la connaissance et à la reconnaissance de la déportation pour motif d'homosexualité. "
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Le dernier déporté homosexuel témoigne Source yahooActu/lefigaro.com
Déporté pour ce qu'il était.
Rudolf Brazda (Photo), qui a passé presque trois ans à Buchenwald pour le seul fait d'avoir eu des relations homosexuelles, publie aujourd'hui le récit de son histoire. Dans «Itinéraire d'un triangle rose», le survivant raconte ses 32 mois de souffrances en camp de concentration.  (voir aussi article plus bas)
Le dernier déporté homosexuel témoign
e : "Né en 1913 en Allemagne dans une famille tchèque germanophone, Rudolf se découvre homosexuel à l'adolescence. En 1937, il est condamné à six mois de prison pour «débauche entre hommes», avant d'être expulsé vers la Tchécoslovaquie. Là, après l'annexion des Sudètes par Hitler, il est à nouveau jugé et condamné cette fois à 14 mois de prison. A l'issue de cette peine, le jeune homme est interné au camp de concentration de Buchenwald, dans le centre de l'Allemagne. Contraint de porter en permanence un triangle rose, l'étoile jaune des homosexuels, il y connaît l'enfer. Comme Rudolf, on estime que 10.000 à 15.000 personnes ont été déportées sous Hitler en raison de leur orientation sexuelle. «Les nazis considéraient l'homosexualité comme une épidémie dangereuse pour la perpétuation de la race», explique Jean-Luc Schwab, qui a recueilli le témoignage de Rudolf Brazda pour ce livre. «Ce qui est effrayant, c'est que c'est exactement ce type d'argumentation qui est encore utilisé de nos jours par certains homophobes, y compris des élus.» Pendant des décennies, le drame des «Triangles roses» est resté méconnu, voire passé sous silence. Ce n'est qu'à partir des années 1980 qu'une pièce de théâtre, puis des livres et des films, commencent à l'évoquer. Le témoignage de l'Alsacien Pierre Seel (1923-2005), qui fut interné en 1941 au «camp de redressement» de Schirmeck en Alsace, contribue à faire sortir ce dossier de l'oubli. Mais lorsque, en mai 2008, l'Allemagne inaugure solennellement un monument en mémoire des «Triangles roses» à Berlin, les organisateurs expliquent que ce drame ne compte plus aucun témoin vivant... " >>suite de l'article sur lefigaro.fr
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Mulhouse  : 1ère plaque en hommage aux victimes de la déportation pour motif d’homosexualité Source yagg.com 15/05/201015  Ce samedi 15 mai, à 17h, à Mulhouse (au Théâtre de la Sinne, avenue Auguste Wicky), Jean-Marie Bockel, président de la nouvelle communauté d’agglomération mulhousienne (Mulhouse Alsace Agglomération), et secrétaire d’État à la Justice, ainsi que l’association Les “Oublié-e-s” de la Mémoire, inaugureront la première plaque de France rendant hommage aux victimes de la déportation pour motif d’homosexualité.(...) C’est à Mulhouse, en 1941, que Pierre Seel fut convoqué par la Gestapo, avant d’être interné à la prison de Mulhouse, puis transféré au camp de sûreté et de redressement de Schirmeck-Vorbrück, dans le Bas-Rhin. Disparu en 2005, Pierre Seel fut un témoin unique et un farouche défenseur du combat pour la reconnaissance des déportés homosexuels, et ce dès le début des années 80.(...) Le 23 février 2008, la municipalité de Toulouse et Les “Oublié-e-s” de la Mémoire, soutenus par le tissu associatif LGBT local, procèdent à l’inauguration d’une rue Pierre-Seel dans sa ville d’adoption. (...) Rappelons également que le 25 avril dernier, lors de la 65e Journée nationale du souvenir de la déportation, Hubert Falco, secrétaire d’État aux Anciens combattants, a mentionné les déportés homosexuels. Mais les associations LGBT, qui demandent que la déportation pour motif d’homosexualité soit reconnue, continuent d’être souvent rejetées lors de ces cérémonies officielles organisées un peu partout en France."
article complet : www.yagg.com/2010/05/15/mulhouse-inauguration-de-la-premiere-plaque-en-hommage-aux-victimes-de-la-deportation-pour-motif-d%E2%80%99homosexualite/
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Hommages à Magnus Hirschfeld à l'occasion du 75éme anniversaire de sa mort Source e-llico 12/05/2010 Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle rend hommage à Magnus Hirschfeld à l'occasion du 75éme anniversaire de sa mort dans plusieurs villes en France. Une cérémonie est organisée à Nice, où il est enterré, le 14 mai.  "Plusieurs textes d'historiens retrace la vie et soulignent le rôle de ce pionnier de la cause homosexuelle mondiale. Magnus Hirschfeld (1868-1935), surnommé l'"Einstein du sexe" par ses contemporains, fut un des pères de la sexologie, et un opposant acharné du "paragraphe 175" du code pénal allemand, qui punissait de lourdes peines les homosexuels. Après l'autodafé de ses livres et le saccage de son Institut de sexologie berlinois par les nazis en 1933, il s'exila d'Allemagne et s'installa à Nice où il est mort.
Le fleurissement de sa tombe à Nice et un hommage public ont lieu vendredi 14 mai à 18h au Cimetière de Caucade de Nice.  Une projection débat du film
"Magnus Hirschfeld, The Einstein of sex", réalisé par Rosa von Praunheim, est organisée dans quatre grandes villes en France :  A Marseille, samedi 8 mai à 16 h au cinéma Les Variétés, à Nice, vendredi 14 mai à 20 h
au Cinéma Le Mercury à l’occasion du festival "Espoirs de Mai",
à Montpellier, jeudi 27 mai à 18 h 30 à la Médiathèque Centrale d'Agglomération Federico Fellini organisé par le Collectif Contre l’Homophobie et à Paris lundi 28 juin à 18 h 30 à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. "Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle édite un brochure en hommage à Magnus Hirschfeld, à l'occasion du 75éme anniversaire de sa mort."         >>> voir plus bas Le Bon Dr Magnus Hirschfeld

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HEXAGONE GAY, Mémoire collective LGBT
"Hexagone Gay vous propose un voyage dans l'univers homosexuel à travers les lieux et les personnages qui ont marqué leur époque. Si la vie gay de l'Hexagone a son épicentre à Paris, les régions ont connu aussi leurs lieux de rendez-vous, leurs établissements symboliques et leur figures mythiques. A des époques où se déclarer homosexuel pouvait entrainer la mort, la prison ou l'exclusion, chaque geste de visibilité, chaque expression de son homosexualité étaient des actes militants.
La communauté homosexuelle souffrirait de l'absence de transmission d'une mémoire collective, pourtant l'observation des codes et modes de vies de nos ancêtres démontre qu'il existe véritablement un héritage dont les gays et lesbiennes d'aujourd'hui sont les dépositaires pour peu qu'ils ou elles vivent leur différence hors de la norme hétérosexuelle." www.hexagonegay.com/
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Les ARCL, Archives Recherches Cultures Lesbiennes
"L'immense fonds d'archives lesbiennes se trouve à la Maison des Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, à Paris dans le 12ème arrondissement, 01 46 28 54 94. Trop peu de lesbiennes sont au courant et les archives gagneraient à être exploitées pour enfin construire une histoire des lesbiennes digne de ce nom et non plus interprétée à travers la grille de lecture dominée par les experts masculins." Source Tetu.com 12/2006   
ARCL - ouvertes à toutes, tous les jeudis de 19h à 21h30. Site :http://arcl.free.fr

Suite ...  Notre Histoire 

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VOYAGE MÉMORIEL EN ALSACE (STRUTHOF-SCHIRMECK)
Du Samedi 20 juin 2009 au Dimanche 21 juin 2009 - Vallée de la Bruche - ROTHAU (67570)
Le 21 juin 2009, notre association, invitée officielle à la Cérémonie Nationale du Souvenir à l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Alsace), déposera pour la première fois une gerbe au Mémorial de la Déportation. À cette occasion, nous vous proposons un voyage mémoriel en Alsace , dans la vallée de la Bruche, sur les lieux des anciens camps installés en Alsace par le régime nazi et qui comptèrent des déportés pour motif d’homosexualité.
Pour plus de renseignement ou réservation (au plus tard le 15 avril 2009) :  www.devoiretmemoire.org
Samedi : Arrivé à Strasbourg fin de matinée - Dimanche : Départ de Strasbourg fin après-midi
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COMMUNIQUé  "Mémoire des Sexualités" à Marseille (04/2009)
Les homosexuels ne seront toujours pas autorisés à s'associer au dépôt de la Gerbe unique à Marseille le 26 avril 2009

"Chères amies, chers amis,
Pour la 15ème année, les LGBT devront déposer leur propre gerbe lors de la cérémonie de la Déportation du 26 avril 2009.Certes depuis 3 ans, nous sommes invités en Préfecture pour connaitre des différentes cérémonies commémoratives prévues à Marseille.Mais les Associations de Résistants et Déportés refusent que nous participions à leurs côtés au dépôt de la GERBE UNIQUE, et les autorités locales laissent faire.Dans d'autres villes, les autorités locales ont su imposer la participation homosexuelle au dépôt de cette Gerbe commune à toutes les déportations.
Au bout de 15 ans, cette obstination à refuser notre présence pleine et entière, devient difficilement tolérable.
Aussi nous vous invitons à diffuser largement l'Appel ci-joint.
Nous vous proposons d'en être signataire, soit à titre individuel soit à titre associatif. Nous ferons connaître la liste des signataires.
"
 Adresse pour la signature :
chdeleusse@free.fr
Nous vous remercions aussi de bien vouloir participer à l'achat de la gerbe des LGBT (100 €).
Adresse pour l'achat de la gerbe : Ch de Leusse, 52 rue d'Aix 13001, Marseille
Cordialement, et dans le souvenir de tous nos déportés.
Christian de Leusse - Délégué de l'Association du Mémorial de la Déportation Homosexuelle
"Mémoire des Sexualités"- Marseille -
www.memoiredessexualites.org

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Rudolf Brazda, dernier «triangle rose»...   
Rudolf Brazda, (photo) 95 ans, est sorti de l'anonymat cette année.
Suite au décès de Pierre Seel en 2005, Rudolf est aujourd'hui le dernier survivant connu parmi les quinze mille déportés pour cause d'homosexualité. On les appelait les «triangles roses».

Pour la première fois, pour Têtu, Rudolf Brazda a accepté de témoigner de la tragédie des camps de concentration et livré son expérience d'homosexuel à Buchenwald.
«La façon dont les nazis nous traitaient, nous les "triangles roses", était innommable. Ils auraient pu nous écraser, sans pitié», raconte-t-il. Son récit est bouleversant, direct et déroutant.
«Auparavant, personne ne s'était jamais intéressé à cette tragédie», confie-t-il à Têtu, pour qui il s'est souvenu des insoutenables sévices subis par les homosexuels —considérés comme anormaux et cobayes d'expériences médicales inhumaines à Buchenwald— et des amours cachées dans les blocs. «Comme nous étions homos (…) nous appartenions au groupe des handicapés. Donc, au camp, nous étions constamment avec les personnes qui souffraient de différents handicaps mentaux.»Après sa sortie du camp, Rudolf Brazda a suivi son compagnon d'alors vers l'Alsace, où il a ensuite refait sa vie avec un homme et bâti lui-même la maison dans laquelle il vit encore aujourd'hui. C'est là que Têtu l'a rencontré, pendant une journée, afin de recueillir son témoignage. (dans Têtu n°140)
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Allemagne - Le Mémorial homo de Berlin saccagé  Source tetu.com 20/08/2008
Moins de trois mois après son inauguration, le 27 mai , le monument situé à l'entrée du parc de Tiergarten, au centre de Berlin, a été saccagé dans la nuit du vendredi 15 août. La fenêtre située à hauteur de regard et qui permet d'apercevoir au creux du bloc de béton le film montrant deux hommes s'embrasser a été brisée. Les circonstances exactes, les auteurs et leurs raisons, ne sont pas encore connus et font l'objet d'une enquête de police.  Il s'agit d'«une attaque (…) sans équivoque dirigée à l'encontre des homosexuels», a déclaré le maire de Berlin, Klaus Wowereit, qui a participé, lundi 18 août, à une veillée autour du mémorial, à laquelle ont pris part environ deux cents personnes. La ville de Berlin s'inquiète d'une succession de violences homophobes, après l'agression une semaine auparavant de trois hommes au parc de Tiergarten , lieu de drague fréquenté l'été par de nombreux homos. «Cela met en évidence à quel point ce mémorial est nécessaire», a insisté Günter Dworek, porte-parole de la fédération allemande gay et lesbienne, la LSVD, qui a appelé le gouvernement allemand, et en particulier son ministre de l'Intérieur Wolfgang Schäuble, à lancer d'urgence «une action nationale contre l'homophobie».Le Mémorial devrait être remis en état dès cette semaine. Il n'est pas le seul à avoir été attaqué: celui des victimes juives du nazisme, inauguré en 2005, est lui aussi la cible régulière des profanateurs.
Allemagne - Mémorial aux victimes homosexuelles du nazisme TC 26/05/2008
Sept ans, presque jour pour jour, après l'appel conjoint des associations homosexuelles et juives, l'Allemagne inaugurera demain, mardi 27 mai, son monument en mémoire des victimes homosexuelles du nazisme . Dans sa résolution, le 12 décembre 2003, l'Assemblée fédérale allemande précisait qu'elle entendait ainsi «garder vivante la mémoire de cette injustice et créer un signe permanent contre l'intolérance et l'exclusion des gays et des lesbiennes». L'Allemagne veut également adresser un message aux pays où les homosexuels sont encore persécutés et où «un baiser peut représenter un danger». Un autre monument doit être érigé à Berlin en mémoire des victimes homosexuelles du nazisme: le buste du professeur Magnus-Hirschfeld, qui doit prendre place sur le quai qui porte désormais son nom, détruit en 1933 par les nazis. La fédération allemande gay et lesbienne (LSVD) vient de lancer un appel aux dons pour le financer.
Photo: DR
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À Berlin, un quai portera le nom du bon docteur Magnus  Hirschfeld
Le quai qui fait face à la chancellerie fédérale, au centre de la capitale allemande, sera baptisé du nom de Magnus Hirschfeld. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui, mercredi 9 avril, la Fédération gay et lesbienne allemande (LSVD), qui en avait fait la demande à l'assemblée d'arrondissement de Mitte.
Le scientifique allemand, spécialiste de la sexualité, a fondé en 1897, le Comité scientifique humanitaire (WhK), la première association au monde à lutter pour les droits des homosexuels. Il fait également figure de pionnier dans la recherche sur la bisexualité.
Le quai Magnus-Hirschfeld sera inauguré le 6 mai, à Berlin. La ville dévoilera le même jour un buste du professeur, réplique de celui que les nazis avaient fondu, le 10 mai 1933, lors de l'Autodafé. La LSVD a lancé un appel aux donateurs pour financer la construction du monument.
Source tetu.com 09/042008

voir plus bas
4èmes Assises de la Mémoire Gay & Lesbienne
Photo Magnus Hirschfeld
En 1897, la pétition de Magnus Hirschfeld pour l’abolition du Paragraphe § 175 réussit à réunir 6000 signatures.
Le bon docteur Hirschfeld   - En 1897, le Dr Magnus Hirschfeld (apparaît aux côtés de Conrad Veidt dans le film Différent des autres, de Richard Oswald (1919), qu'Arte a diffusé jeudi 10 février.), sexologue, fonde le Comité Scientifique et Humanitaire pour s'opposer à l'article 175 du Code pénal allemand qui réprime l'homosexualité - un article qui n'est d'ailleurs abrogé intégralement qu'en 1994. Après la Première Guerre Mondiale, Berlin devient le haut lieu des amours homosexuelles.
Mais après l'assassinat de Röhm, chef des SA et homosexuel notoire, la répression des nazis s'abat sur la communauté " rose ". Plus de 50 000 procès ont lieu et 15 000 homosexuels meurent dans les camps de concentration. L'Allemagne du miracle économique continue de poursuivre les homosexuels : 50 000 nouveaux procès ont lieu jusqu'en 1969. Après un assouplissement de l'article 175 et quelques années de répit, un nouveau malheur frappe les milieux homosexuels : le sida.

Dans d'autres parties du monde, les homosexuels subissent une répression féroce : condamnations à mort en Arabie Saoudite et en Iran, exécutions de travestis par les " escadrons de la mort " au Brésil, etc. Aussi, beaucoup ont les yeux tournés vers San Francisco. Là-bas, gays et  lesbiennes constituent des groupes de pression importants qui revendiquent, entre autres, le droit de fonder une famille. Tandis que les transsexuels tentent de redéfinir la répartition des rôles entre le féminin et le masculin, les communautés homosexuelles se mobilisent un peu partout pour faire accepter leur droit à la différence. Le mouvement queer entend rassembler tous ceux qui veulent
vivre et aimer autrement.
(Gay Kitsh Camp)
En 1869, un médecin hongrois * invente le mot "homosexuel". L’attirance pour des personnes de son propre sexe est désormais considérée sous un aspect "identitaire" (au début, il s'agit d'une identité considérée comme déviante ou anormale) plutôt que comportemental. Désormais, on considère l'homosexualité comme une maladie plutôt qu’un crime, maladie que l'on essaye de "soigner" par des traitements radicaux tels que les chocs électriques, la lobotomie ou même la castration. Tandis que les médecins tentent d'expliquer cette forme de sexualité en isolant une cause biologique (certains examine le système hormonal, la forme du cerveau, la longueur des doigts et plus récemment les gènes), la psychanalyse se penche sur le vécu des homosexuels, pour esquisser des schémas familiaux (père absent, mère castratrice) susceptibles d’être responsables de cette "perversion". Jusqu'en 1983, l'homosexualité était répertoriée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parmi les maladies mentales.
voir plus bas  Arte Théma sur la déportation des homosexuels (BENT,  le Paragraphe 175)
 
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 Les "Oublié(e)s de la Mémoire" partenaires de
[ENTRE VOS MURS ] La Compagnie Kama Teatra
une pièce de et Mise en scène par Samuel Ganes
Avec Aïda DAGHARI, Vincent LATORRE, Yoann MOESS, Romain POLI et Nathalie ROUDET avec l’aimable participation en voix off de Rosine CADORET
Lumières - Laurent BEAL / Son - Samuel GANES - Scénographie - Lyne ALTROFF / Costumes – Cédric GABEZ
" Cette pièce inspirée de témoignages authentiques nous dépeint parfois avec poésie, parfois avec violence une réalité que le devoir de mémoire nous interdit d’oublier. Ce texte, avant tout humaniste, nous démontre que l'individu, avant d'être juif, homosexuel, tsigane, communiste ou même nazi, reste avant tout un être humain. "
Synopsis :  ENTRE VOS MURS nous fait revenir soixante ans en arrière, à travers les destins parallèles de cinq personnes pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, et dont les vies vont côtoyer les camps de concentration.
Nous vivons ces fragments de vies de deux femmes et trois hommes, de la rafle au long voyage en train, du quotidien des camps en passant par les cabarets du Berlin insouciant, de l'issue fatale à l'espoir de s'en sortir, …
Théâtre Coté Cour - 12, rue Edouard Lockroy - 75011 Paris (M° Parmentier) - Réservations : 01 47 00 43 55
A partir du Lundi 07 Janvier 2008 - tous les Lundis, Mardis et Mercredis Soirs à 19H00 - Tarifs – Plein 17€ - Réduit 12€
http://entrevosmurs.free.fr   -  www.myspace.com/entrevosmurs
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Inauguration
de la rue Pierre SEEL à Toulouse
le samedi 23 février 2008 à 15h
Une rue de Toulouse portera le nom de Pierre Seel  Source tetu.com 02/01/2008
Lors des délibérations du 21 décembre, le conseil municipal de la ville de Toulouse s'est prononcé à l'unanimité pour l'attribution du nom de Pierre Seel à une rue. Le vote est intervenu après les discours de deux membres de l'opposition appartenant aux groupes socialiste et communiste. D'abord peu favorable à cette attribution, comme il l'expliquait lors d'un entretien dans Têtu en janvier 2007 (lire Agenda de Têtu n°118), le maire Jean-Luc Moudenc avait fini par donner son accord après lancement d'une pétition par l'association Les Oublié(e)s de la Mémoire. L'artère choisie, près du port Saint-Sauveur, n'avait jamais été nommée puisque ne comportant aucune entrée d'habitation. Dans un courriel adressé avant le vote aux signataires de la pétition, le maire disait son souhait de voir honorée la mémoire du «seul [homosexuel] qui se soit battu à son retour de déportation pour défendre la mémoire des homosexuels victimes de la barbarie».
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Espagne -  Les victimes homosexuelles du franquisme vont retrouver leur mémoire Source tetu.com 31/11/2007
La direction générale des institutions pénitentiaires a tenu sa première réunion avec les associations d'anciens prisonniers homosexuels et transsexuels, victimes du franquisme, afin de retirer les dossiers judiciaires des prisons où ils sont encore conservés et de les transférer aux archives historiques. Antonio Ruiz, président de l'Association des prisonniers sociaux, considère que «le caractère non constitutionnel des faits retenus dans les dossiers étant reconnu, la responsabilité de l'État espagnol est engagée alors que ces dossiers sont encore archivés dans les prisons après 30 ans de démocratie». Deux décisions du Conseil général du pouvoir judiciaire reconnaissent l'inconstitutionnalité du maintien des dossiers dans le système pénitentiaire. Normalement, il faut compter 52 années après les faits pour que les dossiers soient transférés aux archives provinciales. Dans les prochains mois, la récente loi sur la mémoire historique entrera en vigueur et permettra ainsi le transfert de ces dossiers vers les archives historiques. Après les indemnisations accordées, ce mois-ci, en compensation du préjudice subi, ce sont désormais l'honneur et la mémoire qui seront restitués aux victimes." Viva Viva Viva ESPaña!
 Les victimes du franquisme enfin indemnisées Source tetu.com 22/11/2007
Après des années de lutte, le Parlement espagnol a finalement accordé, le 14 novembre, une indemnisation aux personnes ayant été emprisonnées pour la seule raison de leur orientation sexuelle, durant les années noires du franquisme. D'après Antonio Ruiz, président de l'association des ex-prisonniers sociaux, dont la ténacité pour faire adopter ces dispositions est à saluer, «une cinquantaine de personnes encore vivantes et victimes du franquisme seront indemnisées et recevront 800 euros par mois durant le reste de leur existence». La plupart des victimes sont décédées avant que justice ne leur ait été rendue. L'enveloppe budgétaire allouée à cette fin pour l'année 2008 sera de deux millions d'euros. Pour toucher cette indemnité, il faut solliciter auprès du ministère de la Justice espagnol une copie testimoniale du dossier judiciaire et de la condamnation. On estime à 4.000 le nombre de victimes homosexuelles de ces années noires"
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Le Mémorial de la déportation homo interpelle les maires de Toulouse et Mulhouse Source tetu.com 11/2007
Dimanche 25 novembre 2007, pour le deuxième anniversaire de la mort de Pierre Seel, le Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH) fleurira sa tombe en présence de ses fils et de son dernier compagnon. L'occasion de relancer ses demandes auprès des municipalités de Toulouse et de Mulhouse de faire baptiser une rue de chacune de ces villes du nom de Pierre Seel, seul ancien déporté pour homosexualité à s'être exprimé publiquement. Originaire de Mulhouse, c'est Toulouse que ce dernier avait choisi comme ville d'adoption pour y mener son combat et y finir sa vie.
Le MDH demande par courrier au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, que ce vœu soit inscrit à l'ordre du jour pour être délibéré en conseil municipal. Une demande a été également faite auprès de Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse et actuel ministre d'ouverture de Nicolas Sarkozy. Le MDH lui demande de nommer une rue ou, au moins, l'apposition d'une plaque au Square Steinbach. C'est cet ancien lieu de drague que Pierre Seel fréquentait, en 1939, et là que sa montre avait été dérobée. Son dépôt de plainte à la police avait entraîné son fichage comme homosexuel, entraînant sa déportation en 1941.
 

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Nouvelles révélations sur la déportation des homosexuels
Source tetu.com 08/11/2007
De nouvelles recherches sur les archives confirment la déportation pour motif d'homosexualité depuis la France pendant la 2nde Guerre Mondiale, révèle le Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH), qui vient d'en prendre connaissance «avec satisfaction». Dans le cadre de la convention triennale qui lie l'État et la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD), une équipe basée au Mémorial de Caen a en effet travaillé sur la déportation depuis la France pour motif de répression (résistants, otages, communistes, syndicalistes, militaires, homosexuels).  Ses nouvelles conclusions évoquent le sort de 63 victimes dont la déportation pour motif d'homosexualité depuis la France, désormais attestées par des éléments de preuve. Elles écartent certains cas incertains, pour mettre à jour des parcours complets et donc irréfutables. Il est donc établi que, même si elle était marginale (1%) la déportation depuis la France pour motif d'homosexualité est une réalité historique incontestable. 63 cas ont été recensés à ce jour par la FMD, 22 arrêtés en Alsace-Moselle (dont 12 internés à Natzweiler et 7 à Schirmeck), 35 arrêtés au sein du Reich, 6 en zones occupées (notamment Paris). Au moins 11 trouvèrent la mort en déportation.
«Les décennies qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale ont été marquées du sceau du silence, explique Hussein Bourgi, président du MDH. Grâce à Pierre Seel et au journaliste Jean Le Bitoux, à la persévérance du MDH, et à ces travaux des historiens et universitaires, nous arrivons progressivement à faire la lumière sur cette sombre page de l'Histoire de France.» M. Bourgi précise qu'il ne considère «pas ce nouveau rapport comme une fin en soi car de l'aveu même de ses auteurs, il reste des dizaines de cas mis à jour et dont l'itinéraire reste à reconstituer.» Le MDH demande donc à l'État d'inclure la poursuite des recherches sur les déportation pour motif d'homosexualité depuis la France dans la prochaine convention triennale avec la FMD.

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Vers une plaque à la mémoire des déportés homosexuels
Source tetu.com 21/08/2007
Alain Marleix, secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens combattants, est favorable à l'apposition d'une plaque commémorative dès 2008, en mémoire des déportés homosexuels internés aux camps de Schirmeck et du Struthof, en Alsace, à l'époque territoire annexé par l'Allemagne. Le secrétaire d'État dit soutenir «l'initiative de l'association les Oublié(e)s de la mémoire» et précise que «cette plaque pourrait être fixée sur le Mur du souvenir du camp de concentration du Struthof (Bas-Rhin)». Cette demande fera l'objet d'un prochain examen par la commission exécutive du Struthof qui rassemble d'anciens déportés et internés. Dans un communiqué, le Mémorial de la déportation Homosexuelle (MDH) «se réjouit de cette annonce puisqu'il s'agit d'une revendication qu'il portait depuis des années et qui était le dernier vœu de notre regretté Pierre Seel, décédé en n! ovembre 2005». Interné au camp de Schirmeck, aujourd'hui détruit, Pierre Seel, seul déporté français pour homosexualité ayant témoigné, y vécut plusieurs mois. Avant d'être enrôlé de force dans l'armée allemande, c'est là (et non au Struthof, comme l'a indiqué par erreur Alain Marleix) qu'il a dû assister au supplice de son ami Jo, dévoré par les chiens des nazis.


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Pétition pour une rue «Pierre-Seel» à Toulouse source tetu.com20/06/2007
Samedi 16 juin, à l'occasion de la Marche des fiertés toulousaine, et après la cérémonie en hommage aux déportés et internés homosexuels européens, l'association des «Oublié(e)s» de la Mémoire a lancé une pétition sur son site. Elle entend presser le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, d'accorder une dérogation afin que la commission chargée des noms des rues attribue celui de «Pierre-Seel» à une rue de la ville, avant le délai légal de quatre ans. Décédé en 2005 à Toulouse , Pierre Seel était le seul déporté français à avoir témoigné de son histoire. Interrogé par Têtu en janvier 2007, Jean-Luc Moudenc exprimait des réserves: «Je me demande si cette plaque n'aurait pas davantage de sens à Mulhouse, où le destin de cet homme avait basculé» (lire l'Agenda de Têtu n°118). À la veille de sa défaite aux élections législatives pour le Nouveau centre, le maire a fait une apparition au village associatif et festif qui clôturait la Marche, sans faire de commentaires à ce sujet.
Les Oubliés de la Mémoire : http://pageperso.aol.fr/Devoiretmemoire/achdm.html
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Samedi 23 juin 2007, après la 14ème Lesbian & Gay Pride de MARSEILLE, se déroulera une cérémonie de mémoire, à 18h30, organisé par l’association civile homosexuelle du devoir de mémoire, Les « Oublié(e)s » de la Mémoire, devant le Monument de la Déportation (Place du 23-janvier-1943 – derrière l’Hôtel de Ville), pour rendre hommage aux déportéEs et internéEs homosexuelLEs EuropéenNEs.
 A cette occasion les 300 principaux éluEs des Bouches-du-Rhône (Députés, Sénateurs, Maire, Conseillers Municipaux…) et les associations de Mémoire ont été invitéEs. Lors de cette cérémonie, un dépôt de gerbes sera effectué par le Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et la Ville de MARSEILLE. (...)
Pour tout renseignement complémentaire, prendre contact avec Philippe COUILLET au 06.18.84.00.33 ou par mail : devoiretmemoire@aol.com. Pour + d’infos, retrouvez notre site : http://www.devoiretmemoire.org

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Dimanche 29 avril Journée du souvenir de la déportation: les homos déportés représentés !
 
important : Pour participer aux cérémonies de la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation du 29 avril 2007, il faudra vous munir d'un carton d'invitation officiel.   Prenez contact directement avec votre délégué de Paris.
Plus d'infos :
www.devoiretmemoire.org - Tél. 06.18.84.00.33

 

Dimanche 29 avril aura lieu la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.
Pendant des années, ce fut pourtant l'ignorance et l'opposition qui prévalurent dans les relations entre les institutions officielles et les représentants des déportés homosexuels. Mais la situation s'est belle et bien décrispée. L'association Les «Oublié(e)s» de la Mémoire, association homosexuelle du devoir de mémoire aujourd'hui officiellement reconnue par le ministère délégué aux Anciens Combattants, est invitée en tant qu'«association de déportés» aux commémorations organisées à Marseille, Paris, Toulouse et Montpellier. «2007, devra être l'année d'une vraie reconnaissance de la déportation pour motif d'homosexualité», estime l'association qui a demandé au ministère de la Défense l'apposition d'une plaque commémorative rendant hommage aux déportés et internés homosexuels dans les ex-camps nazis situés en France.

L'association a proposé que cette phrase soit écrite: «En mémoire des victimes de la barbarie nazie, en raison de leur homosexualité, déportées et internées dans les camps de Struthof et de Schirmeck». Le Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH) sera également représenté notamment à Nîmes, Montpellier, Paris, Reims et Bordeaux. Mais le MDH déplore «la mauvaise volonté de certaines préfectures et certaines associations d'anciens déportés qui persistent dans leur refus de nous intégrer aux cérémonies officielles (en refusant par exemple notre participation financière pour l'achat de la gerbe unique). C'est le cas à Nice, Marseille, Rouen et Nantes.» Le MDH invite chacun à «avoir une pensée pour toutes les victimes du nazisme, et en particulier pour les homosexuels exterminés dans les camps de concentration»  le 27 avril. Source tetu.com 27/04/2007
Le détail des rendez-vous pour chacune des cérémonies du souvenir sont disponibles sur les sites internet des associations :
 http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/achdmlaune.html

à la une : Découvrez l'article concacré à la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation, le dimanche 29 avril 2007 appelant chacun d'entre nous à participer à ce moment de recueillement.

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coups de coeur :
Théâtre : La pièce BENT de Martin Sherman (dont le thème est la déportation des homosexuels en Allemagne dès 1934) sera jouée par la Compagnie La Servante du 21 août au 29 septembre 2007 au théâtre des Déchargeurs Paris 1° du mardi au samedi à 19H30.
Cette troupe compte sur notre implication pour transformer ce projet en réalité et de les aider à le rendre vivant en faisant circuler l'information sur notre site.
Nous devons soutenir ce projet et nous vous remercions d'avance de bien vouloir faire circuler l'information autour de vous. C'est aussi cela notre travail de mémoire.
Biographie d'une douleur  par Didier Mansuy  
238 pages - Littérature Gay/Lesbienne  -Les Editions Publibook
Résumé : Didier rencontre Claude dans un hall d'aéroport. Il le remarque sans intention particulière mais il ne peut s'empêcher de noter son regard inquiet et désespéré. Ce n'est pas le coup de foudre, cependant une relation se construit doucement, tant bien que mal, avec ses moments de complicité et d'enthousiasme, ses instants d'égarement, ses crises comme ses preuves inoubliables de passion. L'amour se crée, prend racine, grandit... et fâne, insupportable légéreté d'un être !
Avis de l'Editeur : Chaque page du roman de Didier Mansuy est une porte ouverte sur son âme, une fenêtre sur la relation qu'il accepte avec celui qui, finalement, deviendra son compagnon. Avec sincérité, il nous décrit les étapes de son histoire avec Claude. L'authenticité se mêle à la poésie. Il nous dévoile, avec pudeur, les moments de complicité, les instants de doute, la trahison ou les preuves d'amour. Les joies comme les peines font vivre intensément ce récit, jusqu'à la rupture, inévitable... mais pourquoi ?

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Archives lesbiennes de Paris  Source TC mars2007
le mardi de 19h à 21h30

"L'immense fonds d'archives lesbiennes se trouve
à la Maison des Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, 75012 -  Tél. 01 46 28 54 94.
Trop peu de lesbiennes sont au courant et les archives gagneraient à être exploitées pour enfin construire une histoire des lesbiennes digne de ce nom et non plus interprétée à travers la grille de lecture dominée par les experts masculins."   
Site : arcl.free.fr
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Autriche :Les lesbiennes victimes du nazisme commémorées TC 04/05/06 par Blaise Gauquelin
"...Par ailleurs, contrairement au reste de l'Allemagne d'après Anschluss, en Autriche, le lesbianisme était clairement interdit après 1938 et l'est resté jusqu'au début des années 70. Dans ce pays, 5% des victimes homosexuelles seraient des femmes."

Photo Gudrun Hauer

-"Il est de bon ton de rappeler que l'homosexualité féminine ne fut pas l'une des préoccupation majeure de la répression nationale-socialiste. Mais pas aux yeux des organisateurs de la conférence de Linz, organisée aujourd'hui, jeudi 4 mai, pour commémorer la libération du camp autrichien de Mauthausen il y a 61 ans. Aux côtés de collègues évoquant la vie des femmes enfermées, Gudrun Hauer, professeure à l'université de Vienne en sciences politiques, auteure de Lesbiennes sous le national-socialisme: taches aveugles dans les discussions sur la théorie fasciste, a été invitée pour parler de la répression dont ont été victimes les lesbiennes. Contrairement aux hommes, il leur était impossible d'assurer seules leur existence. Et bien souvent, le harcèlement des femmes homosexuelles prenait la forme d'un déni total de leur identité et d'une assimilation forcée à un rôle de vierge, de mère ou de putain - au choix - suivant la hiérarchie sans échappatoire établie par le régime nazi...."


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COMMUNIQUE-  le 25/11/2006 - Il y a un an disparaissait Pierre SEEL
Vous trouverez des infos sur cette journée sur le site de l'association :  
www.devoiretmemoire.org
Ce samedi se déroulera un rassemblement au cimétière de BRAME (Aude) sur la tombe de Pierre.
A 10h des membres de l'association seront présents pour un moment de recueillement organisé par le Mémorial de la Déportation Homosexuelle. Hervé HIRIGOYEN, notre délégué de Toulouse et Sabine, notre porte-drapeau (sans le drapeau) participeront à cet hommage rendu à notre seul "Temoin de l'Histoire" et déposeront une gerbe de fleurs portant un ruban "Association civile homosexuelle du devoir de mémoire"(...)
LES "OUBLIE(E)S" DE LA MEMOIRE Association Civile Homosexuelle du Devoir de Mémoire - Tél. 06.86.57.37.70
France : décès de Pierre Seel
25 novembre 2005 - Mémorial de la Déportation Homosexuelle La famille de Pierre Seel et le Mémorial de la Déportation Homosexuelle ont la douleur de vous faire part du décès de Pierre Seel le 25 novembre 2005, à Toulouse. M. Pierre Seel était âgé de 82 ans.
Un service religieux sera célébré le lundi 28 novembre 2005, suivi d'une mise en terre dans le cimetière de Bram, dans l'Aude.
Extrait du livre "Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel", rédigé en 1994 avec Jean Le Bitoux. -"Des jours, des semaines, des mois passèrent. De mai à novembre 1941, je vécus six mois de la sorte dans cet espace où l'horreur et la sauvagerie étaient la loi. Mais je tarde à évoquer l'épreuve qui fut la pire pour moi, alors qu'elle se passa dans les premières semaines de mon incarcération dans le camp. Elle contribua plus que tout à faire de moi cette ombre obéissante et silencieuse parmi d'autres.Un jour, les haut-parleurs nous convoquèrent séance tenante sur la place de l'appel. Hurlements et aboiements firent que, sans tarder, nous nous y rendîmes tous. On nous disposa au carré et au garde-à-vous, encadrés par les SS comme à l'appel du matin. Le commandant du camp était présent avec tout son état-major. J'imaginais qu'il allait encore nous assener sa foi aveugle dans le Reich assortie d'une liste de consignes, d'insultes et de menaces à l'instar des vociférations célèbres de son grand maître, Adolf Hitler. Il s'agissait en fait d'une épreuve autrement plus pénible, d'une condamnation à mort.

Au centre du carré que nous formions, on amena, encadré par deux SS, un jeune homme. Horrifié, je reconnus Jo, mon tendre ami de dix-huit ans. Je ne l'avais pas aperçu auparavant dans le camp. Etait-il arrivé avant ou après moi ? Nous ne nous étions pas vus dans les quelques jours qui avaient précédé ma convocation à la Gestapo. Je me figeai de terreur. J'avais prié pour qu'il ait échappé à leurs rafles, à leurs listes, à leurs humiliations. Et il était là, sous mes yeux impuissants qui s'embuèrent de larmes. Il n'avait pas, comme moi, porté des plis dangereux, arraché des affiches ou signé des procès-verbaux. Et pourtant il avait été pris, et il allait mourir. Ainsi donc les listes étaient bien complètes. Que s'était-il passé ? Que lui reprochaient ces monstres ? Dans ma douleur, j'ai totalement oublié le contenu de l'acte de mise à mort.Puis les haut-parleurs diffusèrent une bruyante musique classique tandis que les SS le mettaient à nu. Puis ils lui enfoncèrent violemment sur la tête un seau en fer blanc. Ils lâchèrent sur lui les féroces chiens de garde du camp, des bergers allemands qui le mordirent d'abord au bas-ventre et aux cuisses avant de le dévorer sous nos yeux. Ses hurlements de douleur étaient amplifiés et distordus par le seau sous lequel sa tête demeurait prise. Raide et chancelant, les yeux écarquillés par tant d'horreur, des larmes coulant sur mes joues, je priai ardemment pour qu'il perde très vite connaissance.
Depuis, il m'arrive encore souvent de me réveiller la nuit en hurlant. Depuis plus de cinquante ans, cette scène repasse inlassablement devant mes yeux. Je n'oublierai jamais cet assassinat barbare de mon amour. Sous mes yeux, sous nos yeux. Car nous fûmes des centaines à être témoins. Pourquoi donc se taisent-ils encore aujourd'hui ? Sont-ils donc tous morts ? Il est vrai que nous étions parmi les pus jeunes du camp, et que beaucoup de temps a passé. Mais je pense que certains préfèrent se taire pour toujours, redoutant de réveiller d'atroces souvenirs, comme celui-ci parmi d'autres.
Quant à moi, après des dizaines d'années de silence, j'ai décidé de parler, de témoigner, d'accuser."
Hussein BOURGI, Délégué Régional du MDH pour le Languedoc-Roussillon,
président du Collectif contre l'homophobie:
http://kdof.chez-alice.fr/cch/diracc.html

Le combat de Pierre Seel continue
Plus de 200 personnes vivant dans les départements français annexés par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale ont été déportées pour homosexualité
Pierre Seel, 79 ans, est le seul survivant à avoir témoigné. Depuis l’année dernière, il est reconnu et indemnisé par l’Organisation internationale pour l’immigration (OIM) comme victime de l’holocauste. Alors que la France se limite à le reconnaître "déporté politique" en raison de son invalidité, il affirme : "Tant que je ne suis pas reconnu déporté pour homosexualité, je me considère comme un sans papier"
Pierre Seel, "Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel", ed.Calmann-Lévy 1994
A l’occasion de la Journée du Souvenir des déportés, dimanche 27 avril, il vient d’envoyer son livre, "Moi Pierre Seel, déporté homosexuel" (Calman Levy), à plusieurs personnalités politiques dont Bernadette Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Bertrand Delanoë et Philippe Douste-Blazy, député maire de Toulouse où il réside aujourd’hui.
Pour plus d'informations sur la déportation: /www.chez.com/triangles
Témoignage Les oubliés des camps nazis parJean-Louis Gauthier
"
Des dizaines de milliers d'homosexuels ont péri dans les camps de la mort. Et à la Libération, le cauchemar des rescapés est devenu tabou. Un survivant français témoigne.
Pierre Seel avait 17 ans quand il a été emprisonné dans un camp nazi pour cause d'homosexualité. Combien d'homosexuels ont connu comme lui l'enfer des camps? Certains historiens avancent le chiffre de 350 000, d'autres parlent de 800 000. Quoi qu'il en soit, la plupart d'entre eux ne sont jamais revenus de l'enfer. Le film Bent, qu'on a pu voir à l'écran, évoque cette réalité.
Pierre Seel, lui, sait la chance qui a été la sienne malgré tout. Et c'est pourquoi il accepte d'évoquer le passé quand on lui en fait la demande, même si cela l'oblige chaque fois à retourner dans l'horreur.Aujourd'hui âgé de 75 ans, il vit dans un modeste appartement de Toulouse avec sa petite chienne, Nina. "Cela fait trois mois seulement qu'elle est ici. Je me suis enfin réconcilié avec les chiens. Avant, je ne pouvais pas. Les S.S. avaient toujours un chien à côté d'eux." (...)
s
uite sur ALGI : www.algi.qc.ca/asso/ggul/ggul/d023.htm
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Communiqués de presse

Création du Collectif Azuréen pour les Droits des Orientations Sexuelles (CADOS)

Le Collectif Azuréen pour les Droits des Orientations Sexuelles
(AIDES, Amnesty International, l'APGL, la Baraque Rose, C'est l'Bouquet, la Commission LGBT des Verts,

David et Jonathan, SIDA Info Service, les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, et SOS Homophobie)
contacts : cados@yahoogroupes.fr    - Olivier Caillau : 06.81.89.71.27   Vincent Péchenot : 06.64.36.51.00

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 "Souvenir de la déportation : une association homo reconnue par les autorités
Les «oublié(e)s» de la mémoire, association civile homosexuelle qui a pour but d'oeuvrer pour la mémoire de la déportation homosexuelle, a été invitée officiellement à la Journée du souvenir de la déportation à Paris et à Marseille, après avoir été reçue le 14 mars par le service du protocole du ministère délégué aux Anciens combattants. L'association est désormais inscrite sur les listes protocolaires officielles ce qui lui permettra d'être invitée «aux cérémonies nationales et aux grands événements du monde combattant et du devoir de mémoire». L'association sera présente aux cérémonies le 24 avril prochain. "
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/lesoublie-e-sdelamemoire.html
Journée du Souvenir du 24 avril 2005 :
l'Inter-LGBT appelle à la commémoration de la déportation

Entre 1933 et 1944, les homosexuels d'Europe ont été raflés, torturés, expulsés ou envoyés en camp par les nazis, principalement sur le territoire du IIIe Reich, dont l'Alsace et la Moselle. De 100 000 à 150 000 homosexuels ont été arrêtés par les nazis entre 1933 et 1944, au titre du paragraphe 175 du Code pénal allemand ; dix à quinze mille d'entre eux ont été déportés en camp de concentration, où ils portaientun triangle rose, pointe en bas ; les deux-tiers sont morts entre lesbarbelés avant la victoire des Alliés.

Alors que ces persécutions ont longtemps été laissées dans l'ignorance, ces dernières années ont vu peu à peu une reconnaissance officielle. Le 26 avril 2001, par un discours du Premier ministre, la France prenaitacte de cette déportation sur la base d'un rapport de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, publié en novembre 2001, qui établissait un premier relevé de 210 noms de personnes d'Alsace et de Moselle, déportées au motif d'homosexualité. Tirant les conséquences de cette
expertise historique, la cérémonie au Mémorial national de l'Île de la Cité intégrait en 2002 le triangle rose dans sa symbolique définitive, et 2004 aura vu, du moins à Paris, l'intégration des représentants des associations LGBT à la cérémonie officielle sur l'Île de la Cité.

Le 10 février 2005, une délégation de l'Inter-LGBT et du Mémorial de la déportation homosexuelle rencontrait le bureau de la Fédération Nationale des Déportés, Internés et Patriotes, qui est la principale fédération d'anciens déportés. L'Inter-LGBT a affirmé sa volonté de ne
plus procéder à terme à un dépôt de gerbe spécifique en marge de la cérémonie officielle, comme le souhaitent les représentants de la FNDIRP, afin de s'intégrer pleinement à la cérémonie officielle.

Toutefois, les conditions d'une telle décision ne sont aujourd'hui pas réunies, des difficultés subsistant pour une pleine reconnaissance des persécutions vécues par les personnes homosexuelles. C'est ainsi que, par un vote unanime, le 19 février 2005, le Conseil de l'Inter-LGBT a formulé trois demandes, adressées au gouvernement :
- l'organisation des différentes cérémonies du Souvenir est très différente d'une région française à l'autre, et les associations LGBT ne sont pas partout accueillies et intégrées à la cérémonie officielle
: il convient donc de garantir dans chaque préfecture la prise en compte de la déportation homosexuelle, au sein d'une cérémonie laïque et uniforme sur le territoire national ;
- les travaux de recherche historique sur l'histoire de la déportation sont loin d'être achevés, et le gouvernement doit leur permettre d'être complétés, tout particulièrement en ouvrant enfin les archives de la police et de l'armée et en missionnant une nouvelle commission d'experts ;
- enfin, les associations de l'Inter-LGBT demandent la pose d'une
plaque commémorative rappelant la déportation homosexuelle aux côtés de toutes celles qui sont déjà présentes au camp alsacien du Struthof, pour inviter au souvenir de tous les déportés, sans exception.

L'Inter-LGBT participera à la cérémonie officielle du 24 avril à Paris en mémoire de tous les déportés. Elle appelle en outre à un rassemblement digne et silencieux sur le même lieu, sur l'Île de la
Cité. Elle en définira les modalités en fonction des réponses que le gouvernement apportera à ses revendications.

Pour l'inter-LGBT Alain Piriou, porte-parole
alain.piriou@inter-lgbt.org  - 06 82 25 59 47
Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) Anciennement Lesbian & Gay Pride Ile-de-France
Association loi de 1901, membre de la Coordination Interpride France et  de l'ILGA
http://www.inter-lgbt.org
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Holocauste Memorial Day 2004   UKGay.com270204
Lors du  4ème
Holocauste Memorial Day (HMD) la semaine dernière, établi en 2001  pour apprendre aux gens les horreurs du régime Nazi et s'assurer que la société d'aujourd'hui ne reproduira plus d'événements semblables. La reconnaissance du statut Gay dans les services commémoratifs bénéficier d'une meilleure acceptation (...)
En 1938, la race aryenne idéale prévue par gouvernement Nazi en Allemagne excluait l' homosexualité et la législation du Paragraphe 175 a interdit toute activité sexuelle entre  hommes.Cela a signifié que n'importe quel homme reconnu coupable d'homosexualité serait envoyé directement aux camps de travaux forcés, synonymes de souffrance et de mort. Le lesbianisme n'était jamais officiellement cité dans la loi allemande, mais les femmes gays ont souvent étéarrêtées et qualifiée de de prostituées, communistes ou d'agitateurs politiques.
Tandis que les horreurs d'Auschwitz, Dachau, Sachsenhausen et autres camps ont été bien répertoriées, les gays ont été  les victimes oubliées de ces tragiques événements.
Bon nombre ont été soumis aux expériences scientifiques, par des docteurs Nazis qui ont travaillé àr trouver "un gène gay" et se donner ce qu'ils ont pensés être le pouvoir de guérir n'importe quel enfant gay futur. De plus, les hommes étaient souvent châtrés et abusés à cause de leur sexualité et regardés comme la lie de la société. De la même manière que les Juifs ont été marqués de l' étoiles jaunes de David, on a fait porté  le "rosawinkel" (le triangle rose) aux gays.  (film "Bent")
 

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Arte : Théma sur la déportation des homosexuels
CitéGay02/02/04
a diffusé le documentaire
"Paragraphe 175" et le superbe film "Bent"..Le film-documentaire Paragraphe 175, primé entre autres à Berlin, aborde l'une des pages les plus noires noire de l'histoire de l'homosexualité en Allemagne, marquée par la persécution de plus de 100.000 gays et lesbiennes contraints de porter le fameux triangle rose. Plusieurs milliers ont péri dans les camps. Rob Epstein et Jeffrey Friedman, auteurs de "Paragraphe 175" mais aussi de "Celluloïd Closet", un excellent documentaire sur l'homosexualité à Hollywood, ont réalisé un montage d'archives commenté par Ruppert Everet. Ce documentaire fait référence en la matière.
Le théma proposé par
se poursuit par "Bent", film bouleversant, tiré de la pièce à succès de Sean Mathias.qui dépeint le sort pendant la Seconde Guerre mondiale, de deux hommes déportés pour homosexualité tentant de survivre aux atrocités du camp.
 
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"Les Oubliés de la Mémoire"à Marseille
rend hommage à tous les déportés LGBT victimes de la barbarie nazie.
C’est un ancien soldat de Bosnie qui a créé "Les Oublié(e)s de la Mémoire".


Pour plus d'infos :
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/lesoublie-e-sdelamemoire.html
 
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 No pasarán !  
 
       L'Espagne rend hommage aux homosexuels victimes du Franquisme !

Hommage aux prisonniers homosexuels à la prison de Tefía pendant franquisme
Las Palmas de Gran Canaria
GayBarcelona03/11/04 
 Les dizaines d'homosexuels qu'ils ont été emprisonnés dans la prison majorera de Tefía pendant le franquisme ont reçu un hommage,  le premier qui est mené à bien en Espagne avec l'appui institutionnel. Fuerteventura a fait valoir sa 2ème Rencontre LGBT disposant de la présence du secrétaire de Relations avec l'ONG et les Mouvements Sociaux le PSOE, Pedro Zerolo, ainsi qu'avec des représentants du Gouvernement canarien, le Conseil municipal de Fuerteventura, la Mairie de Port du Rosaire et Leon Martín, président de l'association ALTAI. Une loi datant des années trente a été étendue en 1954 pour pouvoir emprisonner les homosexuels parce qu'ils étaient "aliénés""vicieux et une "plaie pour la société" a rappelé Martín.  Tefía, qui est aujourd'hui une pension pour délinquants juvéniles, a reçu des homosexuels entre les années 1954 et 1966, bien qu'il n'ait pas été le seul centre (prisons pour gays de Huelva, Badajoz, le Modèle et Carabanchel, bien que seulement dans celle de Huelva on ait obtenu effectuer un acte symbolique qui a consisté à déposer des fleurs dans son entrée bien que sans appui des institutions).
Octavio García a 73 années a assisté  à l'hommage qui lui a été rendu,à lui et à ses contemporains, parce qu'il a passé entre les murs de Tefía dix mois après avoir été arrêté à Las Palmas de Gran Canaria. Le président de l'Association d'Ex Prisonniers Sociaux, Antonio Ruiz, a eu une pensée spéciale pour Juanito Curbelo,  décédé la semaine passée, un homosexuel très connu dans l'Îlot qui a aussi été emprisonné de Tefía.  
Bientôt on publiera le livre "Vie au centre de l'infamie" dans lequel seront révéles les malheurs et vexations qu'ont souffert les homosexuels dans la Prison de Tefía, comme a précisé son auteur Miguel Angel Sosa Machín(...)
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Le Congrès à l'exception du PP défendra l'indemnisation aux gays emprisonnés pendant le franquisme
GayBarcelona12/11/04Madrid :Toutes les forces politiques du Congrès des Députés, sauf le PP, se sont engagées à promouvoir la réparation morale et économique des homosexuels qui ont souffert des représailles et de la prison par leur orientation sexuelle pendant la dictature franquiste. Celle-ci est la promesse qu'a obtenue l'association d'Ex Prisonniers Sociaux du Franquisme dans la réunion qui a célébré aujourd'hui avec des représentants de tous les groupes parlementaires de la Chambre, sauf le Parti Populaire. A l'approche du 10 décembre, Jour International des Droits Humains, le Congrès approuve une déclaration institutionnelle qui reconnaît les dommages soufferts par des milliers d'homosexuels condamnés jusqu'1979 par les lois   (...) une plaque commémorative sera placée dans la prison de Huelva, dans laquelle le plus d'homosexuels  ont été emprisonnés. (...)

Revue de Web- Presse hebdo Lesbienne sélectionnée  par Tasse de Thé....................................................   retour
Offrande de fleurs à Albinyana en hommage aux homoxesuels persécutés par le franquisme !
GayBarcelona05/11/03  : Le 1er novembre, Dolors Comas, chef de liste de la coalition ICV-EA pour Tarragona; le président de l'Association pour la Réhabilitater de la Mémoire Historique de Catalunya et Carles Llorens, membre du secteur des Libertés Sexuelles d'ICV, ont déposé une gerbe de fleurs sur la tombe commune du cimetière de la population d'Albinyana, là où sont enterrés les cinquante victimes de la guerre civile.

Carles Llorens (candidato por 
Barcelona), Dolors Comas 
(Cabeza de lista de Tarragona) 
y el presidente de la Asociación
 por la recuperación de la memoria histórica de Catalunya
Dolors Comas a indiqué l'incohérence démocratique qui suppose le silence au sujet de cette part de l'Histoire et l'oubli des personnes qui ont été assassinées pendant la guerre civile et poursuivies par le régime de Franco. Elle a également dénoncé les faux-pas du Gouvernement pour récupérer cet évènement.  À cet égard elle a proposé la création d'une Commission pour la Memoire historique qui comprendra des travaux d'enquête. 
Le président de l'Association pour le Rétablissement de la Mémoire Historique de Catalunya a exigé lui, le droit des personnes à connaître l'histoire de leur pays afin de ne définitivement plusvoir se reproduire les barbaries commises sur les homosexuels pendant la guerre civile...   Il a aussi souligné le droit des familles des victimes à être réhabilitées dans la dignité et le droit des familles là récupèrer des êtres chers éliminés et torturés pendant la guerre civile.
Carles Llorens, le candidat numéro 16 à Barcelone de la coalition ICV-EA s'est rappelé "qu'il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup d'années derrière soi pour identifier les faits qui ont fait taire la mémoire historique de Catalunya et de l'Etat Espagnol : "Dénoncée  comme un danger social,  la Loi a criminalisé l'homosexualité et pour cela elle a laissé emprisonné et  torturé beaucoup de personnes homosexuelles. Une loi qui s'arrête d'être appliquée en 1979, qui a été abrogée l'année 1980 et a finalement annulé en 1995" Llorens a fait des remarques sur les propositions qu'ICV a faites tant vers le Parlement de Catalunya qu'au Congrès des Députés de Madrid en exigeant de la réabilitation de la dignité des personnes homosexuelles poursuivies par le régime de Franco, l''indemnisation des familles et,  la mention aux fichiers historiques de chaque communes.
 
traductions par le site : Reverso
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 Pierre Seel reçu à la mairie de Marseille  TE  Frédéric Praï  TE 25/04/03 
 A l’invitation du Collectif Stonewall, Pierre Seel participera à la cérémonie du souvenir de la déportation dimanche prochain à Marseille. Le rendez-vous est donné à 9h45 au monument du souvenir, derrière l’hôtel de ville. Pierre Seel est reçu officiellement ce matin même par la Ville de Marseille. Par ailleurs, nous apprenons la naissance d’une nouvelle association nommée Les Oublié(e)s de la mémoire, qui souhaite œuvrer pour la reconnaissance de la déportation des homosexuel(le)s, notamment par la création d’un plaque commémorative à Marseille et par la création d’un drapeau "aux couleurs nationales aux armes de l’association qui marquera le témoignage visible de reconnaissance et de mémoire à tous nos ancien(ne)s qui sont tombé(e)s et oublié(e)s pour nous et de la fidélité que porte la communauté homosexuel(le) à notre République" (sic).

  
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Communiqué de presse du Collectif contre l'homophobie  (MONTPELLIER):
- Lundi 14 avril à 18h30 à l'Université Paul Valéry (Bât D Salle 107)
Soirée thématique consacrée à "la déportation homosexuelle" en partenariat avec l'UNEF et avec le soutien du FSDIE (Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes) de l'université Paul Valéry.
Invitée principale:
Florence TAMAGNE, Maître de Conférences à Lille III, auteure de "Histoire de l'homosexualité en Europe. Berlin, Londres, Paris - 1919-1939"

Contact:  collectifcontrelhomophobie@hotmail.com - 06 70 13 16 26
 
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Le Collectif Stonewall est né en Janvier 2003 
à l'initiative d'individus et des associations suivan-tes : 

CEL, Aux 3G, David et Jonathan, Mémoires des Sexualités, 
Les SPI Couvent des Chenaies

But du Collectif : LA VISIBILITE.
Il participera à la Cérémonie de la déportation le 27 avril et au Défilé du 1 mai.
Il organise trois jours d'actions de visibilité du
15 au 17 mai: débat, mariages, fête... Pro-gramme le mois prochain
Réunions le mardi tous les 15 jours à 19 h au CEL: 25 mars, 8 avril etc.
Assemblée Générale le 14 avril à 19 h aux 3G
Venez nous rejoindre et apportez vos idées
Contact Marylou 06 13 59 55 01

Collectif Stonewall Marseille  - Défilé Festif du 1er MAI
Pourquoi rester couché le 1er mai alors que les gays, les lesbiennes et les trans seront dans la rue ? Le collectif Stonewall Marseille invite toutes et tous à se joindre à ses côtés pour le défilé festif et revendicatif du 1er mai. L’association compte bien se faire entendre sur de nombreuses exigences : lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle, au sexe ou au statut sérologique sur le lieu de travail, meilleure application du PaCS dans les conventions collectives, abrogation des lois Sarkozy... Stonewall Marseille espère une mobilisation aussi massive et joyeuse que l’an dernier.
Tél. : 06 63 18 37 39. stonewallmarseille@free.fr
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Les associations homos rendent hommage aux triangles roses  infosTetu23/04/04
Les cérémonies du souvenir de la déportation auront lieu partout en France dimanche 25 avril 2004. Les associations lesbiennes, gaies, bi, trans se recueilleront dans plusieurs villes, en mémoire des triangles roses. Voici, ville par ville,  les cérémonies auxquelles des homos assisteront :
À Lyon, pour la première fois cette année, le maire PS, Gérard Collomb, a invité deux représentants des associations homosexuelles à participer à la cérémonie officielle de la commémoration de la Déportation...  À Grenoble,
le Collectif Inter associations Gays et Lesbiennes (Cigale) sera présent lors de la cérémonie de commémoration de la déportation le 25 Avril à 11h devant l'entrée de la Mairie de Grenoble. Le directeur du cabinet du préfet, après avoir consulté les associations de déportés (globalement opposées à notre venue), a autorisé Cigale à assister à la cérémonie, mais pas à déposer une gerbe.
Au Mans,
Montpellier,Nantes, Strasbourg, le Collectif des associations homosexuelles (Alsarando, AlterEgaux, l’Autre Cercle, David et Jonathan, Emergence, Festigays, Pélicanto, La Lune et Support Transgenre Strasbourg) a décidé, avec le soutien du Mémorial de la Déportation Homosexuelle de commémorer les persécutions et la Déportation que subirent de nombreux homosexuels sous le régime nazi, sur le fondement du Paragraphe 175 du Code pénal allemand. Les associations homosexuelles déposeront, comme l’an passé, une gerbe à la mémoire des déportés homosexuels à l’issue de la cérémonie officielle qui se déroulera à 12h, place de la République, à Strasbourg, le 25 avril. Bordeaux, les associations LGBT ont été officiellement invitées aux cérémonies du souvenir de la déportation. C’est une première. La commémoration aura lieu à 11h30 dans la cour de l'école de la magistrature (à l'angle de la rue des frères Bonnies et de la rue du Maréchal Joffre). Biarritz, Lille, Marseille, l'association Les Oublié-e-s de la mémoire, fondée il y a un an, participera à la cérémonie officielle du souvenir de la déportation n Nancy.
Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur les triangles roses :
www.chez.com/triangles

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4èmes Assises de la Mémoire Gay & Lesbienne
du
24 au 26 Mars 2005 : > organisées par Michel Chomarat, chargé de Mission Mémoire à la Mairie de Lyon http://www.bm-lyon.fr  à l'occasion du 60e anniversaire de la libération des camps d'exterminationThème : la déportation des homosexuels (...)  Conférence Etat de la recherche sur la persécution des homosexuels :
- Andreas Pretzel, Historien, membre du Centre Magnus Hirschfeld, Berlin
Parmi tous les déportés, les homosexuels furent les plus brimés
A la fin du XIXe siècle, on légifère en matière de sexualité. En France, le crime de sodomie , disparaît avec la Révolution et échappe au code Napoléon jusqu'aux lois de Pétain, toujours en vigueur en 1981.
Le nouvel Empire allemand, dynamique et centralisateur, avait devancé la moralité victorienne en 1871 par l'adoption du code prussien, dont le paragraphe 175 , punissant d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans les rapports entre hommes.
Des individus comme Ulrichs s'étaient battus en Allemagne contre le paragraphe 175.
- Son combat fut repris par Brand qui créa en 1891 le premier journal homosexuel, Der Eigene
- et surtout par le célèbre docteur Magnus Hirschfeld

L'aube du XXe siècle, se caractérise par le développement du mouvement homosexuel, l'Allemagne des années folles.
- Le Comité Humanitaire et Scientifique (WHK) - la première organisation de défense des homosexuels - créé par Hirschfeld en 1897 regroupe 70 membres en 1900 et 5000 en 1910.
- On imprime alors 320 publications homosexuelles et Berlin possède en 1905 plus de 40 bars homosexuels.
- Le mouvement homosexuel prend de l'ampleur, la pétition lancée par le Comité contre le paragraphe 175 recueille 6 000 signatures dès 1903, parmi lesquelles celles des leaders sociauxdémocrates Bebel, Kautsky, Bernstein et celles de Thomas Mann, Lou Andréas Salomé, Rilke, Einstein ...
- Freud et Adler participent à la revue de Magnus Hirschfeld, l'Annuaire des différences intersexuelles dans laquelle il développe sa théorie du troisième sexe.

Période contradictoire par ailleurs, où le monde homosexuel explose en dépit
- des arrestations au nom du paragraphe 175 (2 à 300 par an)
- et des scandales de 1907 qui ont touché les hommes en place, le Maire de Berlin Von Moltke et le conseiller du Kaiser Von Eulenburg.
La presse reconnaît les nouveaux pervers, désignés d'une certaine manière par les travaux médicaux de Hirschfeld.
Le gouvernement tentera même, en 1910 (la loi faillit passer), d'élargir le paragraphe 175 aux femmes, sans résultat, et les mouvements de protestation renforcèrent les liens entre le mouvement homosexuel et les mouvements féministes.
En 1915, Hirschfeld crée l'Institut des Sciences Sexuelles à Berlin.

C'est aussi l'époque où le mouvement homosexuel reçoit le soutien des communistes allemands,
- l'URSS vient en effet d'abolir en 1917 toute législation anti-homosexuelle.
- Batkis, le sexologue officiel du PC US, affirme, au Congrès international pour la réforme sexuelle, légitime tout plaisir sexuel avec un partenaire consentant.
En mars 1933, débute des rafles d'homosexuels en Allemagne ; plus de 100 000 seront déportés à Dachau. Qu'en est-il du nombre d'homosexuels déportés ?

Des chercheurs, des historiens ont exhumé des archives et des documents. Et avancé des chiffres :
- selon le United States Holocaust Memorial de Washington, 90 000 à 100 000 homosexuels ont été arrêtés entre 1933 et 1945.
- 10 000 à 15 000 d'entre eux ont péri dans l'univers carcéral et concentrationnaire nazi.
S'il est difficile de chiffrer le nombre de déportés homosexuels, il est en revanche possible d'appréhender les conditions de déportation.
- Tout d'abord, il faut imaginer que parmi tous les déportés, les homosexuels étaient les plus brimés.
- En effet, de tous, le triangle porté par les homosexuels était le plus grand : un triangle équilatéral de 17 cm de côté, c'est-à-dire le plus visible pour être le plus haï.
- La hiérarchie concentrationnaire les place au plus bas de l'échelle sociale des camps, ce qui ne leur permet guère d'entretenir des relations d'entraide avec les autres déportés et d'améliorer ainsi leurs chances de survie telles que les décrit Michael Pollak dans l'Expérience concentrationnaire.

Victimes expiatoires toutes désignées puisque déjà mises au ban de la société non carcérale,
- les homosexuels sont, à l'instar des Tziganes, astreints aux travaux les plus durs et les plus dégradants.
- De fait, statistiquement, le taux de mortalité de ces déportés est parmi les plus élevés des camps.
En Alsace, les déportés homosexuels français au camp de Schirmeck ne portèrent pas le triangle rose, mais une barrette bleue.
- Entre 1940 et 1944, les homosexuels d'Alsace et de Moselle furent expulsés, torturés ou déportés par l'occupant nazi qui détenait des listes remises par la police française.
- En mai 1941, sur la base des fichiers de la police française, les Allemands organisent en Alsace - Moselle annexée la rafle des homosexuels.  Plusieurs seront déportés aux camps de Schirmeck et du Struthof.
- On le voit, l'expérience concentrationnaire, doublée d'une homophobie présente dans la société, ne favorise pas les témoignages des homosexuels.
- De plus, à la Libération, la répression de l'homosexualité persiste dans le Code Pénal du Gouvernement provisoire, ce qui exclut toute tentative de rendre publique la déportation homosexuelle.
Aujourd'hui en France, une catégorie de déportés ne jouit pas de la même manière du statut "d'ancien déporté ".

Alors qu'en Europe, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique (pour ne citer que ces pays) reconnaissent la déportation pour fait d'homosexualité (à Berlin et à Francfort, deux mémoriaux aux déportés homosexuels ont été édifiés),
les autorités françaises ont du mal à reconnaître la déportation d'homosexuels dans les camps nazis.
- L'argument avancé par les associations d'anciens combattants est spécieux : "certes on a pu voir des homosexuels dans les camps, mais ils étaient, allemands, autrichiens, pas français ".
- On assène l'exception nationale, comme si Hitler s'était soucié de connaître la nationalité des homosexuels déportés ...

www.archiveshomo.info/polemique_cadhp/50324assises_deportation.htm

www.archiveshomo.info
le site d'information du
Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles de l'Académie Gay & Lesbienne.

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  Pour + infos  :
Triangle Rose 
(la déportation niée) 


Homomonument d'Amsterdam  (triangle de marbre rose)
 

MDH
 Mémorial de la Déportation Homosexuelle

 33, rue Richier 75 009 Paris   
http://deportation-homosexuelle.blogspot.com/

 

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