Histoire
Lesbienne
La
mesure du chemin parcouru
jusqu'à la liberté d'aimer... |
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"Le lesbianisme est
apparu sur terre sans doute en même tant que les femmes, car il
s’agit d’une des manières de vivre sa sexualité. Au fil des
siècles, ce potentiel a pu s’exprimer dans des conditions plus
ou moins favorables. On ne peut pas oublier que, dans toute
l’histoire de l’humanité, les femmes ont été très généralement
«domestiquées» au profit des hommes et de la reproduction de
l’espèce."
voir
"Coupables...
JUSQU'à QUAND??
Religions: Blet Point
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Le mythe de Lilith ou l'altérité
"Les religions dominantes, masculines, ont été obsédées par la
séparation de l'esprit et de la chair, des sauvés et des damnés,
du ciel et de la terre ...
La partie divine est traditionnellement masculine, sainte, bonne
et spirituelle alors que la part du Diable est charnelle, basse,
séductrice et ... féminine.
Innana-Ishtar, par exemple, est à l'origine d'une longue
succession de femmes fatales dans le mythe.
On la retrouve dans les figures bibliques de Judith et Esther
mais surtout chez la féroce Sémiramis, reine de Syrie :« ...elle était aussi belle qu'insatiable et se servait de ses
généraux comme autant d'objets sexuels jetables (...)
ambivalente, androgyne, aussi séduisante que violente.
Symboliquement, Sémiramis incarne la mante religieuse. »[1]
La femme fatale mythique est souvent animalisée car elle
représente un Moi primitif et incontrôlable face à l'homme ;
rôle subversif que la littérature Fantastique exploitera. Mais
le thème le plus éclairant de l'héritage culturel d'une image
sombre de la femme dans nos mythes et nos sociétés se retrouve
au plus loin chez le personnage peu connu de la millénaire
Lilith, première femme d'Adam selon les traditions rabbiniques.
Il est dit que Dieu l'avait faite de glaise à l'égal du premier
homme, son époux. "
Première
représentation connue de LILITH,
terrracota, relief sumérien 1950 av.JC |
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"Belle et indépendante, elle
affirmait à Adam qu'ils étaient tous deux égaux puisque issus de
la terre. (...) Le rapport des forces égales conduisait à
la confusion des sexes.
A défaut d'être assujettie, Lilith
fut, dit-on la première (et non la dernière !) femme répudiée de
l'Eden pour délit d'érotisme.
Déjà par ce mythe, le sentiment
religieux s'oppose à la nature dans notre inconscient collectif
en renvoyant l'érotisme, pourtant principe de vie et de
perpétuation, au statut de péché.[2] En conséquence, Lilith
n'enfanta jamais car elle était exilée du Paradis et remplacée
par Eve, femme soumise issue du côté d'Adam, « créature » donc
de l'homme qui l'a engendrée et nommée. Pour se venger de cet
affront, on dit que Lilith devint un démon, un ange déchu (le
succube) et on assiste là à la première Chute. C'est une Chute
de la femme tombée en disgrâce aux yeux de Dieu et des hommes.
(...)
Ainsi, Lilith apparaît comme le symbole même des amours
illégitimes, de la sexualité exacerbée, de la femme fatale, de
la mère castratrice ; figures liées dans le récit fantastique à
la thématique classique de la femme vampire. Le sens du mythe de
la tueuse d'enfants conduit à cette réflexion : l'enfant que
sacrifie Lilith aussi odieux et inconcevable que soit ce geste
serait l'enfant en nous, la part de nous qui se complaît dans
l'incomplétude et la dépendance."
Elle fut identifiée à
la déesse phénicienne Astarte ou Ashtar et plus tard à
Aphrodite.
Voir Anthologie intitulée
"Lilith et ses soeurs ; 17 reflets de la femme obscure "
éditions de l'Oxymore, 2001.
Source Blog : Ligea - "Fleurs Sélène"
www.blogg.org/blog-62569-offset-135.html
[1]
P. J-B.
Article
�L'invention de
l'Erotisme�
Sciences et Avenir,
août 2000. (p. 57)
[2] Goules, Succube,Lamies,
Stryges et Empuses
sont les avatars
mythiques de cette
première
femme-vampire
voir
Lesbi-Sorcières
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"Bien que plus diffuse, plus
discrète, moins affichée que
l'homosexualité masculine,
l'homosexualité féminine est
cependant tout aussi courante. Les
femmes homosexuelles ou bisexuelles
furent souvent celles qui eurent les
vies les plus libres et
indépendantes autant que leur temps
pouvait le leur permettre, et furent
souvent parmi les premières à
s'engager dans les luttes féministes
d'émancipation des femmes.
"
WIKIPEDIA
RAPPEL de
l'HISTOIRE (Féminisme) :
http://8mars.online.fr/mot.php3?id_mot=1903
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"Selon
la majorité des historiens, le premier texte poétique de celui
qui s'a une constance a été créé par une femme appelée
Enheduanna, fille du roi Sargon 1er d'Acadia. Cette
princesse et une prêtresse, née autour du 2300 av. JC.,
composait des chants dans un honneur d'Inanna, une déesse de
l'amour et de la guerre. L'historienne Judy Grahn,
enquêtrice de la culture homosexuelle, fait une lecture
lesbienne des hymnes de la princesse Enheduanna. Et il est basé
sur l'exaltation sensuelle de la beauté qu'il fait dans ses
chants au sujet de la déesse Inanna, à qui même elle se référait
comme "une épouse".(...)
Il est impossible de déterminer le moment dans lequel a surgi la
première relation lesbienne. Cependant, des documents déterminés
historiques nous permettent de nous faire une idée de
l'évolution du lesbianisme. Déjà dans le premier code connu
de l'histoire, le Code de Hammurabi (1770 av. JC.),
apparaît la salzikrum, une figure qui caractérise une
femme - homme qui pouvait avoir l'une ou quelques épouses et
droits exclusifs d'hérédité. Salzikrum une fille-homme
signifie le mot. Les salzikrum probablement n'avaient jamais
d'enfants, comme les eunuques, et même par loi s'ils avaient des
enfants ils les cédaient dans une adoption et ils ne pouvaient
pas les réclamer dans l'avenir."(...)
Source Article
original Espagnol -Histoire du lesbianisme
www.lesbianas.tv/historia |
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Les
Amazones
Selon la légende, les Amazones habitent
les rives du Thermodon, en Cappadoce dans l'actuelle Turquie.
Elles tuent leurs enfants mâles ou les rendent aveugles ou
boiteux, pour ensuite les utiliser comme serviteurs. Quant aux
femmes, elles coupent leur sein droit pour faciliter le tir à
l'arc. Pour assurer la perpétuation de leur civilisation, elles
s'unissent une fois par an avec les hommes des peuplades
voisines dont elles choisissent les plus beaux.
Historiquement, des femmes armées ont souvent servi de gardes du
corps royales. Chandragupta Maurya (322-298 av. J.-C.), le
premier empereur à developper un état centralisé en Inde avait
une garde personnelle composée de femmes grecques immenses.
Les gardes du corps royales réapparaissent 2000 ans plus tard
dans l’histoire de l’Inde pour les Nizams de Deccan et de
Hyderabad. Sur l’île de Sri-Lanka, la famille royale Kandy
avait une garde personnelle de femmes archers. En Europe,
les femmes des tribus celtiques et germaniques se battaient aux
côtés des hommes. Tacite nous dit que la reine Boadicée comptait
plus d’hommes que de femmes dans son armée.
En Scandinavie, les femmes qui n’avaient pas la
responsabilité d’une famille pouvaient prendre les armes et
vivre en guerrières. On les appelait « shieldmaidens » et
nombre d’entre elles apparaissent dans la mythologie nordique.
Une des plus célèbres s’appelait Hervor et elle figure dans le
cycle de l’épée magique Tyrfing. Le chroniqueur danois Saxo
Grammaticus relate que lorsque le roi suédois Sigurd Ring et le
roi danois Harald Wartooth se rencontrèrent à la bataille de
Bråvalla, 300 shieldmaidens se battirent du côté danois mené par
Visna, avec de petits boucliers et de longues épées.
Une légende qui pourrait être inspirée des Amazones grecques
existe en Bohème. Selon la légende, une armée de femmes
menée par une certaine Vlasta menèrent une guerre contre le duc
de Bohème et asservirent ou tuèrent tous les hommes qui
tombèrent entre leurs mains. Elles furent finalement battues par
le duc. AU 16ème siècle, l’explorateur espagnol Orellana est
entré en conflit avec des femmes sud-américaines de la rivière
Maranon, que l’on renomma « rivière des Amazones » ou Amazone,
bien que son nom puisse aussi venir de l’indien « amassona »
(destructeur de bateaux).qui s’appliquait à un phénomène de
marées.
Les Amazones de Dahomey (aujourd’hui le Bénin)
- voir plus haut - était une unité
militaire de 6000 femmes qui furent actives entre le 16ème et le
19ème siècle. Elles rencontrèrent de nombreux succès contre
les pays voisins, avant d’être défaites par les Français. La
Libye a une longue tradition de femmes amazones qui est
probablement plus ancienne que celle des Amazones grecques.
Aujourd’hui même, Khadafi est gardé par des soldates. Les autres
groupes africains qui intégraient les femmes dans leurs armées
étaient les Igbo et les Fulani.
Au royaume de Siam au 19ème siècle, le roi avait un bataillon
personnel de 400 femmes armées de lances. Elles étaient
choisies parmi les plus belles femmes du royaume et avaient la
réputation d’être d’excellentes combattantes, mais elles étaient
considérées trop précieuses pour être envoyées à la guerre. Chez
les Arabes, les Aborigènes d’Australie, les Berbères, les
Chinois, les Kurdes, les Philippins, les Maori, les
Micronésiens, les Papous de Nouvelle-Guinée et les Rajputs, les
femmes pouvaient choisir la profession des armes."
Source :
feminism101.blogspot.com |
Les Amazones (mythologie
grecque), peuplade fabuleuse de femmes guerrières.
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Grèce, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est,
sociétés matriarcales !
"Aux confins de leurs colonies asiatiques, au nord de la Mer
Noire, les Grecs tombent nez à nez sur des peuplades nomades,
Cimmériens, Scythes. La mythologie décrit longuement les plus
"barbares" des filles de ces peuples, les Amazones. Nées
contre nature d'Arès, le dieu de la guerre, et d'Harmonie, la nymphe
des forêts, elles ignorent la navigation, dédaignent céréales et
nourriture cuite pour dévorer la chair humaine, et combattant à
cheval, elles vont jusqu'à se couper le sein droit pour manier plus
facilement leur arc... Les Grecs envoient contre elles tous leurs
héros : Héraclès, Achille, Thésée... Achille qui tombe amoureux de
la reine des Amazones, Penthésilée... Fascination grecque pour ces
guerrières, aux antipodes de la femme grecque soumise, enfermée.
"
Ce qui est sûr, explique l'archéologue Jeannine
Davis-Kimball, c'est que des guerrières ont existé.
(*vase Grec)Mais les Grecs en ont fait une légende en
renforçant l'aspect guerrier et agressif de ces femmes qui se
seraient battues exclusivement contre les hommes, allant même
jusqu'à noyer leurs bébés mâles. Selon moi, ils ont inventé cela
pour impressionner leurs épouses et les garder tranquilles à la
maison"
voir
Les
Amazones, du mythe à l'histoire
de
Geneviève Pastre |
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Les Amazones (mythologie
grecque), peuplade fabuleuse de femmes guerrières. Elles habitaient les
rives du Thermodon dans le Pont, et avaient pour capitale Thémiscyre;
elles étendirent, disait-on, leurs conquêtes jusqu'aux frontières de
l'Assyrie et du Tanaïs, et bâtirent Ephèse, Smyrne, Magnésie.
Bellérophon, Héraclès, Thésée, firent des expéditions contre elles.
Elles eurent plusieurs reines célèbres : Antiope, qui attaqua Thésée;
Penthésilée, qui secourut les Troyens et fut tuée par Achille;
Thalestris, qui visita Alexandre. On a prétendu qu'elles se
perpétuaient par un commerce passager avec les habitants des pays
voisins, et qu'elles exposaient leurs enfants mâles. Elles se brûlaient,
ou coupaient dit-on, la mamelle droite pour tirer de l'arc avec plus de
facilité.
(d'où leur nom,
préfixe a privatif, mazos seins)
Outre les Amazones d'Asie, les anciens parlent aussi d'Amazones
d'Afrique, qui auraient subjugué les Maures, les Numides, les
Éthiopiens, auraient pénétré en Asie jusqu'au Taurus, et auraient été
détruites par Héraclès, en même temps que les Gorgones, leurs rivales.
L'art ancien a
souvent représenté ces héroïnes de la mythologie grecque. Le musée du
Vatican possède une Amazone appuyée sur une lance et se préparant à
sauter; c'est un ouvrage de Phidias. Il y a au musée du Capitole une
Amazone blessée, qu'on attribue à Ctésilas, et au Museo Borbonico de
Naples une Amazone tombant de cheval.
Nagel (Stuttgart, 1838), Uckert (Leipzig, 1847), et Bergmann (Colmar,
18,53), ont publié de savantes recherches sur les Amazones.
Ajoutons qu'on a donné le nom d’ "AMAZONES "à diverses sociétés guerrières
féminines.
Il a
existé, par exemple, en Bohème
au VIIIe siècle
de notre ère de véritables Amazones qui avaient à leur tête Libussa et
Vlasta,
voir
Bibliothèque pendant
plusieurs années elles répandirent la terreur sur les terres du roi
Przémislas qui eut grand peine à les exterminer.
Un régiment d’amazones" a également existé au Dahomey jusqu’à la
fin du XIXe siècle.
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FE/11/AMAZ/Amazones.htm
Les Amazones Dahoméennes
Au Dahomey, les femmes étaient
libres de pratiquer les métiers des hommes, elles
prenaient part au gouvernement et étaient
associées à l'armée.(...)
(...) En outre, quelques centaines de femmes
installées dans le palais composent la garde royale
: ce sont des amazones vierges gardées par des
eunuques.
Elles déclarent se consacrer au métier d'homme et de
soldat.
Leur costume est assez élégant: c'est une tunique de
plusieurs couleurs, sur laquelle se jouent des
animaux fabuleux, en broderie, et un pantalon vert
ou rouge assez court.
Leurs formes presque masculines, leur courage, leur
cruauté en font d'excellents soldats.
Elles exécutent avec une infatigable précision des
danses de guerre. (...)
Source :
www.cosmovisions.com/ChronoDahomey.htm |
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Le
Labrys
Arme des AMAZONES,
<<<son axe à doubles tranchants
représentatif de la spiritualité
est le symbole du
lesbianisme !
Symbole crétois du Labyrinthe>>>
Amazone,
Fragment
de mosaïque de pavement, 2ème moitié du IV° s. ap. J.-C.,
Turquie. Musée du Louvre |
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600 av.
J.-C.
Île de Lesbos, Sappho de Mytilène, poétesse,
chef de file d’une communauté de femmes
«Thiasos», dans laquelle des femmes étudiaient la danse, la musique, les arts.
Elle immortalise la passion amoureuse entre femmes dans ses poèmes.
Une lesbienne, c'est à l'origine une
habitante de l'île de Lesbos. Les habitants
- mâles - s'appellent donc des Lesbiens. Lesbos est une île grecque de
la mer Egée où vivait, aux alentours de 600 (il y a env. 2600 )avant
notre ère, la poétesse Sapho qui y dirigeait une école de jeunes filles.
La poètesse Sappho (- VIe siècle), en grec Σαπφώ
[Sapphô]. Et parce qu'elle écrivait des vers sur l'amour entre
femmes, lesbienne est devenue synonyme d'homosexuelle ; La légende
(très controversée) veut qu' elle tomba amoureuse du jeune Phaon, qui demeura indifférent
et qu'elle alla se noyer
dans la mer. il ne nous reste que des fragments de ses œuvres. (mille
fois interprétées dans diverses traductions...)
200 av. J.-C. Tribu du Pérou : traces d’homo-érotisme féminin sur des céramiques. |
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"... Il me semble être comme les dieux
cet homme qui s'assied à tes côtés
et en le silence t'écoute parler gentiment
Sous le charme d'un rire, qui fait que le coeur s'envole dans la poitrine
Dès l'instant où je te vois, je ne peux dire un seul mot, ma langue figée, un doux feu court soudain sous
ma peau, mes yeux se voilent, mes oreilles bourdonnent,
une sueur froide me couvre, un tremblement saisit mon corps entier,
je suis plus molle que l'herbe ; Il me semble mourir
sous peu...
Mais tout doit être osé...."
Extraits
de l'oeuvre de Sappho
http://perso.wanadoo.fr/saphisme/antiquite/sappho/oeuvresappho.htm
Fragment
31 V - Sappho (traduction approximative d'un fragment de poème...)
Voir les excellents sites :
Sappho
et
sapphisme |
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200 av. J.-C. Tribu du Pérou : traces d’homo-érotisme féminin sur des céramiques.
914 ap. J.-C. Empire Byzantin : premières traces écrites du mot «lesbienne» dans
un commentaire théologique, pour faire référence à des relations entre
femmes. |
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1260 -
France : Orléans. Lois édictées contre les rapports entre personnes de même sexe :
Sanctions : excision du clitoris / testicules 1ère fois ; seins/pénis 2ème fois ; bûcher 3ème fois. |
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1600-1700 -
Amérique du Nord : chasse aux sorcières en Nouvelle-Angleterre ; peine de mort (bûcher) pour des femmes (New Haven Law, 1656)
, pratiques récidivantes ayant déjà existées au Moyen-âge...voir
Lesbienne & Sorcières
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1848 -
Premières organisations féministes USA. New York Women’s Rights Committee qui édicte sa «Déclarations des sentiments».
(voir plus bas ...
Les suffragettes)
Voir dans
nos pages >>>
Vies
de
Femmes
et
>>>LESBO-FEMINISME
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1900-1930 -
Natalie Barney, riche héritière, native de l’Ohio, débarque à Paris. Salon de la Rue Jacob avec Mata Hari, Greta Garbo, Colette, Truman Capote, Hemingway, Proust. Liaisons avec Liane de Pougy, et Renée Vivien.
Nombreux poèmes encensant l’amour entre femmes. «My only books were women’s looks» |
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1901 -
Une autrichienne du nom de Minna Wettstein-Adelt publie sous le pseudonyme de
Aimée Duc un livre intitulé "Sind es Frauen?" qui brosse l'un des tous premiers portraits positifs de l'amour entre femmes. Le roman raconte l'histoire d'un groupe d'étudiantes à l'Université de Genève. |
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1904
(décembre) -
Allemagne : la féministe Anna Rueling encourage toutes les femmes à s'unir au mouvement des Uraniens. Elle voit des buts communs entre la libération de la femme et l'émancipation homosexuelle. |
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1908 -
Allemagne : un projet de criminaliser l’amour entre femmes ne passe pas au Reichstag. |
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1911
- La ligue féministe «Protection des mères» condamne le paragraphe §175
"On appelle paragraphe 175 l’article 175[1] du Code pénal (Strafgesetzbuch)
allemand qui condamnait l'homosexualité masculine, de 1871 à 1994.
C'est au nom de ce paragraphe que plusieurs dizaines de milliers
d'homosexuels ont été arrêtés et envoyés dans les camps de
concentration... "(source WIKIPEDIA) |
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1915 -
En tournée de conférence aux USA, Edith Lees Ellis, la femme du Dr. Havelock Ellis ouvertement lesbienne, exhorte les femmes à construire un monde nouveau avec des nouvelles formes d’amour. |
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Les suffragettes "nom donné à un mouvement féministe qui se développa au Royaume-Uni au
début du XXe siècle. Ses membres revendiquaient l'élargissement du droit
de vote aux femmes. Le mouvement, né en 1865, prit une
forme militante entre 1903 et 1917. L'égalité fut établie
en 1928 les femmes furent autorisées à voter dès 21 ans.
" En France, les femmes n'eurent ce droit qu'en
1944.
1919-1933 -
Allemagne de Weimar, Berlin : groupes de lesbiennes, cabarets, bars, cafés. Marlène Dietrich, Greta Garbo....
1928 -
Journal lesbien D- Die freundin /Lesbiche
1932 -
Colette publie «Le Pur et l’Impur»
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1936 -
Le premier bar lesbien américain, «Mona’s», ouvre à San
Francisco. |
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1951 -
"Carol"
ou
Les eaux dérobées
(The price of salt)
-
Patricia
Highsmith
(1921-1995)
Second roman de
Patricia Highsmith,
"The price of salt"
est écrit sous
le nom de plume de
Claire Morgan.
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Rejeté par son
l'éditeur
probablement en
raison de son
contenu lesbien, il
a été publié
ailleurs, d'abord en
1951, mais ce n'est
qu'en 1952,
réédité en format de
poche, qu'il est
devenu largement lu.
Ce
best-seller
fut à l’époque le
premier roman
lesbien à connaître
un dénouement
heureux : les
héroïnes ne se
suicident pas. Elles
ne se
« convertissent »
pas non plus à
l’hétérosexualité."
"**L’auteure fut
inondée de courrier
en provenance des
quatre coins des
Etats-Unis, chacun
renfermant le
témoignage d’une
solitude que la
lecture de son livre
venait de rompre
miraculeusement. Nul
doute qu’il devint
une bible pour
nombre de jeunes
gens victimes
d’ostracisme et d’un
mal-être qu’ils ne
savaient peut-être
pas nommer. Une
véritable bouffée
d’oxygène pour les
prudes et féroces
années 50 où, sur
fond de be-bop et en
dépit de certains
joyeux lurons qui
s’apprêtaient à
révolutionner
l’Occident (...), le
désir homosexuel et
féminin restait noyé
sous l’opprobre et
la honte..."
Résumé :
Carol et Therese
sont simplement deux
femmes qui s’aiment
avec tendresse,
pudeur et sincérité.
Emouvante et
bouleversante,
Patricia Highsmith
nous livre une
histoire d’amour qui
devrait être
ordinaire. Et
pourtant...Un
chassé-croisé
amoureux sur fond de
road movie sans
oublier de rappeler
le grandiose Thelma
et Louise, excepté
le fait qu’elles
n’ont commis aucun
crime si ce n’est
celui de s’aimer."
"**Histoire d’amour
sur fond de
transgression,
d’espoir et
d’incertitude
juvénile. Les deux
héroïnes se croisent
et se testent,
jusqu’à s’avouer
leur passion
mutuelle. Thérèse a
19 ans, évolue dans
les milieux bohèmes
d’un New York
doucement beat
(l’histoire commence
à l’hiver 1949) ;
Carol, ayant déjà
quelques passions
féminines à son
actif, est de son
côté en plein
divorce. Son époux,
arguant de ses
« penchants
pervers », lui
conteste la garde de
leur enfant qui sert
bientôt de moyen de
chantage... "
**Source "Patricia
Highsmith,
énigmatique et
insaisissable"
11/04/2005 -
http://sisyphe.org/spip.php?article1695
Les Eaux dérobées /
Carol (The Price
of Salt, signé
Claire Morgan)
1952,
rééd. Carol, 1990
Calmann-Lévy (1985 &
1990)
Carol est paru une
première fois en
France en 1985, sous
le titre les Eaux
dérobées, signé du
pseudonyme de Claire
Morgan. Patricia
Highsmith explique
dans une préface
inédite de cette
réédition les
raisons pour
lesquelles elle
avait d'abord choisi
de publier sous
pseudonyme."
"L'Inconnu du
Nord-Express"
(1950)est son
premier roman, qui
sera porté à l'écran
par Alfred
Hitchcock.
Voir aussi "Highsmith, un
amour des années 50"
de
Marijane Meaker >>>
Lectures saphiques
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1955 -
San Francisco: Fondation des «Daughters of Bilitis», 1ère organisation socio-politique lesbienne.
Les Daughters of Bilitis (DOB, Filles de Bilitis) est considérée comme
la première organisation lesbienne historique des USA.
Le groupe fut
fondé à San Francisco en 1955 par Del Martin et Phyllis Lyon (en) voir
Vies
de Femmes,
et six autres femmes. La romancière Marion Zimmer Bradley comptait
parmi les membres du groupe dans les années 1950. L'association était
conçue comme une alternative explicitement lesbienne à d'autres groupes
homophiles de cette époque comme la Mattachine Society.Daughters était
destiné à susciter un écho avec d'autres associations sororales
américaines telles que les Daughters of the American Revolution, les
Daughters of the Republic of Texas, et les United Daughters of the
Confederacy. Bilitis est le nom donné à une lesbienne fictive
contemporaine de Sappho par le poète français Pierre Louÿs dans son
recueil de 1894
Les Chansons de Bilitis.
La publication périodique des DOB s'appelait The Ladder, elle commença
en 1956 avec l'aide de ONE, Inc. (en) et de la Mattachine Society, avec
laquelle les DOB gardèrent des relations amicales. En 1970, des
féministes séparatistes s'emparèrent de la liste d'adresse et
déplacèrent l'équipement de production de The Ladder, en conséquence de
quoi le magazine cessa de paraître en 1972. Le nom du journal fait
référence à la hiérarchie pédagogique de Platon, « l'échelle de la
beauté ».DOB eut une grande influence tout le long des années 1950 et
1960, mais éclata en plusieurs factions dans les années 1970. Ses
membres se séparèrent pour soutenir soit les droits des homosexuels,
soit le féminisme. Un groupe de DOB survit de nos jours à Cambridge
(Massachusetts).
Source
WIKIPEDIA
1960 : Convention nationale des «Daughters of Bilitis». |
En 1960, en France, une loi
introduit une discrimination pénale : la loi du 25 novembre 1960
(créant l’alinéa 2 de l’article 330 du Code pénal) double la peine
minimum pour outrage public à la pudeur quand il s’agissait de
rapports homosexuels (cette loi a été supprimée par la loi du 23
décembre 1980).
En 1962,
l’Illinois devient le premier État américain à décriminaliser la
sodomie et en 1967, le Royaume-Uni fait de même, suivi en 1969 par
l’Allemagne de l’Ouest. De 1960 à 1970, le bill Omnibus du
ministre de la justice du Canada, Pierre Elliott Trudeau,
décriminalise la sodomie entre adultes consentants. « L’État n’a pas
à s’immiscer dans la chambre à coucher ! » avait déclaré le ministre
qui deviendra quelques mois plus tard Premier ministre du Canada."
1966 -
1ère fois que le mot «lesbienne» est mentionné dans un film de
Hollywood.... |
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1969 Émeutes de Stonewall
(début des mouvements féministes....)
voir plus bas
Références |
Entre
1974 et 1981,
la communauté parisienne commence à s'affirmer...
Le Palace et quelques autres bars du quartier du Marais
ouvrent avec une identité homosexuelle clairement affichée.
Radio FG commence à diffuser.
En 1977,
la Charte des droits et libertés de la personne du Québec
est amendée. Désormais, il est interdit de faire de la
discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Il s’agit
de la première loi au monde qui interdit ce genre de
discrimination dans les secteurs public et privé (excepté
quelques villes et comtés des États-Unis).
EN
FRANCE, Le 25 juin 1977 a lieu le premier défilé
homosexuel...
voir plus bas
Références
En 1981,
la brigade homosexuelle de la préfecture de police de Paris
est dissoute, elle était chargée de ficher les homosexuels.
1981-1982 En France, un champ de réformes s'ouvre (élection
de F. Mitterand) : suppression des fichiers d'homosexuels de
la police.
1982, l'Assemblée nationale abroge l'article du Code pénal
qui faisait de l'homosexualité un délit.
En 1982, la loi du 4 août dépénalise définitivement
l’homosexualité en France.
04/08/1982 - Manifestation à Paris "liberté pour nos
différences"
1983,
le VIH est découvert, l'association Aides est créée. Act Up
naît en 1989.
1989 - Danemark
"Le Danemark a été
le premier pays au monde à autoriser, le 1er octobre 1989,
l'union de couples homosexuels
à la mairie via le "Partenariat enregistré", accordant les
mêmes droits légaux que ceux des couples hétérosexuels, à
l'exception du droit à l'adoption ou l'insémination
artificielle.
Si loi sur le partenariat enregistré a reçu un succès limité
dans ce pays (Selon l'Office danois des statistiques, le 1er
janvier 1998, 3 541 personnes avaient fait enregistrer leur
partenariat - dont 60% d'hommes - et 540 étaient sortis de
ce régime), elle a eu un fort retentissement auprès des
Etats voisins puisque ont légiféré sur ce modèle.
Le 17 Mai 1990
- L'Organisation Mondiale de la santé (OMS) retire
l'homosexualité de la liste des maladie mentale. Ce jour
sera désormais la mondiale de lutte contre l'Homophobie
(IDAHO - Louis-Georges Tin)
En 1992, le Contrat d'Union Sociale (CUS) est adopté et
permet à la Sécurité sociale de reconnaître désormais la
qualité d'ayant droit au partenaire d'un assuré social, quel
que soit son sexe.
1995
Pierre SEEL est le premier homosexuel à obtenir le statut de
déporté.
Le 13 septembre, le maire de Saint-Nazaire, délivre le
premier certificat de vie commune à un couple homosexuel.
En 1995, le Canada reconnaît la discrimination envers les
homosexuels comme étant anticonstitutionnelle.
Depuis 1999,
les homosexuels danois qui ont enregistré leur partenariat
peuvent désormais adopter les enfants de leur conjoint.
(...) "
Plus
d'infos "Historiques"...>>> site :http://membres.lycos.fr/mhchbv/belgique.htm
En
1999 - En FRANCE, le Pacs est voté après un débat
houleux à l'Assemblée nationale
15 septembre1999 - A la suite d'une proposition de loi
socialiste défendue par Patrick Bloche et Jean-Pierre
Michel, le Parlement crée un statut pour le couple du même
sexe, le pacte civil de solidarité (PACS)
Le 13 octobre, vote définitif du PACS par l' Assemblée
Nationale.
La loi de modernisation sociale inclut la notion
d'orientation sexuelle parmi les discriminations au travail.
2000
Le 15
juin 2000 - Une loi autorise les associations de lutte
contre l'homophobie à se porter parties civiles lorsqu'un
crime a été commis "en raison de l'orientation sexuelle de
la victime"
2001
En 2001 , la Gay Pride parisienne rassemble 500 000
personnes, une record pour cet événement qui a connu des
hauts et des bas auparavant.
27 juin 2001 - La justice accepte pour la première fois
l'adoption d'un enfant par la compagne de sa mère.
2001
PAYS-BAS: Deux hommes ou deux femmes peuvent depuis le 1er
avril 2001 convoler en juste noce aux Pays-Bas. Nos voisins
du Nord sont les premiers à autoriser officiellement les
mariages homosexuels. (...)
En 2001, le Portugal reconnait l'union civile des personnes
de même sexe
En 2001, les
Pays-Bas reconnaissent le mariage homosexuel.
2002,
En 2002 la capitale argentine Buenos Aires a reconnu l'union
civile homosexuelle, qui accorde aux LGBT autant de droits
qu'aux couples hétérosexuels, hormis l'adoption d'enfants.
La province de Chubut (sud du pays) a également reconnu
l'union civile homosexuelle quelques mois plus tard.
2003
En
février 2003, la Belgique reconnaît le mariage homosexuel,
mais sans effet sur la filiation et l’adoption.
En 2003 la Cour suprême américaine abolit les lois en
vigueur dans certains États contre les pratiques
homosexuelles (Lawrence v. Texas, 539 U.S. 558).
18/03/2003 - Les peines infligées pour les crimes homophobes
sont alignées sur celles prévues pour les crimes racistes.
2004
05/06/2004 - Le Maire vert de Bègles Noël Mamère célèbre
pour la première fois un mariage homosexuel
30/12/2004 - La loi réprime les propos homophobes au même
titre que les propos racistes ou sexistes et crée la HALDE
Haute Autorité de Lutte contre les Discrimination présidée
par Louis Schweitzer.
Jusqu’en 2004, deux pays, sept provinces,
un territoire canadien et un État américain reconnaissent
légalement le mariage homosexuel.
Le 30 décembre 2004 est instaurée en France la Haute
autorité de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité (HALDE), chargée de lutter entre autres contre
l’homophobie, et pénaliser les propos homophobes.
2005
Le 21
avril 2005, les députés espagnols ont voté en faveur de la
législation autorisant le mariage entre personnes du même
sexe. Le premier mariage homosexuel du pays a lieu en
juillet de la même année.
Le 17 mai 2005, la première journée mondiale de lutte contre
l’homophobie a lieu dans 40 pays.
Le 5 juin 2005, le peuple suisse accepte par référendum la
Loi fédérale du 18 juin 2004 sur le partenariat enregistré
entre personnes du même sexe .
En juin 2005, le projet de loi sur l’adoption par les
homosexuels est en discussion en commission parlementaire en
Belgique.
En
juillet 2005, le Parlement canadien modifie sa Loi sur le
mariage
et la définition qu’elle contient pour reconnaître et
permettre les unions entre personnes du même sexe en
modifiant la définition, qui est maintenant « l’union de
deux personnes, à l’exclusion de toute autre ».
Le 19 décembre 2005, la première union homosexuelle est
célébrée en Irlande du Nord. Cette union civile donne les
mêmes droits aux couples hétérosexuels et homosexuels.
2006
Le 24
février2006 - Arrêt de principe, la Cour de cassation
accepte les délégations d'autorité parentale au sein d'un
couple d'homosexuelles, Sophie Marin et Christine Boudet.
Le 15 mars 2006, les députés tchèques reconnaissent un
statut légal aux couples homosexuels, renversant un veto
qu’avait posé le président Vaclav Klaus contre ce texte. La
loi a été votée par 101 députés (sur les 177 présents),
minimum requis pour que le vote soit valide. Ce statut,
étudié pour la première fois en 1998 et rejeté par quatre
fois, est donc finalement créé.
Le 30
juin 2006 entre en vigueur en Belgique la loi modifiant le
Code civil et permettant ainsi l’adoption aux couples mariés
ou cohabitant dans les mêmes conditions et cela quel que
soit leur sexe. Parcours : Chambre le 2 décembre 2005, Sénat
le 20 avril 2006, sanction royale le 18 mai, publication au
Moniteur belge le 20 juin et entrée en vigueur 10 jours plus
tard.
Le 30
novembre 2006, l’Afrique du Sud devient le premier État
d’Afrique à légaliser l’union civile et le mariage
homosexuel.
2007
Le 1er janvier 2007, l’union civile entre en vigueur en
Suisse. Elle devient l’interprétation, en Suisse, des
mariages célébrés à l’étranger.
Le 14 novembre 2007, le Nicaragua adopte un nouveau code
pénal dans lequel disparaissent les dispositions réprimant
les rapports homosexuels entre personnes adultes et
consentantes. Le Nicaragua était l’un des derniers pays
d’Amérique latine réprimant encore l’homosexualité.
Le 17 décembre 2007, le gouvernement hongrois de coalition
de centre-gauche adopte une loi donnant aux couples
homosexuels plusieurs droits équivalents à ceux du
mariage(impôts, santé sécurité sociales, pensions). La loi
sur le partenariat enregistré qui devait entrer en vigueur
en janvier 2009 sera finalement stoppée le 15 décembre 2008,
la Cour Suprème la jugeant anticonstitutionnelle.
Le 18 décembre 2007, en Uruguay, les sénateurs approuvent le
projet de loi qui accorde les mêmes droits que le mariage,
mis à part l’adoption, à tout couple vivant en concubinage
depuis au moins cinq ans.
2008
Le 15 mai
2008, la Cour suprême de Californie autorise le mariage
homosexuel. (annulé voir la suite... )
Le 11 juin 2008, Le Parlement norvégien adopte un projet de
loi mettant sur un pied d'égalité les couples homosexuels et
hétérosexuels, tant pour le mariage et l'adoption d'enfants
que pour la possibilité de bénéficier d'une assistance à la
fécondation.
Le 10 octobre 2008, le Connecticut (États-Unis) devient le
troisième État, après le Massuchusetts voisin et la
Californie, à autoriser le mariage entre homosexuels.
Le 4 novembre 2008, le peuple californien a accepté la
proposition 8, par référendum d'initiative populaire, grâce
à une majorité relativement basse (et l'aide financière des
MORMONS), qui vise à écrire dans la constitution de l'État
de Californie, que le mariage est entre personnes de sexes
opposées, plongeant ainsi de nombreux couples homosexuels
californiens mariés dans un « vide » juridique.
2009
Le 21 janvier 2009, les députés nigérians votent à
l'unanimité un projet de loi interdisant le mariage ou toute
autre forme d'union entre deux personnes du même sexe.
Le 1er
avril 2009, La Suède accorde le droit au mariage aux
homosexuels par un vote parlementaire massivement favorable
(261
pour et 22 contre). Le pays avait déjà autorisé les unions
homosexuelles depuis 1990 et l'adoption en 2002.
Le 3
avril 2009, l'Iowa devient le troisième État américain à
légaliser le mariage homosexuel.
Le 8 avril 2009, le Vermont devient le quatrième État
américain à légaliser le mariage homosexuel civil, cinq
jours après l'Iowa.
Le 20 avril 2009, le Parlement hongrois adopte la loi créant
un partenariat civil pour les couples de même sexe.
Le 6 mai 2009, le Maine devient le cinquième État américain
à légaliser le mariage homosexuel.
Le 3 juin 2009, le New Hampshire devient le sixième État
américain à légaliser le mariage homosexuel.
Le 21
décembre 2009, l'Assemblée législative de Mexico légalise le
mariage homosexuel[53].
Le 28 décembre 2009, l'Argentine célèbre son premier mariage
homosexuel, à Ushuaïa, en Terre de Feu.
2010
Le 8
janvier 2010, le Parlement portugais adopte en première
lecture le projet de loi légalisant le mariage homosexuel.
Le 23 janvier 2010, le Parlement luxembourgeois adopte en
première lecture le projet de loi légalisant le mariage
homosexuel et l'adoption.
Le 2 mars 2010, la Cour Suprême des États-Unis tranche et
autorise le mariage homosexuel dans la capitale du pays,
Washington.
Le 6
mai 2010, les députés approuvent le mariage homosexuel en
Argentine
à 126 voix pour,
109 contre et 5 abstentions. Le vote n'a pas encore eu lieu
au Sénat
Le 17
mai 2010, le président portugais Anibal Cavaco Da Silva
approuve la loi autorisant le mariage homosexuel.
Le 11
juin 2010, L'ISLANDE vote le Mariage Gay !les 49 membres de
l'Althing, le Parlement islandais, décident à l'unanimité
d'autoriser le mariage homosexuel.
L'Islande, pays très "gay Friendly" avait déjà élu en 2009
la sociale-démocrate Johanna Sigurdadottir, gay déclarée,
comme Premier ministre."
Source WIKIPEDIA>>>plus
d'infos :http://fr.wikipedia.org/wiki/Mariage_homosexuel |
...............................................................................................................................................................................
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Le mariage homosexuel Étude de
législation comparée n° 134, juin 2004 -
SERVICE DES ETUDES JURIDIQUES (juin 2004)
NOTE DE SYNTHÈSE - Sénat
"Le débat sur l'ouverture du mariage aux homosexuels conduit
à s'interroger sur la situation à l'étranger : non seulement
sur la possibilité qu'ont deux personnes du même sexe de se
marier, mais aussi sur les dispositifs comparables au pacte
civil de solidarité (PACS). En effet, si la plupart des pays
étrangers dénient aux couples homosexuels le droit de se
marier, certains - notamment en Europe du Nord - ont adopté
des régimes de partenariat homosexuel beaucoup plus proches
du mariage que le PACS français. L'examen des relations qui
existent entre ces partenariats et le mariage apparaît donc
comme le complément indispensable de l'étude des
dispositions qui régissent le mariage entre personnes du
même sexe.
L'analyse des législations allemande, belge, britannique,
danoise, espagnole, néerlandaise et suédoise montre que :
- seuls la Belgique et les Pays-Bas reconnaissent le
"mariage" des homosexuels ;
- les régimes de partenariat en vigueur en Allemagne, au
Danemark et en Suède sont réservés aux personnes de même
sexe et présentent beaucoup de points communs avec le
mariage, tout comme le dispositif prévu par le projet de loi
en cours d'examen au Royaume-Uni ;
- en Espagne, où l'ouverture du mariage aux personnes de
même sexe a été évoquée, il n'existe aucun régime national
de partenariat homosexuel. (...) Suite
>>>www.senat.fr/lc/lc134/lc1340.html
...............................................................................................................................................................................
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|
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|
|
"Pourchassés,
emprisonnés, torturés, les homosexuels sont
aujourd'hui victimes de répression dans une
soixantaine de pays. Si la plupart reconnaissent
l'homosexualité dans de nombreuses régions du monde,
être homosexuels est passible de lourdes peines qui
vont jusqu'à l'exécution, aujourd'hui appliquée par
sept pays : l'Afghanistan, l'Arabie Saoudite, l'Iran
le Nigéria (dans le nord), la Mauritanie, le Soudan,
le Yémen. En décembre dernier, deux tiers des pays
du monde ont refusé l'appel à la dépénalisation
universelle de l'homosexualité !"Source JOURNAL 20 '
04/03/2009 |
|
Page en
construction permanente -
merci de vos infos et/ou rectificatifs !
Homosexuel(le)s
& Bisexuel(le)s Célèbres |
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Si notre
histoire vous intéresse...
* Histoire du
RAINBOW FLAG
(Drapeau Arc-en-ciel)
Le drapeau arc-en-ciel
(rainbow
flag en anglais) est un
drapeau représentant 6 bandes* aux couleurs d'un
arc-en-ciel (d'où son
nom). Il est l'un des
principaux symboles de
la communauté LGBT (lesbienne,
gay bisexuelle et
transgenre).
Le drapeau arc-en-ciel
proprement dit a été
conçu et réalisé à la
main par le graphiste et
militant politique
américain Gilbert Baker,
alors âgé de 27 ans,
pour la Gay and Lesbian
Freedom Day Parade de
San Francisco le 25 juin
1978. (...)
Il est vraisemblable que le choix de l'arc-en-ciel comme symbole de
ralliement de la communauté homosexuelle soit une référence à la
chanson "Over the rainbow "chantée dans le film The wizard of Oz
(Le magicien d'Oz) interprétée par l'actrice Judy Garland, icône gay
dont l'enterrement a indirectement provoqué les émeutes de Stonewall
(que la gay pride commémore chaque année) Ce choix peut
également s'expliquer par la diversité des couleurs en symbole de
diversité d'orientation sexuelle de par le monde... "+ de détails :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rainbow_flag
*avec le rouge en haut (6 couleurs) : drapeau arc-en-ciel des gays
et lesbiennes, créé en 1978 aux États-Unis.
avec le violet en haut (7 couleurs) : au mouvement des pacifistes en
Europe
|
avec le violet en haut (7 couleurs) : au mouvement des pacifistes en
Europe
|
 |
Hexagone Gay
vous propose un voyage dans l'univers homosexuel à travers les
lieux et les personnages qui ont marqué leur époque.
www.hexagonegay.com/ |
avec le violet en haut (7 couleurs) : au mouvement des pacifistes en
Europe
Voir les excellents articles
"France,
années 90 : la décennie lesbienne"
et Introduction à une
"Histoire du mouvement lesbien
en France"
par Brigitte Boucheron
Colloque Visibilité/invisibilité des lesbiennes,
organisé par la Coordination lesbienne en France (CLF), 19 mai 2007,
hôtel de ville de Paris.
Actes en
vente : À la librairie Violette & Co, 102, rue de Charonne 75011 Paris.
Par
correspondance auprès de la Coordination lesbienne en France,
en adressant un chèque libellé à l’ordre de la CLF de 13 euros (10 + 3
pour frais de port) à :
CLF c/o CQFD - 37, avenue Pasteur - 93100 Montreuil>>>www.bagdam.org/articles/mvtlesbienbb.html
......................................................................................................................................................
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Plus d'infos
"Historiques"...sur le site :
http://membres.lycos.fr/mhchbv/belgique.htm
***Histoire de
mouvement Gay :
http://membres.lycos.fr/mhchbv/page3.htm
......................................................................................................................................................
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Les ARCL, Archives
Lesbiennes
Les ARCL, Archives Recherches
Cultures Lesbiennes
"L'immense fonds d'archives lesbiennes se trouve à la Maison des
Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, à Paris dans le 12ème
arrondissement, 01 46 28 54 94. Trop peu de lesbiennes sont au
courant et les archives gagneraient à être exploitées pour enfin
construire une histoire des lesbiennes digne de ce nom et non plus
interprétée à travers la grille de lecture dominée par les experts
masculins." Source
Tetu.com 12/2006
... ouvertes à toutes,
tous les jeudis de 19h à 21h30.
Site :http://arcl.free.fr
Voir aussi
"Mouvements de Presse, des années 1970 à nos jours, les luttes
féministes et lesbiennes"
Auteur : Martine Laroche, Michèle
Larrouy, le collectif des ARCL - Etude 2009 -199 Pages Editions ARCL
>>Bibliothèque |
|
"Vous avez envie de
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bande dessinée ou un recueil de poésie lesbienne, regarder
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Vous désirer emprunter un roman ou un essai, une biographie,
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plastiques, les mouvements lesbiens ou le cinéma … ? Les A.R.C.L (Archives Recherches Cultures Lesbiennes)
sont à votre disposition !
Situées à la Maison des Femmes, 163 rue Charenton (Paris,
XIIème), elles sont ouvertes tous les mardis de 19h à
21h30." Article
GayVox
Les A.R.C.L (les « Archives » pour les habituées) sont un
centre de documentation des cultures lesbiennes, qui
témoigne des mouvements et groupes lesbiens, féministes et
homosexuels.
Ce lieu, non-mixte, s’enrichit sans cesse grâce aux
abonnements et échanges, aux dons et achats de documents
anciens et récents.
En libre consultation, il donne accès aux dernières
parutions de revues lesbiennes et féministes de nombreux
pays, au fonds vidéo, aux livres d’art, dossiers de presse,
thèses, dossiers thématiques reflets des mouvements et des
luttes politiques.
En prêt (réservé aux adhérentes), il donne accès à plus de
1700 essais et romans.
Les Archives Lesbiennes ont été crées en 1983. Elles
se tiennent jusqu’en 1992 dans un appartement privé de deux
petites pièces, puis elles déménagent à la Maison des Femmes
au 8 de la Cité Prost. Depuis 1997, elles occupent deux
salles dans le nouveau local de la M.D.F., rue de Charenton,
auxquelles s’ajoutent- une grande pièce commune utilisée
pour des soirées-lectures, les débats et les concerts, ainsi
qu’un salon-vidéo.
A sa création, les lesbiennes du premier collectif font don
de documents plutôt militants à l’image du mouvement lesbien
depuis 1971 : tracts, affiches, photos, romans, basiques
lesbiens, essais théoriques en français, anglais, allemand,
espagnol….
En 1989 ; le collectif crée le premier annuaire des lieux
lesbiens, féministes et homosexuels mixtes.
En 1990, sont mis à disposition plus de 80 revues, des
articles d’écrivaines, des dossiers thématiques, un bulletin
régulier, remplacé par une feuille d’info de 1992 à 94.
Aujourd’hui ce bulletin, ou feuille d’infos, n’existent
plus, mais le projet d’en redémarrer la publication est
d’actualité.
Les abonnements aux revues, jugées trop coûteuses –Les
Archives Lesbiennes ne reçoivent aucune subvention – ont été
réduits ; cependant une politique d’acquisition plus large
de romans et d’essais est mise en place.
De plus quatre grands secteurs ont été développés en
fonction des implications militantes du moment et de
l’intérêt des lesbiennes du collectif :
- Il s’agit des arts plastiques, grâce aux dons,
- des vidéos, en consultations libres sur télévisions (avec
plus de 300 titres documentaires et fictions)
- de la constitution d’une exposition de photos (plus de
120, format A3, en location) retraçant l’histoire du
mouvement lesbien et féministe.
-d’une revue de presse culturelle et politique."
Le
Conseil de Paris
a voté une délibération attribuant
10.000 euros
à l'association
Archives Recherches Cultures
Lesbiennes (ARCL)
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tous les mardis de 19h à 21h30 à la Maison des Femmes
163, rue de Charenton Paris XIIème
tél : 01 46 28 54 94
fax : 01 43 43 42 13
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archives.lesbiennes@wanadoo.fr
adhésion modulable...
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Le fonds Suzan Daniel a été
mis en place à Gand (Belgique) par une jeune équipe très
dynamique. L'asbl Fonds Suzan Daniel, rassemble, organise et
gère toute information concernant les conditions de vie des
homosexuels et des lesbiennes. Ces informations sont à la
disposition des personnes intéressées pour de recherches sur le
passé ou le temps présent. D'autre part, le Fonds prévoit
d'organiser des activités diverses : expositions, journées
d'études et séminaires de formation publications, etc..."
www.fondssuzandaniel.be |
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 |
Archives
Homos
Le Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles
de l'Académie Gay & Lesbienne
-
BP N° 28 94402 VITRY
SUR SEINE cedex - 06 98 32 81 20 6
archiveshomo@yahoo.fr
est le site de l'Académie Gay & Lesbienne et du Conservatoire des Archives
et des Mémoires Homosexuelles.
l'Académie Gay &
Lesbienne est co-fondatrice du Collectif pour l'égalité des droits,
nous collectons tous les articles, communiqués, déclarations, prises de
position... sur le combat pour l'égalité des droits (mariage, adoption, etc)
et contre les LGBT-phobies.www.archiveshomo.info |
|
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|
Mais pourquoi
une "Gay Pride"?
Chaque
été, quantité de
villes
organisent leur
Gay Pride. ...
Quelles sont les
origines
historiques de
cette
manifestation?

Gay “Be-In,” Sheep Meadow, Central Park, New York, June 28, 1970. |
"La première
GAY PRIDE a eu
lieu le 28 Juin,
1970
(photo)
à NEW-YORK
(USA)
Initialement appelé Christopher Street Liberation
Day, des marches
ont eu lieu
pour commémorer
le premier
anniversaire des
émeutes de
Stonewall
qui se tinrent
dans la
Christopher
Street à New
York le 28 juin
1969.
Craig Rodwell,
activiste et
propriétaire de
la librairie
Oscar Wilde
Memorial, en a
été un des
principaux
activistes...
"Beaucoup
d'hommes et de
femmes qui ont
défilé ce
jour-là
garderont à
jamais le
souvenir de ce
moment au sommet
de la falaise.
Dans le champ
d'herbe, une
tempête de neige
de bannières, de
la danse, des
fumeurs, le
chant et la
musique, un
immense drapeau
américain, "Gay
Pride" signes
décorés avec des
autocollants
Day-Glo (fluo)
la fleur hippie,
et les hommes et
les femmes
applaudissent à
chaque l'arrivée
de nouveaux sur
la colline. Et
derrière eux,
qui s'étend
aussi loin
qu'ils pouvaient
voir, était les
rangs
d'homosexuels et
de leurs
partisans,
un taux de
participation
assez notable
pour
pour que le New
York Times
en face sa
première page
du lendemain.
Personne n'avait
jamais vu autant
de beaucoup
d'homosexuels
dans un lieu
avant...
Au
sommet de la
falaise,
beaucoup de ces
hommes et
femmes, qui
avaient grandi
seuls et isolés,
se tenaient en
silence et
pleuré.... "
Suite en VO :
http://lgbt.nypl.org/?m=200806
Dans
la
plupart
des
grandes
villes
du
monde,
cette
manifestation
se
déroule
tous
les
ans
au
cours
du
mois
de
mai
ou
de
juin,
pour
rappeler
Stonewall,
le
jour
où
les
gays
sont
passés
de
la
honte
à la
révolte
!
En
France,
les
prémices
de
la
"marche"
ont
eu
lieu
en
mai
1971
alors
que
les
homosexuels
s’invitent
au
traditionnel
défilé
des
syndicats
du
1er
mai,
malgré
l'opposition
de
la
CGT
pour
laquelle
c'est
une
«
tradition
étrangère
à la
classe
ouvrière
»
(Martel,
p33).
C'est
cette
même
année
qu'est
créé
le
Front
homosexuel
d'action
révolutionnaire
(FHAR),
renommé
en
1974
Groupe
de
Libération
Homosexuelle
(GLH).
Jusqu’en
1978,
les
homosexuels
participent
chaque
année
à ce
défilé.
Le
25
juin
1977
est
organisée
à
Paris
une
première
manifestation
homosexuelle
"indépendante",
de
la
place
de
la
République
à la
place
des
Fêtes,
à
l'appel
du
Mouvement
de
libération
des
femmes
(MLF)
et
du
GLH.
Il y
a à
nouveau
des
manifestations
en
1979
et
en
1980
à
l’appel
du
Comité
d’Urgence
Anti-Répression
Homosexuelle
(CUARH),
contre
"les
discriminations
anti-homosexuelles",
avec
à
chaque
fois
environ
un
millier
de
manifestants.
La
première
marche
C'est
à
partir
du 4
avril
1981
que
l'on
considère
qu'a
eu
lieu
véritablement
la
première
véritable
marche
:
10
000
personnes
manifestent
à
l’appel
du
CUARH,
et
le
candidat
à
l’élection
présidentielle
François
Mitterrand
s’engage,
quelques
jours
après
cette
manifestation,
à
dépénaliser
l’homosexualité
en
France,
engagement
qu'il
honorera
l'année
suivante...
Suite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_des_fiert%C3%A9s
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Réflexion sur
l’homophobie
Source
www.cyberpresse.ca/article/
- par Louise Lemieux
-16/05/2007
Comment un enseignant
peut-il aider un jeune qui
fait son coming out ?
Comment un employeur peut-il
contrer l’homophobie dans
son entreprise ? Comment les
médecins devraient-elles
aborder leurs patientes
lesbiennes ?
Un colloque régional d’une
journée a lieu aujourd’hui
au Centre Lucien Borne, sur
le chemin Sainte-Foy, pour
répondre à toutes les
questions que le public se
pose concernant
l’homosexualité et
l’homophobie (aversion
contre l’homosexualité et
les homosexuels), et pour
souligner la journée
internationale contre
l’homophobie.
- « Nous nous adressons
cette année à la population
en général plutôt qu’aux
gais, lesbiennes et
transsexuels. Nous invitions
les gens à venir nous
rencontrer pour nous
comprendre », explique Yvan
Lapointe, porte-parole des
trois organismes
responsables de la journée :
la Coalition gaie et
lesbienne du Québec,
MIELS-Québec et GRIS-Québec.
Le colloque de Québec sera
suivi d’autres en région en
prévision de la conférence
mondiale de l’International
Lesbian and Gay Association
(ILGA) prévue en mai 2008 à
Québec et qui réunira plus
de 2000 personnes.
« On veut être
pratico-pratique. Donner des
trucs simples pour contrer
l’homophobie, à l’école, au
travail, dans les familles,
dans les activités sociales
», poursuit Yvan Lapointe.
Au menu du colloque
d’aujourd’hui, des
témoignages, des
questionnements, des
conférences. Michel Dorais,
par exemple, chercheur à
l’École de service social de
l’Université Laval,
discutera des méfaits de
l’homophobie. Me Marc-André
Dowd, vice-président de la
Commission des droits de la
personne présentera son
rapport « De l’égalité
juridique à l’égalité
sociale ».
En soirée, GRIS-Québec
présentera une séance de «
Gai et lesbienne 101 », sur
les croyances populaires
concernant l’orientation
sexuelle, les étapes du
coming out, etc.
Trop de gens se cachent
encore On estime que 10
% de la population est
homosexuelle, lesbienne ou
transsexuelle dans toutes
les sociétés. Dans une ville
comme Québec, 50 000
personnes ne seraient pas
hétérosexuelles. « Mais à
peine 4 % ont fait leur
coming out. Il y a donc
beaucoup de gens qui vivent
en parallèle. Notre
objectif, c’est que les 10 %
qui sont différents puissent
être bien dans leur peau
plutôt que de s’inventer une
autre vie. On ne veut pas
que l’homosexualité devienne
la norme. On veut seulement
qu’elle soit normale et
acceptée », conclut Yvan
Lapointe.
>>>Homo-Boulot et
>>>Si on s'éduquait un
peu
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L'association Le Réfuge
souhaite créer
une structure dans les Hauts-de-Seine
L’association Le Refuge cherche des bénévoles pour
le développement d’une structure d’accueil dans le
département des Hauts de Seine. Le Refuge agit
contre l’isolement, la rupture familiale et pour la
prévention du suicide et de la prostitution des
jeunes homosexuel(le)s.
Fondé en 2003 à Montpellier, Le Refuge est la seule
structure en France à assurer un hébergement
d’urgence et un suivi pluridisciplinaire (social,
médical, psychologique, médiation familiale) pour
des jeunes gays et lesbiennes rejetés par leur
famille.
Un chiffre marquant, les jeunes gays et lesbiennes
ont 13 fois plus de risque de mettre fin à leurs
jours que les hétérosexuels.
- CONTACT
: Jean-Pierre 06 62 24 24 06 |
|
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Etre
homosexuel aujourd'hui...
Les homos en panne de cause
- L'Express 26/06/2003
par
Marion Festraëts
Autrefois
fédérés par la lutte contre le sida et par le combat
pour le Pacs, les gays et lesbiennes font aujourd'hui face
à une société plus compréhensive...
Combattre l'homophobie et les discriminations:
depuis quelques années, les slogans de la Marche des
fiertés lesbienne, gaie, bi et trans - ex-Gay Pride (ce
28 juin à Paris) semblent bégayer. Au point que,
au-delà de l'indéniable aspect festif de cette
manifestation, on en vient à se demander si ce défilé a
encore un sens politique. En panne de proposition
nouvelle, de projet social fédérateur depuis le vote du
Pacs, en 1999, la cause homo semble aujourd'hui chercher
le souffle qui l'avait portée durant les «années
sida». Le consensus mou autour de la lutte contre
l'homophobie masque mal un déficit patent de
revendication forte. Au sein d'une société désormais
plutôt compréhensive et tolérante, les élucubrations
d'une Brigitte Bardot ou les dérapages d'une Françoise
de Panafieu... jettent le discrédit sur leurs
auteurs plus que sur leurs cibles: le député UMP Claude
Goasguen s'est empressé de préciser que les propos de
Françoise de Panafieu n'engageaient qu'elle. Les homos
doivent-ils faire le constat qu'ils ont peut-être, en
fait, obtenu l'essentiel?...
«Le Pacs nous a donné une respectabilité,
nous a sortis du cliché des gays festifs en officialisant
la légitimité des couples homos», estiment Ronan Rosec
et Laure Lagardère, à la tête de SOS-Homophobie,
association qui publie chaque année un rapport sur les
discriminations ou les insultes dont sont victimes les
homosexuels. Moins politisée qu'à ses débuts,
SOS-Homophobie réclame que les actes et propos
discriminants soient punis par la loi, à l'instar du
racisme, et qu'une information sur l'homosexualité soit
dispensée à partir du collège: «Il s'agit simplement
de rompre l'isolement des jeunes qui se posent des
questions sur leur orientation sexuelle et qui ne trouvent
aucune référence positive à l'homosexualité dans leur
environnement.»...
Pourtant, les mentalités ont progressé, au point
qu'aujourd'hui un personnage politique peut révéler son
homosexualité sans choquer personne, alors qu'une telle
démarche semblait inconcevable il y a dix ans. Selon
Louis-Georges Tin, qui a dirigé le tout récent
Dictionnaire de l'homophobie (PUF), la
discrimination des homos va bien au-delà de la simple
insulte lancée dans la rue: pour ce spécialiste des
études gaies et lesbiennes, qui parle également de
«gaiphobie», de «lesbophobie», de «biphobie» et de
«transphobie», «l'origine profonde de l'homophobie est
sans doute à rechercher dans l'hétérosexisme, qui est
ce règne de l'hétérosexualité obligatoire [...]. En
effet, ce régime tend à constituer l'hétérosexualité
comme la seule expérience sexuelle légitime, possible et
même pensable...»
Débattue en long et en large par les idéologues de la
communauté, la question des genres et des identités
sexuelles est aujourd'hui au cœur de tous leurs
différends. «Depuis le Pacs, on assiste à un immense
bavardage sur tout et rien. On devrait peut-être
commencer par se pencher sur notre histoire», commente
Jean Le Bitoux, chargé de piloter le futur Centre
d'archives et de documentation homosexuelles de Paris. Un
projet qui cristallise à nouveau les vieux antagonismes
entre lesbiennes radicales et gays un brin misogynes,
entre tenants du différencialisme et partisans du droit
à l'indifférence. L'historienne féministe Marie-Jo
Bonnet et Marie-Hélène Bourcier, théoricienne du
mouvement queer - qui
étudie et remet en question les genres et les identités
sexuelles - ont d'ailleurs lancé une pétition
dénonçant l'exclusion des lesbiennes du projet et la
«superficialité» de la réflexion en cours. Et les
homos de s'accuser mutuellement de discrimination...
Ces querelles de chapelle semblent très éloignées
des préoccupations quotidiennes des homos «de base». La
sociologue Françoise Gaspard souligne d'ailleurs «la
dissémination du militantisme au contact du terrain»:
«Les moins de 40 ans préfèrent se retrouver dans des
associations de convivialité, pour randonner, skier ou
parler portugais. On voit émerger de nouvelles formes de
revendication et de militantisme à travers une nuée
d'associations au sein des entreprises, des institutions
ou des administrations»: à La Poste, à la SNCF, dans
l'armée, dans la police, au sein d'HEC ou de Sciences po,
etc. «Nos jeunes internautes n'ont pas l'air de mal vivre
leur homosexualité, remarque William Pettex-Sorgue. Eux
qui n'ont pas vu mourir des dizaines d'amis, comme notre
génération, s'impliquent dans des activités de loisir
plutôt que dans les grands mouvements historiques.»
Plus que le droit à la différence, la majorité des
homos réclament aujourd'hui le droit à l'indifférence.
Et à l'égalité avec les couples hétéros: l'homoparentalité
les motive plus que les débats autour du
queer. Ils veulent pouvoir adopter en couple et
avoir accès à la procréation médicalement assistée.
Et lorgnent vers l'étranger: en 2002, la Suède
autorisait les couples du même sexe à adopter des
enfants, comme aux Pays-Bas et dans certains Etats
d'Amérique du Nord. En Grande-Bretagne, en Belgique et en
Espagne, les lesbiennes ont accès à l'insémination
artificielle - tandis qu'après la Belgique et les
Pays-Bas le Canada s'apprête à légaliser le mariage
entre homosexuels (voir l'encadré).
«Ces revendications obéissent à une sorte d'agenda
international, souligne Marie-Hélène Bourcier. Ce qui
est réclamé et obtenu aux Etats-Unis ou en Australie
sera réclamé et - vraisemblablement - obtenu en
France.» Si les homos y tiennent assez pour se mobiliser. |
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Mouvement
des homosexuel/les pour le changement
"L'homosexuel/le continue à déranger, à inquiéter, à
faire peur…
"Parce
qu'il est perçu comme un être libre, affranchi des
chaînes qui entravent le commun des mortels. Pas de
sacrement, pas de contrat, pas de communauté de biens,
pas d'enfants : aucun bagage social, le seul lien étant
le plaisir réciproque, lien dénouable à tout moment,
pacte révocable d'un jour à l'autre. Léger et gai,
l'homosexuel traverse la vie en se jouant : cette image
hante l'hétérosexuel chargé de progéniture et de valise
conjugales, "attelé au lourd chariot de la perpétuation
de l'espèce", selon la mémorable formule de Michel
Tournier dans les Météores. " La haine du chien
enchaîné à l'égard du loup libre et solitaire ",
voilà ce qu'éprouve l'homme accablé de responsabilités
familiales envers l'insolent qui le défie. Si insolent
qu'il a rejeté le vieux mot d'homosexuel, qui puait la
pharmacie et reflétait une sorte de condescendance
médicale de la part de la société dominante, pour
s'appeler tout simplement gai."
Actualité et forum.
http://membres.lycos.fr/mhchbv/page5.htm |
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L’Histoire
du mouvement homosexuel français (I)
Source
émission
France Culture
du 12
Mai 2003 -
Documentaire d’Olivier Doubre et Christine Robert
I - De la clandestinité au Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire
A la sortie de la guerre 1939-45, l'homosexualité est considérée
comme un délit qui aggrave les peines d'outrage public à la
pudeur pour deux personnes du même sexe. Il faut attendre les
années 50 pour observer la création de la première
association homosexuelle. C'est après mai 68 qu'un véritable
mouvement de libération voit le jour, avec la naissance en 1971
du FHAR, le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire
A la suite de la première partie de ce documentaire, un débat
avec Florence Tamagne, Didier Eribon et Louis-Georges
Tin.L’Histoire
du mouvement homosexuel français (I)
L’Histoire du mouvement homosexuel français Un
documentaire d’Olivier Doubre et Christine Robert I - De la
clandestinité au Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire A
la sortie de la guerre 1939-45, l'homosexualité est considérée
comme un délit qui aggrave les peines d'outrage public à la
pudeur pour deux personnes du même sexe. La clandestinité est
de mise puisque les gouvernements d'après-guerre ont conservé
une loi de Vichy qui poursuit les homosexuels (pourtant parmi
les populations déportées par l'Allemagne nazie). Dans les
grandes villes, certains lieux publics permettent cependant des
rencontres furtives, mais toujours dans la crainte de poursuites
ou de fichage par la police. Il faut attendre les années 50
pour observer la création de la première association
homosexuelle qui prend la forme d'un club littéraire avec une
revue, Arcadie, discrète et soucieuse de ne pas choquer
l'opinion. C'est après mai 68 qu'un véritable mouvement de libération
voit le jour. D'abord inspiré par la contestation des années
70, le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire (F.H.A.R.) naît
en 1971 dans les rouages du MLF, les homosexuelles en étant à
l'origine, mais il périclite rapidement. Néanmoins, la parole
se libère avec force et le mouvement est irréversible.
Revendiquant l'abrogation des lois discriminatoires, celle-ci
est arrachée après l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1982.
L'homosexualité s'organise dès lors en mode de vie toléré et
admis, même si l'apparition du virus du sida marque profondément
cette minorité, touchée de plein fouet par l'épidémie au
cours des années 80… Avec les témoignages d’Hélène Hazéra,
Marie-Jo Bonnet, Françoise D'Eaubonne, Christine Delphy, Gisèle
Halimi, Guy Chevallier, Jacques Fortin, Louis Joinet, Jacques
Lemonnier, Didier Lestrade, Hervé Liffran, Robert Badinter. Et
les sons d'archives de l'INA avec André Baudry, Guy Hocquenghem,
Ménie Grégoire, Raymond Forni, Jean Foyer, Henri Caillavet…
Suite à ce documentaire, un débat avec Florence Tamagne,
Didier Eribon et Louis-Georges Tin.
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Première affiche (Gay Liberation)
|
L'histoire
du mouvement homosexuel français (II)
Emission du 19
Mai 2003 -
L'histoire du mouvement homosexuel
français
Un documentaire d’Olivier Doubre et Christine Robert
II - Du F.H.A.R. à la dépénalisation de l'homosexualité
A la sortie de la guerre 1939-45, l'homosexualité est considérée
comme un délit qui aggrave les peines d'outrage public à la
pudeur pour deux personnes du même sexe. La clandestinité est
de mise puisque les gouvernements d'après-guerre ont conservé
une loi de Vichy qui poursuit les homosexuels (pourtant parmi
les populations déportées par l'Allemagne nazie). Dans les
grandes villes, certains lieux publics permettent cependant des
rencontres furtives, mais toujours dans la crainte de poursuites
ou de fichage par la police.
Photographer:
Peter Hujar- Circa 1973
Source: Martin Duberman. Stonewall. New York: Dutton
1993. |
Il faut attendre les années 50 pour observer la création de la
première association homosexuelle qui prend la forme d'un club
littéraire avec une revue, Arcadie, discrète et soucieuse de
ne pas choquer l'opinion. C'est après mai 68 qu'un véritable
mouvement de libération voit le jour. D'abord inspiré par la
contestation des années 70, le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire
(F.H.A.R.) naît en 1971 dans les rouages du MLF, les
homosexuelles en étant à l'origine, mais il périclite
rapidement.
Néanmoins, la parole se libére avec force et le mouvement est
irréversible. Revendiquant l'abrogation des lois
discriminatoires, celle-ci est arrachée après l'arrivée de la
gauche au pouvoir en 1982. L'homosexualité s'organise dès lors
en mode de vie toléré et admis, même si l'apparition du virus
du sida marque profondément cette minorité, touchée de plein
fouet par l'épidémie au cours des années 80…
Avec les témoignages d’Hélène Hazéra, Marie-Jo Bonnet,
Françoise D'Eaubonne, Christine Delphy, Gisèle Halimi, Guy
Chevallier, Jacques Fortin, Louis Joinet, Jacques Lemonnier,
Didier Lestrade, Hervé Liffran, Robert Badinter.
Et les sons d'archives de l'INA avec André Baudry, Guy
Hocquenghem, Ménie Grégoire, Raymond Forni, Jean Foyer, Henri
Caillavet…
Suite à ce documentaire, un débat avec Françoise Gaspard,
Christine Bard et Olivier de Bussher.
L'histoire
du mouvement homosexuel français (II)
L'histoire du mouvement homosexuel français Un documentaire
d’Olivier Doubre et Christine Robert II - Du F.H.A.R. à la dépénalisation
de l'homosexualité A la sortie de la guerre 1939-45,
l'homosexualité est considérée comme un délit qui aggrave
les peines d'outrage public à la pudeur pour deux personnes du
même sexe. La clandestinité est de mise puisque les
gouvernements d'après-guerre ont conservé une loi de Vichy qui
poursuit les homosexuels (pourtant parmi les populations déportées
par l'Allemagne nazie). Dans les grandes villes, certains lieux
publics permettent cependant des rencontres furtives, mais
toujours dans la crainte de poursuites ou de fichage par la
police. Il faut attendre les années 50 pour observer la création
de la première association homosexuelle qui prend la forme d'un
club littéraire avec une revue, Arcadie, discrète et soucieuse
de ne pas choquer l'opinion. C'est après mai 68 qu'un véritable
mouvement de libération voit le jour. D'abord inspiré par la
contestation des années 70, le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire
(F.H.A.R.) naît en 1971 dans les rouages du MLF, les
homosexuelles en étant à l'origine, mais il périclite
rapidement. Néanmoins, la parole se libére avec force et le
mouvement est irréversible. Revendiquant l'abrogation des lois
discriminatoires, celle-ci est arrachée après l'arrivée de la
gauche au pouvoir en 1982. L'homosexualité s'organise dès lors
en mode de vie toléré et admis, même si l'apparition du virus
du sida marque profondément cette minorité, touchée de plein
fouet par l'épidémie au cours des années 80… Avec les témoignages
d’Hélène Hazéra, Marie-Jo Bonnet, Françoise D'Eaubonne,
Christine Delphy, Gisèle Halimi, Guy Chevallier, Jacques
Fortin, Louis Joinet, Jacques Lemonnier, Didier Lestrade, Hervé
Liffran, Robert Badinter. Et les sons d'archives de l'INA avec
André Baudry, Guy Hocquenghem, Ménie Grégoire, Raymond Forni,
Jean Foyer, Henri Caillavet… Suite à ce documentaire, un débat
avec Françoise Gaspard, Christine Bard et Olivier de Bussher.3
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Tolérance
et répression
Dossier FUGUES
CA 10/04/2003
"Notre Histoire" Yves Lafontaine
Admises dans la Grèce antique où elles étaient considérées
comme un véritable rite initiatique, puis tolérées au début de
l'Empire romain, les pratiques homosexuelles ont été peu à peu réprimées
jusqu'à leur condamnation par les dirigeants religieux ou
politiques.
Un rite initiatique dans la Grèce antique
Les témoignages écrits ou iconographiques qui ont survécu au
temps attestent que l'homosexualité était répandue dans les sociétés
archaïques ou antiques. Dans la Grèce antique, elle concerne
surtout l'élite. Les homosexuels sont en fait des bisexuels et
l'amour avec une personne du même sexe n'est jugé répréhensible
que dans le cas où le partenaire est issu d'une classe inférieure,
s'il s'agit d'un esclave, par exemple.
Les pratiques homosexuelles apparaissent également comme des rites
initiatiques participant d'un lien entre maître et disciple. Quatre
siècles avant J.-C., l'historien Éphore, de même que Strabon cinq
siècles plus tard, évoque des mythes selon lesquels des hommes
viennent enlever des garçons à leur famille et les emmènent dans
les forêts où ils les gardent pour en faire des hommes.
L'apprentissage dure deux mois au cours desquels il y a initiation
sexuelles (pénétration anale). Les familles feignent de résister
mais acceptent, car c'est un honneur de voir choisi un de leurs
fils. La famille à laquelle aucune avance de la sorte n'a été
faite se couvre de honte.
Mais attention : dans la société grecque, on peut être
bisexuel mais pas "folle"! On se moque volontiers des
homosexuels efféminés qu'on appelle vulgairement les
"culs-larges". Quant à l'homosexualité féminine, les témoignages
de cette époque y font peu allusion, à l'exception de quelques références
aux mœurs de certaines courtisanes et des poèmes de Sappho, vers
le VIe siècle av. J.-C. On parle d'ailleurs toujours de saphisme
pour désigner l'homosexualité féminine, ou de lesbianisme, mot
qui vient de Lesbos, île où est née la poétesse.
Les contradictions romaines
Dans la Rome antique aussi, il existe une homosexualité qui
s’apparente en fait à la bisexualité. L'élite romaine est mariée.
Le rôle de la femme est de tenir la maison et d'élever les
enfants, les courtisanes et les hommes étant réservés pour
l'amusement. "M'ayant surpris, femme, dans un garçon, tu me
grondes d'une grosse voix et tu me dis que toi aussi tu as un derrière",
écrit le poète satirique Martial. Si l'homosexualité masculine
est admise quand elle est pratiquée avec des esclaves, le
lesbianisme est au contraire très mal accepté. Pour le Romain, le
plaisir entre femmes est une atteinte directe au pouvoir masculin.
Au cœur même du pouvoir, l'homosexualité est de mise. Ainsi,
l'empereur Néron se marie en grande pompe avec son esclave castré
Sporus et tout son entourage suit son exemple. Cependant, quelques
voix s'élèvent pour fustiger ses pratiques sexuelles. Ainsi, le
philosophe Cicéron condamne l'homosexualité, s'emportant contre
les gymnases grecs d'où, selon lui, elle est issue. "Le
service sexuel est un délit pour l'homme libre, une nécessité
pour l'esclave et un devoir pour l'affranchi", répond un
avocat à Sénèque qui réprouve également l'inversion.
Au fil des siècles, les lois romaines vont peu à peu faire de
l'homosexualité un délit. Ainsi, la Lex scatina de 226 punit
d'une amende l'amour entre deux hommes libres. En 342, sous le règne
des empereurs Constant Ier et Constant II, les homosexuels
"passifs" sont punis du bûcher. En 390, l'empereur Théodose
rejette officiellement l'homosexualité, une "infamie qui
condamne le corps viril, transformé en corps féminin, à subir les
pratiques réservées à l'autre sexe".
Au VIe siècle, les lois se font plus sévères encore. À la
suite des guerres, des catastrophes naturelles et des épidémies,
la population décroît de manière alarmante. L'espérance de
vie est alors de 25 ans. Un quart de la population seulement dépasse
50 ans. Les spécialistes estiment alors que, pour renverser la
tendance, une femme doit avoir cinq enfants. Dans ce contexte,
l'homosexualité devient une menace pour la société tout entière,
car c'est tout le peuplement de l'Empire qui peut en pâtir. En 553,
l'empereur byzantin Justinien punit tout acte homosexuel de bûcher
et de castration. Avec l'avènement du christianisme, qui réprouve
cette sexualité n'ayant pas la procréation pour but, les lois vont
encore se durcir.
Une tolérance graduelle
À partir de ce moment, les pratiques homosexuelles sont considérées
comme un péché, une perversion qu'il faut condamner. Les périodes
de tolérance se succèdent au fil des siècles, mais les lois
veillent toujours. Ainsi, sous l'Inquisition, les personnes
coupables d'inversion sont considérées comme hérétiques et
finissent souvent sur le bûcher.
En 1869, un médecin hongrois * invente le mot
"homosexuel". L’attirance pour des personnes de son
propre sexe est désormais considérée sous un aspect
"identitaire" (au début, il s'agit d'une identité considérée
comme déviante ou anormale) plutôt que comportemental. Désormais,
on considère l'homosexualité comme une maladie plutôt qu’un
crime, maladie que l'on essaye de "soigner" par des
traitements radicaux tels que les chocs électriques, la lobotomie
ou même la castration. Tandis que les médecins tentent d'expliquer
cette forme de sexualité en isolant une cause biologique (certains
examine le système hormonal, la forme du cerveau, la longueur des
doigts et plus récemment les gènes), la psychanalyse se penche sur
le vécu des homosexuels, pour esquisser des schémas familiaux (père
absent, mère castratrice) susceptibles d’être responsables de
cette "perversion".
Jusqu'en 1983, l'homosexualité était répertoriée par
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parmi les maladies
mentales.
Le banquet de Platon
Le Banquet de Platon, dialogue philosophique qui a pour thème
l'amour, permet de mieux comprendre les mœurs bisexuelles d'usage
à Athènes. On y retrouve, à travers une pédérastie idéalisée
par l'élite intellectuelle de la Cité, l'idée du rite initiatique
développée notamment par l'un des protagonistes, Pausanias. Ce
dernier décrit deux types d'amour : il y a le vulgaire, inspiré
par Aphrodite, qui consiste à aimer davantage les corps que les âmes,
et l'amour céleste inspiré par Aphrodite-Uranie (déesse de la
Science, de la Sagesse et de l'Amour idéal) à des hommes distingués
qui se dévouent pour le bien-être et l'éducation des jeunes garçons.
Dans l'un des passages les plus célèbres du Banquet, le philosophe
Aristophane évoque sa thèse des moitiés. Avant que les dieux ne décident
de les couper en deux dans un accès de colère, les êtres humains
étaient doubles. Il existait des doubles homme-homme, femme-femme
et homme-femme. Le destin de chaque humain est donc de passer sa vie
à la recherche de sa moitié manquante… quel qu'en soit le sexe.
Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe étaient deux villes cananéennes qui furent détruites
par un séisme au XIXe siècle av. J.-C. Selon la Bible, toutes les
licences sexuelles étaient permises au sein de ces cités où l'on
n'hésitait pas à s'adonner à la sodomie et à la zoophilie. Ayant
sombré dans la débauche, ses habitants provoquèrent la colère
divine et furent ensevelis sous la lave. Au Moyen âge, le mot
"sodomie" évoque non seulement la pénétration anale
mais aussi la zoophilie. Aujourd'hui, l'expression reste utilisée
pour qualifier surtout l'homosexualité masculine. |
* C'est le 6 mai 1868 que
les mots "homosexualité" et "hétérosexualité"
apparaissent pour la première fois par écrit en allemand, dans une
lettre que le docteur hongrois Károly Mária Kertbeny (1824-1882),
psychiatre et sexologue hongrois établi à Vienne, adresse au juriste
Karl Heinrich Ulrichs. En 1869, dans une lettre ouverte au ministre
prussien de la justice qui fait l'apologie d'une dépénalisation de
l'homosexualité, Kertbeny utilise le terme de manière publique pour la
première fois. Vocable formé des mots grec "homo" (même) et
latin "sexus" (sexe), ce néologisme à la consonance si
clinique va changer beaucoup de choses dans l'approche du phénomène. Il
faudra attendre le début du XXe siècle pour que le terme s'impose et
supplante ses concurrents "uranisme", "inversion",
"ou sentiment sexuel contraire". "L'homosexualité"
traduit un nouveau regard et une nouvelle attitude mentale par rapport à
la question. Certes, l'acte relève toujours de la débauche, du péché
ou de la déviance dans les esprits, mais il est considéré à partir de
ce moment aussi comme une maladie. Les termes "homosexualité"
et "hétérosexualité" n'entreront dans la langue française
qu'en 1891.
Lambda
Education CH Quizz
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Le
bon docteur Hirschfeld
En
1897, le Dr Magnus Hirschfeld (apparaît aux côtés de Conrad Veidt
dans le film Différent des autres, de Richard Oswald (1919), qu'Arte a
diffusé jeudi 10 février.), sexologue, fonde le Comité Scientifique
et Humanitaire pour s'opposer à l'article 175 du Code pénal allemand qui
réprime l'homosexualité - un article qui n'est d'ailleurs abrogé
intégralement qu'en 1994. Après la Première Guerre Mondiale, Berlin
devient le haut lieu des amours homosexuelles.
Mais après l'assassinat de Röhm, chef des SA et homosexuel notoire, la répression
des nazis s'abat sur la communauté " rose ". Plus
de 50 000 procès ont lieu et 15 000 homosexuels meurent dans les camps de
concentration. L'Allemagne du miracle économique continue de
poursuivre les homosexuels : 50 000 nouveaux procès ont lieu jusqu'en
1969. Après un assouplissement de l'article 175 et quelques années de répit,
un nouveau malheur frappe les milieux homosexuels : le sida.
voir
Pour
ne pas oublier
Dans
d'autres parties du monde, les homosexuels subissent une répression féroce
: condamnations à mort en Arabie Saoudite et en Iran, exécutions de
travestis par les " escadrons de la mort " au Brésil,
etc. Aussi, beaucoup ont les yeux tournés vers San Francisco. Là-bas,
gays et lesbiennes constituent des groupes de pression importants
qui revendiquent, entre autres, le droit de fonder une famille. Tandis
que les transsexuels tentent de redéfinir la répartition des rôles
entre le féminin et le masculin, les communautés homosexuelles se
mobilisent un peu partout pour faire accepter leur droit à la différence.
Le mouvement queer entend rassembler tous ceux qui veulent
vivre et aimer autrement.
(Gay
Kitsh Camp)
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