>Notre Histoire
>NOS LUTTES
POUR NE PAS OUBLIER


Photo :Paris, le 29 avril 2001. Journée
nationale du
Souvenir
de la Déportation.Photo MDF
La délégation homosexuelle, précédée de Pierre Seel, de Jean Le Bitoux et de
Geneviève Pastre,
pénètre dans l'enceinte du Mémorial
de la Déportation, sur l'Ile de la Cité.
FLASH INFOS
Omocausto. Exposition historique, à la
mairie de Rome XI
ACT UP
- Hommage à Rudolf Brazda
Allemagne - Un mémorial pour les victimes gay de
l'holocauste à Munich
Rudolf
Brazda, 98 ans, ancien Triangle rose, a reçu la Légion d’honneur
Une trentaine de
villes honorent le souvenir des déportés pour motif d’homosexualité
Une plaque à la mémoire des déportés homosexuels
dévoilée au camp du Struthof
Rudolf
Brazda,
dernier déporté
homosexuel, témoigne
Mulhouse
: 1ère plaque
en hommage aux victimes de la déportation pour motif d’homosexualité
Hommages
à Magnus Hirschfeld à l'occasion du 75éme anniversaire de sa mort...
HEXAGONE GAY,
Mémoire collective LGBT
Les ARCL, Archives Recherches
Cultures Lesbiennes
VOYAGE MÉMORIEL EN ALSACE (STRUTHOF-SCHIRMECK)
Pétition de "Mémoire des
Sexualités" à
Marseille
Rudolf Brazda, dernier «triangle rose»...
Allemagne - Le
Mémorial homo de Berlin saccagé
Allemagne - Mémorial aux victimes homosexuelles du nazisme
Berlin, un quai portera le nom
de Magnus Hirschfeld
Théâtre: [ENTRE VOS
MURS]
Inauguration
de la rue Pierre Seel à Toulouse
Les victimes du franquisme
enfin indemnisées
Le Mémorial de
la déportation homo interpelle les maires de Toulouse et Mulhouse
Nouvelles révélations sur la
déportation des homosexuels
Vers une plaque à la mémoire des déportés
homosexuels...
Le Bon Dr Magnus Hirschfeld
Pour une rue "Pierre-Seel"...
Journée
du souvenir de la déportation...
Archives
Lesbiennes
Autriche :Les lesbiennes victimes du
nazisme commémorées
Décès de Pierre Seel
"Souvenir de la
déportation" : une association homo reconnue par les autorités
l'Inter-LGBT
appelle à la commémoration de la déportation/smaller>/fontfamily>
4èmes
Assises de la Mémoire Gay & Lesbienne
Espagne
:Hommage
aux homosexuels persécutés par le franquisme !
Les associations homos
rendent hommage aux triangles roses 2004
Holocauste
Memorial Day 2004
Arte
:
Théma sur la déportation des homosexuels
(BENT, le Paragraphe 175)
"Les
Oubliés de la Mémoire"à
Marseille
Le
Collectif Stonewall Marseille
Triangle
Rose (la déportation niée)
Collectif contre l'homophobie
à Montpellier...
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NOS
LUTTES
Lesbophobie
Homo Boulot |
Homoparentalité
Notre Histoire
Si on s'éduquait
un peu... |
A V I S!
MIGRAINE
LLA
Que font nos
Ennemis? |
FAITS DIVERS
EN HOMOPHOBIE
HOMOPHOBIA/page 2
DROIT
AU MARIAGE! |
FLASH INFOS
.................................................................................................................................................
Omocausto.
Exposition
historique,
à la
mairie
de Rome
XI
Source
arcigayroma.it
23/01/2012
La
municipalité
de Rome
XI -
Département
de la
politique
culturelle
et de la
mémoire
, dans
le cadre
des
célébrations
pour le
Memorial
Day 2012
présente:
"Omocausto".
L'extermination
des
homosexuels
oubliés,
exposition
historique
sur la
réalité
des
homosexuels
comme
des
victimes
de la
persécution
du
nazisme
et du
fascisme,
édité
par Gay
Center,
Arcigay
Rome,
Rome
Arcilesbica
avec
l'adhésion
de la
Communauté
juive de
Rome .
Participants:
Andrea
Catarci
, Rome
Mairie
président
XI Carla
Di
Veroli ,
conseiller
pour la
culture
et de la
mémoire
Salle XI
Roms
Fabrizio
Marrazzo
,
porte-parole
du
Centre
Gay,
Roberto
Stocco ,
président
Arcigay
Rome,
Ottolenghi
Livia ,
conseiller
pour la
culture
et
communautaire
de la
mémoire
juive de
Rome"
Entrée
libre
OMOCAUSTO
Du 26
Janvier
au 03
Février
2012 à
Rome
Hôtel de
Ville
Bureau
XI 50
Via
Benedetto
Croce
www.arcigayroma.it/arcigayroma/index.asp?id_dettaglio=2219&id=55&sezione=News |
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Déportation homosexuelle Une
cérémonie d'hommage national à
Rudolf Brazda a eu lieu à Paris
La cérémonie d'hommage national en
la mémoire de Rudolf Brazda, dernier
"Triangle rose", chevalier de la
Légion d’Honneur, décédé le 3 aout
dernier, s'est déroulée mercredi 29
septembre 2011 en l'Eglise
Saint-Roch de Paris....
http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=27303 |
COMMUNIQUé
d'ACT UP -08/08/2011
-
Hommage à Rudolf Brazda
Rudolf Brazda a passé les dernières
années de sa vie à témoigner de ce
qu'il avait vécu et vu parce
qu'homosexuel dans l'Allemagne
nazie. Il a ainsi poursuivi le
travail de mémoire commencé par
Pierre Seel en 1982.
" Il aura fallu attendre le milieu
des années 2000 pour que les
cérémonies officielles françaises de
commémoration de la déportation
commencent timidement à accepter
d'évoquer les déportés homosexuels.
Malgré les progrès depuis une
décennie, la question est encore
très peu travaillée par les
historienNEs de l'hexagone. La
déportation des lesbiennes et des
autres minorités sexuelles est
encore ignorée. Comme si, à
l'horreur de la déportation, il
fallait encore rajouter le silence,
la honte et l'oubli volontaire.
Par leurs témoignages, les
survivants comme Rudolf Brazda ou
Pierre Seel ont permis de combattre
ce silence, cette honte et cet
oubli. Et leur combat doit
aujourd'hui être relayé par les
historienNEs, les responsables
politiques, et chaque citoyenNE.
Parce que la haine des homosexuelLEs
et des trans continuent de tuer,
qu'elle prenne la forme de violence
individuelle, de groupes ou même
d'un Etat. Faut-il rappeler encore
les pays où être homosexuelLE est un
crime passible de la peine de mort ?
Le triangle rose que les déportés
homosexuels devaient porter comme
marque d'infamie, Act Up a choisi de
l'utiliser comme emblème, mais en le
retournant. Pour passer de la honte
à la fierté. Comme signe de combat.
Parce que les milliers de pédés que
le sida tuait à ses débuts, quand
l'association a été créée, crevaient
dans la plus parfaite indifférence
des états et des membres de la
société, ces mêmes états et ces
mêmes membres de la société qui
jetaient le voile sur la déportation
homosexuelle, et pour certains qui
l'avaient soutenue.
A l'occasion de ses obsèques ce
lundi 8 août 2011, Act Up-Paris rend
hommage à Rudolf Brazda, à Pierre
Seel, et toutes les personnes que le
régime nazi a harcelées, forcées à
porter le triangle rose et déportées
dans des camps de concentration. Act
Up-Paris rend aussi hommage aux
déportéEs lesbiennes, travestiEs,
trans, « associauxALEs ». En prenant
la parole, en témoignant, Rudolf
Brazda, Pierre Seel et d'autres
n'ont pas simplement lutté contre
l'oubli institutionnalisé des
horreurs de la déportation
homosexuelle ; ils ont aussi donné
une force aux luttes d'aujourd'hui,
contre une haine envers les
minorités encore d'actualité."
Act
Up-Paris. -Contact : Jérôme Martin
06 84 47 20 92
+ Les obsèques de Rudolf Brazda,
dernier survivant connu des déportés
en raison de leur homosexualité par
le régime nazi, se sont déroulées
lundi à Mulhouse en présence
de représentants d'anciens
combattants et d'association de
défense des homosexuels...
Suite
article
http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=27042 |
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Allemagne - Un mémorial pour les
victimes gay de l'holocauste à
Munich
La ville allemande de Munich, où
les nazis ont attaqué les bars gays
dans les premiers jours du Troisième
Reich, est en passe de dédier un
mémorial aux victimes homosexuelles
de l'holocauste.Source
E-llico.com 01/06/2011
"La construction de ce mémorial à
Munich est particulièrement
symbolique est important dans la
mesure où c'est là que le 20 octobre
1934 les nazis ont accompli une
descente contre les bars gays de la
ville. Cette attaque a été l'un des
premiers incidents marquant ce qui
allait devenir une persécution à
grande échelle et systématique
contre les homosexuels sous le
régime d'Hitler. Le mémorial
fera partie d'une restructuration
urbaine dans le centre de Munich et
sera situé au croisement des rues
Oberanger et Dultstrasse là se
situait le "Scwharzfischer" (Le
Pêcheur Noir), un des plus bars
homos les populaires de la ville
dans les années 1930. "
On estime que plus de 50.000
homosexuels ont été arrêtés sous le
nazisme.
Beaucoup ont été internés dans des
camps de concentration, même si le
nombre réel de déportés ne sera
probablement jamais connu.
Les
homosexuels ont été contraints de
porter des
triangles
roses, les lesbiennes
des
triangles
noirs.
"Beaucoup de personnes homosexuelles
qui ont survécu aux camps ont été
ensuite emprisonnées, du fait que
l'homosexualité restait une
infraction pénale après la fin de la
guerre en Allemagne. Le Paragraphe
175 - qui criminalisait
l'homosexualité - est resté en
vigueur jusqu'en 1969
Le projet de monument émane de
Thomas Niederbühl, un conseiller du
Rosa Liste Partei. Il a rallié à lui
les deux partis actuellement au
pouvoir à Munich. Seuls les
chrétiens-démocrates (dans
l'opposition) s'y sont déclaré
hostiles.
"Jusqu'à présent, il y avait un
consensus pour ne pas établir de
différenciation entre les victimes
sur les monuments", a défendu un de
leur porte-paroles.
Ce n'est qu'en 1995, après une
décennie de revendication, que les
homosexuels ont vu leur droit à la
mémoire reconnu - en reconnaissance
de leurs souffrances sous
l'occupation nazie - symbolisé par
une plaque Triangle rose au Musée
Mémorial de Dachau.
Plus tard, un mémorial à Berlin a
été construit en 2008." |
LES
LESBIENNES SOUS LE TROISIÈME REICH
Photos
d’identité de Henny Schermann,
vendeuse dans une boutique de
Francfort sur le Main. En 1940 la
police arrêta Henny, qui était Juive
et lesbienne, et la déporta vers le
camp de concentration pour femmes de
Ravensbrück. Elle fut assassinée en
1942.
Ravensbrück, Allemagne, 1941. —
Stadtarchiv Nürnberg
Voir
l'article complet :
www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=225 |
Rudolf
Brazda, 98 ans, ancien Triangle
rose, a reçu la Légion d’honneur
Source tetu.com 29/04/2011
Hier, pour la première fois, un
ancien déporté homosexuel a reçu la
Légion d’honneur. Une cérémonie qui
a permis à Rudolf Brazda de
témoigner une nouvelle fois de son
calvaire face à des collégiens.
"Au nom de tous ceux qui ont
souffert"
(Marie-José Chombard de Lauwe (photo)Présidente
de la Fondation pour la Mémoire de
la Déportation, l'association Les
Oublié-e-s de la Mémoire, Jean-Luc
Romero... étaient présents pour
cette cérémonie -
La République aura mis le temps,
mais elle y a mis les formes. Hier,
Rudolf Brazda, probablement le
dernier triangle rose encore en vie,
a reçu la Légion d'honneur. (...)
Dans les camps, les homosexuels ont
subi les pires crimes, des
castrations, des expérimentations
médicales ou des lobotomies.»
Surtout, il a estimé que «la mémoire
oubliée des triangles roses était
enfin reconnue et transmise» (...)
il a également répondu aux questions
d’élèves de 4e et de 3e.Pour eux, ce
pan de l’histoire du nazisme, quasi
absent des manuels scolaires, était
souvent méconnu, et sa découverte a
été un choc. Leur prof d’histoire a
longuement travaillé en amont,
préparé une exposition sur les
déportations des homosexuels, et
avoue avoir été agréablement surpris
par l’implication de ses classes. La
voix fatiguée, Rudolf Brazda leur a
raconté son calvaire, ses
arrestations en Allemagne puis en
Tchécoslovaquie, son arrivée à
Buchenwald en 1942 et le souvenir
qui ne l’a jamais quitté de la
désinfection qu’il a subie le
premier jour, son dégoût pour
«l'hypocrisie» des nazis, le jour où
il a échappé aux marches de la mort
juste avant la libération du camp,
ou son retour à la vie, avec son
compagnon, à Mulhouse... " |
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Triangles
roses
Source
E-llico.com 22/04/2011
Une trentaine de villes honorent le
souvenir des déportés pour motif
d’homosexualité
A
l'occasion de la journée à la mémoire
des victimes de la déportation ce
dimanche 24 avril, une trentaine de
villes françaises honoreront le souvenir
des déportés pour motif d’homosexualité.
Le souvenir des déportés pour motif
d’homosexualité s’installe
progressivement et durablement dans la
mémoire collective et dans les
cérémonies officielles.Dans une
trentaine de villes françaises, des
délégués du Mémorial de la Déportation
Homosexuelle (MDH) et d'autres
associations communautaires célèbreront
le souvenir des Triangles roses,
longtemps occultés par l’Histoire
officielle.- "Nous nous réjouissons de
constater que dans de nouvelles
communes, à l’image de Palaiseau (91) et
Erstein (67), la mémoire des déportés
pour homosexualité sera pleinement
honorée pour la première fois", souligne
Hussein Bourgi, le président du MDH.
Ailleurs, l’intervention de la Halde,
après sa saisine par l’association
marseillaise Mémoires des Sexualités, a
conduit le Préfet des Bouches du Rhône à
imposer le dépôt d’une gerbe spécifique
en hommage aux victimes LGBT pendant la
cérémonie. Après plusieurs années de
blocage, la même situation prévaut
maintenant à Nice, depuis cette
intervention de la Halde et celle du
Député-Maire au lendemain de la
cérémonie 2010. L’action des Centres
LGBT de Metz (Couleurs Gaies) et de La
Rochelle (Adheos) a permis l’obtention
du déploiement d’un visuel mentionnant
tous les motifs de déportation (une
plaque à Metz, une banderole à La
Rochelle). Le 5 avril dernier, le MDH a
adressé un courrier à Gérard Longuet,
Ministre de la défense et des Anciens
Combattants, lui indiquant la
persistance de blocages dans quelques
villes (absence d’invitation aux
réunions préparatoires, absence
d’invitation à la cérémonie etc…) et lui
demandant la citation de l’ensemble des
motifs de déportation dans son
allocution de dimanche. Pour sa part,
l'association Les Oublié-e-s de la
Mémoire sera présente à Paris et en
province (Belfort, Grenoble, Lille,
Nancy, Metz, Saint-Étienne, Strasbourg
et Toulouse notamment) aux côtés des
représentants de l'État et d'autres
associations mémorielles." |
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Une
plaque à la
mémoire des déportés homosexuels
dévoilée au camp du Struthof
Source e-llico.com 26/09/2010
Une plaque à la mémoire des déportés
pour homosexualité a été dévoilée
samedi en fin de matinée dans
l'ancien camp de concentration de
Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) en
présence notamment du probable
dernier survivant des "triangles
roses", Rudolf Brazda. La plaque,
sur laquelle on peut lire:
«À la mémoire des victimes de la
barbarie nazie, déportées pour motif
d'homosexualité»...
a été dévoilée devant environ 150
personnes. La sous-préfète
Emmanuelle Bochenek-Puren était
présente au nom du secrétaire d'Etat
à la Défense et aux Anciens
combattants, Hubert Falco, retenu à
Paris dans le même temps pour une
cérémonie d'hommage aux harkis.
"Sur les 51.684 personnes déportées
au Struthof et dans les camps
annexes (22.000 y sont mortes), 215
l'ont été pour motif
d'homosexualité, dont 14 Français.
Les Juifs étaient contraints de
porter une étoile jaune. Les
personnes poursuivies pour
homosexualité devaient arborer un
triangle rose. Rudolf Brazda, 97
ans, (voir ci-dessous) le
probable dernier survivant de ces
triangles roses, était présent.
L'association Les oubliés de la
mémoire a été à l'initiative de
cette plaque commémorative qui a
été apposée à côté des autres sur le
Mur du souvenir, en contrebas du
crématoire de l'ancien camp de
concentration.
"C'est une avancée importante de
pouvoir être acceptés", s'est
félicité Philippe Couillet, le
président de l'association. - "Il y
a eu environ 10.000 personnes
déportées pour homosexualité sur
tout le territoire du Reich mais il
y a eu un vrai tabou sur le sujet
après la guerre qui fait que très
peu de personnes ont osé parler", a
de son côté rappelé Jean-Luc Schwab,
délégué des Oubliés de la mémoire en
Alsace.
"Le paragraphe 175 du code pénal
renforcé par les nazis en 1935, qui
stigmatisait les homosexuels, est
resté en vigueur jusqu'en 1968 en
RDA et jusqu'en 1969 en RFA, ce qui
fait que même après la guerre
beaucoup de gens se sont tus", a
ajouté Jean-Luc Schwab. "A l'époque
les nazis pensaient que
l'homosexualité était contagieuse,
ce qui posait un problème pour la
perpétuation de la race. C'est
pourquoi ils avaient renforcé les
sanctions en la matière". Le
Struthof a été le seul camp de
concentration installé sur le
territoire français.
Créée en 2003, l'Association Les
oubliés de la mémoire travaille à la
connaissance et à la reconnaissance
de la déportation pour motif
d'homosexualité. " |
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Le
dernier
déporté homosexuel témoigne
Source yahooActu/lefigaro.com
Déporté pour ce qu'il était.
Rudolf Brazda
(Photo),
qui a passé presque trois ans à
Buchenwald pour le seul fait d'avoir
eu des relations homosexuelles,
publie aujourd'hui le récit de son
histoire. Dans «Itinéraire d'un
triangle rose», le survivant raconte
ses 32 mois de souffrances en camp
de concentration.
(voir aussi article plus bas)
Le dernier déporté homosexuel
témoigne
:
"Né en 1913 en Allemagne dans une
famille tchèque germanophone, Rudolf
se découvre homosexuel à
l'adolescence. En 1937, il est
condamné à six mois de prison pour
«débauche entre hommes», avant
d'être expulsé vers la
Tchécoslovaquie. Là, après
l'annexion des Sudètes par Hitler,
il est à nouveau jugé et condamné
cette fois à 14 mois de prison. A
l'issue de cette peine, le jeune
homme est interné au camp de
concentration de Buchenwald, dans le
centre de l'Allemagne. Contraint de
porter en permanence un triangle
rose, l'étoile jaune des
homosexuels, il y connaît l'enfer.
Comme Rudolf, on estime que 10.000 à
15.000 personnes ont été déportées
sous Hitler en raison de leur
orientation sexuelle.
«Les nazis considéraient
l'homosexualité comme une épidémie
dangereuse pour la perpétuation de
la race», explique Jean-Luc Schwab,
qui a recueilli le témoignage de
Rudolf Brazda pour ce livre.
«Ce qui est effrayant, c'est que
c'est exactement ce type
d'argumentation qui est encore
utilisé de nos jours par certains
homophobes, y compris des élus.»
Pendant des décennies, le drame des
«Triangles roses» est resté méconnu,
voire passé sous silence. Ce n'est
qu'à partir des années 1980 qu'une
pièce de théâtre, puis des livres et
des films, commencent à l'évoquer.
Le témoignage de l'Alsacien Pierre
Seel (1923-2005), qui fut interné en
1941 au «camp de redressement» de
Schirmeck en Alsace, contribue à
faire sortir ce dossier de l'oubli.
Mais lorsque, en mai 2008,
l'Allemagne inaugure solennellement
un monument en mémoire des
«Triangles roses» à Berlin, les
organisateurs expliquent que ce
drame ne compte plus aucun témoin
vivant... "
>>suite
de l'article sur lefigaro.fr |
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Mulhouse :
1ère plaque en hommage aux
victimes de la déportation pour
motif d’homosexualité
Source yagg.com 15/05/201015
Ce
samedi 15 mai, à 17h, à Mulhouse (au
Théâtre de la Sinne, avenue Auguste
Wicky), Jean-Marie Bockel, président
de la nouvelle communauté
d’agglomération mulhousienne
(Mulhouse Alsace Agglomération), et
secrétaire d’État à la Justice,
ainsi que l’association Les
“Oublié-e-s” de la Mémoire,
inaugureront la première plaque de
France rendant hommage aux victimes
de la déportation pour motif
d’homosexualité.(...) C’est à
Mulhouse, en 1941, que Pierre Seel
fut convoqué par la Gestapo,
avant d’être interné à la prison de
Mulhouse, puis transféré au camp de
sûreté et de redressement de
Schirmeck-Vorbrück, dans le
Bas-Rhin. Disparu en 2005, Pierre
Seel fut un témoin unique et un
farouche défenseur du combat pour la
reconnaissance des déportés
homosexuels, et ce dès le début des
années 80.(...) Le 23 février 2008,
la municipalité de Toulouse et Les
“Oublié-e-s” de la Mémoire, soutenus
par le tissu associatif LGBT local,
procèdent à l’inauguration d’une rue
Pierre-Seel dans sa ville
d’adoption. (...) Rappelons
également que le 25 avril dernier,
lors de la 65e Journée nationale du
souvenir de la déportation, Hubert
Falco, secrétaire d’État aux Anciens
combattants, a mentionné les
déportés homosexuels. Mais les
associations LGBT, qui demandent que
la déportation pour motif
d’homosexualité soit reconnue,
continuent d’être souvent rejetées
lors de ces cérémonies officielles
organisées un peu partout en
France."
article complet :
www.yagg.com/2010/05/15/mulhouse-inauguration-de-la-premiere-plaque-en-hommage-aux-victimes-de-la-deportation-pour-motif-d%E2%80%99homosexualite/ |
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Hommages
à Magnus Hirschfeld à l'occasion du
75éme anniversaire de sa mort
Source
e-llico 12/05/2010
Le
Mémorial de la Déportation Homosexuelle
rend hommage à Magnus Hirschfeld à
l'occasion du 75éme anniversaire de sa
mort dans plusieurs villes en France.
Une cérémonie est organisée à Nice, où
il est enterré, le 14 mai.
"Plusieurs textes
d'historiens retrace la vie et
soulignent le rôle de ce pionnier de la
cause homosexuelle mondiale.
Magnus Hirschfeld (1868-1935), surnommé
l'"Einstein du sexe" par ses
contemporains, fut un des pères de la
sexologie, et un opposant acharné du
"paragraphe 175" du code pénal allemand,
qui punissait de lourdes peines les
homosexuels. Après l'autodafé de ses
livres et le saccage de son Institut de
sexologie berlinois par les nazis en
1933, il s'exila d'Allemagne et
s'installa à Nice où il est mort.
Le
fleurissement de sa tombe à Nice et un
hommage public ont lieu vendredi 14 mai
à 18h au Cimetière de Caucade de Nice.
Une projection débat du film
"Magnus Hirschfeld, The Einstein of sex",
réalisé par Rosa von Praunheim, est
organisée dans quatre grandes villes en
France :
A Marseille, samedi 8 mai
à 16 h au cinéma Les Variétés,
à Nice, vendredi 14 mai
à 20 h
au Cinéma Le Mercury à l’occasion du
festival "Espoirs de Mai",
à Montpellier,
jeudi 27 mai à 18 h 30 à la Médiathèque
Centrale d'Agglomération Federico
Fellini organisé par le Collectif Contre
l’Homophobie et à Paris lundi 28 juin
à 18 h 30 à l’Auditorium de l’Hôtel de
Ville de Paris. "Le
Mémorial de la Déportation Homosexuelle
édite un brochure en hommage à Magnus
Hirschfeld, à l'occasion du 75éme
anniversaire de sa mort."
>>> voir plus bas
Le Bon Dr Magnus Hirschfeld |
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HEXAGONE GAY,
Mémoire collective LGBT
"Hexagone Gay vous propose un voyage
dans l'univers homosexuel à travers
les lieux et les personnages qui ont
marqué leur époque. Si la vie gay de
l'Hexagone a son épicentre à Paris,
les régions ont connu aussi leurs
lieux de rendez-vous, leurs
établissements symboliques et leur
figures mythiques. A des époques où
se déclarer homosexuel pouvait
entrainer la mort, la prison ou
l'exclusion, chaque geste de
visibilité, chaque expression de son
homosexualité étaient des actes
militants.
La communauté homosexuelle
souffrirait de l'absence de
transmission d'une mémoire
collective, pourtant l'observation
des codes et modes de vies de nos
ancêtres démontre qu'il existe
véritablement un héritage dont les
gays et lesbiennes d'aujourd'hui
sont les dépositaires pour peu
qu'ils ou elles vivent leur
différence hors de la norme
hétérosexuelle."
www.hexagonegay.com/ |
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Les ARCL, Archives Recherches
Cultures Lesbiennes
"L'immense fonds d'archives lesbiennes se trouve à la Maison des
Femmes de Paris, 163 rue de Charenton, à Paris dans le 12ème
arrondissement, 01 46 28 54 94. Trop peu de lesbiennes sont au
courant et les archives gagneraient à être exploitées pour enfin
construire une histoire des lesbiennes digne de ce nom et non plus
interprétée à travers la grille de lecture dominée par les experts
masculins." Source
Tetu.com 12/2006
ARCL -
ouvertes à toutes,
tous les jeudis de 19h à 21h30.
Site :http://arcl.free.fr
Suite ...
Notre Histoire
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VOYAGE MÉMORIEL EN ALSACE
(STRUTHOF-SCHIRMECK)
Du Samedi 20 juin 2009 au Dimanche 21 juin 2009
- Vallée de la Bruche - ROTHAU (67570)
Le 21 juin 2009, notre
association, invitée officielle à la Cérémonie
Nationale du Souvenir à l'ancien camp de
concentration de Natzweiler-Struthof (Alsace),
déposera pour la première fois une gerbe
au Mémorial de la Déportation. À cette
occasion, nous vous proposons un voyage mémoriel
en Alsace , dans la vallée de la Bruche, sur les
lieux des anciens camps installés en Alsace par
le régime nazi et qui comptèrent des déportés
pour motif d’homosexualité.
Pour plus de renseignement
ou réservation (au plus tard le 15 avril 2009) :
www.devoiretmemoire.org
Samedi : Arrivé à Strasbourg fin de matinée -
Dimanche : Départ de Strasbourg fin après-midi
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COMMUNIQUé
"Mémoire
des
Sexualités"
à
Marseille (04/2009)
Les homosexuels ne
seront toujours pas
autorisés à s'associer
au dépôt de la Gerbe
unique à Marseille le 26
avril 2009
"Chères amies, chers
amis,
Pour la 15ème année, les
LGBT devront déposer
leur propre gerbe lors
de la cérémonie de la
Déportation du 26 avril
2009.Certes depuis 3
ans, nous sommes invités
en Préfecture pour
connaitre des
différentes cérémonies
commémoratives prévues à
Marseille.Mais les
Associations de
Résistants et Déportés
refusent que nous
participions à leurs
côtés au dépôt de la
GERBE UNIQUE, et les
autorités
locales laissent
faire.Dans d'autres
villes, les autorités
locales ont su imposer
la participation
homosexuelle au dépôt de
cette Gerbe commune à
toutes les déportations.
Au bout de 15 ans, cette
obstination à refuser
notre présence pleine et
entière, devient
difficilement tolérable.
Aussi nous vous invitons
à diffuser largement
l'Appel ci-joint.
Nous vous proposons d'en
être signataire, soit à
titre individuel soit à
titre associatif. Nous
ferons connaître la
liste des signataires.
"
Adresse pour
la signature :
chdeleusse@free.fr
Nous vous remercions
aussi de bien vouloir
participer à l'achat de
la gerbe des LGBT (100
€).
Adresse pour l'achat de
la gerbe : Ch de Leusse,
52 rue d'Aix 13001,
Marseille
Cordialement, et dans le
souvenir de tous nos
déportés.
Christian de Leusse -
Délégué de l'Association
du Mémorial de la
Déportation Homosexuelle
"Mémoire des
Sexualités"- Marseille -
www.memoiredessexualites.org
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Rudolf Brazda, dernier «triangle
rose»...
Rudolf Brazda,
(photo)
95 ans, est sorti de l'anonymat cette
année.
Suite au décès de Pierre Seel en 2005,
Rudolf est aujourd'hui le dernier
survivant connu parmi les quinze mille
déportés pour cause d'homosexualité. On
les appelait les «triangles roses».
Pour la première fois, pour Têtu, Rudolf
Brazda a accepté de témoigner de la
tragédie des camps de concentration et
livré son expérience d'homosexuel à
Buchenwald.
«La façon dont les
nazis nous traitaient, nous les
"triangles roses", était innommable. Ils
auraient pu nous écraser, sans pitié»,
raconte-t-il. Son récit est
bouleversant, direct et déroutant. |
«Auparavant, personne ne s'était jamais
intéressé à cette tragédie», confie-t-il
à Têtu, pour qui il s'est souvenu des
insoutenables sévices subis par les
homosexuels —considérés comme anormaux
et cobayes d'expériences médicales
inhumaines à Buchenwald— et des amours
cachées dans les blocs. «Comme nous
étions homos (…) nous appartenions au
groupe des handicapés. Donc, au camp,
nous étions constamment avec les
personnes qui souffraient de différents
handicaps mentaux.»Après sa sortie du
camp, Rudolf Brazda a suivi son
compagnon d'alors vers l'Alsace, où il a
ensuite refait sa vie avec un homme et
bâti lui-même la maison dans laquelle il
vit encore aujourd'hui. C'est là que
Têtu l'a rencontré, pendant une journée,
afin de recueillir son témoignage. (dans
Têtu n°140)
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Allemagne - Le Mémorial homo de
Berlin saccagé
Source tetu.com 20/08/2008
Moins de trois mois après son
inauguration, le 27 mai , le
monument situé à l'entrée du parc de
Tiergarten, au centre de Berlin, a
été saccagé dans la nuit du vendredi
15 août. La fenêtre située à hauteur
de regard et qui permet d'apercevoir
au creux du bloc de béton le film
montrant deux hommes s'embrasser a
été brisée. Les circonstances
exactes, les auteurs et leurs
raisons, ne sont pas encore connus
et font l'objet d'une enquête de
police. Il s'agit d'«une
attaque (…) sans équivoque dirigée à
l'encontre des homosexuels», a
déclaré le maire de Berlin, Klaus
Wowereit, qui a participé, lundi 18
août, à une veillée autour du
mémorial, à laquelle ont pris part
environ deux cents personnes. La
ville de Berlin s'inquiète d'une
succession de violences homophobes,
après l'agression une semaine
auparavant de trois hommes au parc
de Tiergarten , lieu de drague
fréquenté l'été par de nombreux
homos. «Cela met en évidence à quel
point ce mémorial est nécessaire», a
insisté Günter Dworek, porte-parole
de la fédération allemande gay et
lesbienne, la LSVD, qui a appelé le
gouvernement allemand, et en
particulier son ministre de
l'Intérieur Wolfgang Schäuble, à
lancer d'urgence «une action
nationale contre l'homophobie».Le
Mémorial devrait être remis en état
dès cette semaine. Il n'est pas le
seul à avoir été attaqué: celui des
victimes juives du nazisme, inauguré
en 2005, est lui aussi la cible
régulière des profanateurs.
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Allemagne - Mémorial aux victimes homosexuelles du nazisme TC 26/05/2008
Sept ans, presque jour pour jour, après l'appel conjoint des associations homosexuelles et juives, l'Allemagne inaugurera demain, mardi 27 mai, son monument en mémoire des victimes homosexuelles du nazisme . Dans sa résolution, le 12 décembre 2003, l'Assemblée fédérale allemande précisait qu'elle entendait ainsi «garder vivante la mémoire de cette injustice et créer un signe permanent contre l'intolérance et l'exclusion des gays et des lesbiennes». L'Allemagne veut également adresser un message aux pays où les homosexuels sont encore persécutés et où «un baiser peut représenter un danger». Un autre monument doit être érigé à Berlin en mémoire des victimes homosexuelles du nazisme: le buste du professeur Magnus-Hirschfeld, qui doit prendre place sur le quai qui porte désormais son nom, détruit en 1933 par les nazis. La fédération allemande gay et lesbienne (LSVD) vient de lancer un appel aux dons pour le financer. Photo: DR |
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À Berlin, un quai portera le nom du bon docteur Magnus
Hirschfeld
Le quai qui fait face à la chancellerie fédérale, au centre de la capitale allemande, sera baptisé du nom de Magnus Hirschfeld. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui, mercredi 9 avril, la Fédération gay et lesbienne allemande (LSVD), qui en avait fait la demande à l'assemblée d'arrondissement de Mitte.
Le scientifique allemand, spécialiste de la sexualité, a fondé en 1897, le Comité scientifique humanitaire (WhK), la première association au monde à lutter pour les droits des homosexuels. Il fait également figure de pionnier dans la recherche sur la bisexualité.
Le quai Magnus-Hirschfeld sera inauguré le 6 mai, à Berlin. La ville dévoilera le même jour un buste du professeur, réplique de celui que les nazis avaient fondu, le 10 mai 1933, lors de l'Autodafé. La LSVD a lancé un appel aux donateurs pour financer la construction du monument. Source tetu.com 09/042008
voir plus bas
4èmes
Assises de la Mémoire Gay & Lesbienne
Photo Magnus Hirschfeld
En 1897, la pétition de Magnus Hirschfeld pour l’abolition du Paragraphe § 175 réussit à réunir 6000 signatures. |
Le
bon docteur Hirschfeld
- En
1897, le Dr Magnus Hirschfeld (apparaît aux côtés de Conrad Veidt
dans le film Différent des autres, de Richard Oswald (1919), qu'Arte a
diffusé jeudi 10 février.), sexologue, fonde le Comité Scientifique
et Humanitaire pour s'opposer à l'article 175 du Code pénal allemand qui
réprime l'homosexualité - un article qui n'est d'ailleurs abrogé
intégralement qu'en 1994. Après la Première Guerre Mondiale, Berlin
devient le haut lieu des amours homosexuelles.
Mais après l'assassinat de Röhm, chef des SA et homosexuel notoire, la répression
des nazis s'abat sur la communauté " rose ". Plus
de 50 000 procès ont lieu et 15 000 homosexuels meurent dans les camps de
concentration. L'Allemagne du miracle économique continue de
poursuivre les homosexuels : 50 000 nouveaux procès ont lieu jusqu'en
1969. Après un assouplissement de l'article 175 et quelques années de répit,
un nouveau malheur frappe les milieux homosexuels : le sida.
Dans
d'autres parties du monde, les homosexuels subissent une répression féroce
: condamnations à mort en Arabie Saoudite et en Iran, exécutions de
travestis par les " escadrons de la mort " au Brésil,
etc. Aussi, beaucoup ont les yeux tournés vers San Francisco. Là-bas,
gays et lesbiennes constituent des groupes de pression importants
qui revendiquent, entre autres, le droit de fonder une famille. Tandis
que les transsexuels tentent de redéfinir la répartition des rôles
entre le féminin et le masculin, les communautés homosexuelles se
mobilisent un peu partout pour faire accepter leur droit à la différence.
Le mouvement queer entend rassembler tous ceux qui veulent
vivre et aimer autrement. (Gay
Kitsh Camp)
En 1869, un médecin hongrois * invente le mot
"homosexuel". L’attirance pour des personnes de son
propre sexe est désormais considérée sous un aspect
"identitaire" (au début, il s'agit d'une identité considérée
comme déviante ou anormale) plutôt que comportemental. Désormais,
on considère l'homosexualité comme une maladie plutôt qu’un
crime, maladie que l'on essaye de "soigner" par des
traitements radicaux tels que les chocs électriques, la lobotomie
ou même la castration. Tandis que les médecins tentent d'expliquer
cette forme de sexualité en isolant une cause biologique (certains
examine le système hormonal, la forme du cerveau, la longueur des
doigts et plus récemment les gènes), la psychanalyse se penche sur
le vécu des homosexuels, pour esquisser des schémas familiaux (père
absent, mère castratrice) susceptibles d’être responsables de
cette "perversion". Jusqu'en 1983, l'homosexualité était répertoriée par
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parmi les maladies
mentales.
voir plus bas Arte Théma sur la déportation des homosexuels (BENT, le Paragraphe 175)
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Les "Oublié(e)s de la Mémoire" partenaires de
[ENTRE VOS MURS ] La Compagnie Kama Teatra
une pièce de et Mise en scène par Samuel Ganes
Avec Aïda DAGHARI, Vincent LATORRE, Yoann MOESS, Romain POLI et Nathalie ROUDET avec l’aimable participation en voix off de Rosine CADORET
Lumières - Laurent BEAL / Son - Samuel GANES - Scénographie - Lyne ALTROFF / Costumes – Cédric GABEZ
" Cette pièce inspirée de témoignages authentiques nous dépeint parfois avec poésie, parfois avec violence une réalité que le devoir de mémoire nous interdit d’oublier. Ce texte, avant tout humaniste, nous démontre que l'individu, avant d'être juif, homosexuel, tsigane, communiste ou même nazi, reste avant tout un être humain. " |
Synopsis : ENTRE VOS MURS nous fait revenir soixante ans en arrière, à travers les destins parallèles de cinq personnes pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, et dont les vies vont côtoyer les camps de concentration.
Nous vivons ces fragments de vies de deux femmes et trois hommes, de la rafle au long voyage en train, du quotidien des camps en passant par les cabarets du Berlin insouciant, de l'issue fatale à l'espoir de s'en sortir, …
Théâtre Coté Cour - 12, rue Edouard Lockroy - 75011 Paris (M° Parmentier) - Réservations : 01 47 00 43 55
A partir du Lundi 07 Janvier 2008 - tous les Lundis, Mardis et Mercredis Soirs à 19H00 - Tarifs – Plein 17€ - Réduit 12€
http://entrevosmurs.free.fr - www.myspace.com/entrevosmurs |
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Inauguration
de la rue
Pierre SEEL
à Toulouse
le samedi 23
février 2008
à 15h
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Une rue de Toulouse
portera le nom de Pierre
Seel
Source tetu.com
02/01/2008
Lors des délibérations
du 21 décembre, le
conseil municipal de la
ville de Toulouse s'est
prononcé à l'unanimité
pour l'attribution du
nom de Pierre Seel à une
rue. Le vote est
intervenu après les
discours de deux membres
de l'opposition
appartenant aux groupes
socialiste et
communiste. D'abord peu
favorable à cette
attribution, comme il
l'expliquait lors d'un
entretien dans Têtu en
janvier 2007 (lire
Agenda de Têtu n°118),
le maire Jean-Luc
Moudenc avait fini par
donner son accord après
lancement d'une pétition
par l'association Les
Oublié(e)s de la
Mémoire. L'artère
choisie, près du port
Saint-Sauveur, n'avait
jamais été nommée
puisque ne comportant
aucune entrée
d'habitation. Dans un
courriel adressé avant
le vote aux signataires
de la pétition, le maire
disait son souhait de
voir honorée la mémoire
du «seul [homosexuel]
qui se soit battu à son
retour de déportation
pour défendre la mémoire
des homosexuels victimes
de la barbarie». |
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Espagne - Les
victimes homosexuelles
du franquisme vont
retrouver leur mémoire
Source tetu.com
31/11/2007
La direction générale
des institutions
pénitentiaires a tenu sa
première réunion avec
les associations
d'anciens prisonniers
homosexuels et
transsexuels, victimes
du franquisme, afin de
retirer les dossiers
judiciaires des prisons
où ils sont encore
conservés et de les
transférer aux archives
historiques. Antonio
Ruiz, président de
l'Association des
prisonniers sociaux,
considère que «le
caractère non
constitutionnel des
faits retenus dans les
dossiers étant reconnu,
la responsabilité de
l'État espagnol est
engagée alors que ces
dossiers sont encore
archivés dans les
prisons après 30 ans de
démocratie». Deux
décisions du Conseil
général du pouvoir
judiciaire reconnaissent
l'inconstitutionnalité
du maintien des dossiers
dans le système
pénitentiaire.
Normalement, il faut
compter 52 années après
les faits pour que les
dossiers soient
transférés aux archives
provinciales. Dans les
prochains mois, la
récente loi sur la
mémoire historique
entrera en vigueur et
permettra ainsi le
transfert de ces
dossiers vers les
archives historiques.
Après les indemnisations
accordées, ce mois-ci,
en compensation du
préjudice subi, ce sont
désormais l'honneur et
la mémoire qui seront
restitués aux victimes."
Viva Viva Viva
ESPaña!
Les victimes du
franquisme enfin
indemnisées
Source tetu.com
22/11/2007
Après des années de
lutte, le Parlement
espagnol a finalement
accordé, le 14 novembre,
une indemnisation aux
personnes ayant été
emprisonnées pour la
seule raison de leur
orientation sexuelle,
durant les années noires
du franquisme. D'après
Antonio Ruiz, président
de l'association des
ex-prisonniers sociaux,
dont la ténacité pour
faire adopter ces
dispositions est à
saluer, «une
cinquantaine de
personnes encore
vivantes et victimes du
franquisme seront
indemnisées et recevront
800 euros par mois
durant le reste de leur
existence». La plupart
des victimes sont
décédées avant que
justice ne leur ait été
rendue. L'enveloppe
budgétaire allouée à
cette fin pour l'année
2008 sera de deux
millions d'euros. Pour
toucher cette indemnité,
il faut solliciter
auprès du ministère de
la Justice espagnol une
copie testimoniale du
dossier judiciaire et de
la condamnation. On
estime à 4.000 le nombre
de victimes
homosexuelles de ces
années noires"
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Le
Mémorial de la
déportation homo
interpelle les maires de
Toulouse et Mulhouse
Source tetu.com 11/2007
Dimanche 25 novembre
2007, pour le deuxième
anniversaire de la mort
de Pierre Seel, le
Mémorial de la
déportation homosexuelle
(MDH) fleurira sa tombe
en présence de ses fils
et de son dernier
compagnon. L'occasion de
relancer ses demandes
auprès des municipalités
de Toulouse et de
Mulhouse de faire
baptiser une rue de
chacune de ces villes du
nom de Pierre Seel, seul
ancien déporté pour
homosexualité à s'être
exprimé publiquement.
Originaire de Mulhouse,
c'est Toulouse que ce
dernier avait choisi
comme ville d'adoption
pour y mener son combat
et y finir sa vie.
Le MDH demande par
courrier au maire de
Toulouse, Jean-Luc
Moudenc, que ce vœu soit
inscrit à l'ordre du
jour pour être délibéré
en conseil municipal.
Une demande a été
également faite auprès
de Jean-Marie Bockel,
maire de Mulhouse et
actuel ministre
d'ouverture de Nicolas
Sarkozy. Le MDH lui
demande de nommer une
rue ou, au moins,
l'apposition d'une
plaque au Square
Steinbach. C'est cet
ancien lieu de drague
que Pierre Seel
fréquentait, en 1939, et
là que sa montre avait
été dérobée. Son dépôt
de plainte à la police
avait entraîné son
fichage comme
homosexuel, entraînant
sa déportation en 1941. |
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Nouvelles révélations sur la
déportation des homosexuels
Source tetu.com 08/11/2007
De nouvelles recherches sur les
archives confirment la déportation
pour motif d'homosexualité depuis la
France pendant la 2nde Guerre
Mondiale, révèle le Mémorial de la
déportation homosexuelle (MDH), qui
vient d'en prendre connaissance
«avec satisfaction». Dans le cadre
de la convention triennale qui lie
l'État et la Fondation pour la
mémoire de la déportation (FMD), une
équipe basée au Mémorial de Caen a
en effet travaillé sur la
déportation depuis la France pour
motif de répression (résistants,
otages, communistes, syndicalistes,
militaires, homosexuels).
Ses nouvelles conclusions évoquent
le sort de 63 victimes dont la
déportation pour motif
d'homosexualité depuis la France,
désormais attestées par des éléments
de preuve. Elles écartent
certains cas incertains, pour mettre
à jour des parcours complets et donc
irréfutables. Il est donc établi
que, même si elle était marginale
(1%) la déportation depuis la France
pour motif d'homosexualité est une
réalité historique incontestable. 63
cas ont été recensés à ce jour par
la FMD, 22 arrêtés en Alsace-Moselle
(dont 12 internés à Natzweiler et 7
à Schirmeck), 35 arrêtés au sein du
Reich, 6 en zones occupées
(notamment Paris). Au moins 11
trouvèrent la mort en déportation.
«Les décennies qui ont suivi la fin
de la seconde guerre mondiale ont
été marquées du sceau du silence,
explique Hussein Bourgi, président
du MDH. Grâce à Pierre Seel et au
journaliste Jean Le Bitoux, à la
persévérance du MDH, et à ces
travaux des historiens et
universitaires, nous arrivons
progressivement à faire la lumière
sur cette sombre page de l'Histoire
de France.» M. Bourgi précise qu'il
ne considère «pas ce nouveau rapport
comme une fin en soi car de l'aveu
même de ses auteurs, il reste des
dizaines de cas mis à jour et dont
l'itinéraire reste à reconstituer.»
Le MDH demande donc à l'État
d'inclure la poursuite des
recherches sur les déportation pour
motif d'homosexualité depuis la
France dans la prochaine convention
triennale avec la FMD. |
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Vers une plaque à la
mémoire des déportés homosexuels
Source
tetu.com 21/08/2007
Alain Marleix,
secrétaire d'État à la Défense chargé des
Anciens combattants, est favorable à
l'apposition d'une plaque commémorative dès
2008,
en mémoire des déportés homosexuels internés aux
camps de Schirmeck et du Struthof, en Alsace, à
l'époque territoire annexé par l'Allemagne. Le
secrétaire d'État dit soutenir
«l'initiative
de l'association les Oublié(e)s de la mémoire»
et précise que
«cette plaque pourrait être fixée sur le Mur du
souvenir du camp de concentration du Struthof
(Bas-Rhin)». Cette demande fera l'objet
d'un prochain examen par la commission exécutive
du Struthof qui rassemble d'anciens déportés et
internés. Dans un communiqué, le Mémorial de la
déportation Homosexuelle (MDH)
«se réjouit de cette annonce puisqu'il s'agit
d'une revendication qu'il portait depuis des
années et qui était le dernier vœu de notre
regretté Pierre Seel, décédé en n! ovembre
2005». Interné au camp de Schirmeck,
aujourd'hui détruit, Pierre Seel, seul déporté
français pour homosexualité ayant témoigné, y
vécut plusieurs mois. Avant d'être enrôlé de
force dans l'armée allemande, c'est là (et non
au Struthof, comme l'a indiqué par erreur Alain
Marleix) qu'il a dû assister au supplice de son
ami Jo, dévoré par les chiens des nazis.
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Pétition pour une rue «Pierre-Seel» à Toulouse
source tetu.com20/06/2007
Samedi 16 juin, à l'occasion de la Marche des
fiertés toulousaine, et après la cérémonie en
hommage aux déportés et internés homosexuels
européens, l'association des «Oublié(e)s» de
la Mémoire a lancé une pétition sur son site.
Elle entend presser le maire de Toulouse,
Jean-Luc Moudenc, d'accorder une dérogation afin
que la commission chargée des noms des rues
attribue celui de «Pierre-Seel» à une rue de la
ville, avant le délai légal de quatre ans.
Décédé en 2005 à Toulouse , Pierre Seel était le
seul déporté français à avoir témoigné de son
histoire. Interrogé par Têtu en janvier 2007,
Jean-Luc Moudenc exprimait des réserves: «Je me
demande si cette plaque n'aurait pas davantage
de sens à Mulhouse, où le destin de cet homme
avait basculé» (lire l'Agenda de Têtu n°118). À
la veille de sa défaite aux élections
législatives pour le Nouveau centre, le maire a
fait une apparition au village associatif et
festif qui clôturait la Marche, sans faire de
commentaires à ce sujet.
Les
Oubliés de la Mémoire :
http://pageperso.aol.fr/Devoiretmemoire/achdm.html
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Samedi 23 juin
2007, après la 14ème Lesbian & Gay
Pride de MARSEILLE, se déroulera une cérémonie
de mémoire, à 18h30,
organisé par l’association civile homosexuelle
du devoir de mémoire, Les « Oublié(e)s » de
la Mémoire, devant le Monument de la
Déportation (Place du 23-janvier-1943 – derrière
l’Hôtel de Ville), pour rendre hommage aux
déportéEs et internéEs homosexuelLEs EuropéenNEs.
A cette occasion
les 300 principaux éluEs des Bouches-du-Rhône
(Députés, Sénateurs, Maire, Conseillers
Municipaux…) et les associations de Mémoire ont
été invitéEs. Lors de cette cérémonie, un
dépôt de gerbes sera effectué par le Conseil
Régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le
Conseil Général des Bouches-du-Rhône et la Ville
de MARSEILLE. (...)
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Dimanche 29 avril Journée du souvenir de
la déportation: les homos déportés
représentés !
important
: Pour participer aux cérémonies de la
Journée Nationale du Souvenir de la
Déportation du 29 avril 2007, il faudra vous
munir d'un carton d'invitation officiel.
Prenez contact directement avec votre
délégué de Paris.
Plus d'infos :
www.devoiretmemoire.org
- Tél. 06.18.84.00.33
|
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Dimanche 29 avril aura lieu la Journée
nationale du souvenir des victimes et des
héros de la déportation.
Pendant des années,
ce fut pourtant l'ignorance et l'opposition
qui prévalurent dans les relations entre les
institutions officielles et les
représentants des déportés homosexuels. Mais
la situation s'est belle et bien décrispée.
L'association Les «Oublié(e)s» de la
Mémoire, association homosexuelle du devoir
de mémoire aujourd'hui officiellement
reconnue par le ministère délégué aux
Anciens Combattants, est invitée en tant
qu'«association de déportés» aux
commémorations organisées à Marseille,
Paris, Toulouse et Montpellier. «2007,
devra être l'année d'une vraie
reconnaissance de la déportation pour motif
d'homosexualité», estime l'association qui a
demandé au ministère de la Défense
l'apposition d'une plaque commémorative
rendant hommage aux déportés et internés
homosexuels dans les ex-camps nazis situés
en France. |
L'association a proposé que cette phrase
soit écrite: «En mémoire des victimes de
la barbarie nazie, en raison de leur
homosexualité, déportées et internées dans
les camps de Struthof et de Schirmeck».
Le Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH)
sera également représenté notamment à Nîmes,
Montpellier, Paris, Reims et Bordeaux. Mais
le MDH déplore «la mauvaise volonté de
certaines préfectures et certaines
associations d'anciens déportés qui
persistent dans leur refus de nous intégrer
aux cérémonies officielles (en refusant par
exemple notre participation financière pour
l'achat de la gerbe unique). C'est le cas à
Nice, Marseille, Rouen et Nantes.» Le MDH
invite chacun à «avoir une pensée pour
toutes les victimes du nazisme, et en
particulier pour les homosexuels exterminés
dans les camps de concentration» le 27
avril.
Source tetu.com 27/04/2007
Le détail des rendez-vous pour chacune
des cérémonies du souvenir sont disponibles
sur les sites internet des associations :
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/achdmlaune.html |
à la une
: Découvrez
l'article
concacré à la Journée Nationale
du Souvenir de la Déportation,
le dimanche 29 avril 2007
appelant chacun d'entre nous à
participer à ce moment de
recueillement. |
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coups de coeur :
Théâtre :
La pièce
BENT
de Martin
Sherman
(dont le thème
est la
déportation des
homosexuels en
Allemagne dès
1934) sera jouée
par la Compagnie
La Servante
du 21 août au 29
septembre 2007
au théâtre des
Déchargeurs
Paris 1° du
mardi au samedi
à 19H30.
Cette troupe
compte sur notre
implication pour
transformer ce
projet en
réalité et de
les aider à le
rendre vivant en
faisant circuler
l'information
sur notre site.
Nous devons
soutenir ce
projet et nous
vous remercions
d'avance de bien
vouloir faire
circuler
l'information
autour de vous.
C'est aussi cela
notre travail de
mémoire.
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238
pages
-
Littérature
Gay/Lesbienne
-Les
Editions
Publibook
Résumé
:
Didier
rencontre
Claude
dans
un
hall
d'aéroport.
Il
le
remarque
sans
intention
particulière
mais
il
ne
peut
s'empêcher
de
noter
son
regard
inquiet
et
désespéré.
Ce
n'est
pas
le
coup
de
foudre,
cependant
une
relation
se
construit
doucement,
tant
bien
que
mal,
avec
ses
moments
de
complicité
et
d'enthousiasme,
ses
instants
d'égarement,
ses
crises
comme
ses
preuves
inoubliables
de
passion.
L'amour
se
crée,
prend
racine,
grandit...
et
fâne,
insupportable
légéreté
d'un
être
!
Avis
de
l'Editeur
:
Chaque
page
du
roman
de
Didier
Mansuy
est
une
porte
ouverte
sur
son
âme,
une
fenêtre
sur
la
relation
qu'il
accepte
avec
celui
qui,
finalement,
deviendra
son
compagnon.
Avec
sincérité,
il
nous
décrit
les
étapes
de
son
histoire
avec
Claude.
L'authenticité
se
mêle
à la
poésie.
Il
nous
dévoile,
avec
pudeur,
les
moments
de
complicité,
les
instants
de
doute,
la
trahison
ou
les
preuves
d'amour.
Les
joies
comme
les
peines
font
vivre
intensément
ce
récit,
jusqu'à
la
rupture,
inévitable...
mais
pourquoi
?
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Archives
lesbiennes de Paris
Source
TC mars2007
le mardi de 19h à 21h30
"L'immense fonds d'archives lesbiennes se
trouve
à la
Maison des Femmes de Paris, 163 rue de
Charenton, 75012 - Tél. 01 46 28 54
94.
Trop peu de lesbiennes sont au courant et
les archives gagneraient à être exploitées
pour enfin construire une histoire des
lesbiennes digne de ce nom et non plus
interprétée à travers la grille de lecture
dominée par les experts masculins."
Site : arcl.free.fr |
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Autriche :Les lesbiennes victimes du
nazisme commémorées
TC 04/05/06 par Blaise Gauquelin
"...Par ailleurs, contrairement au reste de
l'Allemagne d'après Anschluss, en Autriche,
le lesbianisme était clairement interdit
après 1938 et l'est resté jusqu'au début des
années 70. Dans ce pays, 5% des victimes
homosexuelles seraient des femmes."
|

Photo Gudrun Hauer |
-"Il est de bon ton de rappeler que
l'homosexualité féminine ne fut pas
l'une des préoccupation majeure de la
répression nationale-socialiste. Mais
pas aux yeux des organisateurs de la
conférence de Linz, organisée
aujourd'hui, jeudi 4 mai, pour
commémorer la libération du camp
autrichien de Mauthausen il y a 61 ans.
Aux côtés de collègues évoquant la vie
des femmes enfermées, Gudrun Hauer,
professeure à l'université de Vienne en
sciences politiques, auteure de
Lesbiennes sous le national-socialisme:
taches aveugles dans les discussions sur
la théorie fasciste, a été invitée pour
parler de la répression dont ont été
victimes les lesbiennes. Contrairement
aux hommes, il leur était impossible
d'assurer seules leur existence. Et bien
souvent, le harcèlement des femmes
homosexuelles prenait la forme d'un déni
total de leur identité et d'une
assimilation forcée à un rôle de vierge,
de mère ou de putain - au choix -
suivant la hiérarchie sans échappatoire
établie par le régime nazi...."
|
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COMMUNIQUE-
le
25/11/2006 - Il y a un
an disparaissait Pierre SEEL
Vous trouverez des infos sur cette journée sur
le site de l'association : www.devoiretmemoire.org
Ce samedi se déroulera un rassemblement au cimétière
de BRAME (Aude) sur la tombe de Pierre.
A 10h des membres de l'association seront
présents pour un moment de recueillement
organisé par le Mémorial de la Déportation
Homosexuelle. Hervé HIRIGOYEN, notre délégué de
Toulouse et Sabine, notre porte-drapeau (sans le
drapeau) participeront à cet hommage rendu à
notre seul "Temoin de l'Histoire" et déposeront
une gerbe de fleurs portant un ruban
"Association civile homosexuelle du devoir de
mémoire"(...)
LES "OUBLIE(E)S" DE LA MEMOIRE
Association Civile Homosexuelle du Devoir de
Mémoire - Tél. 06.86.57.37.70 |
 |
France : décès de Pierre Seel
25 novembre 2005 - Mémorial de la Déportation
Homosexuelle
La famille de Pierre Seel et le
Mémorial de la Déportation Homosexuelle ont la
douleur de vous faire part du décès de Pierre Seel
le 25 novembre 2005, à Toulouse.
M. Pierre Seel était âgé de 82 ans.
Un service religieux sera célébré le lundi 28
novembre 2005, suivi d'une mise en terre dans le
cimetière de Bram, dans l'Aude.
Extrait du livre "Moi, Pierre Seel, déporté
homosexuel", rédigé en 1994 avec Jean Le Bitoux.
-"Des
jours, des semaines, des mois passèrent. De mai à
novembre 1941, je vécus six mois de la sorte dans
cet espace où l'horreur et la sauvagerie étaient la
loi. Mais je tarde à évoquer l'épreuve qui fut la
pire pour moi, alors qu'elle se passa dans les
premières semaines de mon incarcération dans le
camp. Elle contribua plus que tout à faire de moi
cette ombre obéissante et silencieuse parmi d'autres.Un
jour, les haut-parleurs nous convoquèrent séance
tenante sur la place de l'appel. Hurlements et
aboiements firent que, sans tarder, nous nous y
rendîmes tous. On nous disposa au carré et au
garde-à-vous, encadrés par les SS comme à l'appel du
matin. Le commandant du camp était présent avec tout
son état-major. J'imaginais qu'il allait encore nous
assener sa foi aveugle dans le Reich assortie d'une
liste de consignes, d'insultes et de menaces à
l'instar des vociférations célèbres de son grand
maître, Adolf Hitler. Il s'agissait en fait d'une
épreuve autrement plus pénible, d'une condamnation à
mort. |
|
Au centre du carré que nous formions, on amena,
encadré par deux SS, un jeune homme. Horrifié, je
reconnus Jo, mon tendre ami de dix-huit ans. Je ne
l'avais pas aperçu auparavant dans le camp. Etait-il
arrivé avant ou après moi ? Nous ne nous étions pas
vus dans les quelques jours qui avaient précédé ma
convocation à la Gestapo. Je me figeai de terreur.
J'avais prié pour qu'il ait échappé à leurs rafles,
à leurs listes, à leurs humiliations. Et il était
là, sous mes yeux impuissants qui s'embuèrent de
larmes. Il n'avait pas, comme moi, porté des plis
dangereux, arraché des affiches ou signé des
procès-verbaux. Et pourtant il avait été pris, et il
allait mourir. Ainsi donc les listes étaient bien
complètes. Que s'était-il passé ? Que lui
reprochaient ces monstres ? Dans ma douleur, j'ai
totalement oublié le contenu de l'acte de mise à
mort.Puis les haut-parleurs diffusèrent une bruyante
musique classique tandis que les SS le mettaient à
nu. Puis ils lui enfoncèrent violemment sur la tête
un seau en fer blanc. Ils lâchèrent sur lui les
féroces chiens de garde du camp, des bergers
allemands qui le mordirent d'abord au bas-ventre et
aux cuisses avant de le dévorer sous nos yeux. Ses
hurlements de douleur étaient amplifiés et distordus
par le seau sous lequel sa tête demeurait prise.
Raide et chancelant, les yeux écarquillés par tant
d'horreur, des larmes coulant sur mes joues, je
priai ardemment pour qu'il perde très vite
connaissance.
Depuis, il m'arrive encore souvent de me réveiller
la nuit en hurlant. Depuis plus de cinquante ans,
cette scène repasse inlassablement devant mes yeux.
Je n'oublierai jamais cet assassinat barbare de mon
amour. Sous mes yeux, sous nos yeux. Car nous fûmes
des centaines à être témoins. Pourquoi donc se
taisent-ils encore aujourd'hui ? Sont-ils donc tous
morts ? Il est vrai que nous étions parmi les pus
jeunes du camp, et que beaucoup de temps a passé.
Mais je pense que certains préfèrent se taire pour
toujours, redoutant de réveiller d'atroces
souvenirs, comme celui-ci parmi d'autres.
Quant à moi, après des dizaines d'années de silence,
j'ai décidé de parler, de témoigner, d'accuser."
Hussein BOURGI, Délégué Régional du MDH pour le
Languedoc-Roussillon,
président du Collectif contre l'homophobie:
http://kdof.chez-alice.fr/cch/diracc.html
 |
Le
combat de Pierre Seel continue
Plus de 200 personnes vivant dans les départements
français annexés par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale ont
été déportées pour homosexualitéPierre Seel, 79 ans, est le seul survivant à
avoir témoigné. Depuis l’année dernière, il est reconnu et indemnisé par
l’Organisation internationale pour l’immigration (OIM) comme victime de
l’holocauste. Alors que la France se limite à le reconnaître "déporté
politique" en raison de son invalidité, il affirme : "Tant
que je ne suis pas reconnu déporté pour homosexualité, je me considère
comme un sans papier".
Pierre Seel,
"Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel",
ed.Calmann-Lévy 1994
A l’occasion de la Journée du Souvenir des déportés,
dimanche 27 avril, il vient d’envoyer son livre, "Moi Pierre Seel, déporté
homosexuel" (Calman Levy), à plusieurs personnalités politiques dont
Bernadette Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Bertrand Delanoë et Philippe
Douste-Blazy, député maire de Toulouse où il réside aujourd’hui.
Pour plus d'informations sur la déportation:
/www.chez.com/triangles |
|
Témoignage
Les oubliés des camps nazis
parJean-Louis Gauthier
"Des
dizaines de milliers d'homosexuels ont péri dans les camps de la
mort. Et à la Libération, le cauchemar des rescapés est devenu
tabou. Un survivant français témoigne.
Pierre Seel avait 17 ans quand il a été emprisonné dans un camp
nazi pour cause d'homosexualité. Combien d'homosexuels ont connu
comme lui l'enfer des camps? Certains historiens avancent le chiffre
de 350 000, d'autres parlent de 800 000. Quoi qu'il en soit, la
plupart d'entre eux ne sont jamais revenus de l'enfer. Le film Bent,
qu'on a pu voir à l'écran, évoque cette réalité.
Pierre Seel, lui, sait la chance qui a été la sienne malgré tout. Et
c'est pourquoi il accepte d'évoquer le passé quand on lui en fait la
demande, même si cela l'oblige chaque fois à retourner dans
l'horreur.Aujourd'hui âgé de 75 ans, il vit dans un modeste
appartement de Toulouse avec sa petite chienne, Nina. "Cela fait
trois mois seulement qu'elle est ici. Je me suis enfin réconcilié
avec les chiens. Avant, je ne pouvais pas. Les S.S. avaient toujours
un chien à côté d'eux." (...)
suite
sur ALGI :
www.algi.qc.ca/asso/ggul/ggul/d023.htm
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Communiqués de presse
Création du Collectif
Azuréen pour les Droits des Orientations Sexuelles (CADOS)
Le
Collectif Azuréen pour les Droits des Orientations
Sexuelles
(AIDES, Amnesty International, l'APGL, la Baraque Rose,
C'est l'Bouquet, la Commission LGBT des Verts,
David
et Jonathan, SIDA Info Service, les Soeurs de la
Perpétuelle Indulgence, et SOS Homophobie)
contacts :
cados@yahoogroupes.fr
-
Olivier Caillau : 06.81.89.71.27 Vincent Péchenot :
06.64.36.51.00
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"Souvenir
de la déportation : une association homo reconnue par les
autorités
Les «oublié(e)s» de la mémoire, association civile
homosexuelle qui a pour but d'oeuvrer pour la mémoire de
la déportation homosexuelle, a été invitée
officiellement à la Journée du souvenir de la déportation à
Paris et à Marseille, après avoir été reçue le 14 mars par
le service du protocole du ministère délégué aux Anciens
combattants. L'association est désormais inscrite sur les
listes protocolaires officielles ce qui lui permettra d'être
invitée «aux cérémonies nationales et aux grands événements
du monde combattant et du devoir de mémoire». L'association
sera présente aux cérémonies le 24 avril prochain. "
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/lesoublie-e-sdelamemoire.html |
Journée
du Souvenir du 24 avril 2005 :/smaller>/fontfamily>
l'Inter-LGBT appelle à
la commémoration de la déportation/smaller>/fontfamily>
Entre 1933 et 1944, les homosexuels d'Europe ont été raflés,
torturés, /smaller>/fontfamily>expulsés ou envoyés en
camp par les nazis, principalement sur le
/smaller>/fontfamily>territoire du IIIe Reich, dont l'Alsace et la Moselle.
De 100 000 à 150 /smaller>/fontfamily>000 homosexuels
ont été arrêtés par les nazis entre 1933 et 1944, au /smaller>/fontfamily>
titre du paragraphe 175 du Code pénal allemand ; dix à
quinze mille /smaller>/fontfamily>d'entre eux ont été
déportés en camp de concentration, où ils portaient/smaller>/fontfamily>un
triangle rose, pointe en bas ; les deux-tiers sont morts
entre les/smaller>/fontfamily>barbelés avant la victoire
des Alliés./smaller>/fontfamily>
Alors que ces
persécutions ont longtemps été laissées dans l'ignorance, /smaller>/fontfamily>
ces dernières années ont vu peu à peu une reconnaissance
officielle. Le /smaller>/fontfamily>26 avril 2001, par
un discours du Premier ministre, la France prenait/smaller>/fontfamily>acte
de cette déportation sur la base d'un rapport de la
Fondation pour /smaller>/fontfamily>la Mémoire de la
Déportation, publié en novembre 2001, qui établissait /smaller>/fontfamily>
un premier relevé de 210 noms de personnes d'Alsace et de
Moselle, /smaller>/fontfamily>déportées au motif
d'homosexualité. Tirant les conséquences de cette /smaller>/fontfamily>
expertise historique,
la cérémonie au Mémorial national de l'Île de la /smaller>/fontfamily>
Cité intégrait en 2002 le triangle rose dans sa symbolique
définitive, /smaller>/fontfamily>et 2004 aura vu, du
moins à Paris, l'intégration des représentants des /smaller>/fontfamily>
associations LGBT à la cérémonie officielle sur l'Île de la
Cité./smaller>/fontfamily>
Le 10 février 2005, une
délégation de l'Inter-LGBT et du Mémorial de la /smaller>/fontfamily>
déportation homosexuelle rencontrait le bureau de la
Fédération
/smaller>/fontfamily>Nationale des Déportés, Internés et Patriotes, qui est
la principale
/smaller>/fontfamily>fédération d'anciens déportés. L'Inter-LGBT a affirmé
sa volonté de ne /smaller>/fontfamily>
plus procéder à terme à
un dépôt de gerbe spécifique en marge de la
/smaller>/fontfamily>cérémonie officielle, comme le souhaitent les
représentants de la /smaller>/fontfamily>FNDIRP, afin de
s'intégrer pleinement à la cérémonie officielle./smaller>/fontfamily>
Toutefois, les
conditions d'une telle décision ne sont aujourd'hui pas /smaller>/fontfamily>
réunies, des difficultés subsistant pour une pleine
reconnaissance des /smaller>/fontfamily>persécutions
vécues par les personnes homosexuelles. C'est ainsi que, /smaller>/fontfamily>
par un vote unanime, le 19 février 2005, le Conseil de l'Inter-LGBT
a /smaller>/fontfamily>formulé trois demandes, adressées
au gouvernement :/smaller>/fontfamily>
- l'organisation des
différentes cérémonies du Souvenir est très /smaller>/fontfamily>
différente d'une région française à l'autre, et les
associations LGBT /smaller>/fontfamily>ne sont pas
partout accueillies et intégrées à la cérémonie officielle /smaller>/fontfamily>
: il convient donc de
garantir dans chaque préfecture la prise en
/smaller>/fontfamily>compte de la déportation homosexuelle, au sein d'une
cérémonie laïque /smaller>/fontfamily>et uniforme sur le
territoire national ;/smaller>/fontfamily>
- les travaux de
recherche historique sur l'histoire de la déportation /smaller>/fontfamily>
sont loin d'être achevés, et le gouvernement doit leur
permettre d'être /smaller>/fontfamily>complétés, tout
particulièrement en ouvrant enfin les archives de la /smaller>/fontfamily>
police et de l'armée et en missionnant une nouvelle
commission /smaller>/fontfamily>d'experts ;/smaller>/fontfamily>
- enfin, les
associations de l'Inter-LGBT demandent la pose d'une
/smaller>/fontfamily>
plaque commémorative
rappelant la déportation homosexuelle aux côtés de /smaller>/fontfamily>
toutes celles qui sont déjà présentes au camp alsacien du
Struthof,
/smaller>/fontfamily>pour inviter au souvenir de tous les déportés, sans
exception./smaller>/fontfamily>
L'Inter-LGBT
participera à la cérémonie officielle du 24 avril à Paris /smaller>/fontfamily>
en mémoire de tous les déportés. Elle appelle en outre à un /smaller>/fontfamily>
rassemblement digne et silencieux sur le même lieu, sur
l'Île de la
/smaller>/fontfamily>
Cité. Elle en définira
les modalités en fonction des réponses que le
/smaller>/fontfamily>gouvernement apportera à ses revendications./smaller>/fontfamily>
Pour l'inter-LGBT/smaller>/fontfamily> Alain Piriou,
porte-parole/smaller>/fontfamily>
alain.piriou@inter-lgbt.org/smaller>/color>/fontfamily>
- 06 82 25 59 47/smaller>/fontfamily>
Interassociative
lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT)/smaller>/fontfamily> Anciennement Lesbian &
Gay Pride Ile-de-France/smaller>/fontfamily>
Association loi de
1901, membre de la Coordination Interpride France et /smaller>/fontfamily>
de l'ILGA/smaller>/fontfamily>
http://www.inter-lgbt.org/smaller>/color>/fontfamily> |
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Holocauste Memorial Day 2004
UKGay.com270204
Lors du 4ème Holocauste
Memorial Day
(HMD) la semaine dernière, établi en 2001 pour apprendre aux
gens les horreurs du régime Nazi et s'assurer que la société d'aujourd'hui ne
reproduira plus d'événements semblables. La reconnaissance du
statut Gay dans les services commémoratifs bénéficier d'une
meilleure acceptation (...)
En 1938, la race aryenne idéale prévue par gouvernement Nazi en
Allemagne excluait l' homosexualité et la législation du Paragraphe 175
a interdit toute activité sexuelle entre hommes.Cela a signifié que n'importe quel homme reconnu coupable
d'homosexualité serait envoyé directement aux camps de travaux forcés,
synonymes de souffrance et de mort. Le lesbianisme n'était jamais officiellement
cité dans la loi allemande, mais les femmes gays ont souvent étéarrêtées et
qualifiée de de prostituées, communistes ou d'agitateurs
politiques.
Tandis que les horreurs d'Auschwitz, Dachau, Sachsenhausen et
autres camps ont été bien répertoriées, les gays ont été
les victimes oubliées de ces tragiques événements.
Bon nombre ont été soumis aux expériences scientifiques, par des docteurs Nazis
qui ont travaillé àr trouver "un gène gay" et se donner ce qu'ils ont pensés
être le pouvoir de guérir n'importe quel enfant gay futur. De plus, les hommes étaient souvent châtrés et abusés à cause de leur sexualité et
regardés comme la lie de la société. De la même manière que les Juifs ont été
marqués de l' étoiles jaunes de David, on a fait porté le "rosawinkel"
(le triangle rose) aux gays. (film "Bent")
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Arte :
Théma sur la déportation des homosexuels
CitéGay02/02/04
a diffusé le documentaire "Paragraphe 175"
et le superbe film "Bent"... Le film-documentaire
Paragraphe 175, primé entre autres à Berlin, aborde l'une des
pages les plus noires noire de l'histoire de l'homosexualité en
Allemagne, marquée par la persécution de plus de 100.000 gays
et lesbiennes contraints de porter le fameux triangle rose.
Plusieurs milliers ont péri dans les camps. Rob Epstein et Jeffrey Friedman, auteurs de "Paragraphe
175" mais aussi de "Celluloïd Closet", un
excellent documentaire sur l'homosexualité à Hollywood, ont réalisé
un montage d'archives commenté par Ruppert Everet. Ce
documentaire fait référence en la matière.
Le théma proposé par
se poursuit par "Bent", film bouleversant,
tiré de la pièce à succès de Sean Mathias.qui dépeint le sort
pendant la Seconde Guerre mondiale, de deux hommes déportés pour
homosexualité tentant de survivre aux atrocités du camp.
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"Les
Oubliés de la Mémoire"à
Marseille
rend hommage à tous les déportés LGBT victimes de la barbarie
nazie.
C’est un ancien soldat de Bosnie qui a créé "Les
Oublié(e)s de la Mémoire".
Pour plus d'infos :
http://pageperso.aol.fr/devoiretmemoire/lesoublie-e-sdelamemoire.html
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No pasarán
!
L'Espagne rend hommage aux
homosexuels victimes du Franquisme
!
Hommage aux
prisonniers homosexuels à la prison de Tefía pendant franquisme
Las Palmas de Gran Canaria
GayBarcelona03/11/04
Les dizaines d'homosexuels qu'ils ont été emprisonnés dans la prison
majorera de Tefía pendant le franquisme ont reçu un hommage,
le premier qui est mené à bien en Espagne avec l'appui
institutionnel. Fuerteventura a fait valoir sa 2ème Rencontre LGBT
disposant de la présence du secrétaire de Relations avec l'ONG et
les Mouvements Sociaux le PSOE, Pedro Zerolo, ainsi qu'avec des
représentants du Gouvernement canarien, le Conseil municipal de
Fuerteventura, la Mairie de Port du Rosaire et Leon Martín,
président de l'association ALTAI.
Une loi datant des années trente a été étendue en 1954 pour pouvoir
emprisonner les homosexuels parce qu'ils étaient "aliénés""vicieux
et une "plaie pour la société" a rappelé Martín. Tefía, qui
est aujourd'hui une pension pour délinquants juvéniles, a reçu des
homosexuels entre les années 1954 et 1966, bien qu'il n'ait pas été
le seul centre (prisons pour gays de Huelva, Badajoz, le Modèle et
Carabanchel, bien que seulement dans celle de Huelva on ait obtenu
effectuer un acte symbolique qui a consisté à déposer des fleurs
dans son entrée bien que sans appui des institutions).
Octavio García a 73 années a assisté à l'hommage qui lui a
été rendu,à lui et à ses contemporains, parce qu'il a passé entre
les murs de Tefía dix mois après avoir été arrêté à Las Palmas de
Gran Canaria. Le président de l'Association d'Ex Prisonniers
Sociaux, Antonio Ruiz, a eu une pensée spéciale pour Juanito Curbelo,
décédé la semaine passée, un homosexuel très connu dans
l'Îlot qui a aussi été emprisonné de Tefía.
Bientôt on publiera le livre "Vie au centre de l'infamie"
dans lequel seront révéles les malheurs et vexations qu'ont souffert
les homosexuels dans la Prison de Tefía, comme a précisé son
auteur Miguel Angel Sosa Machín(...) |
..................................................................................................................................................................
retour
Le Congrès à l'exception du PP défendra l'indemnisation aux
gays emprisonnés pendant le franquisme
GayBarcelona12/11/04Madrid :Toutes
les forces politiques du Congrès des Députés, sauf le PP, se
sont engagées à promouvoir la réparation morale et
économique des homosexuels qui ont souffert des représailles
et de la prison par leur orientation sexuelle pendant la
dictature franquiste. Celle-ci est la promesse qu'a
obtenue l'association d'Ex Prisonniers Sociaux du Franquisme
dans la réunion qui a célébré aujourd'hui avec des
représentants de tous les groupes parlementaires de la
Chambre, sauf le Parti Populaire. A l'approche du 10
décembre, Jour International des Droits Humains, le Congrès
approuve une déclaration institutionnelle qui reconnaît les
dommages soufferts par des milliers d'homosexuels condamnés
jusqu'1979 par les lois (...) une plaque
commémorative sera placée dans la prison de Huelva,
dans laquelle le plus d'homosexuels ont été
emprisonnés. (...)
Revue de Web- Presse
hebdo
Lesbienne
sélectionnée
par Tasse de Thé....................................................
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Offrande de fleurs à Albinyana en
hommage aux homoxesuels
persécutés par le franquisme !
GayBarcelona05/11/03
: Le
1er novembre,
Dolors Comas, chef de liste de la coalition ICV-EA pour Tarragona; le président de l'Association pour
la Réhabilitater de la Mémoire Historique de Catalunya et Carles Llorens, membre du secteur des Libertés Sexuelles d'ICV,
ont déposé une gerbe de fleurs
sur la tombe commune du cimetière de la population d'Albinyana,
là où sont enterrés les cinquante victimes de la guerre civile.
|

Carles Llorens
(candidato por
Barcelona), Dolors Comas
(Cabeza de lista de
Tarragona)
y el presidente de la Asociación
por la recuperación de la
memoria histórica de Catalunya |
Dolors Comas a indiqué l'incohérence
démocratique qui suppose le silence
au sujet de cette part de
l'Histoire et l'oubli des personnes qui ont été assassinées pendant la guerre civile et poursuivies par le régime de Franco.
Elle a également dénoncé les
faux-pas du Gouvernement pour récupérer
cet évènement. À cet égard
elle a proposé la création d'une
Commission pour la Memoire historique qui
comprendra des travaux d'enquête.
Le président de l'Association pour le Rétablissement de la
Mémoire Historique de Catalunya a exigé
lui, le droit des personnes à
connaître l'histoire de leur pays
afin de ne définitivement
plusvoir se reproduire les
barbaries commises sur les
homosexuels pendant la guerre civile...
Il a aussi souligné le droit des
familles des victimes à être réhabilitées
dans la dignité et le droit des familles
là récupèrer des êtres chers éliminés
et torturés pendant la guerre civile. |
Carles Llorens, le candidat numéro 16 à Barcelone de la coalition ICV-EA s'est rappelé
"qu'il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup d'années derrière
soi pour identifier les faits qui ont fait taire la
mémoire historique de Catalunya et de
l'Etat Espagnol : "Dénoncée
comme un danger social, la
Loi a criminalisé l'homosexualité et
pour cela elle a laissé emprisonné et
torturé beaucoup de personnes homosexuelles.
Une loi qui s'arrête d'être appliquée
en 1979, qui a été abrogée l'année 1980 et a finalement annulé
en 1995" Llorens a fait des remarques sur les
propositions qu'ICV a faites tant
vers le Parlement de Catalunya qu'au Congrès des Députés de Madrid
en exigeant de la réabilitation de la dignité des personnes homosexuelles poursuivies
par le régime de Franco, l''indemnisation
des familles et, la mention aux fichiers historiques de chaque
communes.
traductions
par le site : Reverso |
......................................................................................................................................................................
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Pierre Seel
reçu à la mairie de
Marseille
TE Frédéric Praï TE 25/04/03
A l’invitation du Collectif
Stonewall, Pierre Seel participera à la cérémonie du
souvenir de la déportation dimanche prochain à Marseille. Le
rendez-vous est donné à 9h45 au monument du souvenir,
derrière l’hôtel de ville. Pierre Seel est reçu
officiellement ce matin même par la Ville de Marseille. Par
ailleurs, nous apprenons la naissance d’une nouvelle
association nommée Les
Oublié(e)s de la mémoire, qui souhaite œuvrer pour la
reconnaissance de la déportation des homosexuel(le)s, notamment
par la création d’un plaque commémorative à Marseille et
par la création d’un drapeau "aux couleurs nationales
aux armes de l’association qui marquera le témoignage visible
de reconnaissance et de mémoire à tous nos ancien(ne)s qui
sont tombé(e)s et oublié(e)s pour nous et de la fidélité que
porte la communauté homosexuel(le) à notre République"
(sic).
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Communiqué de presse du
Collectif contre l'homophobie
(MONTPELLIER):
- Lundi 14 avril à 18h30 à l'Université Paul
Valéry (Bât D Salle 107)
Soirée thématique consacrée à "la
déportation homosexuelle"
en partenariat avec l'UNEF et
avec le soutien du FSDIE
(Fonds de Solidarité et de
Développement des Initiatives
Etudiantes) de l'université Paul
Valéry.
Invitée principale:
Florence TAMAGNE, Maître de Conférences à Lille III, auteure de
"Histoire de l'homosexualité en
Europe. Berlin, Londres, Paris -
1919-1939"
Contact:
collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
- 06 70 13 16 26
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Le
Collectif Stonewall est né en
Janvier 2003
à l'initiative d'individus et des
associations suivan-tes :
CEL, Aux 3G, David et
Jonathan, Mémoires des Sexualités,
Les SPI Couvent des Chenaies
But du Collectif : LA VISIBILITE.
Il participera à la Cérémonie de la
déportation le 27 avril et au Défilé
du 1 mai.
Il organise trois jours
d'actions de visibilité du
15 au 17 mai: débat, mariages,
fête... Pro-gramme le mois prochain
Réunions le mardi tous les 15 jours
à 19 h au CEL: 25 mars, 8 avril etc.
Assemblée Générale le 14 avril à 19
h aux 3G
Venez nous rejoindre et apportez vos
idées
Contact Marylou 06 13 59 55 01
Collectif
Stonewall Marseille - Défilé
Festif du 1er MAI
Pourquoi rester couché le 1er mai
alors que les gays, les lesbiennes
et les trans seront dans la rue ? Le
collectif Stonewall Marseille
invite toutes et tous à se joindre à
ses côtés pour le défilé festif et
revendicatif du 1er mai.
L’association compte bien se faire
entendre sur de nombreuses exigences
: lutte contre les discriminations
liées à l’orientation sexuelle, au
sexe ou au statut sérologique sur le
lieu de travail, meilleure
application du PaCS dans les
conventions collectives, abrogation
des lois Sarkozy... Stonewall
Marseille espère une
mobilisation aussi massive et
joyeuse que l’an dernier.
Tél. : 06 63 18 37 39.
stonewallmarseille@free.fr
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Les associations homos rendent
hommage aux triangles roses
infosTetu23/04/04
Les cérémonies du souvenir de la déportation
auront lieu partout en France dimanche 25 avril 2004. Les associations
lesbiennes, gaies, bi, trans se recueilleront dans plusieurs villes, en
mémoire des triangles roses. Voici, ville par ville, les
cérémonies auxquelles des homos assisteront :
À Lyon, pour la première fois cette année, le maire PS, Gérard
Collomb, a invité deux représentants des associations homosexuelles à
participer à la cérémonie officielle de la commémoration de la
Déportation...
À Grenoble, le Collectif Inter associations Gays et Lesbiennes
(Cigale)
sera présent lors de la cérémonie de commémoration de la
déportation le 25 Avril à 11h devant l'entrée de la Mairie de Grenoble.
Le directeur du cabinet du préfet, après avoir consulté les associations
de déportés (globalement opposées à notre venue), a autorisé Cigale à
assister à la cérémonie, mais pas à déposer une gerbe.
Au Mans,
Montpellier,Nantes, Strasbourg,
le Collectif des associations homosexuelles (Alsarando,
AlterEgaux, l’Autre Cercle, David et Jonathan, Emergence, Festigays,
Pélicanto, La Lune et Support Transgenre Strasbourg) a décidé, avec
le soutien du Mémorial de la Déportation Homosexuelle de commémorer les
persécutions et la Déportation que subirent de nombreux homosexuels sous
le régime nazi, sur le fondement du Paragraphe 175 du Code pénal
allemand. Les associations homosexuelles déposeront, comme l’an passé,
une gerbe à la mémoire des déportés homosexuels à l’issue de la
cérémonie officielle qui se déroulera à 12h, place de la République, à
Strasbourg, le 25 avril. Bordeaux, les associations LGBT
ont été officiellement invitées
aux cérémonies du souvenir de la déportation. C’est une première. La
commémoration aura lieu à 11h30 dans la cour de l'école de la
magistrature (à l'angle de la rue des frères Bonnies et de la rue du
Maréchal Joffre). Biarritz,
Lille, Marseille, l'association
Les Oublié-e-s de la mémoire, fondée
il y a un an, participera à la cérémonie officielle du souvenir de la
déportation n Nancy.
Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur les triangles
roses :
www.chez.com/triangles
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