Femme mariée
devenue Lesbienne
?
(2) |
TEMOIGNAGE :
J'ai
réalisé tardivement mon
homosexualité
par
Isa 50, 50 ans
"Mariée par amour à
vingt-trois ans, j'ai eu
trois beaux enfants, un
mari gentil et prévenant
et un travail
intéressant. J’avais
tout pour être heureuse
! Pourtant, il y a sept
ans, un événement
important a bouleversé
ma vie : j'ai rencontré
une femme que je pensais
exceptionnelle et j'ai
passé une nuit
merveilleuse avec elle.
Pour elle ce fut un
début et une fin, pour
moi ce fut la révélation
de mon homosexualité.
Quelques aventures m'ont
confirmé cet amour des
femmes.
J'ai fait mes aveux à
mon mari qui a essayé de
comprendre. Nous avons
beaucoup discuté et
essayé de sauver notre
couple, mais cela s'est
soldé par un divorce
tranquille et à
l'amiable.
Parallèlement, j'ai fait
mon coming-out à mes
enfants (ce fut très
difficile), mais après
de nombreuses
discussions plus ou
moins orageuses, ils
m'ont gardé leur amour
et leur confiance.
J'ai alors rencontré une
femme que je pensais
être l'amour de ma vie.
J'ai vécu pendant cinq
ans avec elle, l’ai
présentée à mes enfants,
ainsi qu'à ma mère mais
nous nous sommes
séparées en novembre.
Pour résumer les trente
dernières années de ma
vie : aujourd'hui, je
suis célibataire, mais
mes enfants et mes amis
m'ont toujours soutenu
durant ces épreuves. Je
suis très bien dans ma
"peau" de lesbienne et
comblée en tant que
mère.
Le grand amour existe-il
? Sans doute, le plus
dur étant de trouver la
personne avec qui le
partager. Depuis
plusieurs mois, je suis
envahie par ma
supérieure directe au
travail, femme à la
personnalité étrange et
terriblement attachante.
Je sais qu'elle est
célibataire, quelques
années de plus que moi…
lesbienne ? Je me
demande si je dois lui
déclarer ma flamme ou
bien me taire et
peut-être passé à côté
d'une belle histoire. Je
n'ai plus rien à perdre.
"Source
:
www.psychologies.com |
|
|
................................................................................................................................................................. retour |
S'avouer
homo après une vie de couple hétéro
Sexualité. Honte, peur des réactions...
le
chemin vers le «coming out» familial reste
long et douloureux.
Source
LIBERATION 16/10/06 par Adrien LE GAL -
Un soir d'octobre 1999, alors que Stéphanie
(1), 30 ans, rentre chez elle, son copain
l'attend, l'ordinateur allumé.
Sur l'écran, un courriel d'Elodie, avec
laquelle elle le trompe depuis cinq mois.
«Je ne pouvais pas esquiver...
Le courriel était assez explicite.» Laurent
ne parvient pas à y croire. «Il pensait que
pour moi c'était juste un fantasme... On
n'avait jamais parlé sérieusement de mon
attirance pour les filles.» Ce n'est pas la
première fois qu'un coming out lui tombe
dessus. Pendant son adolescence, son propre
père lui avait révélé son homosexualité.
«Laurent a eu l'impression que ça le
poursuivait.»
«Les secrets de famille ne sont nocifs
que s'ils rendent malheureux celui qui les
porte»
C'est de moins en moins rare : des gays
et des lesbiennes, établis en couple hétéro,
décident un jour de sortir du placard,
étouffés par le poids du secret et
encouragés par l'évolution des mentalités.
Une démarche qui provoque le plus souvent
l'incompréhension la plus totale. «Laurent
m'a demandée si c'était à cause de lui que
j'étais devenue lesbienne, se rappelle
Stéphanie, mais ça n'avait rien à voir.»
Dissimulations. Parler de son homosexualité
à son conjoint est d'autant plus douloureux
que cela lève le voile sur des années de
dissimulations et de non-dits.
François-Xavier, infirmier toulousain de 45
ans, élevé dans une famille catholique, n'a
révélé la vérité à sa femme, d'origine
réunionnaise, qu'après dix-neuf ans de vie
commune et huit enfants élevés ensemble.
«Notre mariage reposait sur le mensonge.
Moi, ça me permettait de me cacher et elle,
elle pouvait venir s'installer en
métropole.» Les préférences de
François-Xavier ne seront pas abordées, ni
avant ni pendant le mariage. La vie sexuelle
du couple n'est pas épanouissante : «Pendant
des années, j'ai dû me forcer à lui faire
l'amour. Tous les jours, je ressentais le
poids du secret.» Un jour, ils se disputent.
Elle l'accuse d'avoir une maîtresse. Il lui
répond qu'il a rencontré un homme. Le
lendemain, elle demande le divorce.
François-Xavier n'est pas amer. «Je ne
regrette pas mon mariage, car il m'a permis
d'avoir des enfants. Mais si j'avais 20 ans
aujourd'hui, je ferais un choix d'homoparentalité.»
Tous les coming out ne sont pas aussi
éprouvants.
Celui de Pascal, Lillois de 49 ans, a des
allures de libération : après un mariage de
façade suivi d'un divorce, il décide de
parler de son nouveau compagnon à son
ex-femme : «Elle m'a longtemps écouté, m'a
félicité de lui avoir dit. Elle m'a aidé à
en parler à ma fille. Et elle m'a même
annoncé qu'elle avait eu, elle aussi, une
expérience lesbienne avant notre mariage.»
Aujourd'hui, il rattrape le temps perdu avec
un autre homme, qui a deux enfants de son
côté.
Etre passée à côté d'une partie de sa vie,
c'est le sentiment de Jeanne, 49 ans,
enseignante à Strasbourg. «Avec mon mari,
j'ai gâché une bonne partie de mes années.
Mais j'ai ma fille et, pour moi, ça n'a pas
de prix.» C'est la pression sociale qui l'a
contrainte à épouser, à 24 ans, «le premier
qui passait». Et à mettre fin à son histoire
d'amour avec Simone, une de ses élèves.
«Elle était mineure. A l'époque, c'était
illégal, je me serais retrouvée derrière les
barreaux, et ç'aurait été la fin de ma
carrière. Alors je l'ai quittée, et je me
suis mariée. Mais on n'a jamais perdu le
contact.» Son mari, lui, est violent,
alcoolique et, de surcroît, homophobe. En
2001, elle divorce. Deux ans plus tard, elle
célèbre son Pacs avec Simone, petite annonce
dans Libé à la clé. «Ma famille l'a très
bien accepté, tout le monde m'a dit que je
serai plus heureuse. J'aurais dû avoir le
courage de ne pas me marier. Si c'était à
refaire, je chercherais un autre moyen
d'avoir des enfants. C'est tellement plus
simple, pour les femmes, aujourd'hui.»
Nathalie, employée hospitalière de 33 ans,
porte elle aussi un regard mitigé sur sa
vie, même si elle est fière de ses deux
filles, élevées avec son ex-mari :
«En m'imposant une sexualité d'hétéro, je
n'ai pas respecté mon corps, et je n'ai pas
été heureuse. Quand je pense qu'il a fallu
que j'attende d'avoir 30 ans pour connaître
le plaisir ! Mais je ne pouvais pas me
douter que j'étais lesbienne. Au lycée, les
cours d'éducation sexuelle ne parlaient que
de contraception.» Nathalie a conscience de
la douleur qu'a provoqué son coming out .
«Mon mari n'a pas compris que c'était
vraiment important pour moi.» Pour sa fille
aînée aussi, la situation est délicate. Dans
son école catholique, la séparation de ses
parents a attisé la curiosité. Un jour, elle
a expliqué à son institutrice que sa mère
vivait avec une autre femme. «Sa maîtresse
s'est durcie du jour au lendemain. A la
rentrée suivante, j'ai dû inscrire ma fille
dans une autre école.»
Réflexions. La réaction des enfants, c'est
ce qui angoisse Eric, ouvrier. Lui et sa
femme avaient décidé de garder le secret sur
ses préférences sexuelles. «Personne
n'aurait compris qu'elle se soit mariée avec
un "pédé".» Lorsqu'elle décède, il décide de
refaire sa vie avec un autre homme. Sans
trouver la force d'en parler à ses deux
fils, âgés de 13 et 17 ans. «C'est très
difficile. Sur les sujets de société, ils
n'ont pas vraiment d'opinion à eux et
prennent pour argent comptant ce qu'ils
entendent.»
Devant la télé, l'aîné des enfants d'Eric se
laisse parfois aller à des réflexions
homophobes. «Je me sens obligé de réagir, de
lui dire que l'amour n'est pas réservé aux
hétéros.» En attendant de leur dire la
vérité, il a l'intention de leur faire
visionner le Secret de Brokeback Mountain.
«Parce que dans ce film, les homosexuels
sont virils, loin des clichés.»
(1) Certains prénoms ont été
modifiés. |
(2) Photo ext. Lee
Rose and Judith Light
................................................................................................................................................................. retour |
PSYCHO: Ma mère est lesbienne!
Quatre jeunes
femmes ont découvert l'homosexualité de leur mère après un divorce.
Comment ont-elles réagi ? Qu'ont-elles éprouvé pendant une période
de leur vie où l'image de leur mère
a été remodelée contre toute attente?

"Aujourd'hui adulte,
Mélanie se rappelle
non sans émotion du coming out de sa mère, alors qu'elle
était âgée de 14 ans. Assez rapidement, la nouvelle compagne de sa
mère vient vivre chez elle. « Au début, quand ma mère m'a annoncé
qu'elle était homo je n'ai pas voulu le croire, c'était un grand
choc pour moi ! Je pensais que sa copine était juste une copine qui
passait quelques jours en vacances chez nous». Pour Caroline et
Julie aussi, toutes deux âgées de 25 ans, la nouvelle leur a fait
l'effet d'une bombe. Caroline en témoigne: «Dès le lendemain de
l'annonce de ma mère, il fallait que je raconte le scoop à mes
meilleures amies! Je n'en revenais pas!»
En revanche,
Julie, elle,
a réagi à l'annonce en rejetant purement et simplement sa mère:
«Même si c'était dur pour ma mère, je n'arrivais plus à la regarder
en face. Il m'a fallu plusieurs semaines pour digérer la nouvelle».
Alors que ces réactions de rejet sont fréquentes, le coming out de
la mère peut également susciter l'agressivité de l'adolescente,
comme dans le cas d'Emmanuelle,
44 ans, qui analyse ce moment délicat avec le recul de son âge: «Au
début, c'était surtout le divorce de mes parents que j'ai eu du mal
à accepter. Après, je refusais que ma mère sorte avec des hommes, et
encore plus catégoriquement avec des femmes ! »
Mais ces réactions, plus ou moins violentes, parfois synonymes de
rejet de la mère, s'expliquent en partie par la peur du regard des
autres qui rime parfois avec cruauté.
«Le regard des autres? Difficile à l'adolescence!»
A l'annonce de l'homosexualité de leur mère, ces adolescentes ont
craint le jugement de leurs amis.
Caroline
raconte que quand on est enfant, on peut facilement faire l'objet de
brimades et de cruauté de la part de ses camarades:
-«Quand ma petite sœur avait 6 ans, elle a subi un véritable
calvaire car ses camarades de classe la frappaient à l'école. Sa
faute? Etre élevée par sa mère et sa belle-mère.».
Dans cette situation, les enfants parviennent à se protéger en
sélectionnant soigneusement les personnes auxquelles ils révèlent la
nouvelle composition de leur famille: «Je n'en ai plus parlé à
n'importe qui, car j'ai toujours eu peur de l'intolérance des
autres», nous racontent Caroline et Mélanie. Pour se protéger, comme
Julie et Emmanuelle, d'autres ont préféré ainsi garder secrète cette
information.
Une nouvelle relation mère-fille
Mais ce coming out peut aussi avoir des répercutions sur la relation
mère-fille. Les adolescentes expliquent qu'elles ne peuvent plus
avoir le même regard sur leur mère. Mélanie, par exemple, est
heureuse de voir sa mère épanouie avec sa compagne avec qui elle est
pacsée mais, convertie à l'islam depuis peu, cette situation heurte
ses croyances religieuses: «J'ai beaucoup prié pour ma mère, tant
mieux si elle est heureuse sur Terre car je suis malheureusement
convaincue qu'elle ira en enfer.»
Heureusement Emmanuelle, Caroline et Julie ont un jugement moins
sévère. Pour elles, ce coming out a soudainement remis en cause
l'idéal de la figure maternelle.
-«En ce sens, explique Julie, tout se passe comme si découvrir que
ma mère a une sexualité, qu'elle soit hétéro ou homo, cassait la
figure maternelle. D'un coup, j'ai l'ai regardée plus crument, avec
ses qualités et ses défauts.
Pour Emmanuelle, aujourd'hui en formation en informatique
«J'avais l'impression que ma mère n'était plus dans son rôle de mère
mais redevenait une adolescente, alors qu'elle avait 60 ans quand
elle m'a révélée son homosexualité!»
Caroline préfère dire que «suite de cette expérience, avec les
années, je suis bien plus lucide sur ma mère».
Lucidité, prise de distance, ou rejet...Le point commun de ces
quatre jeunes femmes, c'est que la relation à leur mère est devenue
plus détendue une fois le dialogue engagé.
«Le dialogue, la clé d'une bonne relation mère/fille !»
Par exemple, ce que Caroline reproche à sa mère, c'est qu'elle ne
s'est pas préoccupée de sa réaction. Le manque de dialogue est le
nœud du problème entre mère et fille. Mais il n'est pas évident d'en
parler ouvertement pour les parents gays et lesbiennes qui ont eu
des enfants dans un cadre hétérosexuel. Ils s'interrogent: Que
faut-il dire aux enfants? Quand le dire et comment le dire? Les
parents ont effectivement peur d'être jugés par leur enfant et
n'osent pas expliquer la situation avec des mots simples, alors que
c'est la solution.... Des pédopsychiatres s'accordent pour dire
qu'il est préférable de parler aux enfants le plus tôt possible,
l'adolescence étant le moment le plus délicat pour parler de la
sexualité de leurs parents. (Sources: M. Guillen, 1998, Quand et
comment faut-il le dire à nos enfants? in Débathèmes, APGL, 2000)
A ce sujet, les témoins interviewés sont unanimes: le dialogue reste
la clé d'une bonne entente mère-fille et il éviterait le rejet et
les malentendus.
Aujourd'hui, les jeunes femmes ont fini par accepter le regard des
autres. Pour Caroline, c'est maintenant une évidence,
«l'homosexualité de ma mère était difficile à gérer quand j'étais
enfant. Maintenant, tout va bien. Et avoir deux parents de sexe
opposé n'est de toute façon pas un gage de stabilité».
Ces témoignages sont loin d'être des cas particuliers et ces
situations que l'on a du mal à cerner aujourd'hui, tout comme les
familles recomposées il y a quelques décennies, deviendront
certainement une réalité courante dans les années à venir..."
Source tetu.com
29/04/2010
Photo: Fotolia |
|
Comment
le sais-tu ?Par Mimie pour gaybek.com
(Canada)
" (...) je suis allée rencontrer deux
groupes de 200 jeunes de la polyvalente
Jeanne Mance, de différents grades, allant
de secondaire 2 à 4. Après avoir discuté des
grandes lignes de la conférence, soit, après
un rappel historique, la définition de qui
nous sommes, les gais et lesbiennes du
Québec de 2002, eh bien les jeunes avaient
tout le temps de poser les questions qu’ils
voulaient… et des questions, il y en a des
vertes et des pas mûres!
Que veulent savoir les jeunes? Il y a les
éternelles questions du genre Qui fait la
femme, qui fait l’homme (bien oui, il y en a
toujours un qui demande cette classique! »),
Pourquoi es-tu devenue lesbienne?
Est-ce que
tu aimes les hommes? Comment le vit ta fille
de 10 ans?
Répondre à ces questions demande une grande
honnêteté : il faut dire la vérité comme
elle te vient aux lèvres, parce que les
jeunes savent décoder les malaises et les
mensonges, il ne faut pas être dupe!
"(...)
La pire question pour moi a été :
comment as-tu su que tu es lesbienne,
si tu as été mariée? Je suis restée
bouche bée je vous avoue… "
-"J’ai répondu spontanément, sans mentir, mais
je n’ai pas osé dire ce que je pense
vraiment. Peut-être parce que je n’étais pas
préparée à une question aussi crue, parce
que je n’osais pas parler de sexualité avec
des jeunes… Je ne sais pas ce qui m’a
retenue. Mais voici ce que j’aurais dû
répondre.
-
J’aurais aimé leur dire que je ne me suis
pas mariée pour cacher quelque chose, pour
faire plaisir à ma mère ou pour les
conventions. Je me suis mariée avec un homme
que j’aimais bien, avec qui j’étais très
amie depuis longtemps. J’étais convainque de
bien faire. Puis je suis tombée enceinte
d’une enfant que j’adore… Mais tout à coup,
tout a cassé : j’ai réalisé assez
brutalement que j’aimais les femmes, que je
préférais non seulement leur présence mais
que je voulais être en amour avec une femme,
que je voulais être en intimité avec une
femme, que je voulais faire l’amour avec une
femme.
Et la voilà toute la différence : bien que
j’aime baiser avec un homme, je ne montais
pas au septième ciel avec eux. Tandis qu’une
femme! Wow! Je pense qu’une lesbienne qui
s’ignore n’a qu’à embrasser une femme pour
savoir de quel côté elle penche! Quand
j’embrasse une femme, toute la douceur et la
volupté qu’elle dégage me donne une grosse
boule d’émotions dans le cœur, un sentiment
si fort qui coupe ma respiration. Avec un
gars, c’est bon, mais pas aussi renversant.
Et à bien y penser, l’odeur des hommes ne
m’attise pas. Leur barbe qui érafle ma peau
ne m’excite pas. (En passant, je ne
comprends pas les gars qui doivent se
blesser mutuellement quand ils s’embrassent
ardemment!). Tandis qu’une peau douce, une
nuque dévoilé par des cheveux relevés,
l’angle d’une mâchoire qu’aucun poil ne
cache, l’odeur sucrée d’un parfum qui
attise, une bouche sensuelle qui s’entrouvre
… Ouf! Voilà qui m’excite vraiment.
Mais aurais-je pu dire ça à ces jeunes?
Devais-je leur faire part des mes fantasmes?
Ai-je bien fait de me censurer dans mes
explications? Parfois je me dis que j’aurais
dû aller plus loin dans mes explications…
mais tout compte fait, je suis contente
d’avoir répondu vaguement!"
Par Mimie pour gaybek.com
|
................................................................................................................................................................. retour |
|
................................................................................................................................................................. retour
+
LIENS FORUMS
"Je
suis mariée et amoureuse d'une
femme" |
PSYCHOLOGIES
et-alors
Histoires de Femmes
|
|
|
Revoir Petite
Filmographie Lesbienne...
Tous nos
films incontournables !
|
|
|
.................................................................................................................................................................
retour |
|
|
|
|