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ILGA NEWS 
L'internationnale des LGBT et associations dans le monde  
"L'identité sexuelle est une liberté fondamentale"


Annual Conference 2010 - 28 October and 31 October in The Hague, The Netherland
 

FLASH INFOS  "La marginalisation des lesbiennes" (article de fond)
Les Nouvelles LGBT de L'ILGA...
ONU - L'ILGA retrouve son statut de consultant officiel !
Un demi million de personnes demandent l'égalité des droits aux politiques
Egalité  - 63% des Français favorables au mariage homosexuel, 58% à l'adoption
 La carte d'Europe des droits des lesbiennes, gays, bi et trans
OUI au Lobbying Gay !

 CEUX QUI OEUVRENT POUR NOS DROITS AU NIVEAU INTERNATIONAL

ILGA - Cartes des Droits LGBT dans le monde...

I L G A International Lesbians and Gays association  26 années d'actions et de luttes pour les communautés LGBT dans le monde entier...  www.ilga.org

ILGA Europe

www.ilga-europe.org
LE LOBBYING GAY, une forte présence dans les couloirs du Parlement Européen Source lobbycratie.fr 06/06/2009
Elles ont entraîné la création de groupes de pression au premier rang desquels on trouve l’Ilga-Europe, une branche de l’Ilga mondiale, se bat pour défendre l’équité des droits des gays, lesbiennes, bi-sexuels et transsexuels." Chez les gays, on n’aime pas vraiment la qualification de lobby par ce qu’elle connote leur combat comme quelque chose d’obscur comme l’opinion française aime à penser les lobbies. Il n’en va pas de même pour
l'ilga-europe qui consacre une section de son site internet à cette question sous l’intitulé « Advocay and Lobbying ». L’association reprend sous ce thème différentes prises de position notamment l’incorporation de la lutte contre les discriminations touchant les homosexuels dans la lutte contre les discriminations sexuelles, liées à l’âge, aux origines, aux religions en général. Elle cherche à être un contre-poids aux groupes de pression catholiques très puissants au sein du parlement européen.... "
Suite de l'article complet www.lobbycratie.fr/2009/06/06/gays-lesbiennes-et-lob-bi/                                      
OUI au Lobbying Gay !
FLASH INFOS  ......................................................................................................................................................................

"La marginalisation (insupportable) des lesbiennes"
Mesdames, prenez le temps de lire cet excellent article de fond de Beatriz Gimeno...
*
- "El amor que no osa decir su nombre…La invisibilidad de las lesbianas” de Beatriz Gimeno 27/09/2011-
Source: ILGA News/ diversidad.redsemlac-cuba.net 28/09/2011 - Article en VO espagnol Traduction Tasse de Thé

               Ces dernières années, il est clair qu'au-delà des avances politiques concrètes, la revendication Gay et Lesbienne pour l'égalité des droits a atteint un certain consensus social dans les sociétés occidentales.
Ce consensus social a été réalisé principalement grâce à la Visibilité des personnes LGBT
(Lesbiennes, Bisexuels, Gays et Trans).  La visibilité n'est pas une lubie ni une question d'exhibitionnisme dont nous sommes parfois accusés. 
La visibilité des gays et des lesbiennes est une question politique principale, elle demeure le premier point à l'ordre du jour de toute association qui se bat pour les droits des personnes LGBT. 

Mais, une fois cela accepté, il est temps de s'arrêter et de réfléchir sur les lesbiennes qui ont fait l'objet d'une visibilité et où en sont réellement les lesbiennes au sein de notre communauté de personnes LGBT, ou homosexuel(le), ou tout simplement gays-lesbiennes? “


L
esbiennes invisibles...  à 100%
Car, bien que cela semble d'une évidente banalité,  les lesbiennes ne sont pas "gays". Historiquement, nous avons traité de l'invisibilité des lesbiennes comme s'il s'agissait d'un axiome qui en soi suffisait pour expliquer toutes les situations dans lesquelles une lesbienne pourrait s'être trouvée. Il est reconnu que les lesbiennes sont en grande partie invisibles,  à la fois dans le monde hétérosexuel et dans le monde les homosexuels. Traditionnellement le monde LGBT a maintenu cette invisibilité, perçue pour bon nombre comme un avantage, en cela que nous pouvions vivre notre vie lesbienne plus librement et, surtout avec plus de sécurité. Outre que le lesbianisme était et est encore largement répandu comme quelque chose "d'inimaginable", de non-menaçant pour la Société, cela a permis que nous puissions exister sans la féroce persécution subie par les hommes aux pratiques homosexuelles. Ainsi les lois modernes contre l'homosexualité sont généralement applicables et appliquées uniquement contre l'homosexualité masculine. Tout le monde connaît l'histoire de la reine Victoria d'Angleterre qui a refusé d'examiner une loi répressive contre le lesbianisme, tout simplement parce qu'elle déclarait "ne pas pouvoir imaginer qu'une telle chose puisse même exister". En tout temps il a été bien toléré que deux femmes vivent ensemble et même affichent publiquement leur affection mutuelle. Certes, nous avons toujours connu l'existence des "amies spéciales" ou au moins d'amies "proches", qui étaient cause de persécutions. Mais les choses peuvent sembler avoir été plus faciles, comme ça l'est encore,  d'être une lesbienne que d'être un homme gay. Cependant, c'est juste une vue quelque peu superficielle de la question.

Alors que dans aucune situation il est plus facile pour un homme ou pour une femme d'être homosexuels,  et plus encore pour les lesbiennes que pour les gays et c'est bien l'une des questions qui est les plus difficile à transmettre à la société et surtout aux homosexuels eux-mêmes . Car même en admettant qu'être une lesbienne plutôt que gay peut  avoir un "avantage" socialement, cet avantage devient immédiatement un inconvénient quand on apprend que l'invisibilité affecte tous les aspects de notre vie, et si cela nous rend la vie plus facile par certains aspects, nous sommes également invisibles lorsque nous voulons récupérer notre spécificité lesbienne,  au moment de faire entendre notre voix pour traduire nos expériences de vie différentes, notre façon différente d'être dans le monde, d'expliquer et de montrer que nous vivons dans une situation sociale différente, une situation politique différente, une situation économique différente, etc. à la fois dans la société et le mouvement LGBT.  Nous demeurons  invisibles à tous, même pour faire valoir nos propres exigences spécifiques.

Une "fausse neutralité
L'Invisibilité nous condamne au silence, et le mot "homosexuel" utilisé à la fois pour les hommes et les femmes est devenu celui d'une "fausse neutralité" qui dénote seulement la réalité des hommes, tout comme le mot homme dans le sens de l'humanité ne comprend que l'expérience et la vue des hommes du monde. Notre voix de lesbienne a été enterrée. Les conséquences de cette dissimulation sont graves et incalculables, non seulement parce qu'elle ignorent le fait que les lesbiennes et les gais sont différents et ont des expériences différentes à nous raconter, mais essentielle, parce qu'en cela même, nous invalidons également le fait que dans la stratégie pour surmonter nos inégalités, nous donc sommes tenus d'être différents.

Le titre de cet article s'appelle «la marginalisation des lesbiennes" La marginalisation mot se réfère aux trois domaines dans lesquels socialement évoluent les G et L : le champ de la société gay, le niveau de la société et la portée des femmes hétérosexuelles et, le mouvement féministe. Et dans ces trois domaines, les lesbiennes sont invisibles et marginalisées.

Femmes/Lesbiennes  -vs-  Hommes /Gays...
En ce qui concerne les femmes lesbiennes, il suffit de dire que nous devrions commencer à se demander si, au-delà d'une discrimination juridique commune, il y a vraiment quelque chose en commun avec les hommes gays.
Pourtant notre statut de citoyens ne jouissant pas des mêmes droits,  peut paraître semblable, mais notre position sociale, économique et culturelle en tant que "femmes" est radicalement différente de celles des "hommes", et nos sous-cultures différentes sont aussi autant d'espaces que nous ouvrons et déplaçons chaque jour. Aujourd'hui, le temps est passé où la lutte était simplement d'exister en tant qu'homosexuel(le)s. Dans la précipitation du moment, les lesbiennes, comme d'ailleurs ils en a toujours été des femmes dans les luttes des hommes, ont quitté leurs positions en faveur d'une position supposée commune.

La priorité est d'éliminer le stéréotype selon lequel les homosexuels sont plus proches de femmes que des hommes hétérosexuels. Le temps et l'expérience ont montré que ce n'est pas seulement un préjudice, mais également plutôt le contraire qui se produit. Peu importe si les homosexuels se déclarent et se sentent plus proches de femmes ou des principes idéologiques du féminisme, la vérité est que la culture gay conduit au mieux vers une sorte de virilisation et, à l'extrême qui n'est pas si rare, vers un total machisme. La culture urbaine gay dans laquelle la majorité des gays est plongée est devenue un lieu inhospitalier pour les femmes. La proximité alléguée entre les gays et les femmes est en  réalité une stratégie de la société homophobe hétérosexuelle pour replacer encore en avant le statut des hommes homosexuels plus socialement discrédité que celui des femmes.

La réalité est que parfois il est plus facile pour les femmes, qu'elles soient lesbiennes ou non, de trouver un place dans la Société,  que les gays dans la société hétérosexuelle. Car les hommes hétérosexuels, même dans l'inégalité historique, trouvent un "intérêt" chez les femmes (sexuel, économique, affectif, domestique ....) et si dans le passé ceux-ci ont cherché à les soumettre,  ils doivent maintenant trouver des moyens de s'entendre avec elles. La supériorité hiérarchique de la position des hommes est obligée de négocier avec les problèmes des femmes, et plus il y a de victoires du féminisme, plus nombreux sont les domaines où les hommes hétérosexuels sont obligés de convenir que les femmes veulent "quelque chose en retour"

Toutefois, les gays n'ont pas ces besoins, ils ne veulent rien de "nous", aucun pacte, aucun compromis. J'ai entendu beaucoup de gays, dire qu'un monde sans femmes serait un monde parfait. Mon expérience de l'appartenance à un groupe mixte, c'est que la plupart des gays dans les meilleur des cas ne sont même pas au courant de notre présence... 
Nous nous existons alors nous devons nous rendre visibles, et de là ils ne tolèrent pas dans le discours idéologique, que nous nous interrogions sur nôtre position ou la leur dans la communauté Gay . Le discours politique des lesbiennes est toujours un discours particulier, tandis que les hommes gays continueront au regard de la loi générale, leurs revendications qui seront toujours propres à tout le monde, alors que les nôtres demeurent spécifiques aux femmes.

Une culture lesbienne fragile et en danger de devenir une mauvaise copie "gay"
La culture gay des valeurs sociales et politiques, certainement plus forte économiquement, a imposé une culture lesbienne fragile est en danger de devenir une mauvaise copie "gay". Au sein du mouvement gay et de la Société, les lesbiennes retrouvent que le mâle est toujours apprécié et est plus fort que la vision ou l'expérience des lesbiennes pour essayer d'entrer dans la Société. Le mouvement gay se réfère toujours à une manière de vivre la sexualité, l'amour, le couple, les loisirs, la vie sociale qui est clairement au masculin. Opinions et manières de vivre communs aux gays et aux lesbiennes c'est la "fausse neutralité" dont il a été question précédemment.

En revanche, notre place, pré-existante ou assignée, dans la société hétérosexuelle est très claire, c'est celles des femmes. Nous sommes des femmes qui occupent la "place des femmes" dans toute société, mais avec une mesure de discrimination, comme doublement marginalisées. La réalité est que dans toutes ces situations dans lesquelles les femmes sont discriminées, marginalisées, condamnées à une existence précaire en étant nées de sexe féminin, dans toutes ces situations dans lesquelles les femmes sont plus vulnérables que les hommes, dans toutes ces situations (presque toutes les situations imaginables), les lesbiennes souffrent d'un lot supplémentaire d'injustice, de marginalisation ou de discrimination.

Pour commencer, quand il s'agit de lesbianisme on se réfère presque nécessairement , soi-disant les démocraties occidentales, aux premiers droits acquis par les lesbiennes pour exister en tant que telles,  qui sont le droit à disposer de leur propre corps et de leur propre sexualité. Dans un univers dans lequel le droit à la sexualité des femmes et l'utilisation de leurs propres corps sont loin d'être universellement acceptés (rappelons que dans la Conférence de Beijing sur le droit de la femmes à disposer de son propre corps et de sa sexualité ne pouvait pas être répertorié comme un droit humain fondamental par l'opposition de nombreux pays, dont le Vatican) il est donc évident que d'être une lesbienne est une chose hors de portée pour la plupart des femmes.

Les hommes restent dans toutes les sociétés connues, propriétaires de leurs corps, même dans le "péché" ou dans le crime...  Dans des sociétés fondamentalistes, les femmes n'appartiennent pas à elles-mêmes mais aux hommes de la famille, comment par exemple, une femme afghane pourrait-elle être une lesbienne? Et sans aller à de telles extrêmes, la société s'est structurée de telle sorte que le parcours des femmes est extraordinairement compliqué s'il n'y a pas un homme à ses côté.  Avoir un homme est une garantie contre la pauvreté dans de nombreux endroits du monde.  Même ici, dans les pays occidentaux ce n'est pas facile pour les femmes seules et les lesbiennes sont des femmes qui vivent sans dépendre des hommes ... Qu'il suffise de rappeler à quel point le chômage, la précarité de l'emploi, l'emploi temporaire, le sous-emploi, la pauvreté ... affectent beaucoup plus de femmes que d'hommes.

Si les femmes sont plus vulnérables économiquement, elles le sont doublement en étant lesbiennes. Nous avons beaucoup de possibilités d'être dans une situation économique difficile, cela ne va pas ajouter un salaire masculin, mais peut-être une autre chômage, une autre situation précaire, une autre situation de détresse et de précarité de l'emploi, une injuste et un discrimination supplémentaire. Nous sommes également plus vulnérables à l'intimidation au travail, au harcèlement sexuel en général, ce qui rend le «coming out» différent pour les lesbiennes que pour les gays. En fait, le syndicat CCOO a fait une étude sur le harcèlement sexuel au travail qui a montré que les lesbiennes ont été les plus sensibles à ce type de comportement. Les hommes souffrent différemment d'homophobie comme si la présence de gays génère des homophobes agressifs et morbides et celle envers les lesbiennes, dont l'orientation sexuelle est connue chez l'épicier, le marchand de journaux et les voisins... qui croient au droit de rien dire mais voudraient nous enseigner ce qu'est "un vrai homme". Les femmes sont plus socialement vulnérables que les hommes et en général on peut dire que plus la situation de marginalisation et de vulnérabilité sociale des femmes qui souffrent de ces conditions va augmenter considérablement si ces femmes sont lesbiennes.

Nous ne sommes pas ceux des Homos que la presse targue de dépenser plus d'argent, et beaucoup plus d'argent encore sur les loisirs. Nous ne sommes pas ceux qui bénéficient d'un (Dinks - Double Income No Kids) double revenu sans enfant,  parce qu'entre autres choses, plusieurs d'entre nous ont déjà des enfants. .... Avoir des enfants non seulement ajoute un facteur vulnérabilité économique, mais aussi social. Nous savons qu' il existe de nombreux précédents, à propos de lesbiennes ayant eu des enfants qui se battent pour leur garde après leur divorce. Dans ces cas, la plupart de ces mères abandonnent souvent tout type de pension alimentaire en échange de la reconnaissance de l'autre parent à ne pas se battre pour obtenir leur garde à leur place. Les mères dans ces cas, renoncent même à tout légalement, tels que la maison familiale ou d'une partie de celle-ci, parce que les mères lesbiennes ont toujours le sentiment qu'elles pourraient perdre la garde de leurs enfants auprès d'un juge à disposition conservatrice. Par conséquent, en plus d'élever leurs enfants dans des conditions économiques précaires, ces mères ont à vivre avec l'angoisse terrible de les perdre.

Nous avons non seulement des enfants issus de mariages précédents, mais maintenant les techniques de fertilisation assistée sont disponibles pour presque n'importe quelle femme. La Loi sur l'adoption permet d'accéder sans trop de peine à l'adoption individuelle ou nous pouvons maintenir une relation hétérosexuelle simplement pour tomber enceinte, nous pouvons pratiquer une auto-insémination (
artisanale) avec le sperme d'un ami (c'est aussi simple que l'insertion d'une seringue avec du sperme dans le vagin) nous pouvons enfin et bien sûr, aller dans l'une des dizaines de cliniques en Espagne qui proposent aux femmes lesbiennes une reproduction assistée. Comme l'a noté le journal El Mundo dans un article, les cliniques espagnoles sont utilisées pour des fécondation assistée à plus de 80% par des lesbiennes et aux Etats-Unis on parle déjà d'un "Baby-boom lesbien". Parce qu'il est aussi un fait que les lesbiennes veulent avoir des enfants de la même manière que les femmes hétérosexuelles. Et, nous pouvons vraiment avoir des enfants et les éduquer.

 Nos enfants encore plus vulnérables
Le fait qu'il n'y ait qu'un seul modèle de famille sape la reconnaissance juridique et sociale, principalement des mères lesbiennes et de leurs fils et filles.
Parce que quand les politiciens se cachent derrière le "droit" à nier l'existence de nos familles, est-ce que les enfants parlent ? La situation actuelle  laisse des milliers de familles et de mères lesbiennes et leurs enfants sans protection juridique ou sociale  et, pire encore, laisse à nos enfants encore plus vulnérables. Il se peut que la mère biologique soit malade ou meure et la loi ne reconnaît pas sa partenaire et elle n'aura aucun rôle officiel en relation avec cet enfant. Sans besoin d'aller au plus tragique, la vie quotidienne est extrêmement difficile par le fait que pour la loi, ce couple n'existe pas : à l'école, dans les hôpitaux, dans les activités  quotidiennes autour de l'enfant (autorisations, permis de visite... ).  Bien sûr il y a plus que cela, pas de droits de succession, économiques de tous types : héritage, pension de reversion, assurance maladie, accident ... Bref, toute une série de droits dont les enfants des couples de lesbiennes ne peuvent bénéficier à l'égal des enfants de couples hétérosexuels.
Cela rend notre famille homosexuelle, très vulnérable en soi, encore plus vulnérable. Mais les politiciens, en parlant des enfants, ne parlent jamais de ces enfants ou de ces familles. Ne mentionnant jamais les nombreuses études montrant que les enfants élevés dans des familles lesbiennes sont comme les autres. Ils ne veulent jamais parler des dégâts provoqués par le manque de reconnaissance légale dans la vie des mères lesbiennes, souvent soumis à des conditions économiques qui sont le produit de la double discrimination dont les femmes et les lesbiennes souffrent sans accéder à aucun des avantages que l'état donne aux familles. Nous sommes des familles INVISIBLES, invisibles par la discrimination.

Le mouvement féministe devrait être notre allié. Mais il ne l'est pas.
Face à toutes ces situations, et celles des femmes en général victimes de discrimination, la lutte des femmes pour l'égalité devrait être le terrain sur lequel nous nous sentons plus à l'aise. Le mouvement féministe devrait être notre allié. Mais il ne l'est pas. Les femmes hétérosexuelles qui sont actives dans le féminisme ont toujours eu peur d'assumer la propriété et d'une manière globale les réclamations des lesbiennes qui restent confuses, intéressée bien sûr entre au féminisme et lesbianisme. A la fin,  le patriarcat a toujours eu tendance à répandre le soupçon que toutes les féministes "sont" des lesbiennes, et les féministes voulaient se "libérer" elles-mêmes de cette suspicion qui été une obsession chez certaines prétendument féministes. Betty Friedan, une des fondateurs du mouvement féministe américain, un personnage clé dans la lutte des femmes pour l'égalité, a déclaré dans les années 70 -"que les lesbiennes avaient été envoyés par la CIA pour infiltrer les rangs du féminisme et de discréditer tous les femmes." C'est la crainte de «contagion du stigmate» que les gays et lesbiennes connaissent si bien.

Beaucoup de féministes s'assument pleinement au travers d'une sexualité dans l'hétérosexualité, et d'une maternité d'éducation hétérosexiste.  Les droits humains comprennent les droits des femmes, bien sûr, mais que ces droits comprennent alors les lesbiennes, qui sont aussi des femmes ! Beaucoup d'entre nous ont travaillé pendant des années sur le féminisme pour réaliser la difficulté, voire l'impossibilité, que les questions qui nous touchent en tant que lesbiennes et qui nous nous différencient des femmes hétérosexuelles soient prises en compte et qu'une importance égale leur soit accordée. Au contraire, ces questions sont toujours reportées dans tous les débats, les campagnes qui mettent l'accent sur les questions liées aux femmes hétérosexuelles portent l'essentiel sur le budget, le temps et l'énergie, et nos questions sont toujours laissées pour plus tard ou ne sont traitées que de façon marginale, notre posture, nos revendications sont toujours particulières et assumées et défendues uniquement par les lesbiennes, alors que nous, les lesbiennes, nous avons à assumer et à défendre des questions qui touchent les femmes exclusivement hétérosexuelles, et faire comme si on leur affectait la même mesure. Autrement dit, nous sommes lesbiennes dans le mouvement féministe comme dans le mouvement gay, dans une invisibilité de fait et de plus dans la subordination !

Lorsque nous disons «les Gays et Lesbiennes»...
Les lesbiennes sont victimes de discrimination dans les groupes de revendications et nous en sommes pleinement conscientes. Ces dernières années, des lesbiennes se sont organisées au sein du mouvement LGBT, tout en défendant nos espaces et notre spécificité. Les plus importantes associations LGBT sont maintenant conscientes et comprennent le fait que les gais et lesbiennes sont différents dans lutte pour la justice égale pour tous...  Appliquer des politiques d'actions positives qui favoriseraient la visibilité des lesbiennes actuellement intègrent des organisations LGBT (les plus importantes sont dirigées par des femmes).

Il faudra désormais faire entendre dans la Société que lorsque nous disons «les Gays et Lesbiennes» que nous faisons alors allusion à deux réalités très différentes,  sera notre défi dans les prochaines années.
 

 

- Article Source (VO espagnol -Traduction en Français Tasse de Thé :
 
"El amor que no osa decir su nombre…La invisibilidad de las lesbianas” de Beatriz Gimeno  -27/09/2011
http://diversidad.redsemlac-cuba.net/Archivo/Articulos/El-amor-que-no-osa-decir-su-nombre%E2%80%A6La-invisibilidad-de-las-lesbianas.html

Diffusion l'ILGA 28/09/2011
http://ilga.org/ilga/es/article/nbOgRab1mp                           voir aussi Invisibles et Silencieuses Lesbiennes
 

  *Photo Olivia'sCruize
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Cuba: la maternité lesbienne fait son chemin à travers les mythes et les préjugés Source ILGA/diversidad.redsemlac-cuba.net28/09/2011
Sayner, une jeune Cubaine de huit ans, vous devriez écrire une histoire sur votre famille, comme des devoirs. Ce n'est qu'alors qu'ils réalisent que le vôtre ne semble pas près: elle a l'amour de son père, sa mère et la petite amie de la mère. Son histoire, tirée de la réalité cubaine actuelle a été la raison qui a inspiré le travail documentaire, réalisée en 2009 par le Farfan Miracle péruvienne, est diplômé de l'Ecole Internationale de Cinéma et télévision (EICTV) à San Antonio de los Baños, quelques minutes de La Havane.
Suite de l'article complet en VO : http://ilga.org/ilga/es/article/nbOfx8j1eq
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Bulletin hebdomadaire envoyé par l'ILGA aux organisations LBGTI et alliées dans le monde...

PAN AFRICA ILGA NEWSLETTER 18/10/2011

Paula L. Ettelbrick, experte juridique et spécialiste des mouvements en faveur des droits gays est décédée à l’âge de 56 ans.
Figure juridique importante du mouvement en faveur des droits des gays et lesbiennes, Paula Ettelbrick est décédée ce vendredi à Manhattan.
http://ilga.org/ilga/en/article/ncUsBdA18Y

La Grande Bretagne va priver d’aides au développement les nations “anti gay”
David Cameron prévoit d’être plus dur avec les pays africains qui ne font pas assez d’efforts en faveur des droits gays en coupant notamment les fonds prévus pour leur aide au développement.
http://ilga.org/ilga/en/article/nd15flk1EE

Les militants LGBTI ouest africains exhortent le Royaume Uni à reconsidérer sa menace de priver d’aides au développement les pays « anti gays »
Un nombre d’importants militants LGBTI ouest africains ont exhortés le gouvernement britannique à reconsidérer sa récente menace de priver d’aides au développement les “nations anti gays.”http://ilga.org/ilga/en/article/nddnO5n1Sm

Jacqueline Kasha s’exprime lors du Sommet Global contre la Discrimination et la Persécution
Jacqueline Kasha, Directrice fondatrice de FARUG et lauréate 2011 du Prix Martin Ennals pour les Défenseurs des Droits de l’Homme s’exprime lors du Sommet Global contre la Discrimination et la Persécution: “Afrique et Droits LGBT: Changer les Consciences, Combattre la Discrimination”.
http://ilga.org/ilga/en/article/ncWoBXx131

Les gays africains réagissent aux commentaires de Barack Obama à l’ONU
Les militants LGBT africains ont réagi positivement à initiative du président Obama d’inclure les droits des LGBT dans son discours annuel prononcé devant l’Assemblée Générale des Nations Unies – une première pour un président américain.http://ilga.org/ilga/en/article/ncWmkZk1Fx

Un militant nigérian de droits de l’homme lance une pétition contre le projet de loi anti gay. Le militant nigérian de droits de l’homme Yemisi Ilesanmi a lancé une pétition pour s’opposer au projet de loi anti gay actuellement à l’étude au sénat du Nigéria.http://ilga.org/ilga/en/article/ncVOs191Hh

GALFA offre des subventions aux groups LGBTI
La Fondation Gay et Lesbienne d’Australie (GALFA) a annoncé que des subventions s’élevant à jusqu’à $2500 seront offertes aux groups LGBTI éligibles et qui auront soumis des projets qui bénéficient à la communauté LGBTI australienne.http://ilga.org/ilga/en/article/nd6k5QG1mB

Afrique du Sud: Concours de beauté et gay pride dans la province du Nord Ouest prévues pour Décembre
L’organisation Gay Umbrella basée dans la province du Nord Ouest (Afrique du Sud) accueillera le 10 Décembre 2011 sa cinquième édition annuelle de l’élection Miss and Mr Gay et la troisième Gay Pride de la province.http://ilga.org/ilga/en/article/nddnO5n1Sm

Dépénaliser l’homosexualité, étape vers une égalité réelle devant la loi
“Dépénaliser l’homosexualité est une étape essentielle vers l’instauration d’une égalité réelle devant la loi.”
http://ilga.org/ilga/en/article/nd1dGmP1dX


La Californie n’exige plus des transsexuels qu’ils aient recourt à la chirurgie avant de pouvoir modifier leur actes de naissance
Le gouverneur de Californie Jeremy Brown a ratifié une loi qui facilitera la révision des actes de naissance des transsexuels.
http://ilga.org/ilga/en/article/nd6gZtW1H0

La Serbie s’est inclinée devant l’homophobie
Annuler la marche des fiertés gay pour éviter un bain de sang prive les gays et lesbiennes serbes d’une chance rare de sortir de l’ombre.
http://ilga.org/ilga/en/article/ncUVpOQ1JB

Chaz Bono sera mis à l’honneur lors du gala pour le 40ème anniversaire du Centre Gay et Lesbienne de Los Angeles
Le militant transsexuel Chaz Bono sera mis à l’honneur à Los Angeles lors du 40ème Gala du Centre Gay et Lesbienne et sera récompensé du Prix des Membres du Directoire du Centre. http://ilga.org/ilga/en/article/nd1bZ2L1KF

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L'ILGA reconnue par l'ONU, retrouve son statut de consultant officiel ! Source sapphica.co.uk 26/07/2011
L' Association Internationale des Lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexuelles (ILGA) a de nouveau retrouvé le statut consultatif au Conseil économique et social des NU (ECOSOC) à la suite d'un vote massivement en faveur de l'accueil du groupe de retour après une absence de plus de 15 ans     voir CEUX QUI OEUVRENT POUR NOS DROITS AU NIVEAU INTERNATIONAL
L
e scrutin à Genève a vu 30 États membres de la candidature de l'appui du Conseil de l'ILGA, avec 13 votant contre et six abstentions.
ILGA co-secrétaire général, Renato Sabbadini, était à Genève pour l'occasion qu'il a décrit comme un moment de fierté: «C'est un jour historique pour notre organisation, qui guérit une blessure de 17 ans et nous voulons remercier tous, vraiment tous les Membres de l'ONU qui a voté en notre faveur, ils méritent tous d'être nommée en effet pleinement: Inde, Italie, Japon, Lettonie, Malte, Mexique, Mongolie, Nicaragua, Norvège, Pérou, République de Corée, Slovaquie, Espagne, Suisse, Ukraine, Royaume-Uni, États-Unis, Venezuela, Argentine, Australie, Belgique, Canada, Chili, Equateur, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, »at-il dit.
Le statut consultatif à l'ECOSOC permet aux organisations non gouvernementales (ONG) pour assister aux conférences de l'ONU et aux réunions, soumettre des déclarations écrites et des rapports, faire des interventions orales, et l'hôte des panneaux dans les bâtiments de l'ONU.
http://ilga.org/ilga/fr/article/n5GebHB1PY
L'ILGA est actuellement composé de plus de 750 organisations membres à travers le monde, avec statut consultatif donnant de tels groupes désormais poursuivre leur travail sur les droits humains LGBTI au sein du système des Nations Unies.
L'ILGA a été la première organisation LGBT pour obtenir le statut consultatif à l'ECOSOC en 1993..."

Suite de l' article complet
http://sapphica.co.uk/content/newsFull.asp?SANID=367

- Conférence annuelle 2011 de l' ILGA-Europe à Turin  voir
ÉVÈNEMENTIELS LGBT 
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La carte d'Europe des droits des lesbiennes, gays, bi et trans Source rue89/tetu.com 30/05/2011
L'Ilga a publié sa carte annuelle européenne des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT)
Le Royaume-Uni arrive en tête devant la Suède et l'Espagne.
La France est en milieu de classement et à l'Est, le rouge domine... "
www.rue89.com/2011/05/30/la-carte-deurope-des-droits-des-lesbiennes-gays-bi-et-trans-206695
I L G A International Lesbians and Gays association 
26 années d'actions et de luttes pour les communautés LGBT dans le monde entier
www.ilga.org
L’ILGA : des lesbiennes ont changé les choses ! SourceTC /ILGA 28/08/2009
"L'histoire peut être modifiée", voilà le credo de l'ILGA. Et pour illustrer son propos, l’association militante consacre sa dernière publication aux mouvements lesbiens et aux femmes qui ont contribué à changer le monde.
L'ILGA, l'association internationale des lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexuelles, vient de publier un ouvrage qui fait le point sur l'action militante des lesbiennes: Mouvements lesbiens: ruptures et alliances. Uniquement disponible en anglais, la publication se veut une collection d'expériences de femmes qui se sont impliquées dans le mouvement lesbien, mais aussi dans la société civile et les organisations de droits humains. Sur 72 pages, l'ouvrage alterne interviews (Judith Butler), bios (Monique Wittig, Audre Lorde), ou tribunes (Helen Ibry ou encore Janet Price).
L'idée est de rendre hommage à ces lesbiennes militantes, et d'inspirer les jeunes générations. «Les lesbiennes ont montré plus de solidarité que les autres groupes, il faut que ce fait soit reconnu », explique l'ILGA sur son site. «Les lesbiennes appliquent un mode de pensée révolutionnaire qui peut bénéficier à tou-te-s les acteurs et actrices au sein de notre société, qui se battent pour des droits égaux et pour la justice. [...] Ce travail, nous l'espérons, accroîtra l'envie d'apprendre plus et de se laisser inspirer par ces mouvements différents mais étroitement liés. Il peut également être utilisé comme outil de formation pour que les jeunes féministes lesbiennes prennent leur destin en main.»
Cette publication est disponible sur le site de l'ILGA (en lecture seulement); la version papier peut être commandée contre paiement des frais postaux en envoyant un mail à women@ilga.org. On regrette cependant que le texte ne soit disponible qu'en anglais. À quand une traduction? www.ilga.org/index.asp?LanguageID=3
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La XXIV conférence mondiale de l’association internationale G & L aura lieu dans la ville de Québec, au Canada du mercredi 14 au dimanche 18 mai 2008.
I L G A International Lesbians and Gays association 
26 années d'actions et de luttes pour les communautés LGBT dans le monde entier
www.ilga.org
Le Conseil exécutif d'ILGA a décidé de sursoir la conférence mondiale d’ILGA
Le Conseil exécutif d'ILGA (The International Lesbian and Gay Association)  a décidé desursoir la conférence mondiale d’ILGA, prévue en mai 2008 au Québec. La conférence sera programmée à une autre date avant la fin de cette année.
Cette décision difficile a été prise après avoir constaté le manque actuel de préparations à cette date tardive, et du manque de financement nécessaire pour que la conférence ait lieu selon les obligations de ILGA pour tenir une conférence mondiale.
Afin de poursuivre l'organisation de la conférence, ILGA aurait été obligée d’assumer des risques financiers substantiels et chercher les fonds pour couvrir la plupart des coûts dans un laps de temps très court. Même si cela avait été possible, il aurait par contre été impossible d’organiser une conférence de qualité qui réponde à nos besoins et engagements aussi bien qu'aux besoins et aspirations de nos membres à travers le monde. Il est également clair que la participation des représentants du Sud, à travers des bourses, aurait été très limitée, au mieux, alors que c’est là un composant fondamental d'une conférence mondiale d'ILGA.
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Organisations Internationales actives
Ceux qui se battent pour nos droits

L’ONU accorde le statut d’observateur à des groupes travaillant sur les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre (Nations unies, Genève, 24 juillet 2007.) – Dans un vote reconnaissant l’importance de faire entendre la voix des groupes travaillant pour les droits humains des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) à l’ONU, le Conseil économique et social (ECOSOC) a accordé, vendredi, le statut d’observateur à deux organisations non gouvernementales qui s’occupent des violations des droits humains basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.    ILGA INFOS : www.ilga.org/news_results_b.asp?FileID=1104
Deux organisations, la Coalition gaie et lesbienne du Québec (CGQL) et la Fédération suédoise pour les droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres (RFSL), pourront utiliser leur statut d’observateurs à l’ONU pour travailler directement sur les droits humains et d’autres questions importantes pour la communauté LGBT en ayant accès à des réunions de l’ONU et à des rapports, et en organisant des évènements pour mieux faire connaitre les violences et les discriminations dont sont victimes les LGBT autour du monde."   
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Photo Cour de justice Européenne

Pension de réversion 
Une décision de l'Avocat Général de la Cour de Justice Européenne,
favorable aux partenaires de même sexe, fera jurisprudence
 
- Source réseau - Centre LGB Paris 07-09-07
Ruiz-Jarabo Colomer Damaso, Avocat Général à la Cour de Justice Européenne du Luxembourg a rendu une décision favorable aux partenaires de même sexe qui nous l’espérons, fera jurisprudence. (Affaire Tadao Maruko v. Versorgungswerk der deutschen Bühnen).

 Les faits : Mr. Maruko et son partenaire étaient engagés dans un partenariat. A la mort de son compagnon, VddB, l'institution gérant les retraites des théâtres allemands a refusé de lui payer la pension de réversion au prétexte que ces pensions ne sont dues que dans le cas de personnes engagées dans les liens du mariage. Mr. Maruko avait poursuivi VddB et la Cour administrative Bavaroise de Munich avait soumis l'affaire à la Cour de Justice Européenne pour interpréter la Directive 2000/78/EC qui fixe un cadre général en matière d'égalité de traitement devant l'emploi. La Cour devait donc décider si les partenaires de même sexe devaient être traités sur un plan d'égalité en matière de pension de réversion ou si à l'inverse la pension doit être exclusivement réservée aux couples mariés.Le Dr Helmut Graupner, représentant l'ILGA-Europe a été auditionné par la Cour.   L'Avocat Général Damaso a dans sa décision, relevé des points particulièrement importants :
- La Directive 2000/78/EC qui établit un cadre général en matière d'égalité de traitement dans l'emploi produit un effet direct sur les états membres même lorsqu'un état ne l'a pas encore totalement nationalement transposée.
- Le terme salarié devrait être interprété au sens large et inclure le payement des pensions par les employeurs envers les fonds privés de pension des employés. - Le fait, de refuser de payer à Mr Maruko la pension de réversion constitue une discrimination indirecte sur le fondement de l'orientation sexuelle.Cette décision n'est pas définitive et peut faire l'objet d'un appel, néanmoins, avec l'ILGA-Europe, le Centre LGBT Paris IDF se félicite de cette avancée vers une égalité de traitement envers les partenaires de même sexe en Europe.

ILGA-Europe : Région européenne de l'International Lesbian and Gay Association
Website of Dr Helmut Graupner, represents ILGA-Europe in this case before the ECJ:
www.graupner.at
Texte de la décision de l'Avocat Général, sur le site de la Cour de justice européenne :
http://curia.europa.eu/jurisp...                 Voir aussi pour info :  www.touteleurope.fr/fr/actualite-europeenne.html
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Le Parlement Européen dénonce l'homophobie en Europe 26-04-2007 Parlement Européen
Suite à un débat sur le développement de manifestations homophobes en Europe, les députés ont adopté une résolution exprimant leur inquiétude quant au développement de l'homophobie en Europe, et visant particulièrement les propos du Ministre polonais de l'Education qui envisage de proposer une loi permettant d'exclure les enseignants ouvertement homosexuels de l'enseignement.(...)En conséquence, le Parlement appelle à une "dépénalisation mondiale de l'homosexualité" et réitère l'invitation faite à tous les Etats membres de "proposer des dispositions visant à mettre fin aux discriminations auxquelles sont confrontés les couples de même sexe".
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OUI au  LBBYING GAY ! 
La population homosexuelle : "En France cela concerne environ plus de 3 millions de personnes,
par extrapolation, dans le monde, cela représente 300 millions d’individus..."

Manifestation du 24 avril 2004 à Paris (Marais)
Faisons valoir nos droits par le plus simple et le plus efficace des moyens à notre disposition de citoyens !
Tasse de Thé milite afin que le VOTE "ARC-EN-CIEL" EXISTE et que le poids des électeurs Homosexuels
fassent plier,   la Droite autiste comme la Gauche tardive,  sur ce sujet qui nous concerne !

**RAPPEL : le site Tasse de Thé, ne milite en aucun cas pour un parti politique quel qu'il soit, mais bien pour mobiliser notre communauté et exercer une pression légitime sur les politiques pour l'application de nos droits !!! La présidente

La population homosexuelle dans le monde...  corazongay 01/09/03
....Nous ignorons le pourcentage de ceux qui ne le reconnaissent pas, aussi bien que de ceux qui l'on vécu de manière "incomplète"... Ce qui est clair c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux ! Un lobby gay ? "Mais de quoi s'agit-il? D'un réseau d'influence, d'un groupe de pression? Pas seulement... mode, musique, pub, presse aussi... Autant de signes qui témoignent de l'influence d'une communauté requinquée, qui revendique à haute voix sa volonté de peser sur le cours des choses... " L'Express
"Lobby" : c'est d'abord un mot emprunté à l'anglo-américain. A l'origine, le mot a désigné dans cette langue "une allée couverte dans un monastère", puis tout simplement un "couloir", et enfin "le hall ouvert au public dans le lieu d'une assemblée législative". Le mot anglais est sans doute issu du même étymon (lobium) que celui du mot "loge" (qui lui aussi a quelque chose à voir avec l'idée d'influence et de pression sur le pouvoir).

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ONU - Louise Arbour (photo), Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a fait remarquer en août 2006 que plus de 80 pays dans le monde sanctionnaient les relations sexuelles consensuelles entre personnes du même sexe, dont sept pays de la peine capitale.
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“Il ne fait aucun doute que ces lois contreviennent aux normes acceptées sur le plan international en matière de droits de l’homme.
Le “silence honteux” des gouvernements et des sociétés face aux violences homophobes constitue “le rejet suprême des principes fondamentaux de l’universalité des droits”, a-t-elle affirmé lors d’une conférence à Montréal."
Il est également demandé à la Commission de s'assurer que le "principe de reconnaissance mutuelle" des lois nationales soit appliqué dans ce domaine, "afin de garantir la libre circulation de toutes les personnes au sein de l'Union européenne, sans discrimination aucune", et de proposer de nouvelles directives européennes pour s'assurer de l'interdiction des discriminations fondées sur l'orientation sexuelle dans tous les domaines, puisque seules les discriminations au travail sont couvertes par le Droit communautaires. Enfin, la Commission est chargée "de traduire en justice les États membres en cas de violation de leurs obligations européennes". communiqué complet : http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR187077
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