Génération
GAYBYBOOM
"Les
pratiques devancent souvent la loi. C'est parce que les couples
veulent se séparer qu'on institue le divorce. Les gays et
lesbiennes forment des couples, on crée un statut. Mais à
chaque fois, avec un retard sur la réalité sociale.
Les
gays et lesbiennes ont et font des enfants : il faudra bien
que la loi suive, tôt ou tard.»
Eric Fassin
(bon) sociologue...
La France compte selon l'APGL
(Association des Parents Gays & Lesbiens)
environ 100 000 familles homoparentales et
200 000 parents homosexuels.
11 % des lesbiennes et 7 % des gays ont des
enfants. Et 45 % des lesbiennes
et 36 % des gays désireraient en avoir...
Les familles homoparentales existent
déjà, ces enfants existent aussi... ils
grandissent , pendant que les
politiques, les intégristes et les
imbéciles
s'interrogent. Il n'y a pas si
longtemps, il suffisait d'être
homosexuel pour être considéré(e) comme
"stérile"...
Blue
Note Perso...
Mères porteuses GPA (Gestation pour Autrui) :
Le beau documentaire "Naître Père" de Delphine Lanson
Date de sortie : 13 février 2013- Durée :1h24minPays de production :France
Distributeur :De Films en aiguille
Synopsis : "Pacsés depuis 13 ans, Jérôme et François parlaient de leur désir d’enfant depuis le début de leur relation. Après un parcours du combattant qui les a menés de l’adoption à la coparentalité, ils avaient presque abandonné tout espoir de fonder une famille quand ils ont vu, il y a deux ans, un documentaire sur les mères porteuses. Ce jour-là, ils reprirent espoir et décidèrent de repartir à la conquête de leur paternité."
" Jerôme et François vivent ensemble à Paris. Ils attendent des jumeaux, portés par Colleen, agricultrice américaine vivant avec son mari et ses trois filles dans une ferme du Wisconsin. Leur paternité à venir propose une nouvelle perspective sur ce qui fonde une famille."
Grande-Bretagne: un gay donneur de sperme contraint d'assumer sa paternité Source tetu.com 31/10/2012 The Guardian" rapporte l'histoire de Mark Langridge, qui avait voulu aider un couple de lesbiennes en donnant son sperme. Aujourd'hui, il doit payer une pension, alors que la seconde maman n'est obligée à rien.... "
"Il avait accepté de donner son sperme pour qu'un couple de lesbiennes ait deux enfants. Aujourd'hui, il se retrouve obligé de verser une pension alimentaire. Mark Langridge, en couple avec son partenaire depuis 16 ans, avait pourtant obtenu la garantie de ne pas être impliqué financièrement dans la vie des enfants.
Mais voilà, les deux femmes se sont séparées et comme la mère non biologique n'a pas adopté les enfants et qu'elles n'étaient pas en partenariat civil, la Child Support Agency (CSA) s'est tournée vers le père quand la mère biologique a demandé à recevoir une pension. La seconde mère, elle, continuerait à vivre près des enfants et à entretenir une relation avec eux mais elle n'a pas été sollicitée. Le contrat moral que Mark Langridge a passé avec le couple n'a aucune valeur selon la loi. Le père biologique n'est protégé que si le don de sperme a été fait à travers une banque ou dans une institution. Ici, l'insémination aurait été faite au domicile des deux femmes. Il faut dire qu'en 1998 et en 2000, les années de naissances des deux enfants, seules les femmes avec un partenaire masculin pouvaient être inséminées dans une clinique.
Rien n'y fait, «les deux parents biologiques sont responsables financièrement, que leurs noms soient inscrits sur le certificat de naissance ou non», explique la CSA. Le nom de Mark Langridge n'est effectivement sur aucun des certificats. De plus, les mères auraient coupé le contact avec lui en 2004, et à aucun moment il n'aurait été impliqué dans l'éducation des enfants.En juin, il aurait finalement reçu une lettre du service. «J'ai informé le CSA de la situation, mais c'est tombé dans l'oreille d'un sourd», regrette-t-il. Les 32 euros par semaine qu'il devrait payer paraissent dérisoire. Mais enchainant les petits boulots, Mark Langridge assure qu'il ne peut pas payer. Il n'est pas le seul père biologique dans cette situation. Il demande aujourd'hui à ce que la loi de 2009 sur l'insémination artificielle soit rétroactive et ouverte à tous les types d'inséminations." Article complet /www.tetu.com/actualites/international/grande-bretagne-un-gay-donneur-de-sperme-contraint-dassumer-sa-paternite-22445
Les Enfants d'Arc En Ciel - l'Asso ! Communiqué de presseParis, le 08 juin 2012 Législatives 2012 : Familles hétéroparentales, Familles homoparentales, votons pour l’égalité des droits de nos enfants ! Le 6 mai dernier, nos concitoyens ont voté en faveur de F. Hollande. Le président, durant sa campagne, avait clairement émis des propositions favorables à l’amélioration de la loi au sujet des familles homoparentales
Depuis leur nomination, plusieurs membres du gouvernement ont réaffirmé cet engagement sous la parole de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille et celle du premier ministre, Jean-Marc Ayrault
De même, des candidats aux législatives de différentes familles politiques se sont également engagés en faveur de l’Egalité des Droits. Des enfants non égaux en droit : une réforme nécessaire
Aujourd’hui le code civil français ne reconnaît qu’un seul modèle familial et parental : celui composé d’un homme et d’une femme. De fait les enfants nés dans un autre contexte sont exclus de la protection qu’il apporte.
Le code civil a pourtant considérablement évolué en matière de droit de la famille au cours des dernières décennies. La prise en compte de l’évolution de notre société (divorce, naissance hors mariage, émancipation de la femme, procréation médicalement assistée avec don…) et sa traduction en droit ont permis d’apporter une meilleure protection juridique des enfants.
Une nouvelle réforme est nécessaire afin d’inclure les enfants nés dans un contexte homoparental et de leur assurer un traitement égal sous la loi.
Ces enfants devraient avoir le droit d’être reconnus en matière de filiation par tous leurs parents par les mêmes moyens légaux que les autres.
Car de la filiation dépend également la place propre de l’enfant dans la société en terme juridique. Le lien familial créé (droits et devoirs réciproques entre parents et enfants), son insertion dans la parenté ainsi que son identification vont permettre à l’enfant de bénéficier d’une protection juridique plus complète.
La filiation confère, en effet, des droits successoraux, une autorité parentale (protection, éducation, obligation alimentaire…), une identité et une nationalité.
Permettre l’établissement d’un lien de filiation entre l’enfant et tous ses parents, c’est donc simplement le protéger contre les aléas de la vie (accidents, décès d’un parent, conflits entre les parents…). Le 10 et 17 juin, informez-vous, votez !
Les 10 et 17 juin prochains auront lieu les élections législatives. De leurs résultats dépendra la composition de l’Assemblée Nationale.
Il est évident que sans une majorité de députés favorables à l’Egalité des Droits entre toutes les familles, il sera difficile au tout nouveau gouvernement de lever les discriminations existantes, de proposer et faire voter de nouvelles lois.
Par votre vote, vous avez la possibilité de donner une chance à toutes les familles d’être reconnues et surtout de permettre que tous les enfants soient égaux en droit. Vous retrouverez nos revendications sur notre site[4] ainsi que les propositions d’engagement de candidats aux législatives sur le site Egalité LGBT 2012.
Les Enfants d’Arc En Ciel-L’Asso ! vous invite également à consulter la liste des candidats[6] ayant signés l’entente parlementaire et à faire barrage à leur élection.
La présidente, Nathalie Mestre
Les Enfants d'Arc En Ciel - l'Asso ! www.enfants-arcenciel.org/
"Notre association, qui est nationale, a été créée en mai 2007 suite au succès de son forum internet (2003). Ouvert à tous, le forum compte aujourd’hui, environ 3300 utilisateurs adhérents ou non. Elle a pour objet principal la défense des familles constituées de parents de même sexe. Elle développe donc des actions afin de les aider à acquérir une place juridique et sociale, en luttant contre les discriminations à son égard et en militant pour l’égalité des droits au même titre que les autres couples. Aujourd’hui, Les Enfants d’Arc En Ciel sont membres du GAGL 45, du CGLBT de Rennes, du CGLBT de Nantes, de girofard Bordeaux, de Quazar Angers, d’Arc en ciel Toulouse, du Collectif LGBT Lorraine, du NELFA et de l’INTER-LGBT."
Ô Combien encore de litiges... Que seul le Mariage Gay résoudrait enfin !
Homoparentalité - Roselyne Bachelot demande un nouvel examen de la demande d'affiliation des familles homoparentales à l'Union des Associations Familiales Source E-llico.com 08/03/2012
Suite au refus de l’Union Départementale des Associations Familiales de Paris d’affilier l’Association Des Familles Homoparentales au motif que ces familles ne seraient pas reconnues par la loi, Roselyne Bachelot a demandé un nouvel examen du dossier.
L'Association Des Familles Homoparentales conteste son refus d'adhésion à l’Union des Associations Familiales Suite au refus de l’Union Départementale des Associations Familiales de Paris (UDAF75) d’affilier l’Association Des Familles Homoparentales (ADFH) au motif que ces familles ne seraient pas reconnues par la loi, l’ADFH avait introduit un recours fondé auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale.
L'UDAF75 est rattaché à l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales), une organisation ultra conservatrice opposée à la reconnaisance du mariage et de l'adoption pour les homosexuels.
Par lettre du 1er mars 2012 (photo), rendue publique le 8 mars, la ministre affirme que la décision de l’UDAF75 "ne satisfait pas en la forme, aux exigences légales de motivation" invoquées pour justifier ce refus d’affiliation.
Comme l’article L211-12 le lui permet, elle annule ladite décision rendue et donne 2 mois à l’UDAF75 pour revoir sa copie.
L’ADFH salue "la clairvoyance et le soutien" de la ministre "qui confirme qu’en l’état actuel de la législation, les familles homoparentales ont vocation à siéger à l’UDAF75". L’affiliation à une UDAF/UNAF d’une association homoparentale serait une première en France.
"Elle reconnaitrait ainsi la place et le poids de nos familles dans la société française, estime l’ADFH. Les familles homoparentales existent et doivent pouvoir être représentées au sein des instances familiales publiques, au même titre que le sont déjà les familles monoparentales ou recomposées".
Etude: les enfants élevés par des lesbiennes sont aussi heureux que les autres Source tetu.com24012012 Alors que le candidat à l'investiture républicaine Rick Santorum a affirmé qu'il était important pour un enfant d'avoir un père et une mère, une nouvelle étude vient à nouveau de démontrer l'inverse.Une étude néerlandaise publiée ce mois-ci dans le Journal of developmental and behavioral pediatrics confirme que la qualité de vie des adolescents élevés par un couple de deux femmes ne diffère pas de celle de jeunes élevés par des parents hétéros. L'étude fait partie de la «National longitudinal lesbian family study», la plus vaste étude menée jusqu'à ce jour sur les familles lesbiennes aux Etats-Unis. Des chercheurs de l'université d'Amsterdam se sont intéressés à 78 ados âgés de 17 ans élevés depuis leur naissance par deux mères lesbiennes. Ils se sont penchés plus particulièrement sur la relation qu'ils entretiennent avec leurs parents et sur l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes.
Une étude qui tombe à point, alors que le candidat à l'investiture républicaine Rick Santorum (lire notre article) affirmait le 6 janvier derniers dans les colonnes du Los Angeles Times qu'être élevé par des personnes de même sexe «privait les enfants de quelque chose dont ils ont besoin, qu'ils méritent et auquel ils ont le droit». Fervent religieux, Santorum est connu pour ses saillies conservatrices, notamment concernant le mariage des homos.
Une garde alternée préférable - «Depuis maintenant 30 ans, on observe systématiquement que les filles et les garçons élevés par des parents du même sexe sont des personnes parfaitement équilibrées. Ces nouvelles données confirment que les ados de 17 ans qui grandissent avec des mamans lesbiennes sont tout aussi heureux que ceux dont les parents sont hétéros»,affirme Loes van Gelderen, psychologue à l'Université d'Amsterdam, et co-auteure de l'étude.
Autre découverte majeure: la qualité de vie de ces ados ne change pas selon le statut du donneur de sperme (connu ou inconnu), la discrimination que les enfants peuvent ressentir ou la séparation éventuelle des deux parents. En cas de rupture, près de trois quarts des couples lesbiens choisissent la garde alternée, là où 65% des mères divorcées hétéros ont la garde exclusive de leur enfant. Pour les auteurs de l'étude, le fait de continuer à partager la charge parentale quoiqu'il arrive, serait une composante essentielle du bien être des ados interrogés. Contrairement au cliché selon lequel un enfant élevé par pourrait souffrir du manque d'une «présence masculine», l'étude démontre que l'essentiel est de grandir auprès de parents dévoués et aimants.
Photo d'illustration: Fotolia.
Les familles homoparentales vous souhaitent un joyeux Noël... et l'égalité en 2012
Source tetu.com 23/12/2011 «C'est l'amour qui fait la famille», rappellent Zach Wahls, élevé par deux femmes, et ses amis également issus de familles homos, dans un blog et une vidéo.
(affiche)
Zach Wahls, l'enfant d'amour d'un couple lesbien, aura passé une très belle année 2011… Son formidable discours devant la Chambre des représentants de son Etat, l'Iowa, pour défendre le mariage des couples homosexuels, est devenu la «vidéo politique» la plus regardée de l'année… avec pas moins de 18 millions de visionnages!
Autriche:
La
gagnante
d’un
show
télé
rend
visibles
les
mamans
homos
Source
tetu.com
15/11/2011
Elle
est la
grande
gagnante
d'un
concours
télé
autrichien.
Christine
Hödl a
aussi
profité
de son
passage
sur le
petit
écran
pour
s'afficher
lesbienne
et maman
heureuse.
Décidément,
les
lesbiennes
sont
partout!
Cheveux
courts
et
guitare
à la
main,
ouvertement
homo et
maman
d'une
petite
Luzia de
huit
mois,
Christine
Hödl a
gagné
vendredi
soir le
concours
de
«nouveaux
talents»
autrichien,
Die
Grosse
Chance.
Institutrice
de
maternelle
dans la
vraie
vie,
Hödl a
toujours
affiché
son
bonheur
familial
dans les
entretiens:
«Je
chante
pour mon
bébé!»
Mariée
depuis
un an à
Jacqueline,
22 ans,
le
couple a
conçu
Luzia au
Danemark,
le
recours
à
l'assistance
médicale
à la
procréation
(AMP)
étant
interdite
par la
loi en
Autriche.
De sa
chanson
gagnante,
The Key
to Be
Free,
qu'elle
a
composée
elle-même,
la
rockeuse
de 35
ans dit
qu'il
s'agit
de «(sa)
chanson
de
libération»:
«Je ne
vis plus
selon la
norme,
mais je
me suis
retrouvée.
Je vais
désormais
très
bien!»
En
Autriche,
où
l'accès
à l'AMP
et à
l'adoption
restent
interdites
au
niveau
fédéral,
l'apparition
de
Christine
Hödl
dans un
show
populaire
diffusé
sur la
première
chaîne
de la
télévision
publique
contribue
à
relancer
un débat
initié
par les
Verts,
pour une
plus
grande
égalité
des
droits
pour les
couples
de même
sexe,
notamment
en
termes
d'accès
à la
parentalité.
En
attendant,
Hödl
compte
bien
profiter
de ce
joli
succès
qui lui
a
apporté
100 000
euros et
un
contrat
pour un
premier
album...
Regardez
sa
prestation
lors de
la
finalewww.youtube.com/watch?v=YD8kPxw7kc8&feature=player_embedded
...................................................................................................................................................................................................... retour
Une
trentenaire
homosexuelle
pourra
adopter
Source
lci.tf1.fr
08/07/2011
"Une
femme de
33 ans,
qui
s'était
déclarée
homosexuelle,
a
récemment
obtenu
un
agrément
d'adoption
du
Conseil
général
de
l'Essonne.
Il lui
permettra
dans un
délai de
5 ans
d'adopter
un
enfant.
Les
associations
ont
qualifié
la
nouvelle
de
"réelle
avancée".
Une
femme de
33 ans,
qui
s'était
déclarée
ouvertement
homosexuelle,
a
récemment
obtenu
un
agrément
d'adoption
du
conseil
général
de
l'Essonne.
Il lui
permettra
dans un
délai de
5 ans
d'adopter
un
enfant.
En 2008,
la
France
avait
été
condamnée
par la
Cour
européenne
des
Droits
de
l'Homme
(CEDH)
pour
discrimination
sexuelle
en
raison
du refus
d'un
conseil
général
de
délivrer
un tel
agrément
à une
personne
homosexuelle.
Depuis,
les
Conseils
généraux
se
conforment
à cette
jurisprudence....
"
Suite de
l'article
http://lci.tf1.fr/france/societe/une-trentenaire-homosexuelle-pourra-adopter-6570599.html
Adoption de l'enfant d'un
partenaire homosexuel : la Cour
de cassation ouvre une brèche
historique
Pour la première fois, la Cour
de cassation reconnaît
indirectement la validité de
l'adoption de l'enfant de sa
compagne homosexuelle
Source lepoint.fr
09/07/2010
Voir
EDITO
Archivés
....................................................................................................................................................................................................... retour
Insémination
artificielle
(IAD) La
Belgique,
recours
des
lesbiennes
françaises
Source
e-llico.com
02/02/2011 La
Belgique
est une
terre
d'accueil
privilégiée
pour les
lesbiennes
françaises,
qui
franchissent
chaque
année la
frontière
par
centaines
pour
bénéficier
de
l'insémination
artificielle
que la
France
leur
refuse
plus que
jamais.
Le
phénomène
a pris
une
telle
ampleur
que les
cliniques
de
fertilité
en
Belgique
ont mis
en place
ces
dernières
années
une
politique
de
quotas
pour
éviter
l'engorgement.
"Au
début
des
années
2000, on
a été
jusqu'à
plus de
700
cycles
pour des
patientes
françaises.
Mais
nous
manquons
de
donneurs
de
sperme",
explique
Anne
Delbaere,
chef du
service
spécialisé
de
l'hôpital
Erasme à
Bruxelles. En
France,
les
espoirs
d'un
changement
rapide
ont été
douchés
lorsque
le
Conseil
constitutionnel
a
validé,
le 28
janvier,
l'interdiction
du
mariage
entre
personnes
du même
sexe.
Une
décision
qui
ferme la
perspective
à court
terme
pour les
couples
de
femmes
de
pouvoir
s'adresser
à des
hôpitaux
français
pour les
aider à
avoir un
enfant,
l'insémination
artificielle
étant
dans
l'Hexagone
strictement
réservée
aux
couples
mariés
et aux
célibataires.
Face à
cette
impasse,
des
centaines
de
femmes
se
rendent
chaque
année
dans les
cliniques
de
fertilité
en
Espagne
ou
Belgique,
où elles
ont le
droit de
recourir
à des
donneurs
de
sperme
anonymes.
Les
cliniques
belges
ont pris
des
mesures
drastiques
pour
freiner
cet
afflux
qui
risquait
de
mettre
en péril
la
poursuite
de leur
mission
principale:
le
traitement
de
patientes
ayant de
vrais
problèmes
de
fertilité.
Le
standard
téléphonique
pour les
femmes
homosexuelles
étrangères
de
l'hôpital
Erasme
n'est
donc
plus
ouvert
que
quatre
jours
par an
et
seules
deux
consultations
par
semaine
leurs
sont
encore
réservées.
"En une
bonne
heure,
tous les
consultations
pour le
trimestre
suivant
sont
réservées",
souligne
Anne
Delbaere. - "Ce
serait
vraiment
très
bien que
les
choses
bougent
en
France.
Les
femmes
que je
rencontre
ont une
énorme
reconnaissance
pour des
centres
comme le
nôtre,
mais
elles
rencontrent
également
de
grandes
difficultés
organisationnelles.
Je pense
que ce
serait
tellement
mieux
pour
elles de
pouvoir
faire
leur
traitement
dans
leur
propre
pays",
estime
également
la
spécialiste.
A
Erasme,
le coût
du
traitement
s'élève
à 750
euros,
non
remboursés,
pour une
grossesse
menée à
terme,
auquel
il faut
ajouter
300
euros
par
insémination
- qui
n'est
que
rarement
positive
dès le
premier
essai -,
ainsi
que les
frais de
voyage.
Corinne
Cestino
et
Sophie
Hasslauer,
les deux
Françaises
qui
avaient
saisi le
Conseil
constitutionnel
pour
faire
reconnaître
leur
couple,
ont
elles-même
eu
recours
aux
services
d'un
hôpital
belge.>>>voir
EDITO
En 2001,
Sophie à
donné
naissance
à des
jumeaux,
Virgile
et
Anatole,
et
Corinne,
en 2005,
à un
petit
Merlin.
Mais,
soulignent-elles
aujourd'hui,
la
législation
française
leur
interdisant
de se
marier a
des
conséquences
négatives
pour
leurs
enfants.
En
France,
ces
enfants
sont
considérés
comme
n'ayant
qu'un
parent
et ont
donc
"moins
de
droits
que les
autres
enfants",
y
compris
ceux
issus de
couples
non-mariés
mais
hétérosexuels,
regrettent-elles. La
"mère
sociale",
qui n'a
pas
porté
l'enfant,
n'y a
par
exemple
pas
l'autorité
parentale
sur les
enfants
de sa
compagne.
"On
avait
conscience
d'être
ridicules
par
rapport
à
d'autres
pays,
mais
maintenant,
on est
dans le
sordide",
estime,
après la
décision
du
Conseil
constitutionnel,
Sophie
Hasslauer.
........................................................................................................................................................................................................ retour
Photo About.com Lesbian Life Insémination: Les lesbiennes françaises trop nombreuses à se rendre en BelgiqueSource
tetu.com 20/12/2010 Face à l’impasse rencontrée en France, de nombreux couples lesbiens se tournent vers l’insémination artificielle en Belgique. A tel point que les cliniques belges ont dû créer des dispositifs réservés aux Françaises.
On les surnomme les «bébés Thalys». ... voir Les "Bébé
Thalys"
(enquête) Ces enfants nés de mère française mais conçus dans les cliniques de fertilité belges. Une expression un peu réductrice qui cache un véritable parcours du combattant pour de nombreux couples de lesbiennes désirant un enfant. En France, seuls les couples hétérosexuels qui souffrent de stérilité peuvent avoir accès aux techniques de procréation médicalement assistée. Et la législation hexagonale interdit l'adoption par un couple homosexuel. Seulement une dizaine d'hôpitaux
Plusieurs milliers de Françaises se rendent ainsi chaque année en Belgique pour une insémination artificielle avec donneur anonyme (IAD). La demande est telle que les cliniques de fertilité belges ont dû créer des dispositifs réservés aux demandes venant de l'Hexagone. Seulement une dizaine d'hôpitaux belges pratiquent l'IAD, dont cinq avec un personnel francophone, à Bruxelles et à Liège.
«Quand le secrétariat est ouvert pour les Françaises, en une heure, tout est complet». Le centre universitaire Erasme, situé dans la capitale belge, aide ainsi tous les ans une centaine de couples de lesbiennes françaises à avoir un enfant. En 2002, devant l'afflux de demandes, l'hôpital a choisi de fixer une limite. «Désormais, nous avons deux places par semaines pour les demandes venant de l'étranger», explique le docteur Anne Delbaere, chef de la clinique de fertilité. «Le secrétariat est ouvert un jour tous les trois mois pour ces demandes. Les rendez-vous sont pris par ordre d'appel. Et en une heure, tout est complet». «C'est une situation qui ne me satisfait pas», poursuit le docteur. «C'est extrêmement frustrant de ne pas pouvoir aider ces femmes. Mais il y a eu un moment où les IAD pour les homosexuelles françaises représentaient la majorité de notre travail. Or, nous ne pouvons pas traiter uniquement des patientes qui, à la base, n'ont pas de problème de fertilité à proprement parler». Une procédure qui coûte cher
Une fois le rendez-vous tant attendu obtenu, le couple doit rencontrer un psychologue. «Notre objectif n'est pas de juger, mais d'écouter le projet de chaque couple. Cela permet de poser toutes les questions: celles des origines, de la place de l'autre parent, et d'aider les femmes à trouver les réponses qu'elles donneront par la suite à l'enfant. De plus, la loi française ne reconnaissant que la femme qui a porté l'enfant comme parent, il est important de discuter de l'avenir de la relation de l'autre femme avec l'enfant si le couple se sépare», explique la psychologue Chantal Laruelle. «Il est rare qu'un couple ne reçoive pas l'agrément, mais cela arrive. Notamment si la relation avec l'entourage n'est pas claire. Une demande peut aussi être reportée afin que le couple puisse mûrir son projet ».
Le traitement proprement dit requiert ensuite du temps et de l'argent. Le coût de la procédure, pour une grossesse menée à terme, à Erasme, s'élève à 750 euros, non remboursés, auxquels s'ajoutent 300 euros pour chaque insémination (car cela marche rarement du premier coup)... et les frais de voyage. "
Photo :manifestantes homosexuellesGay Pride à Paris 2008
Homoparentalité: les homosexuels ont gagné une batailleSource Journal 20' - 29/10/2010 Les associations homosexuelles ont salué vendredi une "véritable avancée" après la reconnaissance par la justice de droits parentaux à une femme en conflit avec son ancienne compagne, mère biologique de l'enfant.
-"C'est la première fois qu'en termes clairs, une décision de justice reconnaît la notion de famille homoparentale dans ses dimensions sociologique et affective", estime l'Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens (APGL).
-"Il s'agit d'une fissure dans l'édifice de la parentalité classique, on reconnaît les droits du parent social, et le droit de l'enfant à conserver un lien avec cette personne", a déclaré la porte-parole du collectif éducation de l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), Natacha Taurisson. Dans un jugement rendu le 21 octobre à Briey (Meurthe-et-Moselle), le juge des affaires familiales a imposé à la mère biologique, inséminée artificiellement en Belgique, de confier à son ex-compagne, "mère sociale" de l'enfant, un droit de visite d'un week-end sur deux et la moitié des vacances. La "mère sociale" a aussi obtenu le droit de verser une pension de 100 euros, une première.
Le juge a appliqué à ce couple pacsé les dispositions prévues dans le cas d'un divorce alors même qu'aux termes de la loi, la partenaire de la mère biologique n'a aucun lien juridique avec l'enfant, et donc aucun droit. Pour justifier sa décision, le juge écrit "qu'il est démontré qu'il s'est créé autour de l'enfant une famille sociologique dans le cadre de laquelle l'enfant a noué des rapports affectifs tant avec sa mère biologique qu'avec la compagne de celle-ci", écrit l'APGL. C'est la deuxième fois en France que des droits familiaux sont reconnus à une homosexuelle en conflit avec la mère biologique de l'enfant avec qui elle avait été pacsée, selon Me Caroline Mécary, spécialiste de l'homoparentalité.
Un premier jugement reconnaissant en France des droits à un "parent social", dans un conflit entre deux femmes, avait été rendu le 1er juillet 2010 à Annecy. Pour donner des droits au "parent social", les juges s'appuient sur l'article 371-4 du code civil qui dispose que "si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non".
Mais selon Me Mécary, ces droits dépendent du bon vouloir des juges alors que "si l'adoption simple était reconnue à ce parent social, ce qui n'est pas permis pour un couple homosexuel, cela règlerait le problème".
Le jugement de Briey (qui fait l'objet d'un appel de la maman biologique) "sonne comme un défi au Conseil constitutionnel qui, le 6 octobre dernier, a reconnu constitutionnel l'article 365-1 du Code civil, interdisant l'autorité parentale partagée entre deux parents de même sexe", estime l'APGL.
Mme Mécary a affirmé qu'elle avait fait un recours en 2007 devant la Cour européenne des droits de l'homme pour "discrimination" touchant les couples homosexuels en les privant du droit d'adopter.
Ce recours a été jugé recevable le 31 août 2010. Ce dossier devrait être plaidé fin 2010, début 2011, et devrait déboucher sur une décision en 2011, qui si elle était favorable entraînerait à terme une modification de la loi française, estime Me Mécary. L'Institut national d'études démographiques (Ined) a évalué le nombre d'enfants vivant dans des familles homoparentales à 40.000, alors que selon les associations Inter-LGBT, 200.000 à 250.000 enfants seraient concernés."
L'association Stonewall édite une brochure pour les lesbiennes qui veulent avoir un bébé !
Pour celles qui ne savent pas encore, mais qui aimeraient bien, et pour celles qui vont se lancer, Stonewall édite une brochure qui vous dira tout sur la grossesse et ce que vous devez savoir quand vous voulez être une maman lesbienne.
Stonewall, une des plus grandes associations européennes de lutte pour les droits LGBT vient d'éditer un guide pour les lesbiennes qui s'apprêtent à vivre une grossesse. Dans «Being pregnant» , vous trouverez toutes les réponses à vos questions sur la maternité: de la conception à la scolarisation de votre futur enfant, en passant pas la grossesse avec un rappel biologique, l'accouchement, les statuts parentaux et des conseils pratiques postnataux. L'association vient d'éditer cette brochure pour informer les lesbiennes des derniers droits acquis en matière de parenté et de pma, au Royaume-Uni. Premier changement symbolique énorme: les couples de même sexe qui ont un enfant, depuis le 6 avril dernier, peuvent inscrire leurs deux noms sur le certificat de naissance.Deuxième changement important: à partir du 1er octobre prochain, les cliniques de fertilité devront prendre en compte, dans leur appréhension des couples de lesbiennes qui viennent pour des inséminations, la notion de «soutien parental» plutôt que celle du «besoin du père» qui était auparavant un pré-requis pour pouvoir bénéficier d'aides à la procréations.
Source
tetu.com 07/08/2009
Cela aidera les couples lesbiens à vérifier qu'ils ne souffrent pas de discriminations. En préambule de «Pregnant pause, a guide for lesbians on how to get pregnant», vous trouverez la question principale à vous poser avant d'entamer le processus qui va bouleverser entièrement votre existence: «est-ce que vous et votre compagne avez envie d'avoir un enfant?». Si la réponse est oui, foncez!(...)
La brochure de Stonewall est disponible sur le site en langue anglaise uniquement, en pdf : www.stonewall.org.uk/documents/pregnant_pause_with_cover_2.pdf
et si vous désirez une copie papier, écrivez à
info@stonewall.org.uk
Photo Géraldine entourée de ses deux mamans, Brigitte et Dominique.
Des familles presque comme les autres Source metrofrance.com -17/02/2009 France 5 se penche sur l’homoparentalité. Instructif On ne choisit pas sa famille. Et encore moins l’orientation sexuelle de ses parents.Alors que l’homoparentalité est toujours un sujet sensible, France 5 diffuse Parents comme ci, enfants comme ça, un documentaire qui donne la parole à cinq jeunes ayant grandi dans des familles homoparentales, afin de comprendre comment ils ont vécu le fait d’avoir été élevés par deux parents du même sexe. Deux fois plus d’amour ! S’il n’existe aucun chiffre officiel, on estime que, en France, 300 000 enfants vivent dans des familles homoparentales.
“Autant avoir deux mères qui sont présentes plutôt qu’un père et une mère pas vraiment là.” Adoptée lorsqu’elle était bébé, Lola a grandi avec sa mère et la compagne de celle-ci, avant d’accueillir un petit frère, Léo, adopté par les deux femmes. Si la jeune fille considère qu’elle n’a qu’une maman (celle qui est venue la chercher au Brésil), elle semble plus préoccupée par le fait d’avoir été adoptée que par celui d’avoir grandi avec une mère homo. Pour Géraldine, la situation est un peu différente. Née de l’union de sa mère avec un ami homosexuel (décédé avant sa naissance), cette jeune étudiante pleine de vie élevée par deux femmes souffre en réalité de l’absence de son père. Nicolas, enfin, qui a vu son père quitter sa mère pour un autre homme, estime quant à lui que l’homosexualité de son père lui a donné en réalité plus de liberté. Un documentaire qui brise les idées reçues..."Ce soir à 20 h 35 sur France 5"
Les Gay familles
contre-attaquent
Source
PinkNews.co.uk 19/11/2008 La campagne "Déclarez l'égalité
de votre famille" vise à «lever les
voix de milliers de lesbiennes,
gays, bisexuels et transgenres (LGBT)
des parents qui veulent simplement
de fournir à leurs familles les
mêmes protections fondamentales que
les parents hétérosexuels
bénéficient grâce à l'accès au
mariage civil et l'adoption".
En une seule semaine, une
campagne vidéo YouTube
(ci-dessous) a été vue plus de
10000 fois.
La campagne a été lancée par le
Conseil Egalité pour nos Familles,
groupe qui travaille pour assurer
l'égalité familles lesbiennes, gays,
bisexuels et transgenres par la
construction communautaire,
l'évolution des cœurs et des
esprits, et pour faire progresser la
justice sociale. Il ya
également d'autres ressources PDF
"Parler à vos enfants" "Election'08"
pour les parents des personnes LGBT
et de l'information sur le démarrage
d'un des parents groupe. Nous
sommes passés de "l'indignation et
la déception" quant à l'adoption de
la loi interdisant le mariage gay en
Californie, en Floride et en Arizona
et l'anti-gay interdiction de
l'adoption de personnes seules dans
l'Arkansas. Le Conseil demande
aux familles de se déclarer pour la
campagne de l'égalité » c'est une
partie vivante, numérisée afin que
Stonewall 2,0 réponde à la lutte
contre la discrimination des
homosexuels." Une
nouvelle campagne qui présente la
réalité des familles lesbiennes,
gays, bisexuelles et trans a
été lancé aux États-Unis. Par la diffusion de cette Vidéo,
les familles LGBT défendent leurs
droits en ligne dans le cadre de
Stonewall 2.0.
Les 5 manières
de fonder une famille
homoparentale : La première, ce sont
les parents divorcés,
les personnes qui ont
été mariées avec une
personne du sexe opposé,
qui vivent maintenant
une vie différente, et
qui au cours de ce
premier mariage ont eu
des enfants.
La deuxième, ce sont
les couples de
lesbiennes qui ont des
enfants par insémination
artificielle avec un
donneur
(IAD) inconnu. C’est une
pratique interdite en
France mais qui existe
en Belgique, aux
Pays-Bas ou en Espagne.
Entre nous,
on les appelle
les bébés Thalys. Troisième famille, la
coparentalité. Un couple
d’hommes et un couple de
femmes décident d’avoir
un enfant ensemble.
Ils se partageront la
garde de cet enfant
comme peuvent le faire
les couples ayant
divorcé.
La quatrième manière,
c’est l’adoption.
C’est souvent la
première manière à
laquelle on pense. Mais
elle est en fait
extrêmement minoritaire
car en France l’adoption
n’est pas autorisée pour
les couples de même
sexe. Elle n’est pas
interdite mais si un
homo se présente comme
tel et veut obtenir
l’agrément, il est
toujours blackboulé. Un
homosexuel doit toujours
se présenter comme
célibataire et si
possible comme hétéro.
C’est pour ça que très
peu d’homos désirent
avoir des enfants par le
biais de l’adoption.
Enfin, la cinquième
manière de former une
famille homoparentale,
ce sont les mères
porteuses
qu’on appelle aussi la
maternité pour autrui.
Cette pratique est
interdite en France mais
possible aux Etats-Unis.
"
APGL - F.Tanguy octobre
2005 - LIGNE AZUR
- Interviiew complet :
www.ligneazur.org/article.php3?id_article=107
...................................................................................................................................................................................
retour
ADFH - Association
des familles Homoparentales Homoparentalité :
naissance d'une nouvelle association
24/11/2010
Une nouvelle association
homoparentale vient de voir le jour. L'Association des Familles
Homoparentales se présente comme un "offre associative nouvelle"
agissant dans un cadre "légal et éthique"."L’Association Des
Familles Homoparentales (ADFH) soutient les projets des futures
familles homoparentales lorsqu’ils s’exercent dans un cadre
légal, éthique, et lorsqu’ils respectent et protègent l’ensemble
des parties concernées", expliquent ses responsables. L’ADFH
milite pour la légalisation d’une Gestation Pour Autrui
encadrée, éthique, qui protège chacune des parties prenantes au
processus. La nouvelle association revendique la reconnaissance
juridique de la famille homoparentale, l’ouverture de l’adoption
et de la procréation médicalement assistée aux parents de même
sexe et pour que la France rejoigne la liste des pays européens
autorisant le partage de l’autorité parental et la filiation au
sein des familles homoparentales. L’ADFH réclame également le
droit à être représentée dans les instances publiques."
www.adfh.net/
APGL
Association de
Parents et futurs parents Gays et Lesbiens
L'Association des Parents Gays et Lesbiens, s'adresse depuis
1986 à toute personne ou tout couple concerné par
l'homosexualité, et ayant ou désirant avoir et élever des
enfants.
L'APGL est
un
lieu de partage et d'échange de paroles, d'idées et de
réflexions à propos du désir d'enfant et des expériences de
parents d'enfants élevés dans le cadre de familles
homoparentales.
http://www.apgl.asso.fr
CONTACT
Association qui favorise le
dialogue entre les parents, les
gays et lesbiennes ainsi que
leurs familles et leurs amis.
www.asso-contact.org
Co-Parents.fr
Forum+ met en relation des parents ou futurs parents qui
souhaitent
élever un
enfant.
C'est enfin une chose incroyable qu'un sujet aussi
"révolutionnaire" que la Reproduction
Homosexuelle
( pas dit entre-nous)
n'ait en
aucune manière interpellé l'observateur lambda !
Nous autres lesbiennes, bien trop occupées à démêler le
Genre du Sexe (plusieurs années après la bataille et
dans des colloques sans fin...
signé Cruella),
quant à nos amis gays, à démêler le Sexe du Plaisir
...
y''a
ceux qui bossent quand même !
Désormais"
, Le désir d'avoir un enfant et de fonder une famille...
n'est plus le privilège des couples hétérosexuels ?
C'est à dire que NOUS, Homosexuels - qui existions
de-ci, de-là, loin du GCV
(Grand Courant de la Vie)
- depuis des millénaires - blottis sur le
dernier rameau sclérosé de l'arbre généalogique
familial - voués à la stérilité "par anti-nature" - sans
pouvoir associer, ni même oser imaginer - amour avec désir
d'enfant et qui étions si bien appareillé(e)s
quand même, quel gâchis -Nous, Homosexuels, aurions
terrassé les Forces Obscures de la Haine et des Préjugés ?L'Exil
du Genre Homo dans la Forêt d'émeraude ? La Malédiction
d'infertilité lubrique de la Momie ??? Nous, Homosexuels, serions entrés au Panthéon du
devenir génético-social de l'espèce humaine,dans le
plus strident silence médiatique planétaire ???
Il nous a semblé que ce phénomène
(c'est
pas moi !)
de
société, aurait mérité beaucoup plus d' enthousiasme
et d'expression... Attendons le clonage pour voir.
Chantal
delatorre Tdt 2003