Lutte Lesbienne Armée                                                                                                                              

Triptyque Lesbien  au menthol..   
Articles des sites canadiens CANOE et  FUGUES 

Une identité difficile à saisir
Jeunes lesbiennes dynamiques 
Vieillir lesbien

 
 Attention au “Lesbian bed death”

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L'IDENTITÉ GAIE ET LESBIENNE
Une identité difficile à saisir
Par Denis-Daniel Boullé 
 
"La bataille fait toujours rage entre, d'un côté, les défenseurs d'un particularisme homosexuel qui rangerait les gais et les lesbiennes ipso facto dans une catégorie sociale spécifique et, de l'autre, les opposants minimisant l'impact d'une orientation sexuelle minoritaire n'entraînant aucune autre différence de comportements, de mode de vie de leurs confrères et consœurs hétérosexuels."

 "Les premiers affirment qu'il y a des bars, des restaurants, des quartiers, une façon de s'habiller, des musiques et un humour qui distinguent les gais et les lesbiennes de la majorité. Les seconds répliquent que de nombreux gais et de nombreuses lesbiennes ne fréquentent jamais des lieux ou des associations homosexuelles, pas plus qu'ils ne se reconnaissent pas dans cette visibilité arc-en-ciel. Au demeurant, cette question de l'identité homosexuelle a traversé l'histoire du vingtième siècle, question à laquelle le pouvoir médical a été le premier à tenter de répondre. Et pourtant, en tant que gai ou lesbienne, qu'on le revendique ou qu'on le subisse (et souvent les deux en même temps), on ne peut, au cours d'une vie, échapper à cet étiquetage; on ne peut faire l'économie de se situer. Autant réfléchir, alors, sur le contenu que doit recouvrir cette identité plutôt que de laisser les autres s'en charger.
 
 Nous sommes étiquetés par nos identités, qui dépassent largement le sexe, l'âge et la nationalité sur un passeport. Et selon l'origine de nos parents, nous avons une identité sociale. La plupart de ces identités, nous ne les avons pas choisies. Nous pouvons en tirer une certaine fierté (ex.: les Bleuets du Lac Saint-Jean) comme nous pouvons aussi nous en détacher. Nous pouvons enfin choisir une identité politique ou religieuse parce que nous en partageons les valeurs. En somme, nous sommes composés d'identités, lesquelles, selon l'heure, le lieu, les circonstances, les nécessités peuvent être mises de l'avant, ou bien de côté parce que non pertinentes.
 
 Mais qu'en est-il de cette fameuse identité homosexuelle? Là, tout se complique. Si personne ne remet en cause ses identités linguistique, ethnique, géographique et sociale — acceptant de fait qu'elles soient constituantes de la personnalité de tout individu —, un concert de voix s'élève sur l'importance que peut revêtir ou non l'orientation sexuelle. On oublie souvent que dès notre naissance, ce que nous avons entre les deux jambes va nous donner une identité de genre (homme ou femme) qui codifie, régit et contraint notre personnalité aussi fortement, sinon plus, que la langue et la culture de nos parents. Socialement, nous naissons "hétérosexuels" et nous sommes élevés pour correspondre à cette identité de genre.
"
 
(Suite dans dossiers FUGUES)
  


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Jeunes lesbiennes dynamiques 
Par Claudine Metcalfe 
 
 

"Être une jeune lesbienne en l'an 2000 ne semble pas être quelque chose d'abominable, mais ce n'est pas non plus une réalité facile à vivre. J'ai rencontré Geneviève et Jasmine, 15 ans; Marie-Claude 17 ans; Véronique, 18 ans; et Edith, 20 ans. Des filles d'une grande maturité, ouvertes et renseignées. "

"Tout d'abord, un constat : toutes sont d'accord pour dire que faire sa sortie est un élément positif dans leur vie, un événement difficile à gérer, mais combien salutaire. "C'est un pas vers la liberté, les autres ont alors fini leur règne de terreur. On n'est plus les otages des autres", affirme Jasmine. Pour sa part, Geneviève nous confie : "Les autres ont tellement le contrôle de notre vie que lorsqu'on leur enlève des munitions, on se sent maître de notre destinée. Mais on se sent seule."
 Tout d'abord, un constat : toutes sont d'accord pour dire que faire sa sortie est un élément positif dans leur vie, un événement difficile à gérer, mais combien salutaire. "C'est un pas vers la liberté, les autres ont alors fini leur règne de terreur. On n'est plus les otages des autres", affirme Jasmine. Pour sa part, Geneviève nous confie : "Les autres ont tellement le contrôle de notre vie que lorsqu'on leur enlève des munitions, on se sent maître de notre destinée. Mais on se sent seule." "
(Suite dans dossiers CANOE)

 

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Vieillir lesbien

Georgette et Lucienne, ensemble depuis 37 ans
Par Claudine Metcalfe 
 

    
Voir >>>> Vieillir en Rose

"Pas facile la vieillesse rose... Nous vous présentons un couple de lesbiennes fort sympathiques, Georgette et Lucienne, 69 et 77 ans.Elles vivent ensemble depuis 37 ans. Elles demeurent dans le quartier Rosemont depuis 1968, pratiquement à la même adresse, ayant eu la chance de descendre du troisième au deuxième étage, il y a 11 ans. " Une chance, parce que Lucienne est malade : diabète, asthme, elle est pris du coeur, elle est fatiguée", me dit Georgette avec compassion.
 Stables, prévisibles, prévoyantes, elles vivent leur homosexualité dans le secret, l'anonymat et l'invisibilité. "Nous avons dit à nos amies que vous étiez une cousine", me dit Lucienne, non sans une certaine complicité. Comme si j'étais une membre de la résistance, comme si ma visite était dangereuse. Pourtant elles disent bien vivre, en toute liberté (une liberté conditionnelle, soit) dans leur quartier où le boucher de la petite épicerie de la 9e avenue les connaît, de même que les restaurateurs grecs de la rue Masson où elles vont tous les dimanches vers 17 heures, le pharmacien du Jean Coutu au coin de Saint-Michel, qui sont gentils avec elles. " 
Tout le monde nous connaît", dit fièrement Georgette.
 Mais pourquoi alors tant de cachettes? Elles sont incapables de changer brutalement de style de vie, de passer de l'ombre à la lumière. "Vous savez, notre propriétaire, une veuve respectable, ne sait pas que nous sommes comme çà. Dans notre temps, il ne fallait pas parler parce que c'était dangereux. Nous passions pour des amies, des vieilles filles. Ça allait bien, nous travaillions ensemble chez Stuart (les petits gâteaux). Nous passions pour des vieilles filles malcommodes qui avaient de la difficulté avec les hommes." 
(Suite dans dossiers FUGUES)


   

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Le “Lesbian bed death”  
ou  
Le déclin de la sexualité Lesbienne existe t-il ? 





  

C'est un des moins attachant, mais des plus persistant mythes lesbiens que celui du  “lesbian bed death” ou la notion que  tous  jeux  sexuels amoureux  semblent péricliter après deux ou trois ans de cohabitation   Selon "Love Lesbian n' Relations ship" récemment publié (Haworthpress), c'est en effet un mythe... mais les questions sur le sujet n'ont pas fini de se poser, et comme en parle Merryn Johns du magazine "Lesbians On The Loose" LOTL (photo ci-dessus),  d'y trouver peut être des solutions...  Titre  "Comment conserver une sexualité avec la même femme  pour le restant de vos jours ?
    

                                    
     Le "Lesbian Bed Death"
 ou Déclin sexuel Lesbien
 

"Le néologisme "Lesbian Bed Death"est un mot récent inventé par le Dr Pepper Schwartz, Professeur de Sociologie à l' Université de Washington à Seattle,


Photo Dr Pepper Schwarz

"... pour décrire le résultat d'une de ses recherches sur les couples lesbiens dans la durée, qui sembleraient pratiquer moins leur sexualité jusqu'à parfois l'occulter complètement de leurs rapports de couples. 
Chez une partie de la communauté lesbienne, le phénomène est habituellement très contesté...  Quelques lesbiennes le reconnaissent  et le considère comme étant une part inévitable de n'importe quel rapport lesbien à long terme. Beaucoup de couples lesbiens cependant, ont une vie sexuelle très accomplie !"...
"

Le "Lesbian Bed Death" par Ann Turner 31/10/03
 
"Les femmes à travers le monde éprouvent de la crainte à l'énonciation de ces trois petits mots - "Lesbian Bed Death" (Lit. mort du lit des lesbiennes). L'expression a été inventée par une Universitaire en sociologie de Washington, Pepper Schwartz dans son livre  (1983) "Les couples Américains" -  Selon la théorie  "Lesbian Bed Death" (LBD) de Schwartz , les lesbiennes ont moins de sexualité qu'un autre type de couple - et éprouvent généralement une intimité moins sexuelle au cours de leur rapports. La théorie LBD a été approuvée par certains et décriée pard'autres. Le consensus général semble être que les lesbiennes ne sont pas vraiment si "spéciales" quant  à la perte de leur passion sexuelle. Les couples hétérosexuels et  masculins gays aussi semblent éprouver ce syndrome aussi souvent que les filles. Cependant, les lesbiennes peuvent plus probablement être bouleversées par l'expérience - et persister dans la durée,  sans savoir comment résoudre le problème.

Excepté celles qui entretiennent des rapports constants avec des parcours amoureux  fabuleusement chauds et passionnées... Les lesbiennes  semblent  finalement faire face à toute l'horreur du  LBD qui très souvent signifie la fin de leurs rapports. De nombreux chercheurs , des sexologues, des psychologues et bon nombre d'autres personnes ont essayé de résoudre le mystère du LBD. Malheureusement, essayer d'en trouver la cause  paraît une tâche plus ardue encore que le remède lui même...

Partant des stéréotypes, les femmes semblent être plus conduites par leurs émotions quand vient le moment de passer à l'acte. Lors des rapports  lesbiens, une passion hautement émotionnelle alimente une passion hautement physique et ces dames ne peuvent pas juste passer dans chambre à coucher. Après quelques temps, cependant, les émotions deviennent  moins frénétiques et le désir commence à s'accomoder de la fameuse routine. Tous ces petits détails initialement passés sous les battements rapides du coeur, dans le vertige amoureux, commencent soudainement à envahir notre conscience. Nous commençons à nous interroger sur l' haleine du baiser matinal, ou sur la raison pour laquelle nous nous retrouvons-toute nue avec une partenaire de gymnastique - en sueur, malodorante et gluante (Veux-tu prendre une douche, chérie?) Et, bien sûr, il y a aussi  le facteur 'fatigue'. Voulons-nous vraiment sacrifier les heures où nous devons dormir,  faire le ménage ou aller travailler le matin ? Disons que demain nous aurons plus de temps...

Bien sûr, pour la plupart des femmes, cette diminution de la passion sexuelle ne veut pas dire  diminution émotionnelle... Et beaucoup  éprouvent des émotions physiques aussi bien que psychologiques très réelles liées au  sexe. Cela a une grande importance.
De plus, si les premier élans d'amour peuvent surmonter bien des problèmes sexuels, ceux-ci tendront à se réaffirmer par la suite. Nous savons aussi que notre propre histoire passée (abus physique, émotionnel... )  peut en effet ressurgir avec un détail sans importance, qu'une femme qui n'est pas assez excitée ne peut désirer ou aimer l'expérience sexuelle... qu' un mauvais rapport avec l'image de soi, de son corps (prise de poids, complexes... ) pertube considérablement notre sexualité. Et si l'une des deux ressent que sa partenaire n'est pas intéressée, alors elle ne va pas l'être non plus sur ce plan.

Les théories sur la façon de guérir le syndrome du LBD sont  variées et nombreuses...
Des couples lesbiens désirant rallumer les étincelles entre leurs draps,  consultent les médecins. Dans les librairies Gays et vous serez surprises des pleines étagères de guides sexuels à l'usage des lesbiennes... "pourquoi cela arrive", "comment ajouter de la passion à votre vie sexuelle", " qu'est-ce qui ne va pas dans vos ébats et ce que vous devriez  faire  "... 

Lorsque vous creusez  tous ces livres - d'articles en  thérapies de groupes -  il y a un seul conseil vraiment précis : quelle que soit  la cause, ou l'éventuel  remède, chaque couple doit commencer de la même manière - co-mmu-ni-quer. Pour explorer les fantaisies de chacune et les points "G", le premier et le meilleur pas sur la route d' une vie sexuelle heureuse est simple c'est -  la conversation. Soyez ouverte, courageuse et verbalisez !  Après tout, la douleur que vous pourriez éprouver à vous confier à votre partenaire n'est rien en comparaison de  ce que vous risquez réellement de manquer ! " Ann Turner

    
Avant qu'il ne soit trop tard...

Film BOUND

                                     
En cas d'urgence : Recettes aphrodisiaques

TOUCHER ?                         Sex&Santé

à lire:   Des vertus de l'orgasme
 

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