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SI ON S'ÉDUQUAIT UN PEU











 

FLASH INFO   
Homophobie: interventions scolaires
Stonewall lance une nouvelle campagne contre le l'homophobie
2007 - Les chiffres inquiétants de l'homophobie en milieu scolaire...
Colloque contre l’homophobie et pour la diversité  par l’Education Nationale -16 Mai 2007

Suicide d'un étudiant gay italien : MOBILISATION !

Etats-Unis... reconnaissance dans l'éducation....  en vue
!
AFRIQUE DU SUD Un projet pilote ...

Pour combattre l´homophobie... pour une école ouverte à la diversité...

Couleurs Gaies, centre LGBT Lorraine-Nord
Amours secret
s, Vie cachées...
Le problème du suicide chez les jeunes LGBT...
Suicide chez les homos, bi, trans : l’État doit se mobiliser
SOS Homophobie AGREE !
OCT2004 -La lutte contre l’homophobie et la transphobie s’invite au ministère

"Insultes et tabou à la récré" Comment lutter contre l'homophobie à l'école
Espagne cherche modèles éducatifs qui respectent la différence...
Reprise de l'école lesbienne Bagdam ...
Homoéducation , Les Familles "Arc-en-Ciel"...

Le lycée Harvey Milk premier lycée gay à New-York
Actions-gay à l'école !
 Mots d'homos Loiret !
Coffret d’intervention sur l’orientation sexuelle

L' Ecole Lesbienne du Bagdam à Toulouse
Le Snes adopte un texte contre l’homophobie

Conférence sur l’homosexualité à l’école  
Rencontre-débat sur le thème "l'homophobie et l'école"
Homophobie et école : Le Québec nous sert encore de modèle  ! 
Une association gay écrit aux collèges et lycées de la Marne 
Les médecins américains vont avoir une "formation gay" 
 
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Homophobie: interventions scolaires

Homophobie à l'école : l'Inter-LGBT salue de premières avancées Source E-llico.com 28/05/2008

Publiée le 4 avril dernier, la circulaire de rentrée du Ministère de l'Éducation nationale consacre un paragraphe à la lutte " contre toutes les violences et toutes les discriminations, notamment l’homophobie ". Une avancée saluée par l'Inter-LGBT à quelques jours d'une Marche des fiertés centrée sur les discriminations homophobes à l'école.
C'est la première fois qu'une circulaire de rentrée mentionne explicitement la lutte contre l'homophobie. Auparavant, cette nécessité était tout juste évoquée dans certaines circulaires relatives à la lutte contre le sida ou à l'éducation à la sexualité, de portée bien moindre.
A quelques jours de la Marche des fiertés qui aura pour thème " Pour une école sans AUCUNE discrimination ! ", l'Inter-LGBT se félicite de ce premier résultat, " fruit d'un dialogue mené depuis près d'un an avec le ministère ". 
La fédération LGBT souligne toutefois que cette avancée ne doit pas rester " symbolique". " Elle impose à l'institution scolaire la mise en oeuvre d'actions contre les comportements discriminatoires subis par les jeunes en recherche de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ",explique Alain Piriou, son porte-parole. En effet, toutes les études indiquent que le taux de tentatives de suicide chez les jeunes homosexuels est beaucoup plus élevé que chez les jeunes hétérosexuels. 32% des homosexuels de moins de 20 ans ont tenté de se suicider, selon les chiffres de l'Institut de Veille Sanitaire (INVS) et d'après un rapport de Dominique Versini , défenseure des enfants, 10% des tentatives de suicide des filles âgées de 15 à 24 ans seraient liés à la difficulté de vivre son homosexualité. 
L'Inter-LGBT a donc soumis à l'étude du Ministère de l'Éducation nationale et à celui de l'Enseignement supérieur une série de propositions concrètes comme la diffusion dans tous les collèges, lycées et universités d'une affiche et de cartes mémos renvoyant vers un dispositif d'écoute et de soutien, la diffusion à tous les enseignants d'une brochure d'information déjà éditée, intitulée "Homophobie : savoir et réagir".
"Ces pistes pourraient faire l'objet d'une mise en oeuvre dès la rentrée 2008 ", estime Alain Piriou.  En outre, l'Inter-LGBT a sollicité le ministère sur d'autres moyens d'actions comme la mise en place d'un outil pédagogique à destination des enseignants et d'un module de formation des professeurs.
Côté jeunes, les associations souhaitent la diffusion d'une brochure sur la sensibilisation au respect de la diversité des orientations et identités sexuelles.  Dans le cadre du " Plan santé des jeunes " annoncé par le ministère de la Santé, l'Inter-LGBT voudrait voir distribuée une brochure sur le thème " Découvrir son homosexualité " et un guide pour mieux agir en milieu scolaire sur les comportements à risque dans le cadre de la campagne de prévention du suicide.
Enfin, à l'heure où certaines associations catholiques recourentà la justice pour contester les actions de prévention de l'homophobie en milieu scolaire menées par des associations LGBT agrées, celles-ci proposent, au contraire, de les encourager.
"La publication de la circulaire de rentrée a soulevé d'immenses espoirs chez les acteurs de la lutte contre les discriminations, indique l'Inter-LGBT. Au gouvernement de ne pas les décevoir "."
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Avis favorable à une association homo contre le rectorat de Nancy-Metz
Source tetu.com 25/01/2008
Le commissaire du gouvernement de la Cour administrative d'appel de Nancy a rendu jeudi 24 janvier un avis favorable à une association homosexuelle qui demandait un agrément au rectorat de Nancy-Metz pour mener des actions de prévention contre l'homophobie dans les lycées. En mars 2005, le rectorat avait refusé cet agrément à l'association messine Couleurs gaies au motif que «l'orientation sexuelle, comme l'appartenance politique ou confessionnelle, relève d'un choix personnel et privé». La lutte contre l'homophobie «ne répond pas au critère d'intérêt général puisqu'il s'agit de la défense d'intérêts particuliers», avait poursuivi le rectorat dans un courrier envoyé à Couleur gaies. Le tribunal administratif de Nancy, en première instance, avait donné raison au rectorat en décembre 2006. Couleur gaies a fait appel de cette décision devant la Cour administrative d'appel de Nancy, soutenue par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). Jeudi, le commissaire du gouvernement, pour qui «le sens de l'intérêt général paraît ici acquis», a estimé que le travail de l'association «ne [pouvait] être sérieusement contesté par le recteur» et a conclu à l'annulation de la décision du tribunal administratif. Le commissaire du gouvernement, qui a invité le recteur à revoir sa décision, a également demandé 1.500 euros de dommages et intérêts pour Couleurs gaies. -  voir articles plus bas ou  Homo Boulot

 


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FORMATION EDU-ACTIVE - ATelier HOMO EDUC
PUBLIC ENVISAGE: LES ENSEIGNANTS TOUS NIVEAUX, LES PERSONNELS SOCIO-EDUCATIFS, LES PERSONNELS D'ENCADREMENT DE L'EDUCATION, LES PERSONNELS DE FORMATION EN FORMATION INITIALE ET PROFESSIONNELLE DANS LES IUFM, LES INSPECTIONS ACADEMIQUES, LES RECTORATS, LES INTERVENANTS EN ENTREPRISES DE FORMATION PROFESSIONNELLES ....

FORMATION 1: "Sensibilisation à la problématique : l'homophobie et les questions homosexuelles à l'école"
-à partir du livre "Conversations, nouvelles, études et vidéos sur l'homo(phobie)... production collective d'une "Charte de sensibilisation sur l'homophobie à l'école"
FORMATION 2: " DEMARCHES EDUCATIVES CONTRE LA DISCRIMNATION HOMOPHOBE, SEXISTE & XENOPHOBE" :
(...) création d'outils pédagogiques et plus particulièrement à partir du projet de valise pédagogique d'HomoEdu...
(Tarifs des Formations 1 et 2 sont à débattres)

FORMATION 3: Les chemins de l'intolérance (des préjugés aux diverses formes de discriminations )
-Analyse de textes: témoignages, articles de journaux significatifs
-Catégorisation des discriminations vécues
-Analyse langagière des usages verbaux dans des situations de colère, dans des relations d'agressivité, dans des rapports dominant/dominé...
-Catégorisation des injures et de leurs conséquences sociales et intimes
-Catégorisation des préjugés et des différentes attitudes discriminatoires et leurs conséquences
-Construction de tableaux récapitulatifs
-Etude du tableau didactique "les chemins de l'intolérance"
-Scénarisation de quelques scènes illustratives de ce tableau...
Un service de www.classedu.com   &  www.homoedu.com

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TEACHER TV  consacre la semaine de lutte contre l'homophobie PinkNews.co.uk  15/05/2008
Une série de programmes se penche sur la façon dont les écoles peuvent aider efficacement les homosexuels
personnel enseignant aux étudiants
 TEACHER  TV consacre la  semaine de programmes de lutte contre l'homophobie
Une semaine de programmation d'un canal numérique pour que les les enseignants explorent les moyens d'éliminer l'homophobie dans les écoles.  La série de documentaires seront également disponibles à regarder et télécharger en ligne gratuitement depuis le site Web TEACHER TV
www.teachers.tv
La série de programmes  ressemblent à la façon dont les écoles peuvent aider efficacement les homosexuels du personnel et des étudiants et débutera le lundi 26 Mai.
"Des histoires personnelles sont utilisées pour mettre en lumière certaines des questions que les jeunes et les adultes rencontrent à l'école parce qu'ils sont homosexuels.... "
Suite en VO : www.pinknews.co.uk/news/articles/2005-7649.html
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Le groupe gay Stonewall a lancé hier une nouvelle campagne contre le l'homophobie dans les écoles secondaires anglaises. Source tetu.com08/11/2007
Soutenue par le comédien ouvertement gay John Barrowman, star des séries télés de science-fiction Dr Who et Torchwood, la campagne touchera 5.000 lycées et collèges par la diffusion d'affiches, d'autocollants et de cartes postales portant le slogan:
«Some people are gay. Get over it!» («Certaines personnes sont gays. Et alors?»). Selon Ben Summerskill, le directeur de Stonewall, cette initiative cible «l'homophobie qui est presque endémique dans nos écoles. Pour bien trop longtemps, on a fait trop peu de choses pour confronter cette cicatrice dans l'enseignement britannique.»

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Rentrée: les chiffres inquiétants de l'homophobie en milieu scolaire Source tetu.com 03/09/2007
À l'heure de la rentrée scolaire, SOS homophobie publie les chiffres d'une enquête sur le milieu scolaire, qu'elle juge «édifiants»: «Oui, l'homophobie à l'école est une réalité. Non, l'Éducation nationale ne fait pas ce qu'il faut pour la combattre.» Le rejet prend principalement la forme de moqueries (29% des cas) et d'insultes (26%). Dans 5% des cas, il y a coups et blessures. Ces faits sont souvent renouvelés ou permanents (46%) et, pour 21% des personnes interrogées, proviennent de l'institution elle-même (encadrement, administration). Les conséquences en sont «alarmantes»: déprime (35%), baisse des notes (16%), conduites à risques (9%), tentatives de suicide (5%). Des faits qui «restent souvent ignorés des adultes» puisque 44% des victimes n'ont jamais osé en parler. Les chiffres complets sont à consulter sur le site de SOS homophobie.

«L'institution doit faire des gestes forts, juge l'association, les personnels doivent être formés, les élèves doivent être sensibilisés, les programmes et les manuels ne doivent plus passer sous silence les questions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre. Ce sont l'ignorance et les clichés qui constituent le terrain de l'homophobie, de la lesbophobie et de la transphobie ordinaires. […] Rien ou presque n'a été fait.» Les associations pourraient effectuer des actions de sensibilisation en milieu scolaire, mais en pratique, l'obtention d'un agrément auprès du rectorat reste difficile. SOS homophobie, elle-même, n'a obtenu d'agrément que dans une académie. Elle rappelle pourtant la déclaration de Nicolas Sarkozy à Têtu: «Tout ce qui peut être fait à l'école pour expliquer que la différence est une richesse et pas un risque, je le favoriserai». Elle s'apprête à intenter un recours devant le tribunal administratif pour une seconde académie, et se joint à la saisine de la Halde faite par l'association Couleurs gaies sur le refus d'agrément qu'elle a reçu de l'académie de Metz. Et réclame, à nouveau, une véritable politique de lutte contre l'homophobie.

Enquête portant sur 712 réponses au questionnaire sur le site web de l'association en 2005-2006. Les répondants sont à 67% des hommes, à 31% des femmes. 48% ont entre 15 et 25 ans. 58% disent avoir été victimes ou témoins d'actes homophobes (parmi lesquels 59% sont des hommes). Tous les résultats sur le site de SOS homophobie.

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Colloque contre l’homophobie et pour la diversité par l’éducation le Mercredi 16 Mai 2007

Conseil régional d’Ile-de-France 33 rue Barbet de Jouy, Paris 7e
Un Colloque contre l’homophobie et pour la diversité par l’éducation est organisé le mercredi 16 mai à Paris, au siège du Conseil régional d’Ile-de-France, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie du 17 mai 2007.
Il est piloté par un collectif d'associations, d'organisations de personnels de l'éducation nationale et de l'éducation populaire, d'étudiants et de lycéens et participe à la campagne « Tous différents, tous égaux » mise en place par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative et le Conseil de l’Europe.  Il s'agit de faire mieux connaître cette thématique auprès du grand public et des professionnels de l'éducation et du secteur médico-social, à partir des expériences qui sont menées en France et d’un état des lieux des avancées institutionnelles au niveau international.  Le colloque est ouvert à tous et particulièrement aux professionnels de l'éducation et du domaine médico-social, aux acteurs de prévention, aux associations, aux jeunes (lycéens, étudiants, apprentis), aux décideurs institutionnels.
La réservation est indispensable et doit se faire en renvoyant les informations suivantes (jusqu’au mardi 8 mai 2007, par mail exclusivement) à Bruno Jaeger bjaeger@free.fr  Organisations partenaires du projet :

Associations LGBT : SOS Homophobie ; Comité IDAHO ; MAG ; Estim' ; Contact ; HomoEdu ; FAGG ; David et Jonathan ; Collectif contre l'homophobie de Montpellier ; Arc en ciel (Toulouse) ; LGBT formation (Marseille) ; Couleurs Gaies (Metz) ; Ex Aequo (Reims) ; Homonyme (Nancy) ; CRSH (Lille) ; AGILE (Clermont-Ferrand), Le Refuge (Montpellier, Paris).
Le Collectif Education contre les LGBTphobies en milieu scolaire : Fédération des Conseils de Parents d'Élèves (FCPE) ; Fédération Éducation Recherche Culture - CGT (FERC-CGT) ; Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ; Syndicat Général de l'Education Nationale – CFDT (SGEN-CFDT) ; Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) ; Union Nationale Lycéenne (UNL) ; Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA EDUCATION).
Associations Jeunesse Éducation populaire : Fédération Léo LAGRANGE.
Associations de lutte contre le SIDA : Sida Info Service (Ligne Azur).
Association de défense des droits humains : Ligue des Droits de l'Homme.

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Après le suicide de Marco, les étudiants italiens se mobilisent contre l'homophobie

"Le suicide de Marco, un adolescent gay de Turin humilié par ses camarades, a poussé l'Union des étudiants (UDS), le principal syndicat étudiant présent dans 130 villes italiennes, et l'association ArciGay à se mobiliser pour une journée contre l'intolérance et l'homophobie. Plusieurs manifestations sont organisées aujourd'hui, mercredi 11 avril. «Ce qui est arrivé à Turin la semaine dernière nous afflige tous, lit-on dans le communiqué de l'UDS. Il s'agit de la face cachée d'un système scolaire qui n'a pas encore accepté la différence et qui ne tend pas vers une société fondée sur l'intégration et l'égalité.» Marco, qui s'est suicidé le 3 avril, ne supportait plus d'être raillé et mis à l'écart par ses camarades. «À l'école, ils ne m'acceptent pas car ils me voient comme quelqu'un de différent, je ne me sens pas intégré», résume la lettre qu'il a écrite avant de sauter de la fenêtre de son appartement. Sa mère avait pourtant alerté la directrice de l'école de cette situation, mais rien n'avait changé." Source TC 11/04/2007

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Un couple gay finance une chaire spécialisée sur le droit de l'orientation sexuelle à UCLA
Si, dans les facs de droit américaines, des professeurs mènent des recherches sur le droit de l'orientation sexuelle et enseignent même cette matière à leurs étudiants, il n'y avait pas encore de chaire spécialisée. C'est aujourd'hui chose faite. Un couple de millionnaires de West Hollywood, John McDonald et Rob Wright, a en effet fait don d'un million de dollars au Williams Institute de la faculté de droit de UCLA en Californie pour créer la chaire McDonald/Wright, qui permettra de recruter un enseignant chercheur spécialisé dans le droit de l'orientation sexuelle. Cet institut de recherche travaille déjà depuis plusieurs années sur le sujet, dans le cadre du Charles R. Williams Project on Sexual Orientation Law and Public Policy. Mais qu'une chaire soit proposée, c'est tout un symbole. Comme le souligne Brad Sears, le directeur du Williams Institute, «la chaire va attirer de nouveaux chercheurs au Williams Institute et encourager les jeunes chercheurs à poursuivre leurs recherches sur les questions liées à l'orientation sexuelle. Cela va permettre de mettre en valeur les travaux réalisés au sein du Williams Institute, et permettre de donner ses lettres de noblesses au champ du droit de l'orientation sexuelle».
Source tetu.com 27/03/2007par Alexis Delano

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Etats-Unis  - Les écoles doivent protéger leurs élèves homos du harcèlement Source : TC 07/03/2007
Dans une importante décision rendue le 21 février dernier, la cour suprême du New Jersey a décidé que la loi de l'État qui protège les salariés en interdisant les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle ainsi que le harcèlement devait aussi s'appliquer aux élèves. Ainsi, les écoles auront l'obligation de prendre des mesures préventives pour protéger leurs élèves homos. Elles devront par exemple réimprimer les guides distribués aux élèves pour mentionner que le harcèlement lié à une orientation sexuelle est interdit et faire suivre chaque année des formations sur ces questions à leurs personnels. Et en cas de plainte de la part d'un élève s'estimant victime de harcèlement en raison de son homosexualité, l'école devra prendre les mesures adéquates, y compris des sanctions, pour mettre un terme à ce harcèlement. Si l'élève estime que la réponse apportée par l'école est insuffisante, il pourra alors saisir la justice. C'est exactement ce qui s'était passé dans l'affaire portée devant la cour suprême, mais cette dernière, après avoir posé les règles de principe, a renvoyé l'affaire devant une cour inférieure qui devra déterminer si la réponse de l'école a été suffisante. 
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AFRIQUE DU SUD Un projet pilote de sensibilisation à l'homosexualité à l'école
Un projet pilote est actuellement mené dans la province du Gauteng (Nord) pour sensibiliser les professeurs et les élèves à l'homosexualité, annonce le quotidien sud-africain Daily News, repris par le site d'information IOL. Le ministère provincial de l'Éducation du Kwazoulou-Natal (Est) envisagerait de mettre en place un programme identique dans ses lycées, avec l'aide d'associations LGBT locales. D'ores et déjà, des responsables scolaires, des représentants religieux et la Commission des droits de l'homme se sont déclarés favorables à une telle intention.
En revanche, le Conseil des théologiens musulmans du Kwazoulou-Natal se montre très réservé. «Nous n'avons pas vu le programme, mais s'il devait soutenir l'homosexualité ou la promouvoir comme une pratique acceptable, nous nous y opposerons très fortement», a expliqué le secrétaire général de l'organe, le mufti Zubair Bayat. Des personnels scolaires soulignent qu'il faudra prendre garde au contenu et à l'enseignement des leçons pour éviter toute confusion et ne pas offusquer les parents, qui pourraient être nombreux à être opposés au projet.
Source tetu.com  13/02/2007 par Habibou Bangré


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Démystifier l’homosexualité chez les jeunes (Marie Houzeau, directrice du GRIS-Montréal) - Source fugues.ca 23/01/2007 par Élisabeth S.-Brousseau
Gris Montréal
Démystifier l'Homosexualité à l'école
Le GRIS-Montréal est un organisme – et le seul à Montréal d’ailleurs – qui démystifie l’homosexualité dans les écoles. Le GRIS et ses bénévoles œuvrent principalement aux niveaux secondaire et collégial (à quelques exceptions près). L’impact du travail qu’ils font est manifeste. Ils envoient un gai et une lesbienne devant des classes entières pour défaire, voire déconstruire les préjugés à l’endroit des homosexuel(le)s. Simplement, en racontant leur vie. Comment ils ont su qu’ils étaient gais ou lesbiennes. Comment leur coming-out s’est déroulé. Le premier chum. La première blonde. La réaction de leur entourage, les parents, les ami(e)s. L’amour, l’acceptation de soi, les relations, le Village, le sexe, la religion, le mariage, les bébés… Tous les sujets y passent. Un maximum de thématiques sont abordées pour démystifier, pas pour justifier, mais pour expliquer.
(...)le matériel publicitaire du GRIS MONTREAL, les affiches qui sont installées dans les écoles. Je demande à Marie pour quelle raison ils choisissent toujours des hétéros pour leurs campagnes de promotion. Elle me tend un carton publicitaire, largement distribué, où l’on voit France Castel, Pierre Gendron, Vincent Gratton, Charles Lafortune et Dominique Pétin devant un tableau vert affichant le message :  - « Nos enfants ne seront pas homophobes ». Puis, elle me tend un autre carton sur lequel on voit le comédien Gilles Renaud disant : « En tant qu’hétérosexuel, il me paraît essentiel de m’adresser à d’autres hétérosexuels pour leur dire que l’homophobie, au même titre que le racisme, n’est pas tolérable dans notre société… » Je suis bouche-bée et félicite Marie et son équipe pour ces concepts marketing accrocheurs, voire prenants. (...)Article complet : www.gris.ca

COMMUNIQUE du 03/12/2006   

Parution du dossier  Combattre l'homophobie. Pour une école ouverte à la diversité
Produit  à l'initiative de Madame la Ministre-Présidente Marie ARENA, il s'agit
du premier manuel pédagogique consacré à ces questions en Communauté française de Belgique.  Il est destiné aux professeur.es et aux intervenant.es en milieu scolaire et a été conçu dans le cadre de la lutte contre toutes les discriminations et de la promotion de l'égalité des chances.
Vous pouvez dès aujourd'hui le consulter et le télécharger en ligne sur le site de l'enseignement en Communauté française
www.enseignement.be . Il est temporairement présenté sur la page d'accueil du site et sur la page d'accueil réservée aux Professionnels de l'enseignement: http://www.enseignement.be/prof/index.asp
A plus long terme, le dossier restera disponible sur RESPEL à l´adresse suivante :
http://www.enseignement.be/prof/dossiers/RESPEL/RespelRech/jd/detailfiche.asp?id=4851
Pour les intervenants en milieu scolaire, le manuel est également disponible en version papier et peut être commandé gratuitement par téléphone au
numéro vert de la Communauté française 080020000 (séléctionner campagnes d'information). "

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Message reçu par tasse de Thé :
Un cours sur l'homosexualité
"Chère présidente, j'ai pris bonne note de votre invitation et j'ai pensé que les résultats de mon cours sur l'homosexualité, donné dans deux classes de BP coiffure, pourraient vous intéresser. Lors de ces cours j'ai abordé, sous forme de documents, différents thèmes liés à l'homosexualités à savoir : la déportation des gay et des lesbiennes durant la seconde guerre mondiale, la place des homosexuels à travers le monde et dans la société française en présisant leur droit et leur combat. J'ai également abordé les réformes d'autres pays comme l'Espagne - et maintenant le Royaume-Unis.

J'ai ensuite terminé mon cours (de 6 heures fragmentées sur plusieurs scéances) sur un débat abordant deux questions : Etes-vous pour ou contre le mariage des gay et lesbiennes? Et, êtes-vous pour ou contre le droit d'adoption pour les couples homosexuels? J'ai posé ces questions à mes deux classes et voici les résultats :
Avant même que le débat commence, le groupe A se prononça à 100% pour le mariage gay et lesbien et à près de 53% pour le droit à l'adoption pour les couples homosexuels. Le débat fut très vif et les arguments très pertinants, les pour mettant en avant qu'un enfant avait avant tout besoin d'amour et qu'il était préférable qu'il vit dans un environnement plein d'amour plutôt que dans un orphelinat. Les partisants du pour finirent par convaincre quelques personnes car après le débat près de 60% des élèves interrogés étaient pour le droit à l'adoption pour les couples homosexuels.

Le groupe B en revanche fut plus mitigé. En effet, la question du mariage divisa la classe pour finir par pencher vers l'acceptation avec un résultat de 63% d'opnion favorable. La question de l'adoption fut également très discutée, les contre mettant en avant qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère ou que le regard des autres enfants à l'école peut énormément blesser l'enfant. Les pour mettaient au contraire en avant le fait que les enfants élevés par les homosexuel(le)s étaient déjà présents dans la société française. Bien que mouvementé, ce débat ne fut pas pour autant inutile car alors que la question de l'adoption divisait la classe, ce débat fit réfléchir une partie des élèves. Le partie des pour passa ainsi de 25% à 50% et le parti des indécises passa de 63% à 50%.

Les débats et les cours sur l'homosexualité dans les collèges, lycées ou CFA ne sont donc pas inutiles et permettent aux élèves d'étudier tous les angles d'une question qu'ils peuvent parfois penser à tord très simpliste. J'y ai vu quant à moi une occasion d'ouvrir mes élèves vers les autres et d'élargir le débat sur les autres minorités. Aller et tenter de comprendre l'autre est toujours un voyage enrichissant ...

 Voilà j'espère que mon compte-rendu vous a plut et si vous souhaitez le faire partager vous pouvez je n'y vois aucun inconvénient.
- un prof  -"

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 Sos Homophobie et Couleurs gaies veulent des actions contre l'homophobie à l'école

 

En ce jour de rentrée scolaire, Couleurs Gaies, SOS Homophobie et la Fédération française des centres LGBT, dénoncent dans un communiqué «le manque cruel d'actions de prévention de l'homophobie en milieu scolaire et les blocages institutionnels auxquels doivent faire face les associations de lutte contre l'homophobie». Malgré plusieurs directives publiées au Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale du 29 novembre 2001 et du 17 février 2003, qui préconisent d'intégrer la lutte contre l'homophobie et le sexisme aux campagnes de lutte contre les discriminations, «ces textes ne se traduisent que trop rarement par des actions de prévention dans les écoles», déplorent les associations. En particulier, Couleurs Gaies rappelle que le rectorat de l'académie Nancy-Metz lui a refusé en mars 2005 un agrément qui aurait pu permettre à l'association de poursuivre des actions de prévention dans les lycées, aux motifs que «la lutte contre l'homophobie ne répond pas à un intérêt général» et que «l'orientation sexuelle, comme l'appartenance politique ou confessionnelle, relève d'un choix personnel et privé». Ce refus d'agrément a été attaqué devant le tribunal administratif de Nancy (lire Quotidien du 18 mai). Couleurs Gaies, SOS Homophobie et la Fédération française des centres LGBT demandent donc «aux autorités éducatives d'appliquer les textes officiels et de cesser de mettre au ban des établissements scolaires les associations qui luttent contre l'homophobie».Tetu.com 02/09/05
 
Communiqué de Couleurs Gaies, centre LGBT Lorraine-Nord - Metz, le 16 mai 2005
 "Attaqués en permanence dans leur estime de soi par un environnement hostile à la différence,
les jeunes homo-bisexuels ont treize fois plus de risque de commettre une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels. A l’école, l’homophobie est omniprésente : injures proférées dans les cours de récréation, inscrites sur les tables des salles de classe, taguées sur les murs des toilettes, actes d’intimidation et parfois agressions envers les élèves qui s’écartent de la norme des genres masculin et féminin,…
 Dans ce contexte, des actions éducatives et de prévention s’imposent. Malgré les directives du Bulletin officiel de l’Education Nationale du 29 novembre 2001 et du 17 février 2003 qui préconisent d’intégrer la lutte contre les préjugés homophobes et sexistes aux campagnes de lutte contre les discriminations, rien ou presque n’est réalisé dans ce sens dans les établissements scolaires. Pire, après deux ans de tergiversations, le rectorat de l’académie Nancy-Metz vient de refuser à Couleurs Gaies l’agrément qui devait lui permettre de mener plus facilement des actions de prévention dans les lycées. Déposée en avril 2003, ce n’est qu’en mars 2005 que le rectorat a répondu à la demande d’agrément de Couleurs Gaies, pourtant devenue un acteur de référence en Lorraine en matière de lutte contre l’homophobie. La réponse négative est curieusement motivée :
-       « L’homophobie ne répond pas à un intérêt général » : ce qui est en parfaite contradiction avec les textes officiels de l’Education Nationale et le bon sens.
-       « L'orientation sexuelle, comme l'appartenance politique ou confessionnelle, relève d'un choix personnel et privé » : ce qui traduit de la part du Recteur une méconnaissance étonnante de la sexualité puisque, contrairement aux opinions religieuse ou politique, l’orientation sexuelle s’impose à l’individu, elle ne se choisit pas.
-        « La démarche pédagogique  proposée, et qui s'appuie sur la mallette  « Vivre ses différences, comment lutter contre l'homophobie »  ne répond pas au critère de qualité ». Pourtant les 150 exemplaires de cette mallette pédagogique conçue par Couleurs Gaies ont été commandés dans près de cinquante départements, entre autre par des IUFM, des établissements scolaires et divers centres de documentation. La mallette a par ailleurs obtenu le prix 2003 de la solidarité associative décerné par l’association Jeunesse au plein air et … le ministère de l’Education Nationale !
 
Maître Jean-Luc PLUCHON, avocat de Couleurs Gaies pour ce dossier, a donc déposé le 04 mai 2005 un recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal administratif de Nancy en vue d’obtenir l’annulation de la décision du rectorat et de faire appliquer les textes officiels de l’Education Nationale en matière de lutte contre l’homophobie sur l’académie Nancy-Metz. A la veille de la première Journée internationale de lutte contre l’homophobie (le 17 mai 2005), le rectorat de l’académie Nancy-Metz semble montrer le mauvais exemple en matière d’éducation à la citoyenneté."

Couleurs Gaies  8, rue H. Maret - 57000 METZ www.couleursgaies.org

Pour tout contact : Stéphane AUROUSSEAU au 06.61.56.93.84

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Vis ma vie !

Amours secret
s, Vie cachées ?  RainbowNetWork15/04/05
"La santé mentale, émotive et sexuelle des personnes avec des difficultés d'étude qui sont gays, lesbiennes ou bisexuelles,  est compromise par la déficience de beaucoup de services appropriés à apporter l'appui requis dans ce secteur."


Photo du web :))
Une nouvelle étude établie par des universitaires du "Centre de Recherche Norah Fry  de l'université de Bristol,  en partenariat avec l'association  "Terrence Higgins Trust and Regard" a trouvé des parallèles significatifs entre des personnes avec des difficultés d'étude et ceux en difficulté de reconnaissance de leur sexualité,  incluant : expériences de discrimination,  harcèlement, intimidation, et le manque d'appui et surtout l'échec des services chargés de soutenir ces personnes en difficulté d'étude pour en parler...
- "La plupart des personnes veulent être amoureuses et avoir des amis. (...) en dépit d'un grand nombre d'obstacles ces gens forgent leurs vies et des identités dans un effort constant pour mener à bien leurs vies sexuelles et émotives, au détriment sans doute de leur capacité d'étude" a dit David Abbott, du Centre de Recherche Norah Fry (...)
 Suite en VO :/www.rainbownetwork.com
 
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Le mal être, la peur, le mépris, l'insulte, le rejet, l'incompréhension, l'homophobie...
ne sont pas que des mot !
Dans un communiqué commun, l’Inter Centres-LGBT, Sida Info Service, Aides, Act Up-Paris, Warning, le CGL de Lille et Jean-Marie Firdion, sociologue, déplorent «l’inaction de l’État face à la sur-suicidalité des personnes LGBT».

"Le cri" Edvard MUNCH - Oslo
Du 1er au 12 février se sont tenus les neuvièmes Journées nationales pour la prévention du suicide.
Selon les chiffres du ministère de la santé, la France serait un des dix pays les plus touchés par le suicide dans le monde. Il s’agit en effet la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans et de la première cause de mortalité chez les jeunes de 25 à 34 ans. Les associations dénoncent le fait que l’UNPS (Union National des Professionnels de Santé) ne communique pas de chiffres sur le suicide des personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans malgré plusieurs enquêtes qui ont montré un sursuicidialité des jeunes homos. SOS Suicide Phénix Paris a indiqué que «les associations spécialisées dans la prévention du suicide et l'écoute téléphonique en direction des personnes suicidaires sont confrontées chaque jour à ce problème», ajoutant qu'une «forte proportion des appels émanent de gays et lesbiennes ne trouvant plus que le refuge d'une ligne téléphonique anonyme pour exprimer leur désespoir comme alternative au geste suicidaire». Sida Info Service souligne que parmi les personnes qui appellent sa Ligne Azur, 7,2% parlent de pulsions suicidaires et 3,3% évoquent une tentative de suicide (données pour l’année 2003). C’est pourquoi l’ensemble des associations demandent que l’État «assume sa mission d'acteur de santé publique» et mette «un terme à son apathie face à l’ampleur du suicide des personnes LGBT – sauf à laisser penser qu'il s'en accommode.»
Suicide chez les homos : un risque 13 fois supérieur aux hétéros TC04/03/05- Par Emmanuelle Cosse
Alors que plusieurs associations LGBT avaient dénoncé lors des journées nationales de prévention du suicide, l’absence totale de chiffres et d’études sur le suicide chez les jeunes gays, bi et trans (lire Quotidien du 18 février), Libération révèle aujourd’hui les résultats préliminaires d’une étude menée entre 1999 et 2003 par Marc Shelly, médecin en santé publique à l'hôpital parisien Fernand-Widal, et David Moreau, de l'association de prévention Aremedia. Selon eux, les homos et les bisexuels auraient un taux de «suicidabilité» 13 fois supérieur aux hétéros du même âge et de même condition sociale. Par ailleurs, un homme sur trois qui a fait un tentative de suicide serait homo ou bi. Cette étude a été menée à partir de trois sources : une borne installée au CIDJ de Paris, une au centre de sélection de l'armée à Blois et une autre installée lors du festival Solidays de 2001 à 2003. La France est l’un des dix pays les plus touchés par le suicide dans le monde : 12.000 personnes se suicident chaque année en France et 160000 font une tentative. C’est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans et la première chez les jeunes de 25 à 34 ans.
 

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Journal de bord d’une action pédagogique pilote menée dans un collège de Seine-Saint-Denis, sur le sexisme et sur les discriminations en raison du genre ou de l’orientation sexuelle. Ce journal de bord sera régulièrement mis à jour, avec les contributions des différents intervenants et le point de vue des élèves. Le 8 novembre, Amnesty International  a présenté aux élèves son action en faveur des femmes victimes de sexisme et de mauvais traitements par le monde. D’autres interventions suivront, avec SOS homophobie, la Ligue des Droits de l’Homme (Éric Verdier), un écrivain, etc. (à suivre…)"
Le lien se trouve sur la page d’accueil du site: http://homoedu.com

Tribune libre sur l’omission de l’homophobie dans le “Guide Républicain” récemment distribué à tous les enseignants: http://homoedu.free.fr/tribunelibre_labosse.htm
 

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La lutte contre l’homophobie et la transphobie s’invite au ministère
Tetu.com13/10/04

Sept organisations représentatives des usagers de l'école et de ses personnels (quatre syndicats des personnels de l'éducation nationale : FERC-CGT ; FSU ; SGEN-CFDT ; UNSA Education et trois associations de parents ou d’étudiants: FCPE, UNEF et UNL) ont demandé une audience au ministre de l’Éducation nationale afin d'évoquer avec lui les moyens de faire reculer les discriminations liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre dans les établissements scolaires. Dans un communiqué, elles expliquent qu’elles présenteront des propositions «pour qu'enfin l'institution, au delà des affichages convenus et des promesses sans lendemain, adopte une conduite volontariste pour faire reculer les préjugés et permettre qu'à l'école chacun et chacune se sente reconnu et accepté dans sa diversité».
 
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Message transféré
De : "Maison des enseignants" <mde.idf@wanadoo.fr>
Date : Sat, 26 Jun 2004 07:58:20 +0200
Objet : Articles Le Parisien / Libération 25 /26 juin

Insultes et tabou à la récré
L'école ne joue pas son rôle de prévention et d'éducation à la tolérance.
Par Marie-Joëlle GROS   - vendredi 25 juin 2004

(1) "Enculé ! L'école est-elle homophobe ?" Ed. Little Big Man, 2004. (2) Ed. Publibook, 2003.
P
arlez de l'homosexualité à l'école, mais discrètement. C'est en substance la réponse du gouvernement aux associations gays et lesbiennes qui avaient fait de la prévention de l'homophobie dans les établissements scolaires une revendication unitaire. «Pénaliser l'homophobie est un pas. Mais cela n'a aucun sens de punir si on n'éduque pas à la tolérance en amont», explique Alain Piriou, porte-parole de l'Interassociative lesbienne, gay, bi et trans. «En fait, ce gouvernement a peur du prosélytisme. Qu'on transforme des petits hétéros en petits homos.»

Les réticences ne concerneraient pas uniquement les hautes sphères. Quand elles tentent de faire de la prévention dans les collèges et les lycées (SOS-homophobie, Couleurs gaies, etc.), les associations se heurtent souvent à la difficulté d'y entrer. Homophobe, l'école ? «Elle fait la sourde oreille», répond le journaliste-écrivain Guillaume Tanhia (1), qui publie un livre édifiant sur le silence de l'institution. Et pourtant, explique Tanhia, «l'homosexualité est de plus en plus visible dans la société. Il n'y a qu'à regarder les émissions de télé-réalité, qui prennent les jeunes pour cible, elles mettent toutes en scène l'homo de service. Mais l'école, caisse de résonance de la société, ne veut pas en entendre parler. Pourquoi laisser au seul secteur marchand le monopole du discours, alors que l'école peut jouer un rôle éducatif dans la lutte contre les discriminations».

Michel-Ange. Mais parler d'homosexualité, c'est parler de sexe. Et l'école est rarement à l'aise avec le sujet. Les programmes scolaires évacuent pudiquement la question. «L'homosexualité reste un tabou très fort à l'école», constatent les associations. Les livres d'histoire évoquent à peine la déportation des homosexuels sous l'Allemagne nazie. Les cours de sciences n'abordent que la reproduction, ou la prévention des MST. Pour Guillaume Tanhia, un manuel scolaire qui se contente de présenter Michel-Ange comme un «homme tourmenté», ou qualifie la liaison de Verlaine et Rimbaud d'«amitié tumultueuse», fait oeuvre de censure.

Appel désespéré. La ligne d'écoute téléphonique Azur reçoit quantité d'appels de jeunes qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle. Difficile de se confier à la famille ou aux copains. Beaucoup souffrent d'insultes entendues à l'école. «Sale pédé», «enculé», «gouinasse» sont monnaie courante dans les cours de récréation. «Un jour, un jeune a appelé, désespéré, parce qu'il s'était fait chahuté en classe, raconte René-Paul Leraton, coordinateur de la ligne Azur. Ce qui lui a fait le plus mal, c'est qu'un prof avait assisté à la scène et avait ri avec les élèves.» Il poursuit : «Les agressions sont rares, mais la dévalorisation de soi, pour des jeunes en pleine construction, est préoccupante.» Les militants rappellent les chiffres du suicide, deuxième cause de mortalité chez les adolescents. «Les jeunes homosexuels passent à l'acte quatre à sept fois plus que l'ensemble de leur classe d'âge.»

Au lycée, l'affirmation de soi est presque un passage obligé. Et des jeunes homos et hétéros hésitent de moins en moins à s'embrasser dans les cours de récréation. «Au collège en revanche, la pression du groupe est très forte», estime Philippe Castel, conseiller principal d'éducation à Ivry-sur-Seine. «A cause de la culture ou de la religion, les jeunes ne sont tous pas d'accord avec l'homosexualité», souligne une collégienne. Pourtant, les ados proposent volontiers des exposés sur l'homosexualité. Des enseignants les soutiennent. Les principaux syndicats de l'Education ont d'ailleurs récemment inscrit la lutte contre l'homophobie dans leurs priorités. Mais les résistances restent fortes. Lionel Labosse, professeur de français invité à parler de son livre, L'Année de l'orientation (2), devant des élèves d'Aubervilliers, raconte son angoisse. Il tenait à la main une circulaire de l'Education nationale invitant les enseignants à aborder l'homosexualité en classe. «Je me sentais plus légitime. On a toujours peur de la réaction des élèves ou de leurs parents», explique celui qui ne cache pourtant pas son homosexualité. Souvent, les enseignants homosexuels préfèrent taire leur vie privée. En refusant un logement de fonction, pour ne pas exposer leur partenaire et donner prise à la rumeur. D'autres proposent d'inscrire la lutte contre l'homophobie dans les règlements intérieurs de leurs établissements.
www.liberation.fr/page.php?Article=218402


Marie-Laure Sultan, enseignante de français dans un collège, a sensibilisé ses élèves à toutes les formes de discrimination, notamment l'homophobie.   (LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)

Le PARISIEN / Aujourd’hui
Gay Pride, ou Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans,  
Comment lutter contre l'homophobie à l'école
C'EST L'UN DES MOTS D'ORDRE de la Gay Pride 2004 qui se déroule cet après-midi à Paris* : la dénonciation de l'homophobie à l'école. Selon les associations homosexuelles, les cas de suicide des jeunes trouvent souvent leur explication dans l'homophobie. De l'avis des enseignants et des élèves, ce thème reste largement tabou en classe.
Quelques rares expériences sont tentées. Comme celle du collège Jean-Moulin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) où 22 élèves de 3 e ont étudié en français un livre qui parle d'homosexualité. Les conseils de classe sont terminés, les livres rendus et les élèves désertent les bancs du collège. Mais, en 3 e F, ils sont encore une petite dizaine à suivre leurs cours de français. Marie-Laure Sultan, qui enseigne depuis trois ans dans cet établissement difficile, qui rassemble 47 nationalités, en est toute « fière ».
« Une élève m'a assuré que sa mère la tuerait si elle aimait les femmes » « C'est vrai qu'ils m'ont épaté cette année », raconte-t-elle, le sourire aux lèvres. Son idée, imaginée lors d'un stage de formation : faire un travail de longue haleine sur le respect des différences. « Mon but était de les faire réfléchir sur toutes les formes de discrimination, poursuit la jeune prof. Pas seulement sur le racisme ou l'antisémitisme, mais également sur les problèmes des femmes, des blessés de guerre qui n'ont plus droit à la parole quand le conflit est terminé. » Sans oublier l'homophobie. « Alors que trois fois par jour, on entend les élèves s'insulter entre eux en se traitant de pédé, on en parle peu, confie Marie-Laure. J'avais envie de mettre les pieds dans le plat. Ce n'est pas un acte militant, surtout une possibilité pour mes élèves de comprendre ce phénomène qui leur est étranger. » Quelques collègues ne se privent pas de la mettre en garde : « Attention, les parents ne vont pas apprécier (...), pourquoi parler d'un tel sujet ? »... Mais elle tient bon et poursuit son projet. Découverte de textes de Voltaire sur la tolérance, projection du film « Johnny s'en va-t-en guerre », étude de « l'Année de l'orientation », un livre pour les 12-15 ans écrit l'an dernier par Lionel Labosse, toujours enseignant de lettres en banlieue et victime dans sa jeunesse de discrimination. Le sujet : Julien vient de quitter Vaujours et sa mère remariée pour rejoindre son père à Bordeaux, il entame une correspondance avec son meilleur ami d'origine algérienne, Karim. Au fil de leurs 19 lettres, ils vont évoquer le racisme, les difficultés familiales, mais aussi l'homosexualité naissante de l'un d'eux. « Mes élèves ont lu le livre, je me demandais comment ils allaient réagir, reconnaît Marie-Laure. Tout s'est bien passé bien que cela ait été un électrochoc pour certains qui ne savaient même pas ce qu'était l'homosexualité. Pour d'autres, c'était même impossible que cela existe. Une élève m'a assuré que sa mère la tuerait si elle aimait les femmes ! Finalement, certains n'ont pas du tout aimé, d'autres beaucoup. » Des ateliers d'écriture permettent à chaque collégien d'exprimer ce qu'il ressent. « Ce livre peut choquer certaines personnes sensibles puisque les mots de pédé ou de pédophilie sont utilisés, il peut nous influencer ou avoir de mauvaises conséquences mais, d'après moi, c'est aussi un bon livre car il nous ouvre les yeux sur plein de choses naturelles, cela me surprend et m'intéresse que deux garçons puissent se dire je t'aime, ce qui m'a fait beaucoup rire », commente ainsi Kuntima. « Je n'ai pas aimé la multitude de mots d'insulte qu'emploie l'auteur, mais j'ai aimé le livre car il nous aide à ne pas avoir peur d'être homosexuel ou lesbienne mais à écouter son coeur », poursuit Hazar. « Je ne le recommanderai pas car il est trop choquant », conclut une collégienne de 16 ans.
« Une action citoyenne » Point d'orgue du projet, après une rencontre avec l'auteur du livre : une soirée de lecture de textes à la bibliothèque de la cité organisée il y a deux semaines. Devant une salle comble, devant les parents et les copains, les jeunes se lancent. « J'étais surprise, émue de les voir si bien lire, eux qui ont pourtant un niveau très faible, se souvient, avec encore des trémolos dans la voix, Marie-Laure. Les extraits qu'ils avaient choisis défendaient le droit de ne pas se marier, le droit d'aimer une personne du même sexe. Ils ont osé devant leurs familles, qui d'ailleurs ont longuement applaudi. Ils étaient magnifiques. » Forte de cette réussite, Marie-Laure souhaite renouveler l'expérience. « Mes cours de français ont soutenu une action citoyenne mais, d'un autre côté, mes élèves en ont bénéficié en termes scolaires, ils ont fait des efforts pour lire, pour progresser. »

Laurence Le Fur - Le Parisien , samedi 26 juin 2004
Pour en savoir plus :
           
http://cjma93.ac-creteil.fr/club-unesco/orientation.htm

http://lamaisondesenseignants.com/index.php?action=afficher&rub=15&id=248

              http://homoedu.free.fr/terrain_experience_college_moulin.htm

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 Mercredi 23 juin, à 14h30, la Maison des Enseignants  a organisé un débat intitulé «L’école et la prévention des discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre», avec Guillaume Tanhia, auteur de «Enculé! L’Ecole est-elle homophobe?» (Little Big Man), Isabelle Cabat-Houssais,professeure des écoles à Paris et responsable de l’association Mix-Cité, Alain Piriou, porte-parole de l’Inter-LGBT, Lionel Labosse, professeur de français en collège en Seine-Saint-Denis et auteur de «L’année de l’orientation» (Publibook), et Philippe Castel, CPE dans le Val de Marne et responsable syndical de la FSU. Lycée Saint Louis: 44, bd Saint-Michel, 75005 Paris.
http://lamaisondesenseignants.com

 
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***Communiqué de presse du  11/06/04 - Martine Billard, Député Vert

 

La prévention à l’école de l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie : au point mort !

 

A l’heure où le gouvernement annonce, enfin, vouloir légiférer contre les propos homophobes, il reste très en retard sur les actions concrètes à mener en milieu scolaire. Le 17 février dernier, dans le contexte du drame vécu par Sébastien Nouchet, la députée Martine Billard interpellait le ministre de l’éducation nationale Luc Ferry sur la prévention en milieu scolaire de l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie. Deux questions écrites (n° 33929 et 33930) demandaient que les motifs de discriminations quant à l’orientation sexuelle et l’identité de genre soient explicitement inscrits dans les enquêtes de victimisation des violences scolaires, et que le ministère mène une politique d’apprentissage de la tolérance envers la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre (interventions pédagogiques d’associations, informations spécialisées dans les CDI, affiches avec numéros d’appel visibles).

 

Si le ministre Ferry n’a pas eu le temps de répondre avant sa démission, la rencontre de celui-ci avec la FSU sur ce sujet, semblait montrer une évolution positive. Malheureusement, la réponse de l’actuel ministre, publiée au J.O. du 18 mai 2004, marque un retour en arrière. François Fillon détourne le sujet et parle dans le vague de « respect des différences », de « citoyenneté » et de « valeurs humanistes »… autant de notions importantes, mais désincarnées par rapport aux questions posées ! Et le ministre d’affirmer que « les disciplines d’éducation civique, de français, de philosophie, d’histoire et d’arts plastiques » [pourquoi pas ajouter la musique, la géographie ou les mathématiques !] « permettent d’aborder avec les élèves » « le respect de l’autre » et « l’acceptation des différences. ». A aucun endroit, le ministre n’écrit les termes « homophobie », « lesbophobie », « transphobie », « homosexualité » ou « personnes transgenres ». A aucun moment non plus, il ne s’exprime en termes « d’orientation sexuelle » ou « d’identité de genre ». Ces mots sont-ils indignes du Journal Officiel de la République ?

 

Si le ministre évoque du bout des lèvres « l’éducation à la sexualité », il renvoie immédiatement aux dispositifs existants concernant l’agrément des associations extérieures. Ce n’est pas avec un tel refus de nommer l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie, que l’on va permettre à des associations comme « SOS Homophobie » ou « Couleurs gaies » (en Moselle) de présenter leurs mallettes pédagogiques aux élèves. En ce qui concerne le cas d’espèce du refus d’agrément de « Couleurs gaies » dans l’académie de Nancy-Metz, au motif « d’interrogations » quant à « l’intérêt général » et à sa « neutralité », alors même que l’association a été primée en 2003 par le ministère de l’Education nationale, Martine Billard a ré-interpellé le ministre pour qu’il s’explique sur les procédures d’agrément, dans la question écrite n°40925, au J.O. du 8 juin dernier.

* * *Assemblée nationale

126, rue de l’Université          tél : 01.40.63.71.52        courriel : mbillard@assemblee-nationale.fr
75355 Paris Cedex 07 SP                sur la Toile :
http://martinebillard.org

 
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INCLOU (collectif  Gays et lesbiennes dans l'éducation) a regretté que le Forum 2004 manque de modèles éducatifs qui respectent la différence sexuelle GayBarcelona17/05/04
Dans les 141 questions du Forum Barcelone 2004, l'Inclou , représenté par Broyer Cabrerizo et Víctor Escarré, professeurs et auteurs du livre "Des Gens comme toi ?" a dénoncé l'absence de modèles éducatifs qui favorisent la sécurité des élèves homosexuels "On parle d'homosexualité dans l'actualité en terme péjoratifs qu'il faut supprimer pour informer de ce sujet à l'Ecole" . À son avis  les élèves homosexuels (10 pour cent du total, selon ses calculs) vivent leur affectivité dans le silence. Pour Víctor Escarré, cet anonymat et cette solitude des élèves homosexuels "est une situation quotidienne mais invisible. En outre, les enseignants ne cherchent pas de solutions parce qu'il ne veulent pas de problemes" a-t-il affirmé. Les deux rapporteurs ont aussi dénoncé l'hypocrisie de la supposée indifférence  de beaucoup d'hétérosexuels devant leur orientation sexuelle. Cabrerizo a expliqué à ce sujet : "En réalité beaucoup viennent dire qu'ils t'acceptent et te respectent, mais ensuite ne veulent pas que personne de son environnement se déclare homosexuel."

suite en VO
www.gaybarcelona.net/actualidad/052004/17.htm
  
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Martine Billard interroge Luc Ferry sur l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie à l’école Tetu.com200204 
Suite au drame vécu par Sébastien Nouchet, Martine Billard, députée Verts de Paris, a interrogé le ministre de l’Education nationale Luc Ferry, par le biais de deux questions écrites publiées au Journal Officiel du 17 février, « pour poser la question de la prévention de l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie à l’école, afin que le ministre intervienne par voie de circulaire spécifique, contrairement aux précédentes consacrées globalement à l’éducation sexuelle ».



Photo M.Billard
« L’émotion suscitée par ce drame ne doit pas rester sans suite », explique la députée. « Il faut que chacun prenne conscience qu’il n’est pas plus admissible de tolérer des propos et des comportements homophobes, que tout autre acte discriminatoire » et « que cela se traduise politiquement par les dispositifs juridiques trop longtemps attendus, pour pénaliser les propos publics homophobes, lesbophobes et transphobes. » La députée rappelle également qu’« on ne peut accepter une hiérarchie dans les discriminations » comme on avait pu le comprendre lors des débats parlementaires du 27 novembre dernier. « Sans attendre que le ministre Dominique Perben mette en œuvre sa récente promesse, il nous faut porter le combat contre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie sur tous les terrains de la vie sociale, en interpellant les ministres un à un », poursuit-elle. On espère que cette fois-ci, le gouvernement entendra ces demandes.

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Reprise de l'école lesbienne ...
le 16 novembre 2003. Bagdam Espace lesbien continue son travail de transmission de l'histoire et de la cultre lesbiennes avec la deuxième édition de son cycle d'étude " À l'école des lesbiennes " (quatre dimanches, de novembre 2003 à février 2004), avant la tenue de son 4e colloque international, du 10 au 12 avril 2004. Programme
Interventions et ateliers - Bagdam École : 9 h - salle René-Maheu: 6 bis, rue Villeneuve (M° Saint-Cyprien), 31300 Toulouse. Inscriptions : sur place ou par correspondance. Prix de la journée : 5 à 10 euros 
L' Ecole Lesbienne du Bagdam à Toulouse
Après le succès du 3e Colloque international d'études lesbiennes, Bagdam Espace lesbien a décidé   de créer en 2003 à Toulouse un cycle d'études lesbiennes...
Bagdam Espace lesbien propose une BAGDAM ÉCOLE
" À l'école des lesbiennes ! " Ouverture toutes générations dès janvier 2003
Enfin une école du savoir lesbien ! Histoire, culture, théories, vécus
Plus d'infos : http://www.chez.com/bagdam/progr.htm

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 L'école devrait parler davantage des "familles arc-en-ciel" Tetu.com13/10/03
Les écoliers allemands devraient entendre davantage parler des "familles arc-en-ciel", constituées autour de couples homos, selon la Fédération gay et lesbienne allemande (LSVD), qui vient d'organiser à Berlin un rassemblement sur ce thème. L'école "n'évoque généralement l'homosexualité que pendant les cours de biologie", a regretté la porte-parole de la Fédération, Antje Ferchau, en demandant que les programmes scolaires donnent une image plus complète des différentes formes de vie familiale. Les 150 participants au rassemblement berlinois ont reproché aux responsables politiques de traiter les quelque 100.000 "familles arc-en-ciel" en Allemagne comme des "familles de deuxième classe", avec des conséquences financières et juridiques négatives pour les enfants, selon eux. "Par exemple il n'est pas possible d'adopter l'enfant de son partenaire", a expliqué Mme Ferchau.

  

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 Ouverture du premier lycée gay à New-York Gay.Com29/07/03
Le premier lycée public destiné uniquement aux gays, bis et trans sera inauguré à New-York au mois de septembre.
Le lycée Harvey Milk (baptisé ainsi en hommage à un homme politique gay assassiné en 1978) sera situé dans le quartier de Greenwich village et pourra accueillir une centaine d'élèves cette année et environ 170 en 2004.
Jusqu’à présent, seules deux classes étaient réservées, de façon non-officielle, aux lycéens gays.

Harvey Milk School Graduation - June 25,2003
Les organisations conservatrices se sont élevées contre la création de l'école en s’offusquant que l’argent du contribuable soit utilisé pour financer de tels projets.
C’est un ancien responsable de Wall Street, William Salzman, qui sera nommé proviseur.
"Cette école sera un modèle pour le pays et même pour le monde", a t-il déclaré au "New York Post"."Tout le monde trouve que c'est une bonne idée car la plupart des élèves homosexuels sont constamment harcelés dans d'autres écoles et cela va leur permettre d'aller en cours sans inquiétudes", a estimé Michael Bloomberg, l’actuel maire de New York. 
http://www.harveymilk.org
Le lycée Harvey Milk  Droit à la différence ou à l'indifférence ?  Tetu.com05//09/03 New York a tranché avec l'ouverture en septembre, à Greenwich Village, du premier lycée réservé uniquement aux gays et lesbiennes. Bisexuels et transsexuels seront également admis en première année. Le lycée devrait accueillir une centaine d'élèves à la rentrée prochaine. Michael Bloomberg, le maire de New York, explique la création de ce lycée par le fait que les élèves homosexuels "sont harcelés" dans les établissements scolaires dits "normaux". La solution proposée est-elle cependant la plus pertinente ? L'établissement portera le nom d'un homme politique gay de San Francisco assassiné en 1978 : Harvey Milk.

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Actions-gay en campagne contre l’homophobie à l’école 19/08/03
 
Anticipant la rentrée scolaire de deux semaines, l’association bretonne interpelle les partis politiques sur la question de l’homosexualité à l’école. "La vie scolaire est l'une des clés essentielles de l'épanouissement, elle prépare l'adolescent à la vie en communauté et à la vie active , rappelle l’association. Malheureusement, actuellement, elle transmet un savoir, des normes et des valeurs en complète inadéquation avec les besoins des jeunes homosexuels, d'où le sentiment, dès le plus jeune âge, d'être mis sur la touche." Actions-gay demande "aux Partis politiques présentant une liste aux élections régionales de Mars 2004, et plus particulièrement en Bretagne, d’intréger ces notions de respect dans leurs programmes respectifs." et souligne au passage que "L'acceptation officielle d'un schémas de vie homosexuelle dès le collège a pour but de permettre la reconnaissance du jeune gay comme une personne à part entière et ainsi, participer à la lutte contre l'exclusion et la discrimination." Site : http://www.actionsgay.fr.st

L’association Mots d’homos est intervenue une dizaine de fois en trois ans dans les lycées de Touraine à propos des homosexualités. Le débat avec les élèves et les enseignants s’appuie notamment sur la projection d’extraits d’une vidéo ("It’s elementary", réalisée aux Etats-Unis) et sur des brèves de "Têtu" sur la situation des homos dans le monde. Les personnes intéressées pour participer (après formation) ou pour échanger des informations sont invitées à contacter l’association, qui recherche également des hétéros susceptibles d’intervenir : pierreetleloup@worldonline.fr 


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Coffret d’intervention sur l’orientation sexuelle GK
La CSDM a procédé au lancement de son coffret d’intervention sur l’orientation sexuelle intitulé Pour une nouvelle vision de l’homosexualité. Il a été réalisé conjointement par la Commission scolaire de Montréal, la Direction de la santé publique et plusieurs organismes communautaires dont Gai-Écoute, GRIS-Montréal, Séro-Zéro et Projet 10. La trousse comprend un guide pédagogique complet, des activités de sensibilisation et de démystification préparées à l’intention des jeunes de niveau primaire et secondaire, un éventail très exhaustif de ressources, de matériel vidéo, etc.

Le commissaire scolaire des Faubourgs à la Commission scolaire de Montréal, Paul Trottier, était très heureux de constater que, près de trois ans après avoir fait adopter par le Conseil des commissaires une résolution visant à lutter contre l’homophobie et le suicide chez les jeunes homosexuels, une étape importante vient d’être franchie.
-«On peut véritablement parler d’une première historique, affirme le commissaire du Mouvement pour une école moderne et ouverte, puisque jamais le milieu de l’éducation n’est allé aussi loin dans la lutte aux préjugés liés à l’orientation sexuelle et à la prévention du suicide », a déclaré M. Trottier.
Paul Trottier se dit convaincu que la guerre aux préjugés n’est pas encore gagnée mais ajoute du même souffle que les nombreux signes d’ouverture observés depuis quelques années dans le milieu de l’enseignement et particulièrement à la CSDM sont très encourageants. « Rappelons-nous, précise Paul Trottier, qu’il y a à peine 5 ans, l’ancienne Commission des écoles catholiques de Montréal était complètement fermée à tout propos concernant l’homosexualité et que c’est l’arrivée du MÉMO et d’un commissaire scolaire ouvertement gai en 1998 qui ont bousculé et fait réfléchir cette institution. »

Pour de plus amples renseignements concernant la formation et le coffret Pour une nouvelle vision de l’homosexualité, on peut s’adresser au Collège de Maisonneuve (où se donne la formation pour la région de Montréal) en composant le 514-254-7131.

 

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Le Snes adopte un texte contre l’homophobie  (TE) 07/04/03
Réuni en Congrès du 31 mars au 4 avril, le Syndicat national des enseignants du Second degré (Snes) a adopté un texte de lutte contre l’homophobie. Le Syndicat "déplore qu’aucun dispositif juridique, à l’instar de ce qui peut exister en matière de discrimination liée à l’origine ethnique, ne pénalise les injures ou les actes homophobes, et soutient les initiatives diverses qui visent à doter notre pays d’une loi qui comblerait cette lacune " et s’engage à mettre en œuvre "les moyens d’intervenir dans les établissements d’enseignement, sur les contenus des programmes et des manuels scolaires, au niveau de la formation initiale et continue des enseignants, des CPE et des CO-Psy, pour faire reculer l’intolérance et le rejet [et à encourager] la diffusion de toutes les initiatives qui visent à lutter contre l’homophobie en milieu scolaire."

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 Conférence sur l’homosexualité à l’école (TE) 04/04/03
 Des professeurs du Canada et des Etats-Unis se sont réunis à Saskatoon (province du Saskatchewan au Canada) lors de la conférence "Breaking the Silence", afin de réfléchir aux moyens de rendre l’école plus accueillante pour les gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres. Les intervenants ont partagé leur approche de l’homosexualité dans le cadre scolaire. Parmi les conférences, discussions et ateliers, une des enseignantes, Margi Corbett, a présenté les politiques à adopter pour rendre l’école plus sure pour les gays. Quelques rares écoles en Saskatchewan disposent de règlements qui punissent le harcèlement basé sur l’orientation sexuelle. C’est dans ce cadre qu’une nouvelle référence, précieuse pour les enseignants a été présentée : "Seeing the Rainbow". Un ouvrage créé par la Fédération canadienne des enseignants qui livrent des témoignages et des pistes pour faire face à l’homosexualité à l’école. Ces conférences ont réuni plusieurs centaines d’enseignants laïques ou religieux et de parents d’élèves.

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Rencontre-débat sur le thème "l'homophobie et l'école", 
à METZ le mercredi 19 mars 2004, à 20h30,  dans les locaux de Couleurs gaies
Avec Philippe Castel, responsable national du groupe de lutte contre l'homophobie du SNES et Philippe Clauzard, enseignant et auteur du livre "Conversations sur l'homo(phobie), l'éducation comme rempart contre l' exclusion".
Couleurs Gaies : 31, rue des Tanneurs, 57000 Metz
Tél : 03 87 17 46 85. http://couleursgaies.ooups.net

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Une association gay écrit aux collèges et lycées de la Marne (GC)
L'association gay et lesbienne Ex Aequo
a envoyé une lettre au recteur de l'académie de la Marne, ainsi qu'aux principaux des collèges et lycées du département, et aux syndicats enseignants, sur le thème de l'homophobie à l'école.

"Les adolescents qui s'identifient comme gay, lesbienne ou bisexuel-le manquent de points de repère et ont du mal à se construire une identité autour de leurs sentiments les plus intimes" écrit Ex Aequo. "A l'école, au collège, au lycée, ils ne voient pas leur réalité reconnue, ni même évoquée, si ce n'est en des termes négatifs (insultes, railleries, plaisanteries, etc.)."

"En n'éduquant pas la jeunesse sur ce thème, l'école n'aide pas les jeunes homosexuel-le-s à sortir de leur silence et laisse la porte ouverte à la violence verbale et parfois physique dont ils peuvent être les victimes" ajoute l'association.

"Contrairement à la problématique du racisme et du sexisme, l'homophobie est un thème qui n'est pas abordé par les enseignants" regrette Ex Aequo. ". L'institution scolaire peut et doit faire en sorte que tous les élèves puissent s'exprimer et se reconnaître dans leur diversité."

L'association termine son courrier en suggérant des actions possible à l'école (débats, évocation des auteurs homosexuels, mise à la disposition de livres, brochures ou films, sensibilisation les enseignants...)

EX AEQUO 
11, rue du Dr Pozzi   51 100 REIMS  Tél : 03.26.04.88.69 ou 03.26.86.52.56
http://www.exaequo.fr.st   -    contact exaequo@fr.st


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   Homophobie et école : Le Québec nous sert encore de modèle  ! (5)
Combattre l’homophobie en milieu scolaire est le thème d’une campagne lancée par la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ). Une vidéo axée sur les témoignages de jeunes, de professeurs ayant vécu des brimades poussant certain ou certaine au suicide, est diffusée auprès des étudiants et du personnel enseignant au Québec. La volonté des promoteurs de cette action est de faire de l’école un lieu sans ostracisme. Un lieu où il est possible de sentir naître son homosexualité sans en payer un lourd tribu. Des vedettes des médias québécois se mobilisent (... ) quelques 50000 cartes postales 
et plus de 1500 affiches vont être diffusées. Au dos de ces cartes on peut lire : 

« Nos enfants sont peut-être hétérosexuels. Ils sont peut-être gais ou lesbiennes. Mais ils
 ne seront pas homophobes. Parce que nous leur expliquons qu’être homosexuel, ce n’est pas quelque chose que l’on choisit, c’est quelque chose que l’on choisit d’assumer ».

Une fois de plus il serait bon que l’on en prenne de la graine ! 

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 Les médecins américains vont avoir une "formation gay" (GC) 22/01/03
La GLMA (Gay and Lesbian Medical Association) vient de publier un document destiné à tous les médecins (et/ou au personnel médical) qui seraient susceptibles d’avoir à traiter des personnes de la communauté gay. Le document intitulé "Creating a Safe Sex Environment for LGBTI Patients" explique que l’homophobie existe dans le milieu médical et que d’après des études, de nombreuses personnes n’ont jamais dit à leur propre médecin qu’elles étaient gays de peur de se faire rejeter.
  
La GLMA conseille aux médecins de prendre des mesures pour créer des environnements accueillants pour les gays, lesbiennes, bi ou transgenres en mettant, par exemple, à leur disposition des brochures comportant des messages gay-friendly. L’association conseille, entre autre, aux soignants de faire attention aux mots qu’ils choisiront pour interroger le patient et de préférer un mot comme "partenaire" 
à celui de "mari" ou de "femme" qui cible trop une sexualité. Ceci dans le seul but de mettre à l’aise la personne interrogée.
  
GLMA conseille les médecins sur l’attitude à avoir face à un gay : se montrer empathique, large d'esprit, ne pas juger, etc. Mais, l’association explique aussi combien il est important que toutes les personnes composant le centre médical, qu’elles soient infirmières, aides-soignantes, soient formées aux spécificités et aux maladies que pourraient rencontrer les gays.

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