ILGA NEWS
International Lesbians and Gays association "La marginalisation des
lesbiennes"(article
de fond)
Cuba: la maternité lesbienne
fait son chemin à travers les mythes et les préjugés
ONU - L'ILGA retrouve son statut de consultant officiel !
La Carte des Droits LGBT
dans le monde
Cameroun: l'avocate des homos menacée de mort Source tetu.com 24/1082012
Connue dans son pays comme l'une des rares à lutter contre la répression de l'homosexualité, Me Alice Nkom révèle aujourd'hui craindre pour sa propre vie. «Depuis le 18 octobre, je suis victime de menaces de mort provenant d'inconnus», a déclaré l'avocate. Elle précise que «les auteurs de ces menaces disent que je ne dois plus défendre les homosexuels». «Au début, il a eu des appels à 4 heures du matin. Maintenant, ils (les auteurs des menaces) envoient des SMS», a-t-elle poursuivi, précisant avoir reçu le dernier message mardi «à 3 heures» du matin. «Attends de voir…» «“Maintenant la pute lesbienne, à toi de souffrir. Surveille bien tes arrières car ta sécurité est très faible. On te fera une démonstration le moment venu. Pas de répit pour les pédés dans notre pays”», lit-on dans un des SMS transmis à l'AFP par l'avocate.
Dans le dernier SMS que Me Nkom dit avoir reçu mardi, «rendez-vous (lui est donné) dans deux jours» dans un hôtel de Yaoundé où elle doit prendre part, jeudi, à un débat public sur l'homosexualité. «Attends de voir ce qui va se passer», écrivent notamment les auteurs de ce message. -«Ces menaces visent aussi mes enfants, ainsi que ma famille, mais elles ne peuvent pas me décourager par rapport à mes combats», a-t-elle assuré... "
Suite de l'article complet www.tetu.com/actualites/international/cameroun-lavocate-des-homos-menacee-de-mort-22407 Me Alice Nkom (photo) "A la conférence sur le sida de Vienne, rencontre avec cette avocate camerounaise qui défend avec courage les homos dans son pays. Elle fait le lien entre répression de l'homosexualité et risques sanitaires... "
>Piratage
d'
Anonymous
dans des
sites
Web du
Gouvernement
Ougandais
contres les
anti-LGBT
!
>>>LEZPress
L'Ouganda vient d'organiser sa première gay pride Source tetu.com 09/08/2012
Les LGBT ougandais ont organisé une série d’actions le week-end dernier dans l'est du pays, où l'homosexualité est passible de prison à vie. La police a brièvement arrêté une dizaine de participants.Une Pride ougandaise. Qui aurait pu l’imaginer? Le week-end dernier, des homos ont pourtant célébré leur première marche des fiertés à Entebbe, ville touristique de l’ouest de l’Ouganda. Les organisateurs avaient entre autres prévu un petit festival de films et un défilé sur la plage (photos), avec pour paysage le Lac Victoria.
Les participants étaient pour beaucoup habillés simplement, pour ne pas heurter la population. D’autres se sont costumés – l’un d’eux en marin – et d’autres encore s’étaient drapés dans des rainbow-flags. L’ambiance était bon enfant, mais ils n’ont pour autant pas oublié où ils vivent, dans un pays où leur orientation sexuelle peut leur coûter la prison à vie.... "Article complet www.tetu.com/actualites/international/louganda-vient-dorganiser-sa-premiere-gay-pride-22019
Equateur: les terribles «cliniques de guérison» pour homos n'ont pas fermé Source tetu.com 17/05/2012
Les associations locales s'inquiètent: malgré des signaux encourageants, ces «cliniques» où l'on torture gays et lesbiennes pour les «réparer» continuent d'exister… Elles sont à l'ordre du jour de la journée contre l'homophobie et la transphobie 2012.
«Vergüenza» (honte): action contre les cliniques du collectif Artikulación Esporádika (source).
Malgré les espoirs suscités par la nomination d’une ministre de la Santé activiste et lesbienne, les cliniques privées qui pratiquent des traitements illégaux de «dé-homosexualisation» n’ont toujours pas fermé leurs portes en Equateur. Fermeront-elles un jour? «On l’espère bien sûr, on se bat pour ça, mais on est très pessimistes», avoue Tatiana Cordero, de l’organisation Taller de Comunicación Mujer et qui parle au nom du collectif LGBT qui s’est constitué pour dénoncer ces soi-disant «centres de santé», qui continuent d'exister dans l'indifférence générale.
Au programme de l'IDAHO Car l'équateur est l'un des pays où existent encore ces cliniques de guérison de l'homosexualité, de celles qui font l'objet d'une préoccupation particulière du comité Idaho, en cette Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie..." www.tetu.com/actualites/international/equateur-les-terribles-cliniques-de-guerison-pour-homos-nont-pas-ferme-21568 .................................................................................................................................................................................. retour Sibérie: le quotidien des lesbiennes «invisibles et silencieuses» Source tetu.com 14/05/2012
"D'un côté, il y a Julia et Anna qui vivent leur amour au grand jour. De l'autre, il y a des dizaines de lesbiennes en souffrance. Nous sommes en Sibérie occidentale, à mi-chemin entre traditions et modernité.
L'une est juriste, l'autre travaille dans l'immobilier. La première a 20 ans, l'autre 33. Julia et Anna (photo ci-dessus) ont toutes deux grandi à Tioumen, capitale de la Sibérie occidentale… et ce n'est pas demain la veille qu'on les délogera, homophobie ambiante ou pas! Non, comme dit Anna, «je suis Russe» et «je resterai en Russie». Les deux jeunes femmes se sont rencontrées il y a cinq mois, lors d'une soirée d’Halloween. Peu de temps après, elles emménagent ensemble, travaillent dans la même société, affichent leur relation naissante dans les rues de Tioumen, une petite ville de province russe qui compte tout de même plus de 500.000 habitants." www.tetu.com/actualites/international/siberie-le-quotidien-des-lesbiennes-invisibles-et-silencieuses-21542
Cameroun: deux femmes poursuivies pour homosexualité et traitées de "sorcières">>>Lesbi-Sorcières
Ouganda: Des lesbiennes africaines montent au créneau contre l'anti-gay bill Source tetu.com 24/02/2012 Une coalition d'organisations de femmes homos se mobilise et appelle à agir pour empêcher le vote du texte homophobe réintroduit devant les députés. «Résistez, rejetez et opposez-vous au projet de loi anti-homosexualité de 2009 actuellement déposé au parlement d'Ouganda.» La Coalition des lesbiennes africaines (CAL), basée en Afrique du Sud, a toujours dénoncé le texte du député David Bahati. Mais dans un appel lancé le 13 février, elle se singularise et demande en son nom une «action» contre l'anti-gay bill, qui préconise un durcissement de la condamnation pour homosexualité - déjà passible de prison à vie - et des sentences pour ceux qui font la «promotion» de cette orientation sexuelle Forte de 19 organisations et présente dans une dizaine de pays, CAL «appelle chaque personne qui croit en la dignité, l'égalité et la liberté de tout être humain à prendre note et à agir urgemment pour empêcher le projet de loi anti-homosexualité (...) Nous nous tournons vers les Africains militants et défenseurs des droits humains, politiciens, leaders religieux, leaders culturels, érudits, avocats, professionnels médicaux, éducateurs, parents (...) pour réaliser cette action urgente».
Quelle action? Dressant une liste de contacts, elle demande d'appeler, écrire ou faxer des messages aux 386 députés, au président Yoweri Museveni, aux ministres de la Justice, de la Santé et des Affaires étrangères. «Dites-leur que les homosexuels ont besoin de leur protection», indique l'appel adressé au cardinal et à l'archevêque d'Ouganda, qui cite des passages bibliques tout en leur demandant de ne pas «rester muets face à l'injustice et la discrimination».
Article complet www.tetu.com/actualites/international/ouganda-des-lesbiennes-africaines-montent-au-creneau-contre-lanti-gay-bill-21094
Discrimination : le (triste) état des lieux de l'homosexualité en Afrique Source Jeuneafrique.com 17/02/2012 - Par Clarisse Juompan-Yakam
Plusieurs responsables occidentaux font la leçon aux pays africains pour qu'ils respectent les droits des homosexuels. Mais, au fait, où en est le continent ? "L'homosexualité est punie par la loi dans la plupart des États du continent."
« Il faut en finir avec les discriminations liées à l'orientation sexuelle, ignorées et parfois approuvées par de nombreux États », a lancé Ban Ki-moon le 29 janvier, lors du dernier sommet de l'Union africaine, à Addis-Abeba. Le secrétaire général des Nations unies a ainsi exhorté les pays africains à respecter les droits des homosexuels, « souvent traités comme des citoyens de seconde classe, voire comme des criminels ». Le 10 décembre déjà, lors de la Journée mondiale des droits de l'homme, Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, avait elle aussi prononcé un vibrant plaidoyer en ce sens... "
Suite de l'article complet + voir CARTE détaillée des droitssur Jeuneafrique.com :www.jeuneafrique.com/Article/JA2666p016.xml0/
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LAsbian Life Association Côte d'Ivoire (LLACI)
La Lesbian life association Côte d'Ivoire (LLACI)
qui existe depuis bientôt 3ans,
est une association de lesbiennes basée en Côte d’Ivoire et dont le siège est à Abidjan Cocody au 2Plateaux Vallons...http://algi.qc.ca/solidarite/llaci/. - Contact infollaci@yahoo.fr
Les Tueurs de lesbiennes en Afrique du Sud ont été condamnés à 18 ans d'emprisonnement ! -Source bbc.co.uk 01/02/2012 Mme Nkonyana a été lapidé et poignardé à neuf reprises en Février 2006, à quelques mètres de son domicile à Khayelitsha.
Les quatre hommes ont été condamnés pour avoir tué Zoliswa Nkonyana en Octobre l'année dernière
Continuer la lecture de l'histoire principale. Quatre hommes sud-africains ont été condamnés à 18 ans de prison pour avoir poignardé à mort par lapidation et de 19 ans lesbiennes Zoliswa Nkonyana en 2006. Le tribunal a jugé que les hommes tués Mme Nkonyana parce qu'elle vivait ouvertement en tant que lesbienne. Une foule à l'extérieur du tribunal, à Khayelitsha, un township du Cap, a applaudi et dansé à la peine. La Constitution protège les personnes au motif de l'orientation sexuelle - mais l'homophobie est très répandue.(...)
Pendant des années, les militants ont demandé à l'Etat d'être plus sévère sur les gens qui tuent ou attaquer les gens en raison de leur orientation sexuelle - et ils veulent que l'État de reconnaître les crimes de haine contre les lesbiennes, dit-elle.
Le magistrat a nommé la haine et l'intolérance sur la base de l'orientation sexuelle comme une circonstance aggravante, et que c'est la première fois ce qui s'est passé dans un procès criminel en Afrique du Sud " La famille de Mme Nkonyana salué la sentence...."
Article complet en VO www.bbc.co.uk/news/world-africa-16835653
Equateur -La nouvelle ministre de la Santé ferme
tous les établissements prétendant soigner
l'homosexualité
SourceE-llico.com
25/01/2012 La nomination d'une
politicienne ouvertement lesbienne en tant que
ministre de la Santé en Équateur a créé la
surprise cette semaine, et ce d'autant plus
qu'elle a annoncé une mesure visant à faire
cesser les "traitements de lesbiennes" par des
établissements religieux.
Carina Vance Mafla (photo),
d'origine américaine, a frappé fort lors de son
arrivée en annonçant que son ministère [la
santé] allait travailler en étroite
collaboration avec une organisation de défense
des droits des lesbiennes, la Causana Fundacion,
et d'autres groupes de droits civils, afin de
fermer les cliniques religieuses qui pratiques
des thérapies de "guérison" des lesbiennes.
Elle est elle-même ancienne directrice exécutive
de la Fundacion Causana.
Par le passé, elle a appelé à de profondes
réformes du système de santé du pays, et en
particulier la fermeture de cliniques
religieuses de "guérison de l'homosexualité",
la régulation de la distribution de traitements
contre le VIH, et la lutte contre la
discrimination des personnes LGBT au sein du
système de santé.
Une
pétition en ligne sur Change.org en faveur de la
fermeture de ces cliniques homophobes a
rassemblé 113.761 signatures, et une pétition
similaire sur Allout.org compte actuellement
64.650 signataires.
La fermeture de plus de 30 cliniques est déjà
dans la ligne de mire mais aussi des
institutions, que d'ex patients ont dénoncé
comme torturant et maltraitant physiquement et
psychologiquement les lesbiennes. Plus de 200
établissements de ce type au total ont été
recensés dont certains clandestins. La Fundacion
Causana, basée à Quito, s'est félicitée dans un
communiqué du succès de la campagne en faveur
des fermetures: "Après dix ans de protestations,
l'Equateur a conclu un engagement avec les
organisations civiques afin de faire cesser la
croyance selon laquelle l'homosexualité serait
une maladie et de mettre fin à l'usage de la
torture dans les cliniques qui prétendent la
guérir".
Tous rendent hommage au président équatorien,
Rafael Correa, qui a soutenu une constitution
protégeant les personnes LGBT.
200 Cliniques de torture lesbiennes sont encore en activité en EquateurSource huffingtonpost.com 11/11/11 00:01 En Equateur, niché entre forêt tropicale, pays de plages de sable, et des villes cosmopolites, il ya plus de 200 cliniques où les hommes et les femmes LGBT sont envoyés pour être «guéris» de leur homosexualité. (...) torture physique et violence psychologique font partie du traitement.(...) Les activistes ont lancé une campagne sur Change.org ce mois-ci et ont déjà obtenu le soutien de plus de 80.000 personnes dans 124 pays.
Bien que ces cliniques fonctionnent sous le couvert de centres de désintoxication, le public est généralement au courant de leur existence, et il n'est malheureusement pas rare que des familles conservatrices envoient leurs enfants homosexuels dans cette clinique qui pratiquent la torture et les abus sexuels dans le but de guérir l'homsexualité Le silence est rompu, des victimes commencent à parler. Au cours des six derniers mois, de nombreux patient(e)s se sont échappés et viennent nous porter des accusations et de parler publiquement de leur expérience. Une de ces voix importante est celle de Paola Ziritti, 24 ans. Les parents de Paola l'on envoyée dans une de ces cliniques de confinement forcé, mais ils n'avaient aucune idée des traitement subis par leur fille. Une fois que la mère de Paola a réalisé ce qu'elle avait fait, elle a tenté de récupérer sa fille, mais la clinique a dit non. Le processus pour libérer Paola a pris un an. «J'ai passé deux ans dans un tel établissement et pendant trois mois j'ai été menottée pendant que les gardes jetaient de l'eau et de l'urine sur moi", a déclaré Paola, qui décrit de nombreux récits d'abus physiques et sexuels pendant sa "réhabilitation". "Pourquoi la clinique où j'ai souffert est encore ouverte?"
Suite de l'article completwww.huffingtonpost.com/emilia-gutierrez/ecuador-lesbian-torture-clinics_b_1087533.html
Here's
to you Noxolo..., Rest forever here in our hearts
The last and final moment is yours, That agony is
your triumph...
Des marcheurs contre l'assassinat des lesbiennes en
Afrique du Sud
Source PinkNews.co.uk
26/08/2011 Noxolo Nogwaza *a été
assassiné dans le canton de Kwa-Thema, Afrique du
Sud. Des Gay militants des droits ont défilé vers un
bâtiment de la police en Afrique du Sud suite à la
pétition pour une action contre les assassinats et
de viols correctifs dans l'Est du pays.
Des centaines de militants des droits des
homosexuels ont défilé à la station de Kwa-Thema
police pour exprimer leur frustration à l'égard de
la police «l'inaction» dans les townships de
Johannesburg East Rand, sud-africain Mail & Guardian
rapports....
Lindi Masindwa, un membre du Comité d'organisation
Fierté Ekurhuleni, EPOC, qui a organisé la
manifestation, a déclaré: «Cela fait trois mois
depuis Noxolo a été sauvagement assassinée, mais
nous n'avons vu aucun progrès. Nous voulons que la
police accélère les enquêtes. "(...) Elle a déclaré:
"La seule façon d'apporter la paix à nos cœurs est
de trouver ces gens qui ont tué Noxolo et les
traduire en justice." En mai de cette année, le
Parlement a constitué une équipe spéciale nationale
pour faire face à la haine et de meurtres
"correctives" le viol, mais les militants en
question dénoncent son inefficacité.
Après l'assassinat de Nixolo Nogwaza, Les Ntsupe,
Présidente de l'EPOC a déclaré: «Il est très clair
que ces violeurs étaient en mission. Nous n'aurons
de cesse que la justice règne... beaucoup d'autres
personnes ont été violées et / ou assassinés sur la
base de leur orientation sexuelle et identité de
genre ou d'expression en Afrique du Sud. L"EPOC est
déterminé à aller au fond de l'affaire Noxola et
pousser pour la justice. C'était certainement un
crime haineux. "
Article en VOwww.pinknews.co.uk/2011/08/26/marchers-demand-action-for-murdered-south-african-lesbian/
et
http://ilga.org/ilga/en/article/mYjO4161om
*L'ATROCE CRIME DE HAINE :Le 24 avril 2011, Noxolo
Nogwaza, militante lesbienne de 24 ans, a été
sauvagement assassinée dans le township de Kwa-Thema,
quartier défavorisé situé à 80 kilomètres de
Johannesburg. La jeune femme a été violée puis
poignardée à la suite d’une dispute dans un bar. «Le
corps sans vie de Noxolo Nogwaza, a été retrouvé
gisant dans une allée de Kwa-Thema, vers 9 heures du
matin dimanche 24 avril. Son visage était
complètement déformé, ses yeux exorbités, son crâne
écrasé, ses dents arrachées. Elle était
méconnaissable. Des témoins ont affirmé qu’une
bouteille de bière vide et un préservatif usagé
étaient enfoncés dans ses organes génitaux. Des
parties de son corps ont été lacérées avec du verre.
Une brique retrouvée près du corps semble avoir
servi à lui écraser le visage.»
Mobilisation pour une lesbienne ougandaise réfugiée à Paris - Source Act Up/E-llico.com10/03/2011 Activiste de l’association SMUG (Sexual Minority Uganda), Brenda a dû fuir l’Ouganda. Arrivée en France le 17 février dernier, elle demande le droit d’asile. Une mobilistion s'organise autour de son cas.
Le portrait de Brenda, présentée comme "lesbienne", a fait la une du tabloïd ougandais Red Pepper en octobre dernier qui, comme de nombreux médias locaux, mène une campagne de haine et de dénonciation des homosexuels.Quelques temps après, elle assistait avec sa compagne à l’enterrement de David Kato, activiste gay de SMUG, assassiné dans des conditions non élucidées. Des vidéos ont circulé. Depuis, toutes deux ont fait l’objet d’intimidations policières, de menaces, d’exactions et d’agressions. Elles ont été expulsées de leur logement. Brenda a pu s’enfuir en France, mais sa compagne a été arrêtée et incarcérée avant le départ. Elle est toujours détenue à ce jour. Brenda ne possède qu’un visa d’un mois. Après ce délai, elle pourrait être sommée par les autorités françaises de retourner en Ouganda.Act Up-Paris exige que la France accorde le droit d’asile à Brenda et organise une soirée de collecte de fonds, vendredi 11 mars à partir de 19h à l'Unity bar, 176, rue Saint Martin, 75003 Paris.
Bravo Madame !
Fatou Kiné Camara, la femme qui demande la légalisation de l'homosexualité au Sénégal Source interview seneweb.com 18/09/2010
La juriste sénégalaise, Fatou Kiné Camara (photo) demande la légalisation de l'homosexualité au Sénégal. Sans commentaire.C’est au siège de l’association des juristes Sénégalaises que nous avons rencontré Fatou Kiné Camara. Une dame svelte pleine d’énergie au regard vif et à l’allure sobre. Elle a accepté de nous parler d’elle, de ses convictions, de ses peurs et de ses combats. Celle qui le 29 juillet 2009 lançait un appel pour la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal tient à rappeler son appartenance à une association et l’importance de garantir à tous des droits humains sans discrimination. Pour cette titulaire d’un doctorat d’Etat en droit, l’égalité des humains a été une évidence avant de devenir un combat. -« La stigmatisation des homosexuels, les viols des femmes et des enfants montrent que tous les faibles sont devenus des citoyens de seconde zone à l’opposé de ceux qui se considèrent comme les vrais hommes » nous a-t-elle dit lors de cet entretien réalisé dans les paisibles locaux de l’ association situés juste en face du bouillant marché Tilène au quartier Médina à Dakar. Qui est Fatou Kiné Camara ? Je suis juriste, professeur de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Je suis aussi féministe activiste Féministe activiste et passionnée par l’histoire africaine selon le site Internet d’un éditeur … Je suis féministe africaine. Je ne connais pas les féministes occidentales, je n’ai jamais lu Simone de Beauvoir. Jamais! Le peu que je sais d’elle tient en cette phrase : «on ne nait pas femme on le devient» Ce n’est pas un discours qui m’intéresse particulièrement.
Je suis féministe grâce à la tradition Africaine. Je suis Lébou. Dans cette communauté ethnique ce sont les femmes qui dirigent, elles ont l’autonomie financière et un franc parler extraordinaire, mon enfance a baigné dans cet univers. J’ai grandi avec l’admiration et le respect des femmes. J’ai grandi en tenant pour acquis qu’une femme ne doit pas se laisser marcher sur les pieds. ..."interview archivé www.seneweb.com
Zimbabwe: vingt jeunes filles arrêtées pour soupçons d’homosexualité
Source tetu.com 10/08/2010
Sans qu'on ne sache trop si elles sont lesbiennes ou victime d'une vengeance entre élèves, ces jeunes filles doivent comparaître prochainement.Au Zimbabwe, la délation à l'école est prise très au sérieux quand il s'agit d'homosexualité. Vingt jeunes filles, âgées de 14 à 16 ans, ont été arrêtées après qu'une de leurs camarades les a accusées d'avoir des relations homosexuelles.
L'incident a eu lieu le jeudi 29 juillet, dans un lycée pour filles de Bulawayo, la deuxième ville du pays. La police a emmené les élèves incriminées au commissariat, où elles auraient été interrogées toute la journée. Pour l'association des Gays et lesbiennes du Zimbabwe (GALZ), il s'agit là d’une violation des droits de l’enfant. Conséquences psychologiques :
«Quand des enfants passent neuf heures à être interrogés par la police, il est probable que cela ait des conséquences psychologiques et que cela affecte leur droit à l’éducation. Ces jeunes filles, après avoir été ainsi exposées, seront victimes de moqueries et de stigmatisation de la part des autres étudiantes», a commenté Samuel Matsikure, responsable du programme Santé de cette association.
A la suite des arrestations, le directeur provincial de l'éducation, Dan Moyo, a quant à lui condamné l’homosexualité comme «une pratique inacceptable», ajoutant qu'il ne sait «pas si les accusations sont fondées ou relèvent d'une vengeance entre élèves». Les étudiantes doivent comparaître prochainement devant un tribunal. La loi zimbabwéenne ne prévoit pas de sanction à l'égard de l'homosexualité féminine, mais considère la sodomie comme un délit passible de trois ans de prison.
Une Sud-Africaine victime d'un viol correctif témoigne Source tetu.com 12/05/2010 Il y a une semaine, une homosexuelle sud-africaine a été battue et violée dans un township au nord du Cap. Son agresseur lui répétait qu'il allait «faire (d'elle) une femme».
Gugulethu, à environ 15 km au nord du Cap, est un township noir et pauvre comme il en existe beaucoup en Afrique du Sud.
Millicent Gaika, 30 ans, y habite depuis son plus jeune âge. Vendredi soir, elle revenait à pied d'une fête chez des amies lorsqu'elle a croisé une connaissance, qui lui a demandé une cigarette. L'homme l'aurait ensuite attirée chez lui avant de fermer la porte et de la violer. «J'ai pensé qu'il allait me tuer. Il était comme un animal», a confié la victime au journal local Cape Argus. «Il répétait: "Je sais que tu es lesbienne. Tu n'es pas un homme. Tu penses que tu l'es mais je vais te montrer que tu es une femme"». L'agresseur aurait par ailleurs violemment battu sa victime et l'aurait étranglée avec une ficelle afin de la maintenir au sol.Chaque semaine, des viols «correctifs» ont lieu en Afrique du Sud
Ce n'est que cinq heures plus tard que des voisins, alertés par les cris de Millicent, ont forcé la porte et appelé la police. Le violeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été arrêté. Il doit comparaître, demain, le 13 avril devant la cour qui devra décider d'une éventuelle libération sous caution. Millicent a quant à elle été admise à l'hôpital. S'il n'existe pas de statistiques officielles, les associations affirment que plusieurs «viols correctifs» sur des lesbiennes ont lieu chaque semaine en Afrique du Sud. Cependant, il est beaucoup plus rare que ces drames soient relatés par la presse locale.
La victime avait déjà été violée en 2002 En 2008, Millicent Gaika avait participé à un projet artistique de la photographe sud-africaine Zanele Muholi (. Une manière pour elle «de raconter sa propre histoire» et d'exorciser les difficultés de la vie quotidienne. En 2002, Millicent a été violée une première fois par quatre hommes. Ceux-ci ont été condamnés à 10 et 15 ans de prison, mais ont déjà été libérés.
Droits LGBTI dans le monde
Matériel pour lutter contre l’homophobie d’Etat 2010 Fondée en 1978, l’ILGA est maintenant une association de plus de 700 groupes de plus de 110 pays qui militent pour les droits des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles et transgenres (LGBTI)
L’équipe de foot 100% black et 100% lesbienne de Johannesbourg ira à* Cologne
Source tetu.com - Par Magali Reinert 01/03/2010 "100% black et 100% lesbiennes", voilà le slogan de l'équipe féminine de foot de Johannesbourg qui réunit des lesbiennes pour jouer au foot et défendre la cause lgbt dans la solidarité et l'entraide. Elles tentent d'oublier grâce au foot, les violences dont elles sont souvent victimes, et la précarité. (...) Dans la cour de l'ancienne prison des femmes de Johannesbourg, les filles enfilent leurs tenues de foot. Puis elles descendent vers leur terrain d'entraînement, un terrain vague coincé entre un parking et une station-service au cœur de la mégapole de huit millions d'habitants. L'équipe des Chosen Few regroupe «quelques élues», footballeuses, lesbiennes, blacks, militantes, pauvres, jeunes des townships de Jo'burg. «100% black et 100% lesbiennes»: c'est leur slogan. Pour faire partie de l'équipe des Chosen Few, «il faut être out», savoir jouer au foot et défendre la cause des droits des homosexuels en Afrique du Sud, résume Deekay, joueuse et manager de l'équipe. Deekay travaille pour Few, un forum pour l'émancipation des femmes, qui a lancé l'équipe des Chosen Few en 2004. L'organisation a ses locaux à deux pas de la Cour constitutionnelle, sur une colline qui accueillait autrefois les deux prisons, pour hommes et pour femmes, de la capitale de l'Afrique du Sud...."Suite de l'article : www.tetu.com/actualites/international/lequipe-de-foot-100-black-et-100-lesbienne-de-johannesbourg-ira-a-cologne-16601
La chaîne d'information Britannique Sky News déclare que dans le Township de Khayelitsha, dans la banlieue du Cap, des groupes de femmes vivent dans la peur. Elles savent tous qu'une femme sera victime de viols collectifs à cause de son orientation... " Afrique du Sud : lesbiennes violées pour "corriger" leur sexualité Source Veryfriendly 10/06/2009Lindelwa a une carrure de rugbyman et de grands yeux doux qui s'embuent quand elle commence à raconter son histoire : "C'était à la tombée de la nuit. Je marchais dans la rue quand cet homme est arrivé par derrière et a commencé à m'insulter. Il hurlait que j'étais une lesbienne, que je devais coucher avec des hommes pour me guérir. Il avait une barre de fer avec laquelle il m'a cassé la jambe. Des passants se sont interposés quand il a voulu me violer." Après l'attaque, Lindelwa, traumatisée, a fui son quartier en banlieue du Cap, en Afrique du Sud, pour se réfugier dans un township voisin réputé moins dangereux. Dans l'unique pièce de sa petite maison, les cinq jeunes femmes rassemblées autour d'elle baissent toutes la tête à son récit. Cette histoire ne leur est que trop familière. L'an dernier, le viol et le meurtre d'Eudy Simelane (voir ci-dessous) joueuse de foot de l'équipe nationale, ont donné un visage aux victimes de ce drame quotidien, torturées à cause de leurs orientations sexuelles. Une expression décrit cette horrible réalité : "viol correctif". Les auteurs de ces agressions agissent par homophobie pour soi-disant "corriger" la sexualité de leurs victimes.
"Ce type de violence est en train de devenir le plus commun contre les lesbiennes noires des townships", s'alarme l'ONG internationale ActionAID dans un récent rapport. Elle illustre toute l'ambiguïté d'un pays qui, d'un côté, a l'une des constitutions les plus libérales au monde et a été le premier pays africain à autoriser le mariage homosexuel en 2006, mais où, de l'autre, une femme est violée toutes les 26 secondes et où l'homophobie est forte, en particulier dans les townships." ................................................................................................................................................................................... retour
Here to you... Afrique
du Sud : Une footballeuse
lesbienne victime d’un "viol de
correction"
Source Afrik.com 23/09/2009
La justice sud-africaine a
condamné à la perpétuité le
violeur et meurtrier
d’Eudy Simelane
(photo)
Le verdict est sans appel :
Themba Mvubu terminera sa vie en
prison. Accusé de l’enlèvement,
du viol et du meurtre d’Eudy
Simelane, le jeune homme a été
écroué, mardi, en Afrique du
Sud. La victime, une
footballeuse professionnelle de
31 ans, était l’une des
premières femmes à assumer
ouvertement son homosexualité.
Certains militants estiment
qu’elle a subi un « viol de
correction ». Au cours de la
dernière décennie, une trentaine
de lesbiennes auraient été tuées
dans le pays. Themba
Mvubu, un jeune homme de 24 ans,
a été condamné mardi à la prison
à perpétuité en Afrique du sud.
Il a été reconnu coupable de
l’enlèvement, du viol, du
meurtre d’Eudy Simelane.
Agée de 31 ans, cette
footballeuse internationale
lesbienne a été l’une des
premières femmes à assumer
ouvertement son homosexualité
dans le township de Kwa Thelma,
une localité située près de
Johannesburg. Elle avait
joué pour l’équipe féminine
sud-africaine et travaillé comme
entraîneur et arbitre.En avril
2008, la sportive avait été
kidnappée alors qu’elle sortait
d’un pub. Par la suite, elle
avait été violée par quatre
hommes et poignardée à 12
reprises. Les agresseurs ont
ensuite trainé son corps jusque
dans un terrain vague où ils
l’ont abandonné. Des militants
pour les droits des homosexuels
estiment qu’elle a été violentée
en raison de son orientation
sexuelle. En Afrique du sud, la
pratique appelée « viol de
correction » ou « viol
thérapeutique » par laquelle les
hommes prétendent « soigner »
les femmes de leur homosexualité
est répandue. Ces attaques vont
parfois jusqu’au meurtre. Selon
un récent rapport, une trentaine
de lesbiennes ont été tuées au
cours de la décennie écoulée
dans de telles circonstances."
Suite et article complet
www.afrik.com/article17604.html
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Manifestation contre l'homosexualité au Cameroun Source tetu.com - Par Habibou Bangré 12/07/2009 L'archevêque de Douala (sud) et des milliers de personnes ont marché samedi dans cette ville contre l'avortement médicalisé et l'homosexualité, à l'appel de l'Eglise catholique du Cameroun.
L'archidiocèse de Douala, la capitale économique au sud du Cameroun, part de nouveau en croisade contre l'homosexualité. Hier, samedi 11 juillet, des milliers de personnes se sont réunies à son appel, lors d'une manifestation de protestation. Deux associations de droits de l'homme locales, Alternatives-Cameroun et l'Association de défense de l'homosexualité (Adefho), annoncent que l'Eglise catholique a lancé une pétition pour dénoncer la ratification de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes (protocole de Maputo). Leur problème? Premièrement, le texte adopté en 2003 par l'Union africaine autorise l'avortement médicalisé. Deuxièmement, il légalise l'homosexualité. D'où la marche d'hier, qui a rassemblé, selon l'archidiocèse, 20.000 personnes (le chiffre n'a pas été confirmé par la police). Sonnette d'alarme Or, si la charte incriminée protège bien «les droits reproductifs des femmes», particulièrement en autorisant l'avortement médicalisé, en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste, elle ne dit pas un mot sur les relations entre personnes de même sexe...
Reste que plusieurs journaux du Cameroun -pays où les homosexuels sont régulièrement brimés, avec la bénédiction ou le concours des médias- ont tiré la sonnette d'alarme. «Ledit protocole demande, d'une manière à peine voilée aux Etats signataires, de lever toutes les barrières juridiques à l'avortement ainsi qu'à l'homosexualité», s'insurge ainsi Le Messager. Moins catégorique, La Nouvelle expression s'interroge: «Est-ce à travers les droits spécifiques des femmes que l'homosexualité ou précisément le lesbianisme va faire son entrée au Cameroun? Le préambule du protocole de Maputo ne demande-t-il pas (...) d'éliminer toutes les formes de discrimination et de violence fondées au sexe?» Indignation L'avocate Alice Nkom, présidente de l'Adefho, s'est déclarée «indignée par une telle manipulation» de l'Eglise et des journaux.
Elle a d'ailleurs participé à une émission télévisée pour «recadrer les dispositions du fameux protocole de Maputo».
Steave Nemande, président d'Alternatives-Cameroun, dénonce pour sa part «un amalgame» et «une manipulation de l'archidiocèse de Douala visant à braquer l'opinion contre les homosexuels, à en faire des boucs émissaires et à influer sur la politique du gouvernement du Cameroun».
L’avocate camerounaise Alice Nkom plaide contre la pénalisation de l’homosexualité
"Alice Nkom soutient une cause que beaucoup pensaient perdue au Cameroun : la protection des gays et lesbiennes victimes d’injustices. Cette mère et grand-mère souriante et pleine d’énergie a réellement commencé ce combat en 2003, avec la création de l’Association pour la défense de l’homosexualité.
Avec un certain succès. La Doualaise a participé, avec son confrère Michel Togue, à la libération d’Alexandre, le 16 février. Ce jeune homme était incarcéré à la prison centrale de Kondengui, depuis 2004, pour homosexualité supposée. Autre victoire : après un long combat judiciaire, Me Nkom est parvenue à faire libérer, le 21 avril dernier, onze homosexuels présumés arrêtés en mai 2005 et emprisonnés à Kondengui. De forums en cours de justice, la brillante soixantenaire tente de sensibiliser ses compatriotes aux injustices dont sont victimes les homosexuels. Avec cette fois-ci un succès bien plus timide, puisqu’elle dit recevoir des menaces tous les jours. Loin d’être découragée, Alice Nkom compte obtenir la dépénalisation de l’homosexualité, passible de cinq ans de prison. L’avocate, qui compte plusieurs détracteurs dans la communauté homo camerounaise, compte baser ses arguments sur le fait qu’aucun texte légal ne réprime l’homosexualité, mais juste une ordonnance de 1972." Source Afrik.com
Photo BehindtheMask - Alice Nkom
L'homosexualité en Afrique, un tabou persistant Source article Christophe Cassiau-Haurie, Sylvestre Luwa
L'homosexualité reste encore très mal acceptée dans la majorité des pays du continent. La République Démocratique du Congo n'échappe pas à cette règle. Dans cet immense État d'Afrique centrale dominé par la culture bantoue les réactions sont toutes très négatives quoique assez variées. Absence de virilité pour les hommes, sorcellerie et mauvais esprits, passage obligé pour s'enrichir ou avoir le pouvoir, tous les stéréotypes y passent. Pour d'autres, l'homosexualité est un phénomène importé de l'Occident, introduit durant la colonisation. Par la suite, la modernité et le développement des médias avec son corolaire d'images prônant l'homosexualité aurait continué à "corrompre" les mentalités sur le continent noir.
Le film "Dakan", de Mohamed Camara, est le seul long métrage de fiction d'Afrique francophone à aborder directement l'homosexualité...
Peu de gens savent que des relations intimes entre deux hommes ou deux femmes ont pu exister dans les sociétés traditionnelles du Continent. Pourtant, Stephen O. Murray et Will Roscoe font un minutieux travail de recherche dans leur ouvrage Boy-wives and females husbands (studies in african homosexualities) (1), véritable récolte de l'ensemble des informations disponibles sur les pratiques homosexuelles en Afrique Noire. Ils s'appuient notamment sur des documents ethnologiques témoignant de l'existence historique et culturelle mais aussi actuelle de ces pratiques au sein des sociétés africaines. L'ouvrage permet notamment d'accéder à la pluralité de formes, de fonctions et de sens que peuvent recouvrir ces relations sexuelles, donnant la possibilité de s'ouvrir à l'idée qu'il n'existe pas sur le continent une mais des homosexualités. Daniel Vangroenweghe consacre lui un chapitre de son ouvrage Sida et sexualité en Afrique à "l'homosexualité et la bisexualité", reprenant l'idée d'enracinement développée par Murray et Roscoe et mettant à jour ces informations, tout en les replaçant dans le contexte de l'épidémie de sida (2). Homosexualité et sorcellerie L'homosexualité est classée parmi les actes liés au mysticisme. Ce fait est en partie justifié par certaines pratiques initiatiques ancestrales. Par exemple chez le peuple Sanga de la province du Katanga, on retrouve des cas où des sorciers ont fait avaler des organes sexuels masculins à des hommes pour les rendre plus fort. Cette association entre homosexualité et pratiques mystiques a conduit certaines personnes à mal interpréter les amours entre deux individus de même sexe et à associer cette forme de relation à la sorcellerie et à l'occultisme. Depuis plus d'une décennie, la RDC, à l'instar de l'ensemble de l'Afrique, connaît un phénomène sans précédent. Il s'agit de la prolifération des églises dites de réveil, dérivé du protestantisme, dans la capitale congolaise et ses environs. Ces églises plus strictes que les églises classiques catholiques et protestantes, condamnent tous les péchés du monde sauf l'avarice et la cupidité de leurs propres responsables. Le fait que les relations sexuelles entre deux hommes soient aussi considérées dans la Bible comme un acte immoral incite ces évangélistes à considérer l'homosexualité comme un comportement satanique et soutiennent que les homosexuels sont des "occultistes". Ils vont même plus loin, en déclarant que tous ceux qui seraient attirés par cette forme de sexualité sont des possédés ou des personnes envoûtées par les mauvais esprits.
On peut y voir une lointaine similitude avec la philosophie vaudou haïtienne qui soutient qu'un homme attiré par un autre homme est habité par l'esprit d'une sirène. En Haïti, les homosexuels vénèrent une déesse vaudou et sont convaincus qu'elle est responsable de leur orientation sexuelle. (...) Suite article complet :www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=8630
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Gay tourisme au Sénégal pas bon ! Au Sénégal, l'homophobie gagne du terrain Source tetu.com / AFP 12/01/2009 Multiplication des cas de violences, profanation de tombe et durcissement des peines infligées par la justice à l'encontre d'homosexuels: l'homophobie gagne du terrain au Sénégal (Afrique de l'ouest), selon de nombreux observateurs.
-"Il y a toujours eu des courants homophobes dans la société sénégalaise, mais ils deviennent de plus en plus fort», a déclaré à l'AFP Cheikh Ibrahima Niang, professeur d'anthropologie sociale à l'Université de Dakar et auteur d'études sur les homosexuels. Au Sénégal, pays à 95% musulman, l'homosexualité est officiellement interdite et passible, selon le Code pénal, d'une peine allant d'un à cinq ans d'emprisonnement. Un juge du tribunal de Dakar a pourtant condamné cette semaine neufs homosexuels à huit ans de prison, alors que le parquet avait requis cinq ans d'emprisonnement . Une peine jugée «très lourde» par la Rencontre Africaine pour la défense des Droits de l'Homme (Raddho), basée à Dakar. «C'est la première fois que la justice prononce une telle sanction. Cela n'a pas de sens», s'est insurgée Khady Ndiaye, la directrice exécutive nationale de l'organisation.Depuis un an, les affaires mettant en cause des homosexuels se multiplient. En février 2007, une dizaine de jeunes avaient été arrêtés, interrogés puis relâchés suite à la parution de photos d'un «mariage gay» dans un journal people.Leur libération avait déclenché une levée de boucliers chez certains imams. Un projet de loi «visant à combattre l'homosexualité et les comportements impudiques» avait alors été déposé à l'Assemblée Nationale.Il prévoyait de durcir les peines et de les ramener à dix ans d'emprisonnement, mais est resté à ce jour sans suite."
Photo du Web - montage T2T
"En août 2008, un Belge et un Sénégalais accusés de «mariage homosexuel et actes contre nature» avaient été condamnés à Dakar à deux ans de prison ferme et viennent d'être libérés. En août également, la tombe d'un célèbre homosexuel «repenti» avait été profanée par des villageois qui ne voulaient pas le voir enterré dans leur localité de Guinguinéo, situé dans la région de Kaolack, au centre du pays. "Cela s'est répété à Pikine (banlieue populaire de Dakar), en novembre», a indiqué le président d'une des sept associations sénégalaises de prévention du sida chez les homosexuels, qui s'exprime sous couvert de l'anonymat."Des gens ont pris le corps d'un ami à la mosquée et l'on déposé sur la route, parce qu'ils ne voulaient pas qu'il soit enterré au cimetière», a-t-il expliqué.Au quotidien, les homosexuels disent vivre dans «des conditions qui empirent», harcelés par des coups de téléphone de «menace de mort». «On est persécuté en permanence, on se fait taper, insulter, dénoncer. Je vie avec la peur au ventre», a confié un jeune homosexuel. Les trois mois de l'été 2008, il les a d'ailleurs passés en prison suite à sa condamnation pour «acte contre nature et outrage à la pudeur publique».Selon le professeur Niang, cette attitude des populations à l'égard des homosexuels est liée à «une instrumentalisation et a une certaine radicalisation du discours religieux». De plus, «la société est en crise et elle a tendance à transférer son agressivité vers les minorités les plus faibles comme les homosexuels», a-t-il expliqué.Cette agressivité est visible dans les forums sénégalais sur l'internet où les sujets traitant de l'homosexualité déclenchent le plus souvent des propos virulents. Les «Goordjiguen» (littéralement "homme-femme" en langue wolof) y sont qualifiés «d'impurs» et de «non-musulmans».
Pour le professeur Niang, «le plus inquiétant c'est que tout porte à croire aujourd'hui que l'Etat essaye de contenter les courants homophobes». «On est en train de régresser en matière de respect des droits humains. Si on tolère cette situation, on peut s'attendre au pire», a-t-il conclu."
Expo photos Zanele Muholi
Du Lundi 01 décembre 2008 au Dimanche 18 janvier 2009 -
association J'En Suis J'Y Reste - centre LGBT de Lille - LILLE (59800)
"dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida en lien avec la thématique de santé des femmes qui aiment les femmes et de la brochure de prévention Sappho créée par les Flamands roses et les Soeurs de la perpétuelle indulgence du couvent du Nord. Ce projet est mis en place grâce à une collaboration avec ILGA monde. Zanele Muholi est une militante sud-africaine, née près de Durban en 1972.
Zanele est tout à la fois une artiste confirmée dans son pays où elle expose en solo depuis 2004 – elle représentait d'ailleurs son pays à Marrakech 2006, dans le cadre de l'expo "Visages de l'Afrique - et une militante de la cause des lesbiennes en Afrique; à ce titre, elle collabore avec plusieurs organisations sud-africaines dont le magazine on line, "Behind The Mask".
Zanele Muholi est militante dans plusieurs associations de lesbiennes et de femmes. Elle forme bénévolement des femmes qui désirent devenir photographes et elle accompagne les femmes et les lesbiennes victimes de viol pour qu’elles reçoivent des soins adéquats et pour qu’elles portent plainte à la police. Il nous est important de rendre visible le travail d’une lesbienne noire et activiste qui met en scène des thèmes universels tels que la violence, le viol, le VIH/SIDA, les formes de masculinités, les relations amoureuses et amicales. L'exposition présente : des photos sur la marche Dyke ( marche des fiertés lesbiennes), des photos sur les viols "curatifs", des photos masculinités et des photos : safer-sex et corps de femmes. Lors du Brunch du Centre du dimanche 14 décembre, une lecture de textes liés à la thématique du VIH, de l'épidémie en Afrique.... à 15H, ouvert à toutes et tous,gratuit.
association J'En Suis J'Y Reste - centre LGBT de Lille - LILLE (59800)
19, rue de Condé à Lille (Métro porte d'Arras)
Nos Braves et infatigables militants d'ACT-UP s'invitent au Défilé !
Communiqué de presse - lundi 14 juillet 2008
Des militantEs d'Act Up-Paris interpelléEs ce matin devant l'ambassade de Syrie
"Non à l'Euroméditerranée de l'homophobie !" Ce matin, une quinzaine de militantEs d'Act Up-Paris ont manifesté devant l'ambassade de Syrie pour dénoncer l'homophobie régnant dans ce pays ainsi que dans la plupart des États de l'Euroméditerrannée invités au défilé du 14 juillet par Nicolas Sarkozy. Nous voulions exprimer notre colère devant toutes les ambassades de ces pays. Nous en avons été physiquement empêchéEs dès l'ambassade de Syrie, à savoir dès la première étape de ce parcours de dénonciation de la honte.Décidément, la seule réponse de Nicolas Sarkozy et de Rama Yade par rapport à la dénonciation de l'homophobie, c'est le silence, l'intimidation policière et le mépris.
La plupart des États invités par la France dans le cadre l'Union pour la Méditerranée au sommet du 13 juillet puis au défilé militaire du 14 juillet répriment l'homosexualité[1]
- En Syrie, l'homosexualité est passible d'une peine de 3 ans de prison ;
- En Égypte, des rafles ont lieu régulièrement, à l'issue desquelles des hommes sont emprisonnés et jugés arbitrairement pour leur séropositivité et/ou leur homosexualité - réelle ou supposée[2] ;
- En Turquie, les violations des droits des LGBT sont fréquentes. Le 29 mai dernier encore, Lambdaistanbul, la seule association LGBT de la plus grande ville de Turquie, a été interdite par la justice; - En Algérie, au Liban, en Mauritanie, en Libye, au Maroc, en Tunisie, les LGBT risquent des peines de prisons, voire leur vie.
Que font et que disent Nicolas Sarkozy et Rama Yade ? Rien. Pas un mot à Bachar el-Assad, pas un mot à Hosni Moubarak, pas un mot à Tayyip Erdogan, pas un mot à tous les autres chefs d'États homophobes. Rama Yade et Nicolas Sarkozy n'ont jamais pris position contre les discriminations d'État à l'encontre des homosexuelLEs dans ces pays. Ils cautionnent donc l'homophobie d'État. Or, le 17 mai dernier, lors de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, Rama Yade s'était engagée,[3] au nom du gouvernement français, à ce que le Président Sarkozy condamne les discriminations faites aux lesbiennes gais bis et trans dans le cadre de ses déplacements officiels à l'étranger. Dans cette logique, il aurait également dû tenir cet engagement avec ses invités officiels des 13 et 14 juillet.
Après plus de 25 ans d'épidémie de sida, ce silence des autorités françaises face à la répression de l'homosexualité est d'autant plus insupportable que l'homophobie - en plus d'être une atteinte aux droits humains - constitue une réelle entrave à la prévention du VIH. Act Up-Paris exige
- la libération immédiate de ses militantEs interpelléEs ;
- la condamnation officielle par Nicolas Sarkozy et Rama Yade de l'homophobie en général et de celle pratiquée dans leurs pays par leurs invités en grandes pompes Paris, dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée."
L'Astraea Lesbian Foundation pour la justice a, le 17 Mai de cette année, honoré trois organisations, dont l'un est la Coalition des lesbiennes africaines (CAL), avec l'activiste de l'année. Article Source Behind the Mask 23/05/2008 par Musa Ngubane
Fikile Vilakazi a reçu le prix au nom de son organisation CAL.
la Coalition des lesbiennes africaines (CAL) a été honoré pour la raison qu'elle est le seul organisme légitime lesbiennes, bisexuels, transgenres et intersexué (LBTI) dans le continent qui lutte pour les droits des femmes LBTI dans un continent hostile. CAL a également été salué pour être visible et de plaidoyer dans différents domaines comme celle de l'édition 2006 du Forum Social Mondial au Kenya à Nairobi et à la récente troisième Conférence Institut de leadership au Mozambique, Maputo. (..)Les organisations participantes ont eu la possibilité d'engager avec les bailleurs de fonds tels que l'Open Society Institute et la Fondation Ford sur la deuxième journée, qui ouvre l'espace de rencontre et de mise en réseau avec d'autres organisations similaires. Commentant sur le prix, F. Vilakazi a déclaré «Ce prix est comme un gage de guérison. Nous luttons contre une grave maladie. Tout récemment, nous avons eu à faire face à une autre affaire de meurtre lesbienne actuellement entre nos mains". (...)
L'événement a eu lieu à Prince George Ballroom à New York, qui a été une célébration du 30e anniversairecommune de Astrée Lesbian Fondation de la justice .
Fikile Vilakazi (photo) a un baccalauréat spécialisé en études de développement acquis à l'Université de Western Cape en Afrique du Sud. Elle a été impliqué dans des travaux de développement depuis 1993, à l'Université de Western Cape (UWC) où elle était étudiante. Depuis lors, elle a été activement impliquée dans la politique étudiante, le sexe, le féminisme et les droits des femmes activisme; lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexué activisme en Afrique du Sud, en Afrique et en Europe. (...) Elle croit au travail d'équipe. Elle est née à Mofolo du Nord, à Soweto, un township noir en dehors de Johannesburg, Gauteng en Afrique du Sud. la Coalition des lesbiennes africaines (CAL) :
http://cal.org.za/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=28&Itemid=64
(New York, 5 février 2008) - Dans une lettre au Ministre de la justice sénégalais, l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) et PAN-Africa ILGA demandent la libération immédiate et inconditionnelle de jusqu’à 20 hommes qui auraient été arrêtés car soupçonnés d’homosexualité au Sénégal la semaine passée.
Au moins 7 et peut-être jusqu’à 20 hommes ont été arrêtés à Dakar, la capitale sénégalaise, depuis le dimanche 3 février au matin, après la publication par un magazine populaire local, Icones, de photographies d’une cérémonie de mariage entre deux hommes sénégalais. Le mariage aurait eu lieu dans lieu discret à Dakar il y a plus d’un an et demi. Des sources rapportent que les photographies ont été vendues au magazine à scandales par le photographe pour 1 500 000 francs CFA (environ 2300 €). Les arrestations auraient eu lieu sur ordre de M. Asane Ndoye, responsable de la Division des investigations criminelles de la police sénégalaise. Les lieux où les hommes et les femmes ont été arrété-e-s reste à préciser.
“Les arrestations massives de personnes simplement parce qu’elles sont homosexuelles terrorisent tout le groupe”, explique Paula Ettelbrick, directrice exécutive de l’IGLHRC. “Le traitement inhumain des homosexuels et des lesbiennes doit s’arrêter. Nous demandons à la communauté internationale de renforcer le droit humanitaire international.” Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a affirmé dans sa décision Toonen contre l’Australie (1994) que l’actuelle protection contre la discrimination des articles 2 et 26 du Pacte internationale relatif aux droits civils et politiques (ICCPR) incluait l’orientation sexuelle comme motif de protection.
“Nous craignons pour nos vies, et particulièrement ceux d’entre nous qui apparaissent sur les photographies” déclare Jean R., un militant gay sénégalais qui a communiqué avec l’ILGA et l’IGLHRC depuis un hôtel où il a trouvé refuge. “Certains d’entre nous se cachent et d’autres ont fuit le pays”.
Le Sénégal est l’un des rares pays africains francophones pénalisant l’homosexualité. Au terme de l’article 3.913 du Code pénal sénégalais, les actes homosexuels sont punis d’un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs CFA (entre 150 et 2 300 euros). Bien qu’il y ait occasionnellement des arrestations et des condamnations au nom de cet article, la stigmatisation sociale et le chantage sont les attaques les plus courantes que subissent les homosexuels dans le pays.
“Beaucoup considèrent le Sénégal comme l’un de pays les plus progressistes d’Afrique sur la question de l’homosexualité” précise Joel Nana, responsable de programme à l’IGLHRC pour l’Afrique Occidentale. “Le gouvernement a inclus depuis 2005 dans son plan de lutte contre le SIDA un engagement de lutter contre le VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. C’est pourquoi nous trouvons ces arrestations très inquiétantes.”
Le Sénégal a des liens politiques et économiques forts avec beaucoup d’institutions et de gouvernements islamiques conservateurs, et va accueillir un sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique en mars prochain. L’OCI a considérablement investi dans la réhabilitation des infrastructures de Dakar en préparation de ce sommet.
Dans ces circonstances, l’IGLHRC et Pan-African ILGA s’inquiètent de la capacité du Sénégal à bien recevoir la prochaine Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA), prévu à Dakar en décembre 2008.
“Il n’y aura pas de place pour une discussion ouverte et inclusive sur les droits humains et le VIH dans un tel contexte de harcèlement” déclare Danilo da Silva, co-responsable de Pan-Africa ILGA, une fédération regroupant plus de 40 groupes lesbiens et gays de toute l’Afrique. “Nous espérons plus d’un pays avancé comme le Sénégal”.
Source www.inter-lgbt.org/spip.php?article801
L’homophobie se radicalise au Sénégal Source afrik.com - 21/02/2008, par Habibou Bangé Les homosexuels restent discrets pour éviter les lynchages
Des leaders religieux et politiques du Sénégal multiplient les discours homophobes depuis la publication, début février, d’un dossier sur l’homosexualité dans le pays. Alors que des associations appellent à dépénaliser les relations homosexuelles, les gays redoublent de discrétion ou fuient le pays pour éviter les attaques ou les arrestations. (...) Psychose chez les homos
Le climat est tel que plusieurs associations ont fait part de leurs préoccupations. Au Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme rapporte « une inquiétante montée de l’homophobie ». Aides, Sidaction et Act Up Paris, basées en France, ont appelé à « la réforme du code pénal sénégalais afin d’abolir les lois contre les homosexuels et de mieux lutter contre le sida ». Une abolition également formulée par un collectif d’organisations des droits humains et de défense des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. De même, le groupe appelle les autorités sénégalaises à « assurer le respect de l’intégrité physique et morale des personnes mises en cause dans cette affaire et plus généralement [à] condamner avec la plus grande fermeté les actes homophobes, susceptibles de porter atteinte à l’intégrité physique et morale des personnes homosexuelles ». (...) Article suite :www.afrik.com/article13673.html
Sénégal : vague homophobeSource Blog Nathalie Szuchendler 01/03/2008 Une vague d'homophobie s'est emparée du Sénégal et s’ajoute à la législation répressive qui visent les gays et lesbiennes du pays. L'article 3.913 du code pénal sénégalais punis en effet les actes homosexuels d'un emprisonnement allant de un à cinq ans et d'une amende pouvant atteindre 2 300 euros. L'arsenal légal justifie alors la délation dont tout citoyen sénégalais peut faire l'objet. D'après la revue afrik.com, c'est dans ces conditions qu’environ dix personnes ont été placées pendant trois jours en garde à vue à Dakar, le 08 février 2008, dans le cadre d'une enquête sur un supposé mariage gay il y a un an et demie. L'origine de cette détention serait due en partie au témoignage de Mansour Dieng, directeur de publication du magazine people "Icône". La revue a produit en février un dossier sur l'homosexualité dont elle a dénoncé le caractère pernicieux, tandis que l’éditorial était centré sur l’escalade du phénomène chez les jeunes. Article suite : http://egalibre.canalblog.com/archives/2008/03/01/8153186.html
Les lesbiennes d'Afrique exigent le changement par Joanna Jolly BBC NEWS 28/02/2008
Le tabou des restes d'homosexualité à travers beaucoup de lesbiennes de l'Afrique à travers d'Afrique ont invité des gouvernements africains pour cesser de traiter des homosexuels comme des criminels. La demande est venue de 75 activistes lors d'une conférence dans Maputo, la capitale de la Mozambique. La coalition des lesbiennes africaines en a appelé à cette conférence pour dénoncer la discrimination à travers le continent. La porte-parole Fikile Vilakazi a déclaré à la BBC que l' action était nécessaire pour répondre à l'homophobie très courante en Afrique.
L'Afrique du sud tient l'attitude la plus libérale envers l'homosexualité sur le continent Elle a dit que son but principal était d'alerter les gouvernements qui traitent l'homosexualité comme offense criminelle. Selon l'association gaie et lesbienne internationale, l'homosexualité est proscrite dans 38 pays africains. Un participant a dit que la conférence devrait aidait à fournir l'appui pour des lesbiennes à travers l'Afrique. (...) Suite en VO :http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/7266646.stm
About Campaign 07 - 07 – 07
Le groupe de travail commun [ JWG ] a accueilli une réunion de planification de secours le 18 juillet au but des femmes à la colline constitutionnelle où une alliance de 15 organismes a été établie pour s'embarquer sur une campagne contre le crime de haine contre les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, de transgender et d'intersex avec un foyer pour maintenant dessus des lesbiennes. Cette coalition lancera sous peu anti une campagne de crime de haine, appelée Campaign 07 - 07 - 07, la date des meurtres. La campagne a cinq secteurs fonctionnels : Légal et incitation : Surveillance de la recherche criminelle sur ce cas et plus tard, l'affaire en jugement ; considération d'amis de l'application de cour quand le cas vient pour aller au devant ; support de la famille dans la prise de décision par le processus ; rappelant dessus après le crime de haine contre les femmes lesbiennes, y compris le meurtre et le viol ; fixation des niveaux plus élevés de la conduite politique aussi bien que la conduite religieuse et traditionnelle sur cette question. Ce domaine est mené par l'abus de femmes de People Opposing [ POWA ] et le centre pour les études légales appliquées [ CALS
"Mobilisation de la Communauté : Conscience élevant et engageant les communautés locales dans un dialogue continu au sujet des droites des personnes de lesbienne, de gay, bisexuelles, de transgender et d'intersex ; engager les chefs et les établissements religieux et traditionnels sur ces droites et leurs rôles ; protestations et mars d'organisation de solidarité, piquets et d'autres formes d'action de masse pour populariser les messages et pour galvaniser le soutien et la solidarité des issues et de nos réclamations. Ce domaine est mené par le réseau de Positive Women's [ PWN ] et le consortium de SIDA Solidarité de bâtiment : Travaillant avec les organismes locaux, nationaux et internationaux qui soutiennent l'issue, les droits de l'homme, les droits des femmes et/ou les droites des personnes de LGBTi d'obtenir l'appui ; renforcement de l'incitation des espaces internationaux ; arrangement approfondissant des réalités et des droites des andlesbians de personnes de LGBTi en particulier ; qualifications de mobilisation, travail, finances, infrastructure, et d'autres ressources Ce domaine est mené par le forum pour l'habilitation des femmes [ PEU ] Médias et communications : Développant et disséminant des messages de campagne ; communiquant avec et mettant à jour le public, les droits de l'homme et la communauté de LGBTi et l'alliance croissante. "
...................................................................................................................................................................................... retour COMMUNIQUéFédération de L’Autre Cercle - 10/12/2007 Les pays africains doivent respecter les textes internationaux sur les droits Humains pour les LGBT*
L’Autre Cercle était présent ce dimanche, sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, lors du rassemblement organisé pour demander la libération des homosexuels présumés, emprisonnés au Cameroun.
L’Autre Cercle, membre de l’ILGA, International and Lesbian Gay Association, espère que l’appel des associations LGBT* africaines et européennes aura été entendu par les participants du 2ème Sommet UE-Afrique qui s’est tenu ce week-end à Lisbonne.
Lors de la clôture, le 1er ministre Mr José Sócrates a confirmé qu’une page était tournée, qu’une stratégie conjointe Afrique-Europe avait été adoptée, dont l’un des 8 partenariats prioritaires concernait la gouvernance démocratique et les droits de l’Homme. « ILGA-Pan Afrique – la section africaine de l’Association internationale gay et lesbienne (ILGA), ILGA-Europe et l’ILGA, conjointement avec un certain nombre d’organisations de défense des droits humains, demandent aux gouvernements européens et africains de déclarer publiquement que les droits des LGBT* font partie intégrante des droits humains et d’adopter les Principes de Jogjakarta, qui garantissent la protection de ces droits fondamentaux.
Par ailleurs, ILGA-Pan Afrique, ILGA-Europe et l’ILGA demandent aux États africains, qui continuent de pénaliser les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe, d’abolir ces lois, qui contreviennent aux textes internationaux relatifs aux droits humains.»
Au moment où sont abordées avec maturité et franchise les questions des Droits de l’Homme en Afrique, L’Autre Cercle affirme sa solidarité avec les associations LGBT africaines.
Des informations supplémentaires sont disponibles sur http://africa.ilga.org, www.ilga-europe.org et sur www.ilga.org *LGBT : Lesbiennes-Gays-Bi-Trans
Catherine TRIPON, porte-parole de la Fédération de L’Autre Cercle
Contact : 06 76 64 19 32 - e-mail : communication@autrecercle.org
Fédération Nationale de L’AUTRE CERCLE – 105 rue de l’Abbé Groult 75015 Paris – www.autrecercle.org
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Des magistrats camerounais
portent plainte contre une
défenseure des homos
Source tetu.com
06/09/2007
L'Amicale des magistrats
camerounais (AMC) a porté
plainte contre l'avocate Alice
Nkom auprès du bâtonnier de
l'ordre national des avocats,
selon des documents que
l'avocate nous a fait parvenir.
L'AMC reproche à la présidente
de l'Association pour la défense
de l'homosexualité, les propos
qu'elle a tenus le 21 août sur
les ondes de Radio France
Internationale (RFI). Interrogée
sur le prochain jugement de 18
homosexuels présumés au Nigeria
(lire Quotidien du 23 octobre),
elle en avait profité pour
fustiger le traitement des gays
et lesbiennes dans son pays.
«Maître Alice Nkom a présenté
les homosexuels du Cameroun
comme des personnes persécutées
par un garde des Sceaux
"essentiellement homophobe" et
qui "utilise ses officiers de
police judiciaire, procureurs
généraux et magistrats pour
traquer, arrêter et faire
emprisonner les homosexuels,
alors même qu'on n'a pas
aujourd'hui au Cameroun une loi
votée par le parlement qui
réprime l'homosexualité"»,
rappelle l'AMC. Ce à quoi
l'association, qui juge
insultant ce discours, répond
que les relations entre
personnes du même sexe sont un
«délit de droit commun» en vertu
de l'article 347 bis du code
pénal. Elle conclut sa lettre en
demandant au bâtonnier de «tirer
(…) toutes les conséquences de
droit» de la sortie d'Alice
Nkom.
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Afrique
du Sud
: 1ère
conférence
pan
Africaine
de
l'ILGA*
Le
mouvement
africain
LGBTI
s'est
réunit
(23 Mai
2007)
à
Johannesburg
et a élu
un
comité
régional
pour
faire
progresser
l’égalité
des
droits
en
Afrique.
(...)"
L'
ILGA...
a
co-organisé
sa
première
conférence
pan-africaine,
réunissant
560
groupes
africains
, tels
que
Alternatives
Cameroun,
Behind
the Mask,
la
Coalition
des
Lesbiennes
Africaines,
Sexual
Minorities
of
Uganda
et The
Lesbian
and Gay
Equality
Project....
"
(...)
(...)
"Les
lesbiennes
africaines
sont
aussi
confrontées
à des
conditions
dangereuses
car
elles
sont
victimes
de
discriminations
multiples,
comme
lesbiennes
et comme
femmes.
La
présence
de la
Coalition
des
Lesbiennes
Africaines,
un
groupe
composées
de 11
organisations
lesbiennes
et
féministes
de 14
pays
africains
a permis
aux
questions
lesbiennes
d’occuper
la place
qui leur
est due.
Un
atelier,
organisé
et
conduit
par
plusieurs
organisations
lesbiennes
au cours
d’une
plénière
a permis
d’apprécier
“le rôle
et
l’impact
des
idéologies
féministes
sur
l’avancement
du
militantisme
LGBT en
Afrique”.
Le but
de la
session
était de
vulgariser
certains
concepts
et de
sensibiliser
les
militants
homosexuels
aux
questions
de
genre.
(...)
“Les
lesbiennes
africaines
sont
souvent
victimes
de
discriminations
multiples
à cause
de leur
orientation
sexuelle
et de
leur
genre.
C'est
pour
cela
qu’il
est
important
que la
conférence
prenne
en
compte
cette
question”
a dit
Linda
Baumann
de
l’organisation
The
Rainbow
Project,
Namibie.
La
Coalition
des
Lesbiennes
Africaines,
un
groupe
composé
de 11
organisations
de
lesbiennes
et de
féministes
de 14
pays
africains
différents,
a joué
un rôle
primordial
pour
assurer
que les
questions
concernant
les
lesbiennes
étaient
à
l'ordre
du jour.
Lors de
la
séance
plénière,
un
atelier
a été
organisé
et animé
par
différentes
organisations
de
lesbiennes
sur le
sujet
"Les
idéologies
féministes,
rôle et
impact
sur
l'activisme
LGBT en
Afrique".
Le but
de cette
session
était de
rendre
réels et
compréhensibles
certains
concepts
abstraits
et de
faire en
sorte
que les
gays
soient
plus
impliqués
dans les
questions
de
genre.
(...)
En
raison
de la
homophobie
et de la
violence
perpétuées
contre
les
personnes
LGBTI
dans
leurs
pays
d'origine,
plusieurs
membres
du
conseil
ont
demandé
que
leurs
identités
demeurent
confidentielles.
ILGA
Source
et
article
complet
:
www.ilga.org/news_results.asp?LanguageID=3&FileID=1082&FileCategory=20&ZoneID=9
*Campagne
ILGA
pour une
reconnaissance
à
l'ECOSOC
"Les
tendances
discriminatoires
perdurent
à l’ONU
: le
comité
des ONG
refuse
de
recommander
que soit
accordé
le
statut
consultatif
auprès
du
Comité
économique
et
social
(ECOSOC)
à
trois
fédérations
nationales
défendant
les
droits
des
personnes
homosexuelles."
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Lesbi+Santé Santé-Afrique-sida-femmes :
Les femmes, premières victimes du sida en Afrique...
MALI (Article) LE TEMPS DES LESBIENNES
"Je suis lesbienne et j'en suis fière. Je ne vois pas de mal en cela. Je suis majeure et je suis consciente de ma responsabilité".... Suite L'Essor - Mali
Mariée Lesbienne Polygame ! (...)Il ne faut pas modérer son admiration à ceux qui résistent !
Ainsi cette Nigériane, lesbienne et musulmane, citoyenne de l'Etat de Kano où est instituée la charia, qui milite pour la sexualité de son choix. C'est déjà courageux, car au Nigeria la loi civile et pas seulement religieuse interdit aux femmes l'homosexualité. Où ça devient admirable, c'est quand elle décide de se marier avec une femme et que non contente de passer à l'action elle s'approprie le droit que se donnent les hommes nés dans la même religion qu'elle : ils peuvent prendre quatre femmes, eh bien j'en épouse quatre, et elle l'a fait. Chapeau aussi aux quatre épouses évidemment. Voilà cinq luronnes qui méritent déjà de rester dans l'histoire du Nigeria. Elles ont organisé la cérémonie de leur noce dans un théâtre où se pressaient deux mille invités. A peine avaient-elles quitté la scène et les invités rentrés chez eux, des furibards rasaient l'établissement.
Nos héroïnes avaient aussi organisé leur fuite, elles se sont évanouies dans la nature où nous leur souhaitons de couler des jours heureux si cette histoire est véridique car voilà qu'on apprend que la dame demande protection pour sa personne et réparation pour son honneur bafoué. Je tombe du ciel, dit-elle, je ne connaissais même pas le mot lesbienne."
Les lundi de Delfeil de Ton - Le Nouvel Observateur 10/05/2007 Source REUTERS UK /V.O : http://uk.reuters.com/article/worldNews/idUKL2626250820070426
et article complet :http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2218/articles/a343451-Les_jours_heureux.html
Les homosexuels dénoncent le climat homophobe qui prévaut en Afriquepar Habibou Bangré - 09/05/2007 La première conférence panafricaine de la Fédération internationale gay et lesbienne a pris fin ce mardi La première conférence panafricaine de la Fédération internationale gay et lesbienne s’est achevée mardi à Johannesburg (Afrique du Sud). Lors de cette rencontre, des militants se sont plaints des politiques du continent qui, selon eux, favorise « institutionnellement une culture de haine » contre les gays et lesbiennes. Source & suite de l'article :www.afrik.com/article11709.html
.............................................................................................................................................................. retour Afrique du Sud - Une lesbienne de 19 ans violée par deux hommes TC par Habibou Bangré 09/03/2007
"Une lesbienne de 19 ans a été violée, samedi 24 février, près de Witbank (province du Mpumalanga, Nord-Est), annonçait le 1er mars le site d'information sud-africain News 24. La victime aurait expliqué à la police qu'elle avait quitté un bistrot, au petit matin, avec trois hommes. «Sur le chemin, deux des hommes l'ont attrapée, l'ont emmenée en plein champ et lui ont dit qu'ils voulaient savoir ce que cela faisait de faire l'amour avec une lesbienne. Ils l'ont complètement déshabillée et l'ont violée plusieurs fois. Elle a essayé de les repousser, mais ils l'ont maîtrisée et ont ignoré ses cris», a expliqué le capitaine Klaas Maloka, porte-parole de la police du haut plateau de l'Highveld (Nord-Est). Le troisième homme a essayé d'arrêter les agresseurs, qui n'ont pas utilisé de préservatif, mais a décidé de partir en voyant que cela ne servait à rien. Klaas Maloka a bon espoir que les criminels, connus de la victime et de la communauté, seront bientôt arrêtés. La jeune victime est actuellement suivie pour se remettre de l'attaque, condamnée par l'organisation de santé et d'information pour les femmes Women's health and information services. Le viol de lesbiennes est l'arme qu'utilisent certains lesbophobes, en Afrique du Sud mais aussi dans d'autres pays, pour «guérir» les femmes de leur homosexualité ou les punir d'avoir cette orientation sexuelle."
Le mouvement islamique condamne la conférence lesbienne palestinienne Source Haaretz 11/03/2007
"ASWAT (Voix) un groupe courageux et dynamique de femmes lesbiennes palestiniennes et Israelo-Arabes qui partagent des expériences et ont décidé de s'organiser pour défier le statu quo." http://libertefemmepalestine.chez-alice.fr/membres_ASWAT.html
TEMOIGNAGE : "Une lesbienne Palestinienne membre d'Aswat nous raconte son histoire : (en VO) - "Ce serait vraiment dangereux si certaines personnes savaient notre identité..."www.radionetherlands.nl/features/humanrights/041208hr
Une conférence des lesbiennes palestiniennes, programmée à Haïfa à la fin du mois, a soulevé la colère des chefs islamiques du mouvement de l'Israel. La semaine dernière, les chefs du mouvement, MKs Ibrahim Sarsur et Abas Zkoor (Liste-Ta'al arabe unie) ont édité un rapport invitant "toutes les personnes respectables de toutes les communautés à se dresser contre ceux qui prêchent la déviance sexuelle parmi nos femmes et nos filles."
Asawat basée à Haïfa est une organisation de femmes gaies palestiniennes, la plupart de ses 85 membres viennent de différentes villes et villages, des Territoires Occupés, de Jérusalem, du Nord, et même de Gaza. Asawat a prévu cette conférence le 28 mars pour marquer son 5ème anniversaire. Le rapport islamique de mouvement a également indiqué, "nous ne devons pas laisser ce cancer mortel s'étendre dans notre communauté."Le mouvement islamique méridional coopère avec les groupes juifs orthodoxes pour protester contre le défilé de la GAYPRIDE à Jérusalem. Asawat a indiqué qu'il étudiait la situation et y répondrait de façon appropriée.(...)
La communication, pourquoi faire ?
L'agonie secrète des lesbiennes aux Emirats
Vrais hommes du Bahrein...
Photo du web
Un jeune femme de 19 ans Bahreinite a décidé de devenir une lesbienne après tant de mauvaises expériences avec le sexe opposé. Elle a commencé à être attirée par d'autres femmes. Cependant, sa famille ne le sait toujours pas et elle est maintenant très inquiète car elle s'attend à bientôt être mariée à un homme.
- "J'ai peur de montrer mes sentiments vrais à n'importe qui. a -t-elle dévoilé au G.dNews, "je ne peux rien dire à ma famille parce que je sais qu'ils n'accepteront pas ma décision. "je sais que ma famille prévoira de me marier et je ferais tout pour cacher mon secret en leur disant que je ne veux pas me marier , mais si je suis forcé de me marier alors je devrai vivre avec ce secret. "je sais que dans notre société il n'est pas possible que je dise mes sentiments vrais au sujet du lesbianisme parce que c'est interdit." Source www.gulf-daily-news.com/Story.asp?Article=170886&Sn=BNEW&IssueID=29341
Maman, Papa, au sujet de mes études... j'ai un bonne et une mauvaise nouvelle...
Une montée subite de l'homosexualité frappe les écoles non-mixtes...
JF étudiante
Photo du Web
Une psychologue pour enfants a soutenu que les écoles des filles bahreinites seraient devenues des centres d'activités pour lesbiennes. (...)Il a ajouté que toutes les écoles non-mixtes du Golfe rencontrent une croissance subite de l'homosexualité. Cependant, le Dr Bu Zaboon a ajouté que ceci n'étaient pas un nouveau phénomène. (...)Cependant,beaucoup de filles qui ont des rapports de même-sexe ne sont pas forcément lesbiennes. "il semble seulement être un effet secondaire (...) seulement une phase de leur parcours"
- "j'ai donné beaucoup de conférences sur ce phénomène, que les filles ont assisté et ont discuté du comportement de quelques filles dans leurs écoles, qui ont montré des tendances vers le lesbianisme. "Pendant les conférences beaucoup de parents se sont plaints que leurs filles n'ont montré aucun comportement lesbien jusqu'à ce qu'elles soient allées dans une école de filles...
............................................................................................................................................................... retour Alors que l'Afrique du Sud a été en décembre 2006 le premier pays africain à légaliser le mariage homosexuel, l'annuelle Gay Pride du Cap s'apprête à honorer la mémoire d'une jeune lesbienne morte l'an dernier sous les coups d'une foule homophobe. Sa mort est le symbole du décalage qui persiste entre une législation avant-gardiste et les mentalités.
La désormais célèbre Gay pride du Cap a lieu cette année du 15 au 25 février. La communauté homosexuelle sud-africaine aura cette année une pensée toute particulière pour Zoliswa Nkonyana. Il y a un an, le 4 février 2006, cette jeune lesbienne de 19 ans était battue à mort à cause de ses orientations sexuelles, en plein jour dans une rue du township de Khayelitsha, en banlieue du Cap. Ses funérailles avaient réuni plus de 400 personnes et une Gay Parade, première à avoir lieu dans un township, a été organisée en sa mémoire deux semaines plus tard dans le proche quartier de Gugulethu. (...) Le 1er décembre dernier, l'Afrique du Sud est en effet devenue le premier pays d'Afrique et le 5e au monde à légaliser le mariage de couples homosexuels . (...). Certains hommes politiques ont été jusqu'à affirmer que l'homosexualité, importée, selon eux, par les colons blancs, "ne fait pas partie de l'identité africaine". La communauté homosexuelle, elle, a salué ce vote par une explosion de joie. Anna, lesbienne blanche de 39 ans, décrit la loi comme le "tampon final sur (sa) carte d'identité de citoyenne sud-africaine". Mais pour les activistes homosexuels, la lutte n'est pas terminée : "Cette loi nous a montré que c'était possible, affirme Glenn de Swardt du Triangle Project, ONG de protection des droits des homosexuels. C'est la fin d'un combat, pas la fin de la guerre". (...)
Aujourd'hui, l’Afrique du Sud cultive sa réputation de nation "gay friendly". C'est le seul pays du continent à avoir des bars ouvertement homosexuels, des magazines spécialisés, des centres et des programmes de soins et d'écoute ad hoc. Mais au-delà des apparences, il reste encore beaucoup à accomplir pour faire évoluer les mentalités : 63 % des Sud-Africains jugeraient toujours l'homosexualité intolérable. Ce chiffre cache toutefois une réalité complexe, le processus d'acceptation n'allant pas à la même vitesse dans tous les milieux et communautés de la "nation arc-en-ciel". D'après un sondage effectué dans la province du Cap occidental en 2006, les gays noirs et métisses seraient davantage victimes de discrimination et de violence que les blancs, et les femmes seraient les plus touchées. (...) Un Rapport de Human Right Watch de 2006 confirme que les "lesbiennes et les homosexuels vivant dans les townships sont soumis à un niveau extrême d'abus verbaux, de violence, de viol et d'intimidation". Glenn de Swardt rapporte que dans les townships, les lesbiennes sont souvent violées par des hommes qui prétendent cyniquement vouloir les guérir d'une déviance.On appelle ça le "viol curatif". "Les gays n'ont aucun lieu où se retrouver dans les townships, à part quelques sheeben (bars clandestins)", rappelle Asanda. ".(...) Article complet :http://www.syfia.info/fr/article.asp?article_num=4623
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Le Forum Social Mondial de Nairobi, une étape charnière pour le mouvement LGBT kenyan
Le Forum Social Mondial (FSM) est le rassemblement annuel tenu par les membres du mouvement antiglobalisation pour la coordination des campagnes mondiales, le partage et l’amélioration dans la définition des stratégies, informer chacun des mouvements autour du monde et de leurs problématiques. C’est un lieu de rencontre ouvert où les groupes de la société civile et mouvements sociaux engagés dans la construction d’une société centrée sur l’homme peuvent venir partager leurs expériences et débattre de leurs idées, tisser de nouveaux réseaux et ouvrir de nouvelles possibilités. Il se tient en général en janvier quasi simultanément à son « grand rival capitaliste », le Forum Economique Mondial de Davos en Suisse.
Près de 150.000 délégués sont attendus à cette 7ème édition du FSM qui se tiendra à Nairobi au Kenya du 20 au 25 janvier. Un Forum Féministe se tiendra juste avant le FSM et, comme lors des éditions précédentes, les problématiques LGBT seront également abordées alors que le Kenya réprime les relations homosexuelles par 14 ans de réclusion criminelle. Cette édition du FSM restera sans doute comme l’apogée d’une année mémorable pour le mouvement LGBT kenyan. Les militants kenyans ont préparé un programme dense d’initiatives LGBT en coopération avec des alliés de toute l’Afrique et au-delà. L’ILGA, Association gay et lesbienne internationale, l’IGHLRC, Commission internationale pour les droits humains des gays et lesbiennes, le Dialogue Sud-Sud, l’Agence de développement néerlandaise HIVOS organiseront des tables rondes.
La coalition pour la lesbienne africaine (CAL) nomme Fikile Vilakazi Directrice. Behindthemask 15/1/2007 par Musa Ngubane
F. Vilakazi rejoint la CAL LGBT -"Je suis au courant des réalités sur la question des lesbiennes en Afrique et mon engagement est de faire un changement." Elle croit que les lesbiennes peuvent jouer un rôle significatif grace à la lutte lesbienne, gaie, bisexuelle, de transgender et d'intersex (LGBTI) en Afrique. Vilakazi est préoccupé par le manque de visibilité des lesbiennes dans la lutte pour la libération. Cependant, elle croit que la CAL est un tremplin pour reprendre ces questions. Actuellement, il y a des cas de viols de femmes lesbiennes au Cameroun, au Zimbabwe, à l'île Maurice et en Afrique Du sud qui ont besoin de toute l'attention de notre association ! (...) Fikile Vilakazi est devenu célèbre en tant qu'orateur public et activiste la plus évidente de la cause LGBTI. Elle s'est bien jointe HORS DE LGBT - ayant lieu en 2005.
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Une lesbienne, réalisatrice du films dénonce le viol dans le contexte de la culture afro-américaine...
Voir+
AMNESTY INTERNATIONAL
L’Afrique du sud fait figure de paradis pour les homosexuels en Afrique : la Constitution interdit toute discrimination. Mais la réalité n’est pas toujours aussi rose… Les homosexuels sud-africains ont célébré une grande victoire le 14 novembre quand l’Afrique du sud est devenu le cinquième pays au monde – après la Belgique, les Pays-Bas, le Canada et l’Espagne – à reconnaître le mariage homosexuel. Le vote du Parlement sud-africain à une très large majorité (230 voix pour, 41 contre) est d’autant plus remarquable, que l’homosexualité est réprouvée, et souvent réprimée, dans le reste de l’Afrique. Suite article : http://www.amnestyinternational.be/doc/article9699.html
............................................................................................................................................................... retour Les personnes gaies et lesbiennes 'sont chez elles en Afrique' Nairobi, Kenya 24 juin 2006
Mail & Guardian Online - Johannesburg,South Africa
Donna Smith (FEW, South Africa) & Amel Gorani (SIDA, Kenya)
"Nous sommes ici en Afrique. Nous vivons dans le courant principal, nous payons des impôts comme tout le monde autrement dans le courant principal, nous nous relions avec des personnes dans le courant principal. Nous sommes un phénomène naturel dans l'univers, " a déclaré , Donna Smith activiste des personnes gaies en Afrique. Le représentant du forum pour l'habilitation des femmes -- une organisation lesbienne noire basée à Johannesburg parlait à la 2ème conférence de l'Afrique sur la santé et les droites sexuelles qui ont eu lieu dans la capitale kenyane, Nairobi, du 19 à 21juin 2006. Environ 400 délégués se sont réunis recherchant à améliorer des politiques et des programmes sur la sexualité en Afrique. (...) Beaucoup de pays en Afrique proscrivent toujours l'homosexualité, y compris le Kenya où il est punissable de prison de jusqu'à 14 ans."(...)
suite en VO :http://www.mg.co.za/articlePage.aspx?articleid=275345&area=/breaking_news/breaking_news__africa/
Nigeria Six adolescentes présumées lesbiennes condamnées à la bastonnade
Six adolescentes ont été reconnues coupables de rapports homosexuels et condamnées chacune, le 13 octobre dernier, à 90 coups de bâton, rapportent plusieurs médias, dont le site d'information News 24. C'est un groupe local de vigilance de Twon-Brass (État de Bayelsa, au sud du pays) qui aurait poursuivi les jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, auprès d'un comité spécial d'action locale. Cette instance disciplinaire aurait alors prononcé la sentence, estimant que l'acte reproché, non spécifié, était «honteux et abominable». Selon le groupe de vigilance, une seule adolescente a reconnu le «crime» et expliqué que l'une de ses amies, toujours libre, l'avait «initiée» à l'homosexualité.
.............................................................................................................................................................. retour Afrique du Sud : Une juge lesbienne passée sur le grill
Une juge de la Haute cour de Pretoria a été longuement interrogée sur son homosexualité, mardi 18 octobre, lors d'un entretien destiné à pourvoir le poste de président adjoint de la Division provinciale du Transvaal, vacant depuis plus d'un an, rapporte le journal sud-africain The Star. Anna-Marie de Vos, qui a défrayé la chronique avec son amie Suzanne du Toit lorsqu'elles ont été légalement reconnues parents de leurs deux enfants adoptifs, a été interrogée le même jour que son collègue Jeremiah Shongwe. Ce dernier, qui officie comme président adjoint intérimaire depuis août, aurait seulement été questionné une demi-heure, alors que Anna-Marie de Vos serait passée plus d'une heure sur le grill. En plus de s'expliquer sur sa nature «directe et parfois sévère», elle a dû revenir sur son orientation sexuelle. L'avocat Silas Nkanunu lui aurait notamment demandé si elle ne s'inquiétait pas de ce qu'allait penser ses confrères sur le fait qu'elle ait une femme pour partenaire et non un homme. Ce à quoi la magistrate aurait répondu qu'elle supposait que tous les juges du pays étaient engagés à respecter la Constitution, qui protège et assure l'égalité de tous, et qu'elle ne voit donc pas pourquoi son mode de vie poserait problème. 2 articles Tetu.com22/10/05 par Habibou Bangré
La Communauté LGBT pleure la mort de Fanny Ann ILGA 06/10/2004
L’activiste, originaire de Sierra Leone (Afrique), a été sauvagement assassinée
Photo Fanny Ann Eddy
"Chers Amis,
C’est avec une grande tristesse que nous partageons avec vous la nouvelle du meurtre de Fanny Ann Eddy. Fanny Ann a été attaquée, dans la nuit du mercredi 29 septembre, dans les bureaux de la SLLAGA, l’Association Lesbienne et Gay de Sierra Leone, qu’elle avait fondée et qu’elle dirigeait. Les assaillants se sont introduits par effraction dans les locaux où Fanny Ann travaillait seule cette nuit-là. Selon les premières informations que nous avions reçues, elle aurait été violée et on lui aurait brisé la nuque.
Les circonstances de sa mort semblent différentes de ce qui avait d’abord été annoncé. Elle aurait été étranglé et n’aurait pas été violée. Aucun suspect n’a été identifié pour l’heure. L’enquête semble procéder normalement. Le vol de son ordinateur, de son générateur d’electricité et de son téléphone portable pourrait indiquer que les motivations du crime ne sont pas liés à l’activisme de Fanny Ann même si cette possibilité n’est pas écartée.
Fanny Ann militait de longue date pour les droits des personnes LGBT. Malgré le machisme et l’homophobie régnant en Sierra Leone, elle s’est courageusement affirmée comme une femme lesbienne, se battant pour toutes les minorités sexuelles. Ce choix lui a coûté la vie. L’implication de Fanny Ann dans le mouvement mondial des droits LGBT se concrétisa notamment lors de sa participation à la délégation LGBT lors de la session d’avril 2004 de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies. A l’UNCHR à Genève, elle s’adressa aux délégués afin de briser le silence entourant l’homosexualité dans les pays africains et, en particulier, celui rencontré par les femmes lesbiennes ou bisexuelles. Nous publions ici une copie de son témoignage à l’ONU.Sa contribution au mouvement LGBT ne s’est pas limitée à Genève et au Sierra Leone. Fanny Ann participa également de manière active au récent All Africa Human Rights Symposium à Johannesburg. L’impression qu’elle fit sur les gens qu’elle rencontra lui valut une place dans le comité directeur ad interim d’All Africa Human Rights. Son engagement envers l’Afrique et le Sierra Leone, qu’elle aimait tant, est resté constant toute sa vie. Malgré sa mort en martyr, nous devrions nous rappeler qu’elle aimait sortir et s’amuser, qu’elle chérissait sa famille et son fils de 10 ans qu’elle laisse derrière elle. Vous pouvez l’entendre avec ses propres mots dans l’interview qu’elle donna au groupe africain, Behind the Mask (Derrière le masque). Elle nous manquera énormément.En souvenir de Fanny Ann, Rosanna Flamer-Caldera, Co-Secrétaire général de l’ILGA, nous invite à ne pas permettre que sa mort soit inutile : " Laissons la lumière de Fanny Ann vivre en chacun de nous. Rassemblons-nous et travaillons ensemble à l’accomplissement des buts que nous nous sommes fixés, dans le respect de la mémoire de toutes les Fanny Ann dans le monde qui ont fait l’ultime sacrifice "...(...)"
Suite : http://www.ilga.org/news_results.aspLanguageID=3&FileID=333&ZoneID=9&FileCategory=11
.............................................................................................................................................................. retour Épidémie de crimes de haine contre les Lesbiennes Sud-africaines ! Lesbianation/365Gay21/05/04 Par Mark Levy
Durban, Afrique du Sud - Il a été dit lors d'une conférence internationale que les crimes de haine contre des lesbiennes en Afrique du Sud ont atteint des proportions épidémiques, que la police fait peu de choses pour arrêter les criminels, et que les victimes sont stigmatisées.
"La plupart des crimes se produisent dans les banlieues noires noires défavorisées de Soweto et de Donna dit Alexandra Smith du Forum pour l'Habilitation des Femmes. Intervenant lors d' une conférence sur la thérapie matrimoniale et de famille, A.Smith a dit que les crimes de haine ont inclus le meurtre, l'assaut, l'abduction, le viol et d'autres formes humiliantes d'abus sexuel. Fréquemment les auteurs de ces crimes sont des membres ou voisins des familles. La plupart des lesbiennes qui ont été assaillies ont moins de 25 ans - Sur les seuls 46 cas rapportés à la police en deux ans il n'y a eu aucune arrestation, la police est au mieux pathétique et les policiers souvent ignorants des problèmes de la communauté lesbienne et sont parfois coupables de re-victimiser les survivantes... Elle a également dit que les 46 cas rapportés "ne sont que la partie visible de l'iceberg" ; la plupart des lesbiennes dans les banlieues noires ont peur de dénoncer ces crimes parce qu'elles craignent des répercussions. Celles qui ont dénoncé ces crimes de haine contre elles n'ont reçu aucune aide du système. Les conseillers, les ouvriers sociaux et les professionnels de santé ont eu beaucoup de problèmes à s'impliquer. Elle a également dit à la réunion qu'envoyer les victimes du viol et d'abus sexuels dans des foyers pour femmes maltraitées s'était avéré difficile parce que les autres femmes des foyers se sont senties inconfortables en présence de lesbiennes. Souvent les victimes lesbiennes n'ont pas eu assez d'argent pour les soins médicaux. Même les familles rejettent ces femmes. Seulement celles qui gagnaient de l'argent en contribuant aux dépenses des ménage ont été tolérées. Alexandra Smith a invité des thérapeutes à devenir plus "accessibles" aux lesbiennes maltraitées. le besoin de " redéfinir des concepts de famille et de mariage" doivent être plus conformes avec la réalité moderne."
"Un état d'urgence :Ce sont des crimes contre les lesbiennes noires dans la violence sud-africaine au visage de banlieues noires, à la maison, dans les écoles, les communautés, les clubs et dans les rues.... Pour bon nombre d'entre nous cette violence est devenue une façon de vivre. Elle blesse nos corps, nos esprits et nos familles. Cette violence blesse parce qu'elle est maintenue invisible. Des crimes de haine contre les lesbiennes noires ne doivent pas être vus comme phénomène séparé et distinct de l'incidence élevée de la violence dans ce pays. "
Photo Wendy Isaac - Legal Advisor
Il y a des différences pour autant que l'orientation sexuelle est concernée ; pourtant avant qu'on soit une lesbienne, on est une femme. Sa orientation sexuelle peut néanmoins ajouter des difficultés et des défis en ce qui concerne sa capacité d'accéder à des ressources ou à des services. La femme noire, dans ce pays, vit dans une culture de violence. Dans cette culture de violence, le rôle des femmes noires doit être regardé historiquement, afin de gagner leur place dans la société sud-africaine. Bien que la violence des genres ait existé avant le colonialisme, beaucoup de chercheurs conviennent qu'elle a pris de l'ampleur pendant la période coloniale. Les administrateurs et les missionnaires coloniaux, qui ont souvent facilité les patriarchies existantes, source traditionnelle dans lesquelles sont dominées les femmes par le pouvoir et les statuts. (...) Suite en VO : www.equality.org.za/legal/articles/2003/hatecrimes.php
Le mal de
vivre des lesbiennes noires 02/04/03, par Olivia Marsaud Les homosexuelles noires habitant dans
les townships subissent de graves traumatismes, liés aux agressions
verbales et physiques dont elles sont victimes quotidiennement. C’est ce
qui ressort d’une étude de deux chercheuses sud-africaines. La première
du genre à donner la parole à cette communauté humiliée. (...)
Source et
Suite de l'article sur :www.afrik.com/article6273.html
Née le 18
février 1934
à Harlem
(New York,
USA) de
parents
caribéens,
Audrey
Geraldine
Lorde avait
fait de
brillantes
études à la
Columbia
University
et au Hunter
College, où
elle devait
occuper plus
tard la
prestigieuse
chair de
littérature
(Thomas
Hunter Chair
of
Literature).
"Elle était
une femme
homosexuelle
noire et
mère dans un
monde des
mâles
hétérosexuels
blancs et sa
vie a été
dominée par
le combat
pour chacune
de ces
minorités.
Audrey Geraldine Lorde a soutenu dès 1934 à New York les immigrés des Caraïbes.Elle a souffert du cancer et est morte en 1992. Elle était une femme homosexuelle noire et mère dans un monde des mâles hétérosexuels blancs et sa vie a été dominée par le combat pour chacune de ces minorités. Elle a écrit au sujet de la lutte pour des droits de l'homme, des conflits raciaux et le sexism, sa culture noire, son statut comme femme et en tant qu'homosexuelle. (...) Mais son travail n'est pas entièrement politique ; Lorde avant tout une poète (elle a édité sa première poésie à l'âge de 15 ans), et a également écrit au sujet des thèmes personnels comme les mythologies africaines et la relation avec ses enfants. Elle a été mariée pendant 8 ans et a eu deux enfants. Parlant pour les femmes qui n'ont aucune voix propres, elle a édité des douzaine des livres sur la poésie, et six livres de prose. Le nom
africain de
Gamba
Adisa
lui a été
donné dans
les derniers
moments de
sa vie: il
signifie,
"Guerrière -
Celle qui
sait rendre
sa pensée
limpide". Suite en VO : www.lili.uni-osnabrueck.de/forschung/obema/lorde.html
La
clarté de sa
pensée, sa
force et son
charisme ont
fait d'elle
une voix
respectée
dans la
lutte pour
la
libération
des femmes,
dans la
lutte pour
la
libération
des
Africains
américains,
dans la
lutte pour
la
libération
des gays et
des
lesbiennes.
Africaine,
Femme,
Lesbienne,
Mère, Poète
et Militante,
sa vie
entière fut
un combat:
contre
l'eurocentrisme
de la
société
européenne
américaine
qui
prétendait
ignorer sa
culture
d'Africaine
américaine,
contre le
sexisme qui
reléguait
les femmes
au rang de
citoyens de
seconde
catégorie,
contre l'homophobie
qui
classifiait
sa sexualité
parmi les
tares,
contre
toutes les
oppressions
à commencer
par
l'injustice
raciale. Pour ses
écrits
elle a reçu
de nombreux
prix;
lorsqu'elle
a été élue
New York
State's Poet
Laureate,
le
Gouverneur
Mario Cuomo
a dit
d'elle: "Son
esprit est
chargé d'un
sens aigu de
l'injustice
et de la
cruauté
raciales,
d'un sens
aigu du
préjugé
sexuel....
Elle s'élève
contre, en
tant que
voix de
l'humanité
indignée.
Audre Lorde
est la voix
de
l'étranger
éloquent qui
parle dans
un langage
qui peut
atteindre et
toucher les
gens
partout"
("Her
imagination
is charged
by a sharp
sense of
racial
injustice
and cruelty,
of sexual
prejudice .
. . She
cries out
against it
as the voice
of indignant
humanity.
Audre Lorde
is the voice
of the
eloquent
outsider who
speaks in a
language
that can
reach and
touch people
everywhere.") En tant
qu'enseignante
elle a donné
des cours et
conférences
dans de
nombreux
pays;
En tant
que
lesbienne
militante,
elle a
notamment
contribué à
la création
de
coalitions
en Europe
entre les
Afro-allemandes
et les
Afro-hollandaises,
a fondé en
Afrique du
Sud une
sororité, a
participé à
la création
des éditions
Women of
Color Press,
et a établi
la St.
Croix
Women's
Coalition.
..............................................................................................................................................................
retour Article CNN South Africa - Lundi
28 juin 2004 KAGISO,
Afrique du Sud
(Reuters) -- La
détresse de Keba
Sebetoane est
évidente car
elle décrit son
viol, par
un homme qu'elle
avait considéré
comme un ami,
simplement parce
que, en tant que
lesbienne, elle
a défié les
rôles sexuels
traditionnels. -
"Si je dis que
je ne suis pas
une lesbienne",
je suis battue
et si je dis que
je le suis,
je suis
violée..."
a dit la jeune
fille de 17ans à
Kagiso, une
banlieue noire
défavorisée de
Johannesburg.
Les lois
pro-gays
d'Afrique du Sud
sont sans
précédent sur un
continent où
beaucoup
considèrent
l'homosexualité
comme un tabou.
Mais les
activistes
disent que la
législation ne
protège pas ceux
comme Sebetoane,
qui payent leur
liberté aux
mains des
violeurs
masculins.
Tandis que les
crimes de haine
sont commun dans
toutes les
sociétés, les
chercheurs
disent que le
viol semble plus
répandu en
Afrique du Sud.Les
activistes et
les chercheurs
disent qu'il y a
plus de rapports
de viol visant
des lesbiennes,
en particulier
dans des
banlieues noires
où elles sont
vues en tant
qu'autorité
masculine
traditionnelle
provocante.
Cette haine
alimente
l'amélioration
urgente du
statut des
femmes dans un
pays où beaucoup
de personnes
sont sans
emploi.
L'Afrique du Sud
a une société
sexiste où la
violence est
employée pour
renforcer un
secteur dans
lequel les
hommes se
sentent qu'ils
ont plus de
puissance --
leur
masculinité, "
ont précisé les
chercheurs
Graeme Reid et
Teresa Dirsuweit
dans un
rapport basé sur
des ateliers et
des entrevues
dans des
banlieues noires
de Johannesburg.
Les personnes de
visées sont
celles qui sont
le plus
visiblement gays
ou lesbiennes, "
-"Il y a une
réaction très
violente dès
qu'il y a
transgression du
genre et
des rôles
traditionnels"...
(Reuters )
http://www.cnn.com/2004/WORLD/africa/06/28/africa.lesbians.reut
Comparativement
les gays
et les
lesbiennes
sud-africains
peuvent
se dire
chanceux.
La
terreur
réside
au Nord,
où le
Président
Robert
Mugabe
de
Zimbabwe
a appelé
des gays
"plus
bas que
des
chiens
et des
porcs" .
À
l'ouest,
Sam
Nujoma
du Chef
de
Namibie
a
réclamé
leur
arrestation
; tandis
que
Zanzibar
sur
la côte
africaine
a
proscrit
les
actes
homosexuels.
La
constitution
du Sud
Afrique
était la
première
au monde
à
identifier
des
droites
gays, et
les
couples
de
même-sexe
ont
maintenant
le
permis
d'adopter
des
enfants
et
d'être
"en
couple".
La
"Constitution
sud-africaine, adoptée en 1996, deux ans après
les premières élections multiraciales du pays et
la chute de l'apartheid, est l'une des plus
progressistes du monde, et interdit en
particulier toute discrimination sur des
critères d'orientation sexuelle. Elle a placé
l'Afrique du Sud dans une position à part sur un
continent où l'homosexualité est souvent taboue,
parfois condamnée. Depuis son adoption, divers
recours en justice ont fait évoluer de manière
significative la loi et la jurisprudence,
concernant en particulier l'adoption par des
homosexuels "(...)
L'activiste
Donna
Smith,
ainsi
que
d'autres
groupes,
a lancé
une
campagne,
"le Rose
a des
épines "
; pour
éveiller
la
conscience
au sujet
des
crimes
de haine
et
réclamer
des lois
plus
dures
contre
eux.
Elle dit
que sur
33
femmes
agressées,
interviewées
par un
groupe
lesbien
de
soutien
seulement
un cas a
été
poursuivi
avec
conviction,
signe
que ces
attaques
ne sont
pas
prises
au
sérieux
par la
police
et les
procureurs.
les
agences.
- "Le
gouvernement
doit
répondre
plus
efficacement
à cette
crise
parce
que
c'est
une
crise!
Une
fille a
été tuée
d'une
balle
dans la
tête
parce
qu'un
type a
senti
qu'elle
se
comportait
trop
comme un
homme,
"a
déclaré
D Smith.
"Il a
été
dehors
avec une
amende
de 150
Rands
($23)
pour la
possession
illégale
d'une
arme à
feu."
C'est un
cas
extrême
mais qui
a
existé..."
Partagé,
le
Président
Thabo
Mbeki
qui a
décrit
l'Afrique
du Sud
comme
pays aux
deux
nations
--
riches
et blanc
et
pauvres
et noir.
Cette
division
est
évidente
parmi
des gays
et des
lesbiennes.
La
plupart
des
blancs
peuvent
avoir
les
moyens
un style
de vie
confortable,
alors que
ceux
comme
Sebetoane
restent
sur la
frange
de la
société,
vivant
avec le
double
fardeau
du
préjudice
et la
pauvreté.Les
fonctionnaires
grâce à
D. Smith
devraient
parler
des
viols
visant
les
lesbiennes,
certaines
des
personnes
les plus
marginalisées
en
nouvelle
Afrique
du Sud.
Sebetoane,
pour sa
partie,
est
pleine
d'optimisme.
Diplômé
du
lycée,
elle
espère
devenir
une
scientifique
et a
sorti à
sa
famille
l'année
dernière,
leur
disant :
le "Je
suis une
lesbienne
et si
vous
m'aimez,
vous
devez
être
préoccupé
par mon
bonheur"
Je veux
être
libre
comme
n'importe
qui"
(...)www.cnn.com/2004/WORLD/africa/06/28/africa.lesbians.reut
Behind the Mask Un site de référence pour l'information Africaine ! http://www.mask.org.za
* DikesMarch SouthAfrica
- After the National Lesbian Conference,
the participants took to the streets of
Braamfontein for their 1st Dyke March on
the 8th of August 2006