FLASH INFOS
Paris
- Deux lesbiennes
québécoises violemment
agressées devant leurs
enfants
(APPEL à TEMOINS)
"Lesbophobie,
ça vous choque ?"
Pétition de soutien en
ligne pour Guylaine et
Nathalie victimes de
violences et
d'homophobie à Signes
(83)
Agression
LESBOPHOBE près de Lyon, deux jeunes
de 17 et 19 ans arrêtés
LYON
Agression à la Gay Pride : 12 et 18
mois de prison pour les tabasseurs
Des cours de théâtre pour apprendre
à lutter contre la lesbophobie
La
lesbophobie : un phénomène encore
largement nié, même de la part des
lesbiennes
Montreuil: Prison ferme et lourde
amende pour avoir tabassé deux
lesbiennes
!
Paris, Lille, Dijon et Nantes
:Rassemblements contre la violence
homophobe
CHARLEVILLE-MEZIERES Deux jeunes
filles tabassées pour leur
homosexualité : Les deux agresseurs
identifiés !
Témoignage de
Sylvia Daly, 68 ans, et Maggie Redding, 71 ans, ensemble
depuis 30 ans
MONTREUIL Une agression lesbophobe devant la
justice
Strasbourg
Une enseignante lesbienne licenciée...
Violences physiques et injures
lesbophobes dans une fête de village de l'Aude
ACT UP et
les associations lancent un cri d'alarme :
Agression lesbophobe à Montpellier, "APPEL A TEMOINS"
!!!
(((:Communiqué
de Guerre de la Lutte
Lesbienne
Armée:)))
LYON -Tabassées en
revenant de la gay pride
!!!!
Une jeune lesbienne stagiaire de Police se
suicide
FAIT DIVERS EN LESBOPHOBIE !
Victoire totale pour une
lesbienne agressée à METZ !
08/03/2010-La Journée
internationale des femmes ternie par le viol d'une lesbienne
à Béziers
ASSEZ DE
LESBOPHOBIE, ASSEZ DE SILENCE !
Quazar dénonce : un couple de
lesbiennes insulté et pris pour cible...
Stage
d'auto-défense pour lesbiennes et trans
SOS
HOMOPHOBIE : Enquête sur la lesbophobie
INDE - Deux lesbiennes se suicident pour ne pas être
séparées !
Lesbophobie, une intolérance qui ne fait pas de bruit
Montpellier :
l'agression de la jeune homosexuelle sera
rejugée en appel
PAYS-BAS, La lutte contre l'homophobie devient priorité nationale
ET LA VIOLENCE
LESBIENNE, on en parle... ?
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FLASH INFOS
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MIGRAINE
>>La
femme lesbienne agressée
dans le Nebraska était
une affabulatrice !
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Bouclez
ces deux immondes beaufs
!
Paris
- Deux lesbiennes
québécoises violemment
agressées devant leurs
enfants Deux lesbiennes
québécoises - dont une
transgenre - ont été
sauvagement agressées en
plein jour devant leurs
enfants à Paris dans le
XVIIIe arrondissement.
Source
LGP Montpellier
/E-llico.com 03/08/2012
L’association Lesbian &
Gay Pride Montpellier
Languedoc-Roussillon
vient d’être saisie par
deux victimes d’une
agression xénophobe,
transphobe et lesbophobe
qui s’est déroulée en
plein cœur de Paris en
plein après-midi le 1er
août, sur deux
ressortissantes
canadiennes venues faire
du tourisme avec leurs
enfants de 6 et 7 ans.
L’association Lesbian &
Gay Pride Montpellier
Languedoc-Roussillon
lance un
APPEL à TEMOINS
(communiqué)
Les deux jeunes femmes,
sont originaires du
Canada, Marie-Eve est
québécoise et
transgenre, sa compagne
Claire d’origine
française (photo). Toutes deux
sont militantes dans la
communauté LGBT du
Québec.
Les auteurs de
l’agression s’en sont
pris aux deux jeunes
femmes au prétexte de
leur origine canadienne,
de l’identité de genre
de Marie-Eve, et de leur
orientation sexuelle.Marie-Eve et Claire
allaient faire le plein
d'essence de leur
voiture avant de rendre
le véhicule de location.
Une voiture de type Clio
blanche avec une
conductrice à son bord,
accompagnée d’un homme
et de deux chiens, coupe
la route aux deux jeunes
femmes. Marie-Eve au
volant, klaxonne la Clio
et se voit insultée.
Alors qu'elle répond en
français et québécois,
les deux individus
répliquent par un doigt
d’honneur et le jet de
cigarette sur leur
voiture de location.
Puis les insultes fusent
de plus belle: "C'est
deux nanas, mais elle
c'est un gars a qui ont
a enlevé les couilles et
on va vous rentrer
dedans".
Pris dans les
embouteillage, les
agresseurs positionnent
volontairement leur
véhicule à hauteur des
deux jeunes femmes.
Alors qu'elle se fait
cracher au visage,
Marie-Eve sort de son
véhicule mais se voit
rapidement asséner un
violent coup de pied en
plein visage.
Sa compagne tente de
s’interposer mais se
retrouve à son tour
attrapée violemment par
l’homme et par la femme.
Un passant appelle la
police, mais les
agresseurs ont eu le
temps de prendre la
fuite avant l’arrivée
des policiers.
Marie-Eve et Claire ont
été conduites en
ambulance par les
pompiers à l’hôpital
Bichat de Paris qui leur
a délivrer un premier
certificat initiale des
blessures.
Jeudi 2 août, les
victimes ont déposé
plainte au commissariat
du Vème arrondissement
de Paris et ont transmis
aux forces de l’ordre le
numéro de plaque
minéralogique des
auteurs de l’agression.
Elles seront examinées
par la médecine légale
ce vendredi 3 août.
La Lesbian & Gay Pride
Montpellier LR,
contactée par les
victimes, demande que
les auteurs soient
identifiés, interpelés
et traduits en justice
sans délai et lance un
appele à témoin auprès
de toute personne ayant
assistée à cette
agression ou disposant
d’éléments. Elles sont
invitées à contacter
l’association au 06 76
31 36 31 ou le
commissariat de police
du Vème arrondissement
afin d’aider la police à
identifier les auteurs
de cet agression."
Article
http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=28908
Autre article tetu.com
www.tetu.com/actualites/france/un-couple-de-canadiennes-dont-une-trans-agresse-a-paris-22006 |
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"Osez
Le Féminisme" montre
deux femmes qui
s'embrassent...
Source stop-lesbophobie
23/07/2012
La lesbophobie avance
rarement à visage
découvert, surtout
lorsqu'elle est exprimée
par des amis ou par la
famille. Elle surgit au
quotidien, dans nombre
de paroles et d'actes
apparemment anodins :
des insultes proférées
dans la rue au refus
d'enregistrer une
plainte dans un
commissariat, en passant
par les rumeurs et le
harcèlement sur le lieu
de travail les remarques
acerbes, les moqueries,
le mépris, etc. Les
viols dits « correctifs
» et les agressions
physiques en sont les
manifestations les plus
extrêmes.
A ce jour, seules les
associations
s'intéressent à ce
phénomène et ont mesuré
la lesbophobie.
Néanmoins, les
agressions lesbophobes
et la lesbophobie
ordinaires sont
méconnues voire
inconnues. La
lesbophobie est un
phénomène de société,
elle blesse et parfois
tue, c'est pourquoi il
est important que les
pouvoirs publics et la
société civile se
saisissent de ce
problème.
Aujourd'hui, alors que
les femmes sont plus
nombreuses à déclarer
leur homosexualité2, 6
lesbiennes sur 10 sont
victimes de
"Lesbophobie. Ça nous
choque !"
http://stop-lesbophobie.blogspot.fr/ |
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Deux
Varoises: «On est clairement
victimes d'homophobie»
Source tetu.com 27/06/2012
Guylaine et Nathalie (photo)
, en couple depuis novembre dans un
village du sud-est de la France,
dénoncent un «harcèlement» qui
aurait conduit à leur agression en
mai.
Samedi, lorsque à Signes, le pas de
porte de Nathalie et Guylaine était
jonché de restes de cartouches de
carabines: «Ils ont profité de la
fête du village pour venir tirer des
coups de feu devant chez nous.»...
Depuis plusieurs mois pourtant, une
sale histoire agite les Signois.
Deux
lesbiennes en couple dans une des
maisons du village se disent
victimes de «harcèlement homophobe».
Guylaine B. et Nathalie P., bientôt
51 et 44 ans, ont même déposé
plainte pour «violence» et «injure
non publique à raison de
l'orientation sexuelle» au lendemain
d’une agression qui marque le
paroxysme de ces tensions.
«Sale
gouine»
Guylaine nous donne sa version sur
ce 29 mai: «Vers 19h30, je sortais
dans la rue quand j’ai constaté que
le chien des voisins urinait sur le
pas de la porte. Je l’ai chassé en
tapant du pied par terre et en lui
jetant de l’eau. Son propriétaire
est arrivé comme une furie en me
traitant de “Sale gouine!” et en me
donnant un coup de poing à la
poitrine. Il sait que j’ai eu une
mastectomie et que j’en suis à mon
troisième cancer du sein. Sa copine
et l’autre couple de voisins, qui
nous avaient déjà agressées, l’ont
alors rejoint en me menaçant de
mort.»
Nathalie poursuit: «Entendant les
cris de ma compagne, je me suis
précipitée dehors. J’ai attrapé les
cheveux de la voisine qui venait de
frapper Guylaine. Là, ils se sont
rués vers moi en criant des
insultes homophobes style “Sale race
d’homo! Les homos, il faut les
brûler!” Ils m’ont projetée à
terre et m’ont frappée à plusieurs
reprises. Je n’ai pas pu riposter.
D’autres voisins ont assisté à la
scène mais personne n’a bougé. Au
bout de pratiquement une demi-heure,
les policiers municipaux sont
arrivés mais leur chef a pris fait
et cause pour nos agresseurs.» Bilan
de cette altercation: 27 jours d’ITT
cumulés pour Guylaine; 26 pour le
genou de Nathalie qui, dernièrement,
lui avait valu une opération: «Avec
cette agression, je suis revenue à
six mois de rééducation en arrière.»
Suite
de l'article complet
www.tetu.com/actualites/france/deux-varoises-on-est-clairement-victimes-dhomophobie-21800
Nathalie et Guylaine,
victimes d’agression
lesbophobe dans le Var,
veulent que justice soit
faite
Voir détails article de
yagg.com 04/07/2012
:http://yagg.com/2012/07/04/nathalie-et-guylaine-victimes-dagression-lesbophobe-dans-le-var-veulent-que-justice-soit-faite/ |
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Agression
LESBOPHOBE, deux jeunes
de 17 et 19 ans arrêtés
Source AFP/E-llico.com
21/04/2012
Deux jeunes hommes de
17 et 19 ans ont été
arrêtés dans la nuit de
vendredi à samedi près
de Lyon pour avoir
insulté deux
homosexuelles dans un
bus et avoir frappé
l'une d'entre elles au
ventre.Traversant
Villeurbanne en bus, à
la limite est de Lyon,
les victimes, âgées
"d'environ 25 ans", ont
été prises à partie peu
après minuit par les
adolescents, qui les ont
d'abord insultées, a
expliqué un responsable
policier à l'AFP.
Le plus âgé a ensuite
porté "plusieurs coups
de genou au ventre" à
l'une des jeunes femmes,
qui a déposé plainte,
tandis que le plus jeune
retenait la compagne de
la victime pour
l'empêcher de
s'interposer. Identifiés
grâce au signalement du
couple, les agresseurs
ont été interpellés dans
la foulée.
Le suspect de 19 ans,
"connu des services de
police pour des vols et
des violences", a
reconnu les faits en
garde à vue et devait
être présenté au
tribunal correctionnel
dimanche, en comparution
immédiate, pour
"insultes et violences
volontaires aggravées".
Le plus jeune, résident
d'un foyer dont il avait
fugué, a été remis en
liberté sans poursuites.
"Il a participé aux
insultes mais pas aux
violences", souligne la
police."
Image sur
http://humourdedogue.blogspot.fr |
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C'est
pas assez cher payé pour
ces bandes d'arriérés !
LYON
Agression à la Gay Pride
: 12 et 18 mois de
prison pour les
tabasseurs
Source tetu.com
13/03/2012
En
juin 2010, quatre jeunes
filles reviennent de la
Marche des fiertés
lyonnaises quand elles
sont prises à partie,
insultées et frappées
par des hommes qui
voulaient les punir pour
leur orientation
sexuelle. Deux
hommes ont été condamnés
hier à 12 mois et 18
mois de prison ferme
pour avoir agressé, en
raison de leur
homosexualité supposée,
quatre jeunes filles
mineures en marge de la
Marche des fiertés à
Lyon en 2010 ...
Ces quatre jeunes
filles, qui portaient le
drapeau arc-en-ciel,
revenaient de la Gay
Pride lorsqu'elles ont
été prises à partie par
ces deux hommes d'une
vingtaine d'années, qui
les ont insultées
et frappées, voulant les
punir pour leur
orientation sexuelle.
Ils leur auraient
également proposé une
fellation dans le but de
les «guérir».
Un chauffeur de taxi
est venu à leur secours,
a été roué de coups.
Les deux prévenus, qui
n'ont pas reconnu les
faits et dont l'un avait
déjà été condamné pour
des violences, ont écopé
de 18 mois et un an de
prison ferme et leur
incarcération a été
immédiate après
l'audience devant le
tribunal correctionnel
de Lyon. Ironie du sort,
les quatre victimes
n'étaient pas lesbiennes
et soutenaient
simplement la marche."
Regardez le témoignage
des jeunes filles à la
suite de leur agression,
dans
ce reportage de TLM daté
du 17 juin |
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Des
cours de théâtre pour
apprendre à lutter
contre la lesbophobie
Source tetu.com
12/03/2012
A Paris, Katia Leklou
(photo) propose des
ateliers de théâtre où
les participantes sont
invitées à rejouer des
situations réelles de
lesbophobie.
Gratuits et ouverts à
toutes, ils ont pour
objectif de reprendre
confiance en soi pour
mieux se défendre.
Dans une brasserie, deux
femmes se tiennent par
l’épaule. Le serveur
arrive et leur demande
de quitter les lieux si
elles n’adoptent pas une
tenue plus «correcte».
Une scène de lesbophobie
ordinaire. Oui, sauf que
nous sommes dans un
atelier de théâtre et
qu’elle est rejouée par
des comédiennes
amateures. C’est le
principe du
théâtre-forum, une
technique inventée au
Brésil dans les années
1960 par Augusto Boal
pour dénoncer la
précarité des ouvriers
dans les favelas.
Les séances prenaient la
forme de grands
rassemblements où les
participants exposaient
leurs problèmes avant de
les mettre en scène.
Katia Leklou qui
travaille pour la
compagnie de
théâtre-citoyen Arts
Compétences, a eu
l’idée d’adapter cette
méthode à la lesbophobie,
avec des ateliers
gratuits et ouverts à
toutes, à Paris:
«J’avais envie de
redonner la parole aux
lesbiennes sur les
violences qu’elles
vivent au quotidien
puisqu’elles n’étaient
pas prise en compte par
les pouvoirs publics
dans les rapports sur
les violences faites aux
femmes.»
Première étape: réussir
à identifier ce qu’est
la lesbophobie. Une
entreprise pas toujours
évidente pour les
participantes, qui
choisissent elles-mêmes
les saynètes qu’elles
vont interpréter, à
partir d’expériences
propres ou de
manifestations
récurrentes (insultes,
ignorance) transformées
en fiction.
Développer la
confiance en soi
Aline, l’une d’elles,
propose de rejouer un
épisode personnel où, du
fait de son
homosexualité, elle
s’est sentie considérée
comme un objet sexuel.
Lors d’une soirée, une
femme hétéro lui a fait
des avances insistantes
sans tenir compte de ses
multiples refus, et sans
comprendre qu'être
lesbienne ne veut pas
dire coucher avec tout
ce qui bouge. Alors,
simple drague ou
véritable lesbophobie?
La question fait débat
au sein du groupe.(...)
La lesbophobie est
encore mal connue, même
de la part des
lesbiennes.»
Suite et article complet
:www.tetu.com/actualites/culture/des-cours-de-theatre-pour-apprendre-a-lutter-contre-la-lesbophobie-21175 |
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COMMUNIQUé
SOS HOMOPHOBIE 14/12/2011
La lesbophobie : un
phénomène encore largement nié, même
de la part des lesbiennes
Le samedi 3 décembre 2011, SOS
homophobie est intervenue à la
soirée organisée par l'association
Tonic's au moulin de Sarré, près
d'Angers, qui a réuni près de 250
femmes. Le but était de sensibiliser
les participantes à la double
discrimination - homophobe et
sexiste - dont elles peuvent être
encore victimes aujourd’hui : la
lesbophobie. Mais comme à chaque
action de ce type, le constat est
sans appel : les lesbiennes et bi
identifient rarement l'hostilité à
laquelle elles sont confrontées
comme de la lesbophobie.
Lorsqu’on leur en parle, elles
affirment ne pas se sentir
concernées ou, pire, ne pas
connaître la signification du terme.
Pourtant, il apparaît assez vite,
au cours des échanges, que toutes ou
presque ont déjà subi une agression
physique ou psychologique : une
première femme dit avoir été
insultée dans la rue après avoir
refusé les avances d’un homme, une
deuxième raconte avoir été harcelée
à son travail parce qu’elle ne
rentre pas dans les codes imposés de
la féminité, une autre a été frappée
par sa mère après lui avoir annoncé
qu’elle aimait une femme... Les
exemples sont multiples et
édifiants, comme en témoignait déjà
l'Enquête sur la lesbophobie publiée
par SOS homophobie en 2008.
Pourtant, ces femmes ne parviennent
pas à qualifier ces actes
inexcusables de lesbophobes,
d’autant plus lorsqu'ils adviennent
dans le cadre familial ou amical.
Pourquoi un tel déni ?
Dans une société où les
lesbiennes sont invisibilisées dans
les médias et où leur sexualité est
souvent niée ou apparentée à la
pornographie, il est difficile pour
elles de s’identifier, de s’accepter
et donc de détecter les violences
dont elles sont victimes. La
lesbophobie intériorisée, qui
consiste à banaliser les actes de
violence voire à les considérer
comme normaux, est le premier frein
à la lutte contre les
discriminations envers les
lesbiennes et les bi.
SOS homophobie, qui intervient
tout au long de l'année lors
d'événements festifs pour femmes,
rappelle que la lesbophobie ne doit
pas être considérée comme une
fatalité, qu’il existe des
outils juridiques permettant de
sanctionner les auteur-e-s de ces
actes, et qu’il est important que
les lesbiennes et bi témoignent sur
la ligne d’écoute de l’association.
SOS homophobie milite également pour
la reconnaissance du terme
lesbophobie par les dictionnaires de
la langue française. Car la première
étape pour lutter contre les toutes
les formes de discriminati on liées
à l'orientation sexuelle (lesbophobie,
gayphobie, biphobie) est de pouvoir
les nommer.
Association de lutte contre la
lesbophobie, la gayphobie, la
biphobie et la transphobie
Association loi 1901 créée le 11
avril 1994
c/o Centre LGBT Paris IDF - 63 rue
Beaubourg - 75003 PARIS |
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Montreuil: Prison
ferme et lourde
amende pour avoir
tabassé deux
lesbiennes
Source tetu.com
04/11/2011
En octobre 2010,
Victoria et
Amandine, en couple,
avaient été passées
à tabac en sortant
du métro.
Aujourd'hui devant
le TGI de Bobigny,
le caractère
homophobe de
l'agression a été
reconnu. Un an
plus tard, les deux
jeunes femmes vont
enfin pouvoir
tourner la page. Le
12 octobre 2010,
vers 23h,
Amandine vient
chercher sa compagne
Victoria à la sortie
du restaurant où
elle travaille.
Toutes deux sont
âgées d'une
vingtaine d'années.
C'est près d'une
station de métro, à
Montreuil, que trois
hommes les accostent
et commencent à les
draguer, avant de
comprendre que les
deux filles forment
un couple. Des
insultes homophobes
sont lâchées. La
situation dégénère,
coups de pieds et de
poings fusent. Les
deux victimes s'en
sortiront avec trois
jours d'ITT chacune.
... Aujourd'hui
comparaissait devant
le Tribunal de
Grande Instance de
Bobigny celui qui a
reconnu avoir porté
les coups. Le
procureur avait
requis 18 mois avec
sursis contre
l'agresseur, âgé de
22 ans. Ce dernier a
finalement été
condamné à six mois
de prison ferme et 3
200 euros de
dommages et
intérêts, pour
«agression physique
avec circonstance
aggravante de
l'orientation
sexuelle». Ce que
l'avocate du couple,
Maître Sophie Maltet,
qualifie
d'«exceptionnel» -le
caractère homophobe
d'une agression
étant toujours
difficile à prouver.
- "On est
contentes, on ne
s'attendait pas à de
la prison ferme mais
plutôt à du sursis,
a réagi Victoria...
Cela fera réfléchir.
C'est plus que ce
que l'on espérait.
Au moins c'est
terminé, on en a
fini avec cette
histoire, c'est la
libération."
A la sortie du
procès, l'avocate de
l'agresseur a laissé
entendre qu'elle ne
ferait pas appel,
précise Maître
Maltet. On attend de
voir, ils ont dix
jours". |
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Paris,
Lille, Dijon et Nantes :
Rassemblements
contre la violence homophobe
Source E-llico.com
03/11/2011
Plusieurs
rassemblements sont
organisés samedi à Paris et
dans 3 grandes villes de
province afin de protester
contre les agressions
homophobes, lesbophobes et
transphobes survenues ces
dernières semaines un peu
partout en France.
Dans le sillage du collectif
Stop-Homophobie Agissons,
plusieurs associations LGBT
invitent à des
rassemblements contre les
violences homophobes, samedi
5 novembre.
Ces manifestations font
suite à une série
d'agressions survenues un
peu partout en France de
Charleville-Mézières à
Bordeaux ces dernières
semaines.
A
Paris, Lille, Dijon et
Nantes, des rassemblements
doivent avoir lieu à 15
heures (Place de la
République, à Paris et
Lille, Place de la Mairie, à
Dijon et Nantes). |
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Nous souhaitons à ces
deux jeunes"fumiers" de
découvrir en prison, les
joies d'une homosexualité
très musclée !
Les deux agresseurs
identifiés !
Mise à jour à 13h Source
tetu.com 18/10/2011
L'Union révèle ce matin que
les deux agresseurs
présumés, «très vite
identifiés par les
enquêteurs de la section
criminelle de la sûreté
départementale», se sont
manifestés spontanément.
L'un d'eux était déjà connu
des services de police.
Selon le quotidien régional,
un premier agresseur s'est
présenté de lui-même au
commissariat, dès dimanche.
Le second «a téléphoné pour
dire que, travaillant toute
la semaine en région
parisienne», il viendrait
s'expliquer vendredi
prochain, lorsqu'il
remonterait dans les
Ardennes." |
Homosexualité
: deux jeunes filles
tabassées !Source
lepost.fr 18/10/2011
Charleville-Mezières,
samedi 15 octobre 17 H,
place Ducale, deux jeunes
filles s'embrassent !Deux
gars leur tombent dessus
avec une rare violence...
elles souffrent de plusieurs
contusions et ont été
transportées au centre
hospitalier de Manchester.
L'agression homophobe ne
fait aucun doute !On
recherche les deux
agresseurs...
Deux jeunes filles tabassées
pour leur homosexualité
-
Source lunionpresse.fr
16/10/2011
CHARLEVILLE-MEZIERES
(Ardennes). La police
cherche à identifier les
auteurs de l'agression
homophobe causée hier en fin
d'après-midi à
Charleville-Mézières. -
"C'ÉTAIT une agression d'une
rare violence" commentaient
tous les témoins de
l'agression dont ont été
victimes, hier en fin
d'après-midi, deux jeunes
filles d'une vingtaine
d'années, place Ducale à
Charleville-Mézières.
En effet, hier, vers 17
heures, la place Ducale
grouillait de monde (...) Un
groupe d'une dizaine de
jeunes, composé en majorité
de filles, est en train de
discuter sous les Arcades.
Dans ce groupe deux jeunes
filles s'embrassent. Un
comportement qui a
certainement déplu à deux
individus qui sans crier
gare, ont attrapé les deux
jeunes lesbiennes et les ont
molestées dans un premier
temps puis les ont frappées
« avec une rare violence »
révélait un témoin, au
propriétaire du commerce de
prêt-à-porter situé à côté
du lieu de l'agression.
C'est encore en état de choc
qu'une des jeunes qui était
dans le groupe a raconté à
une adjointe au maire de
Charleville-Mézières, venue
se rendre compte de la
situation, en l'occurrence
le déroulement de cette
agression jugée comme
homophobe. On était en train
de parler sous les Arcades
et mes deux copines
s'embrassaient à côté du
poteau. Elles étaient
discrètes. Les deux gars les
ont fracassées sur le poteau
tout en leur donnant des
coups de poing puis ils les
ont jetées par terre.
Lorsqu'on a vu que les deux
« malades » continuaient à
donner des coups de pied à
nos copines, nous sommes
venues à leur secours. Nous
avons frappé aussi. Au
moment où ils prenaient la
fuite, des gens ont tenté de
les ceinturer mais ils n'ont
pas réussi à les tenir. Nous
allons porter plainte, j'ai
vu leurs visages, je
pourrais les reconnaître » a
encore lancé le jeune témoin
à l'élue qui voulait
connaître la suite que les
victimes comptaient donner à
cette affaire.
En ce qui concerne les deux
victimes, elles ont été
prises en charge rapidement,
d'abord par des passants
ayant des connaissances sur
les gestes de premiers
secours puis par les
sapeurs-pompiers arrivés
avec deux véhicules
sanitaires d'aides aux
victimes. Elles souffraient
de plusieurs contusions et
ont été transportées au
centre hospitalier de
Manchester.(...)Plusieurs
témoins ont été entendus et
une enquête a été ouverte
afin d'identifier et
interpeller les
agresseurs... "
Article complet :www.lunion.presse.fr/article/ardennes/deux-jeunes-filles-tabassees-pour-leur-homosexualite |
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Les
victimes
d'homophobie au Pays de Galles,
hésitent à porter plainte
Témoignage de Sylvia Daly, 68 ans,
et Maggie Redding, 71 ans, ensemble
depuis 30 ans
Source
bbc.co.uk du 22/10/2010
Elles ont déménagé de leur
logement dans le Gwent au
sud-est du Pays de Galles après
ce qu'elles on vécu comme une
campagne de haine concertée par les
autres résidents. Elles vivent
maintenant dans le Kent en
Angleterre.
Maggie : -"Tout a commencé
avec des choses insignifiantes et il
nous a fallu du temps pour réaliser
que c'était de l'homophobie,
puis il y a eu une
escalade....c'était comme un
harcèlement silencieux qui nous
faisait ressentir la honte... "
-"Les gens ont commencé par nous
éviter et refuser de nous parler et
puis de petites choses comme des
pots de fleurs brisées.
"Plus tard, nous ont été soumis aux
abus de la violence verbale et
d'intimidation... "Nous avons vécu
avec cela pendant un an et puis nous
sommes parties du Pays de Galles
tout à fait.
Sylvia : - "Il nous a fallu
beaucoup de temps pour reprendre le
dessus sur toutes ces choses qui
nous a laissées très déprimées et
anxieuses.
-"Les préjugés homophobes sont très
difficiles à définir lorsque vous y
êtes soumis"
- "Je dirais à toute personne
rencontrant ce problème d'aller
porter plainte auprès de la Police
(favorables désormais à ce type
d'enregistrements) et peu importe la
taille de l'incident. Car un faible
niveau d'intimidation sur une
période de temps, peut avoir
des conséquences réelles".
Article complet en VO:
www.bbc.co.uk/news/uk-wales-12001253
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Montreuil
- Une agression lesbophobe devant la
justice
Source
e-llico.com /SOS Homophobie
31/03/2011
L'agresseur d'un
couple lesbien en octobre dernier
comparaît devant la justice pour
violence à raison de l’orientation
sexuelle suivie d’incapacité
temporaire. SOS Homophobie, qui est
représentée dans cette affaire,
dénonce un regain d'agression
lesbophobes.
Le soir
du 12 octobre 2010, vers 23h,
Victoria O. et Amandine L. ont été
agressées à la sortie du métro, à
Montreuil, par trois jeunes hommes
qui s'en sont pris à elles en tant
que couple lesbien.
Après avoir subi des insultes
homophobes ("sales gouines"), elles
ont reçu des coups de pieds et de
poings. Cette agression a donné lieu
à 3 jours d’ITT pour chacune des
deux victimes.
Parmi les agresseurs interpelés par
les forces de l’ordre, seul celui
qui a reconnu avoir frappé comparaît
devant la 16ème chambre du Tribunal
de Grande Instance de Bobigny,
vendredi 1er avril à 13h, pour
violence à raison de l’orientation
sexuelle suivie d’incapacité
temporaire. Soutenues par la
Coordination Lesbienne de France et
SOS Homophobie, les victimes seront
représentées dans cette affaire par
Maître Sophie Maltet.
SOS Homophobie explique recevoir de
plus en plus de témoignages de
femmes victimes d’agressions
physiques. "Les agresseurs,
généralement jeunes et agissant en
bande, semblent dépourvus de toute
conscience de la gravité des faits
qu’ils commettent", selon Bartholomé
Girard, président de l'association.
"Pour être efficaces, les lois
pénalisant l’homophobie doivent être
expliquées et comprises, notamment
par les plus jeunes. Une politique
volontariste de lutte contre les
LGBT-phobies doit être développée,
dans nos collèges et lycées afin de
favoriser l’acceptation des
différences et le respect des
autres", demande-t-il à la veille du
procès.
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Strasbourg
Une enseignante
lesbienne licenciée
après des années de
harcèlement demande
réparation
Source E-llico.com
07/02/2011
Une professeure
lesbienne enseignant
depuis 25 ans dans deux
établissements privés de
Strasbourg et licenciée
en raison de son
homosexualité après des
années de harcèlement
demande Cathy Ziegler
(photo) était
professeure d’allemand
depuis 25 ans dans deux
établissements privés
sous contrat de
Strasbourg et elle
n’avait jamais caché ni
fait état de son
orientation sexuelle.
>>>
Homo-Boulot
Mais sa vie a basculé
après 2003, après
qu’elle ait été aperçue
par des élèves lors la
Marche des fiertés LGBT
de Strasbourg.
Pressée de questions sur
sa vie privée par des
élèves, puis des parents
et enfin sa hiérarchie,
elle a subi un véritable
harcèlement jusqu'à son
licenciement en 2009. Sa
hierarchie utilisera
tous les moyens pour
faire craquer
l’enseignante en
multipliant les
inspections. Le
directeur de son
établissement ira
jusqu’à dire que Cathy
Ziegler est une "insulte
aux valeurs de la
communauté éducative".
En 2009, après avoir
subi une énième
inspection, elle est
convoquée en conseil de
discipline et celui-ci
décide son licenciement
sans indemnités, sans
même avoir prononcé de
sanction (ni blâme, ni
avertissement). Cathy
Ziegler est depuis sans
travail.
Une saisine de la Halde
et du Tribunal
administratif sont
actuellement en cours.
Plusieurs associations
et organisations comme
le Parti de Gauche
soutiennent
l'enseignante. Pour
elles, cette affaire
revêt un caractère
lesbophobe.
"Les établissements
privés d’enseignement
confessionnels ne sont
pas des zones de non
droit", soulignent les
soutiens de Cathy
Ziegler qui exigent que
"soit mis fin à cette
discrimination en raison
de l’orientation
sexuelle".
Une pétition en ligne
de soutien interpelle le
ministre de l’Education
nationale Luc Chatel,
pour que cette
enseignante, victime de
lesbophobie, soit
rétablie dans ses droits
:
http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N5715
>>Tasse
de Thé signataire |
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>>>SOS
HOMOPHOBIE- RAPPORT
2010
+
ILGA-CARTES des DROITS LBGTI dans le Monde ! |
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>>>>
ENCORE PLEINS DE BEAUFS et DE
TRIBUNAUX DANS LA FRANCE PROFONDE de 2010 !!!
COMMUNIQUé
du
CCH Collectif
Contre l'Homophobie de Montpellier,
le12/08/2010
-
Violences physiques et injures
lesbophobes dans une fête de village
de l'Aude
- Agressées et blessées à la fête de
Tuchan (11750) elles portent plainte
!
" Un groupe d’amis - dont 3
lesbiennes - a été victime d’une
agression et d'injures homophobes
dans une fête de village organisée à
Tuchan, dans l’Aude. Dans la nuit du
6 au 7 août dernier, un groupe
d’amis a été victime d’une agression
physique dans une soirée organisée
dans une fête de village à Tuchan,
dans l’Aude.
L’une des femmes du groupe a été
bousculée par une jeune fille à laquelle elle a indiqué qu’elle
aurait pu s’excuser.
La mise en cause n’ayant pas
apprécié la réflexion, a
immédiatement alerté un de ses amis
qui a successivement agressé les
différents membres du groupe, dont 3
lesbiennes.
Le jeune homme "se serait par la
suite vanté d'avoir cassé de la
lesbienne" et a proféré des injures
lesbophobes.
Les pompiers ont transporté les
victimes aux urgences de l’Hôpital
de Perpignan où elles ont passé la
nuit avant de porter plainte au
bureau de gendarmerie de Latour de
France. Les victimes qui
indiquent y avoir reçu un mauvais
accueil, ont pu déposer plainte pour
4 d’entre elles et être auditionnée
comme témoin pour la 5ème. Deux
d’entre elles (une victime et un
témoin) ont formellement donné
l’identité de l’agresseur.
Une première femme a subi une double
fracture du nez, nécessitant 15
jours d’ITT. La seconde a subi une
fracture du crâne nécessitant 15
jours d’ITT. Mardi 10 août, les victimes ont
appris que le mis en cause n’avait
toujours pas été auditionné 4 jours
après les faits. Elles se sont alors tournées vers un
avocat et ont sollicité hier
l’accompagnement du Collectif Contre
l’Homophobie qui a saisi la
Délégation Aux Victimes du Ministère
de l’Intérieur afin qu'elle
intervienne auprès du Commandant de
la Gendarmerie Nationale du
département des Pyrénées-Orientales
pour assurer un bon déroulement à
l’enquête.
Les victimes sont retournées au
bureau de gendarmerie hier
après-midi, pour y faire enregistrer
des prolongations d'ITT et ont pu
noter une amélioration notable de la
qualité de l’accueil qui leur a été
réservé.
Le Collectif Contre l’Homophobie
doit prendre contact ce vendredi
avec le Procureur de la République
de Narbonne dont relève le
traitement de cette agression. "
Hussein Bourgi
Le président du CCH Collectif
Contre l’Homophobie
www.cch.asso.fr/
et
l'Article
L'INDEPENDANT
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Communiqué
-
ACT UP -
mardi 13
juillet 2010
Après la
violente
agression
d'un couple
de femmes à
Montpellier,
Act
Up-Paris,
CFDT Union
départementale
34, Envie,
Association
Ghandis, LGP
Montpellier,
Life LGT 66,
MCC
Montpellier,
OUTrans, les
Panthères
Roses,
Collectif
Pink freak'X
et le
Planning
Familial,
lancent
un cri
d’alarme :
En finir
avec
l'homophobie,
la
lesbophobie
et la
transphobie
Quelle
volonté
politique ?
Quelle
reconnaissance
de la part
des
magistrats ?
Deux
lesbiennes
ont été
agressées
dans la nuit
du 30 juin
au 1er
juillet, à
Montpellier,
alors
qu'elles
marchaient
dans la rue.
Elles ont
été frappées
à coup de
barre de
fer, avec la
complicité
de certains
passants,
qui ont
spontanément
pris le
parti des
agresseurs.
Le caractère
lesbophobe
ne peut être
nié : les
deux femmes
ont été
abordées par
la question
suivante : «
Qui fait
l'homme ? ».
Un appel à
témoins a
été lancé,
que nous
relayons[1].
Nous
entendons
par ailleurs
tout faire
pour que les
agresseurs
soient
poursuivis.
Multiplication
des
violences
contre les
lesbiennes
Loin d'être
un cas
isolé, cette
agression
illustre la
réalité de
la
lesbophobie
en France en
2010. Cumul
d'homophobie
et de
sexisme, la
lesbophobie
donne lieu à
des
violences de
plus en plus
nombreuses.
Début juin,
à l’issue de
la Lesbian
and Gay
Pride de
Lyon, quatre
femmes
arborant le
rainbow flag
ont été
molestées,
après que
leurs
agresseurs
leur ont
proposé de «
les soigner
». Fin mai,
un couple de
femmes était
agressé au
bord du
canal de
l’Ourcq à
Paris. Début
mars, une
lesbienne a
été violée,
du fait de
son
orientation
sexuelle, à
Béziers[2].
L’an
dernier,
c’est à Metz
qu’on
relevait une
plainte pour
violences
lesbophobes[3],
tandis qu’un
couple de
femmes
subissait
des mois de
harcèlement
à Segré[4].
Un
sentiment
d'impunité
entretenu
par les
magistrats
Les juges du
TGI de
Montpellier
ont refusé
de
reconnaître
le caractère
homophobe de
deux
affaires.
L''homophobie
était
pourtant
patente : en
septembre
dernier,
deux hommes
étaient
agressés à
coups de
marteau aux
cris de «
sales pédés
»[5]; en mai
2008, un
pompier
frappe une
personne
qu'il devait
secourir en
criant «
J'en ai
marre de ces
pédés »[6].
En refusant
de
reconnaître
le caractère
homophobe de
ces
violences,
les
magistrats
entretiennent
un sentiment
d'impunité
qui ne peut
qu'encourager
de nouvelles
violences.
Où est la
prévention ?
La
prévention
de
l'homophobie
est encore
insuffisante.
Le ministre
de
l'Éducation
nationale
doit donner
des moyens
concrets
pour que
tous les
élèves, du
primaire au
lycée, aient
accès à des
séances
d'information
et de
sensibilisation
sur
l'orientation
sexuelle et
la
tolérance.
Mais la
prévention
ne s'arrête
pas à
l'école.
C'est à
chaque éluE
localE de
s'engager
dans des
actions de
ce genre,
notamment en
cas
d'agressions
homophobes
répétées.
Les
responsabilités
politiques
Par leur
silence,
leur refus
d'accorder
aux LGBT
l'égalité
des droits,
par leurs
propos
homophobes,
les
responsables
politiques
se rendent
complices de
tels actes.
Voilà à quoi
mènent les
insultes
répétées de
Christian
Vanneste
cautionnées
par les
juges de la
Cour de
cassation,
l’idéologie
de Christine
Boutin, les
tirades de
Gérard
Longuet[7],
et la
bienveillance
de l’UMP à
leur égard.
Voilà le
résultat de
décennies de
politiques
menées par
des
gouvernements
homophobes
qui nous
refusent «
partout et
toujours »,
l’égalité
des droits.
En traitant
les
personnes
homosexuelles
et les trans
comme des
sous-citoyenNEs,
qui ne
peuvent se
marier,
adopter,
choisir leur
état-civil
ni même
donner leur
sang, les
responsables
politiques
entretiennent
la haine
quotidienne
qui aboutit
à ces actes
de violence.
Les
conséquences
sanitaires
L'homophobie
et la
transphobie
ont des
conséquences
sur la santé
et la vie
des
personnes
LGBT. Cette
haine
explique que
les jeunes
gays soient
5 fois plus
nombreux à
se suicider
que les
hétéros.
Elle a aussi
des
conséquences
documentées
en matière
de lutte
contre le
sida :
comment
penser
correctement
à se
protéger, à
se dépister,
à bien se
soigner
quand on ne
cesse de
vous faire
comprendre
que vous
êtes unE
sous-citoyenNE.
Nous
exigeons :
- que les
responsables
politiques
locaux ou
nationaux
condamnent
cette
agression,
et toutes
les autres,
systématiquement
;
- que les
magistrats
prennent
conscience
que leur
déni de
l'homophobie
engendre un
sentiment
d'impunité
qui favorise
le passage à
l'acte ;
- que soient
mises en
places des
campagnes et
des actions
de lutte
effective
contre
l’homophobie,
la
lesbophobie
et la
transphobie
- que soit
enfin
adoptée
l'égalité
des droits
entre
hétérosexuelLEs
&
homosexuelLEs.
Contact
presse :
Vincent
AUTIN
Lesbian &
Gay Pride
Montpellier
LR / 06 60
22 60 34 |
...........................................................................................................................................................................................................
retour
Communiqué de Guerre la
Lutte
Lesbienne
Armée
Encore une agression
Lesbophobe !
(voir détails dans le
communiqué
du
05/07/2010
LG PRIDE de Montpellier
ci-dessous)
STOP à
La FRANCE rétrograde!
Les
vieux croûtons
Politiques
de ce pays doivent
prendre part à la
responsabilité
des sordides agressions
homophobes dont les
femmes lesbiennes
en particulier, sont de
plus en plus les
victimes !
Tant que l'égalité
citoyenne TOTALE & IMMéDIATE
ne sera pas accordée,
- que seul représente
LE DROIT AU (choix
du) MARIAGE
-
Aucune reconnaissance
sociale
réelle ,
aucun
MESSAGE CLAIR de JUSTICE
ne pourra empêcher,
au
XXIème siècle, en
EUROPE,
la reproduction
générationnelle
d'actes répugnants
de
BEAUFS DEMEURéS
(et de leurs compagnes)
du JURASSIQUE
!
LA LLA RECLAME à NOUVEAU UNE ACTION CONCERTEE
DES ASSOCIATIONS LGBT
de FRANCE |
...........................................................................................................................................................................................................
retour
|
COMMUNIQUé
--
L&G PRIDE de Montpellier
- 05/07/2010
Agression homophobe (lesbophobe)
à coups de barre de fer
dans les rues de
Montpellier !
APPEL A TEMOINS !
"Jeudi dernier vers
00h30, une agression
homophobe (lesbophobe)
d’une rare violence
et d’une extrême gravité s’est produite dans les rues de Montpellier. |
"Les deux victimes
rentraient à leur
domicile. Camille* se
trouvait sur son vélo et
Tania* marchait à ses
côtés. Elles ont alors
emprunté une rue à sens
unique lorsqu’un
véhicule fit irruption
roulant vers elles en
sens interdit. La
voiture croise la route
de Tania et Camille
avant de marquer un
arrêt et de faire marche
arrière pour remonter à
la hauteur des deux
jeunes femmes. Le
conducteur et sa
passagère sortent alors
du véhicule. L’homme
demande immédiatement
aux jeunes femmes sur un
ton agressif : «
laquelle fait l’homme ?
». Dans la foulée, il se
dirige vers Camille en
lui redemandant si c’est
bien elle qui fait «
l’homme » avant de
rajouter qu’il allait
leur montrer ce «
qu’était un homme ».
Rapidement le ton
agressif laisse place à
un comportement violent.
En effet, cet homme
pousse alors Camille
sauvagement et la fait
chuter de son vélo.
Tania tente alors de
s’interposer mais se
voit invectivée par la
passagère qui la frappe
brutalement au visage.
Au même instant, l’homme
porte également des
coups au visage de
Camille. Il saisit
ensuite les deux
victimes et les
immobilise en leur
serrant le cou sous ses
bras. Tania parvient
tant bien que mal à le
faire lâcher prise.
L’homme s’est alors
dirigé vers l’arrière de
son véhicule dans le
coffre duquel il
récupère une barre de
fer d’un mètre de
longueur environ ! Armé
de l’objet, il tente de
porter un coup violent
au visage de Camille qui
dans un reflexe de
survie porte sa main
droite pour atténuer la
dangerosité de ce coup.
Sa main encaisse alors
un choc occasionnant une
blessure importante du
pouce. Malgré la main
ensanglantée de Camille,
l’agresseur n’en reste
pas là et assène
plusieurs coups brutaux
avec cette barre
métallique, aux deux
victimes.
Les cris et bruits
engendrés par cette
agression, attirent
l’attention de bon
nombre de personnes. En
effet, une dizaine
d’hommes et femmes
environ se réunissent
autour de la scène.
Tania et Camille pensent
trouver leur salut mais
aucune personne
présente n’intervient
pour protéger les
victimes. Au contraire…
le cauchemar se poursuit
et l’impensable se
produit ! Les deux
jeunes femmes se
retrouvent à faire face
à une pluie de coups
dont elles se
protègeront en se
recroquevillant sur la
chaussée. La
confusion est telle que
Tania et Camille font
état d’environ dix
personnes présentes dans
ce groupe mais ne
peuvent avec certitude
savoir combien d’entre
elles ont participé à ce
passage à tabac
collectif. Les deux
agresseurs du véhicule
profitent de ce
rassemblement pour
prendre la fuite. Cette
punition homophobe (lesbophobe)
s’arrête aussi
soudainement qu’elle a
commencé. Après quelques
minutes pour reprendre
ses esprits, Tania donne
l’alerte aux forces de
l’ordre qui
interviendront
rapidement et
dépêcheront les pompiers
sur place. Aucun des
auteurs n’a pu être
interpelé. Vers 1 h du
matin, Tania sollicite
l’aide de la Lesbian &
Gay Pride Montpellier
Languedoc-Roussillon qui
se rendra sur les lieux
de l’agression quelques
minutes plus tard.
Les deux jeunes femmes
sont alors transportées
au service d’urgences de
l’hôpital Lapeyronie à
Montpellier. Camille se
voit délivrer 7 jours
d’ITT (interruption
temporaire de travail)
et poser plusieurs
points de sutures sur la
main. Tania quant à
elle, ressort sans le
moindre jour d’ITT
malgré les nombreuses
contusions sur les
avants bras, sur le
corps, sur la tête et
sur l’œil gauche ! Le
lendemain, son médecin
traitant lui délivre un
arrêt de travail de 2
jours.
La Lesbian & Gay Pride
Montpellier
Languedoc-Roussillon
s’interroge quant aux
raisons ayant conduit
les urgences à ne
délivrer aucune ITT à
Tania. L’association
présente à l’hôpital a
interrogé l’un des
urgentistes sur le sujet
et s’est vue répondre
que les ITT n’étaient
donnée qu’en fonction du
degré « d’impotence »
des patients !!! L’usage
d’un tel mot nous a
laissé dans une grande
perplexité ! La LGP est
très surprise d’une
telle réponse et qu’à
aucun moment l’état
psychologique de la
victime n’ait été pris
en compte ni que les
nombreux hématomes
présents sur le visage
et sur l’ensemble de son
corps n’aient
véritablement interpelé
les médecins.
Jeudi après-midi les
victimes se sont rendues
à l’hôtel de police pour
déposer plainte pour
agression à caractère
homophobe (lesbophobe)
contre les auteurs des
faits. La Lesbian &
Gay Pride a également
déposé plainte et se
portera partie civile
conformément à la
demande des victimes.
Notre association est
scandalisée, choquée et
révoltée qu’une telle
agression se soit
produite ! Il s’agit là
d’une véritable punition
collective liée à
l’orientation sexuelle
des victimes. Il serait
inacceptable qu’un tel
passage à tabac reste
impuni ! Les victimes
sont profondément
affectées, physiquement
atteintes et
psychologiquement
traumatisées.
L’agression s’étant
produite non loin de
leur domicile, c’est
désormais avec une
appréhension
considérable qu’elles
sortent dans leur
quartier.
A ce jour, aucun des
auteurs n’a été
identifié ni interpelé.
Le type de véhicule et
les numéros de la plaque
d’immatriculation du
véhicule des premiers
agresseurs ont été
relevés. Aucune des
personnes présentes
et/ou ayant participé à
cette violence
collective n’a pu être
identifiée et encore
moins interpelée. Nous
espérons que les caméras
de surveillance placées
sur les lieux
renseigneront les forces
de l’ordre et
complèteront les
informations données par
les victimes.
APPEL A TEMOINS !
Nous lançons un appel
à toute(s) personne(s)
ayant assisté à cette
barbare agression de
bien vouloir se
manifester auprès des
services de police ou de
l’association.
Nous demandons à
Monsieur le Procureur de
la République de
Montpellier qu’il
accorde un intérêt
particulier au
traitement de la plainte
déposée par les victimes
et que tous les moyens
soient mis en œuvre pour
permettre
l’interpellation des
auteurs de ce « crime »
nauséabond, crapuleux et
inacceptable dans notre
société.
La Lesbian & Gay Pride
Montpellier
Languedoc-Roussillon
salue le courage de
Tania et Camille d’avoir
préféré l’action
judiciaire au silence et
à l’isolement. Nous
resterons à leur écoute,
soucieux de répondre à
leurs attentes, et leurs
besoins. Notre
association les
accompagnera et se
battra à leurs côtés
jusqu’à ce que les
auteurs de cet acte
lesbophobe soient
traduits devant la
justice. Un tel crime ne
saurait rester impuni !
L’équipe de la Lesbian &
Gay Pride Montpellier
Languedoc-Roussillon.
*
les prénoms des victimes
ont été volontairement
changé pour préserver
leur anonymat.
Contact presse :
Président Vincent Autin
: 06 60 22 06 34 -
Elodie Brun : 06 76 31
36 31 |
...........................................................................................................................................................................................................
retour
|
LYON -Tabassées en
revenant de la gay pride
!!!!
Source tetu.com
21/06/2010

"Un jeune homme de 19
ans (...) agresseur
présumé a été interpellé
mercredi dernier dans
l'affaire des quatre
jeunes filles tabassées
au retour de la Gay
pride de Lyon, rapporte
Le Progrès ce week-end,
qui revient sur les fait
:
C'était le samedi 12
juin: les quatre amies
âgées de 14 à 17 ans
reviennent de la Marche
des fiertés lyonnaise,
arborant des
autocollants et un
drapeau.
|
"Sans être lesbiennes,
elles s'étaient jointe
au cortège pour profiter
de la fête, d'autant que
l'une d'elles célèbrait
ce jour-là son
anniversaire.
Au retour, elles
croisent le chemin de
deux garçons à peine
plus âgés.
Alors qu'elles
reviennent manifestement
de la Gay Pride, les
invectives commencent:
«vous êtes
lesbiennnes? Bi?»
Puis viennent les
allusions sexuelles: les
garçons leur proposent
«des trucs à
plusieurs», et de
leur pratiquer des
fellations «pour les
guérir». Enfin c'est
l'escalade dans la
violence: plusieurs
filles reçoivent une
gifle, une autre qui
tente de s'interposer
prend des coups de
poing. Elle en sortira
avec l'os du nez cassé
et de multiples
contusions. Un seul passant
intervient, un jeune
chauffeur de taxi ! Les
adolescentes sont encore
très choquées, d'autant
que personne n'a bougé
parmi la trentaine de
personnes qui assistait
à la scène. Seul ce
chauffeur de taxi
viendra à leur secours.
Sans le renfort des
passants, il tombe lui
aussi sous une pluie de
coups administrés par
une dizaine de jeunes.
Ils lui casseront même
une canette sur la tête
avant de prendre la
fuite. C'est l'un
d'entre eux qui a été
appréhendé mercredi par
la police, et identifié
par les quatre
adolescentes. Agé de 19
ans, il est demandeur
d'emploi et déjà connu
de la justice. Son
avocat a fait savoir
qu'il niait avoir
participé à l'agression
et qu'il choisissait de
se taire.
Les victimes et la
Lesbian and Gay Pride de
Lyon se sont portées
partie civile, ajoute Le
Progrès. " |
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Une jeune lesbienne
stagiaire de Police
se suicide !
Source PinkNews.co.uk
17/06/2010
Une stagiaire de police
lesbienne s'est suicidée
et accuse dans une
partie de sa lettre
posthume, la Met
(Métropolitain police)
d'être homophobe. Lara Goldie, 28 ans,
a été retrouvée pendue à
son domicile dimanche
matin par un voisin.
Diplômée de l'école de
police de Hendon
en avril, elle a
travaillé en tant que
stagiaire au
PC d' Haringey
.
Lara Goldie
a laissé quatre
pages faisant état de
problèmes personnels,
mais contenant aussi un
paragraphe sur l'école
de Police Hendon et le
PC d'Haringey dans
lequel elle dit le
ressentiment des
collègues contre elle.
Ses collègues ont
déclaré au journal The
Sun qu'ils refusent tous
d'être étiquetés
d'homophobes et
précisent qu'elle
n'avait pas formulé de
plainte à leur sujet.
Lara Goldie est supposée
avoir subi récemment une
séparation d'avec sa
petite amie de long
terme.
Un porte-parole de la
police Met a dit: «Sa
mort n'est pas
considérée comme
suspecte. Le décès de
cette jeune officier est
tragique et dans ces
moments triste et
douloureux, nos pensées
vont à sa famille, amis
et collègues." Et au
collège Hendon on
déclare au journal: «Il
y a un sentiment
palpable de choc lorsque
tout le monde a été
accusé d'homophobie...
La police avait en effet
la réputation d'être
homophobe et raciste.
Mais nous avons changé
depuis." La police
métropolitaine de la
Direction des normes
professionnelles a lancé
une enquête sur sa mort.
article en VO
www.pinknews.co.uk/2010/06/17/lesbian-pc-who-committed-suicide-accused-met-of-homophobia |
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FAIT
DIVERS EN LESBOPHOBIE !
Samedi
23 mai, vers 21h30, deux amoureuses
se promenant le long du canal de
l'Ourcq ont été victimes d'insultes
à caractère lesbophobe et de
violences physiques.
Seules face à plusieurs hommes, dans
cet endroit pourtant très fréquenté,
l'une d'entre elles a été frappée à
la tête à deux reprises dans
l'indifférence générale, jusqu'à
l'intervention d'un cycliste leur
ayant permis de s'enfuir. La
patrouille de police qu'elles
alertaient ensuite à l'autre bout du
canal n'a pas tenté d'interpeller
ces agresseurs, et ne leur a offert
aucune protection.
La lesbophobie
n'est pas un mythe, et les
agressions lesbophobes ne sont
pas des cas isolés. Mélange de
sexisme et d'homophobie, elles
nous menacent toujours et
partout au quotidien.Nous
invitons donc toutes les
lesbiennes à se mobiliser
massivement le samedi 29 mai
2010, entre 18h30 et 22h00,
devant le restaurant "O KAY
café", au bord du canal*, où
ont eu lieu ces violences:Pour
réinvestir cet espace qui nous
appartient AUSSI. Pour que cette
histoire ne reste pas qu'un fait
divers.Pour montrer à ces amies
lesbiennes qu'elles ne sont pas
seules... et que nous n'avons
pas peur!
Le
collectif de solidarité avec les
amoureuses du canal de l'Ourcq.
PhotoWeb Canal de l'Ourq
Contact:
contrelesagressionslesbophobes@gmail.com
*Petite place avant l'écluse, 41
quai de la Loire, Paris 19ème
(métro Laumière ou Crimée)
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BRAVO Isabelle, tu es une héroïne
pour notre Communauté !
5 mois
fermes !!! Victoire totale pour une
lesbienne agressée à Metz
Source tetu.com 07/06/2010
Le
caractère homophobe des faits
survenus en août, à Metz, a été
reconnu par la justice, qui condamne
l'agresseur à cinq mois de prison
ferme... Il avait injurié et
violemment frappé la jeune femme, la
laissant inconsciente sur le pavé.
Isabelle Charissous
n'en revient pas de la décision
rendue, lundi après midi, par le
tribunal correctionnel de Metz. «A
ma mère, ma p'tite femm', mes amis,
et tous ceux qui m'ont soutenue, je
pense que là, on tient notre
victoire, notre fierté, et j'espère
que cette décision fera grave
jurisprudence!» -
Injures de nature sexuelle et propos
lesbophobes
L'agresseur d'Isabelle a été
condamné à cinq mois de prison
ferme. Le tribunal est allé au delà
des réquisitions du parquet, qui
étaient de trois mois. Les
magistrats ont également reconnu le
caractère homophobe de l'agression
survenue le 3 août 2009, vers 20h,
dans la principale artère piétonne
de Metz. Isabelle Charissous, 30
ans, gestionnaire en ressources
humaines, se promenait avec deux
amies, rue Serpenoise, quand elle a
entendu une voix d'homme qui disait:
«C'est quoi ça, des lesbiennes ?
C'est pas normal...» Isabelle s'est
retournée, a demandé aux trois
jeunes garçons qui se trouvaient
derrière de les laisser tranquille.
Pour toute réponse, la jeune femme a
été vertement rabrouée. Des injures
de nature sexuelle ont succédé à des
propos lesbophobes. Les mots
orduriers ont fusé. Isabelle ne
s'est pas démontée. Ses deux amies
l'ont pourtant prise par le bras,
lui demandant «de laisser tomber».
Mais Isabelle a exigé des excuses.
Puis tout s'est déroulé très vite...
"
Le plus vindicatif des trois hommes,
22 ans, a empoigné la jeune femme.
«Il m'a mise à terre. J'avais à
peine touché le sol qu'il a pris son
élan et, d'un violent coup de pied,
il a tapé sur ma nuque. Comme au
football pour un dégagement...» La
jeune femme est tombée dans les
pommes. Une bonne dizaine de
passants se trouvait dans la rue, à
quelques mètres. Personne n'est
intervenu. Les trois agresseurs sont
repartis sans être inquiétés,
laissant Isabelle inconsciente sur
le pavé, ses amies affolées à ses
côtés.
Isabelle Charissous n'a retrouvé ses
esprits qu'une fois à l'hôpital.
L'agression a provoqué un vif émoi
dans la population LGBT lorraine.
Une marche de soutien a rassemblé
200 personnes, le 8 août, dans les
rues de Metz.La plainte déposée par
la jeune femme et la description
qu'elle a faite de son agresseur ont
permis à la police de retrouver le
jeune homme et de le traduire en
correctionnelle. Isabelle a obtenu
des dommages et intérêts pour
préjudices moral, physique,
financier. L'association LGBT de la
ville, Couleurs Gaies, a également
été reconnue dans sa constitution de
partie civile."
(voir ci-dessous...
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Trois
mois ferme requis contre l'agresseur
d'une lesbienne au centre-ville de
Metz
Source e-llico.com 17/05/2010
Trois mois
d’emprisonnement ferme ont été
requis lundi à l’encontre d’un homme
de 23 ans, poursuivi pour avoir
frappé une jeune femme de 31 ans en
raison de son homosexualité, en août
dernier à Metz, par le procureur du
tribunal correctionnel de Metz.
>>>>>
voir
à
Metz:
une lesbienne frappée dans
l’indifférence générale
Le procès, qui se tenait lundi,
coïncidait avec la Journée mondiale
contre l’homophobie.
A la barre, le jeune homme, dont le
casier judiciaire comporte déjà neuf
condamnations, a reconnu avoir
frappé la jeune femme à la tête -
quatre jours d’incapacité temporaire
de travail lui ont été reconnus -,
mais a nié le mobile homophobe de
son acte.
(...) la jeune femme, ainsi que deux
personnes qui l’accompagnaient et un
témoin qui passait dans la rue du
centre-ville où se déroulait la
scène de violence, ont affirmé que
le prévenu avait proféré des
insultes homophobes avant de
"shooter dans la tête de la jeune
femme", selon l’expression du
témoin. - "Cette agression
n’est pas purement gratuite : en
réalité, le prévenu n’a pas supporté
de voir deux jeunes femmes se tenir
par le bras dans la rue", a expliqué
l’avocat de la partie civile, Me
Philippe Carmantrand, qui soutient
"le caractère homophobe de
l’agression".
L’avocat de l’association
"Couleurs
gaies", également partie
civile, a dénoncé les
dénégations du prévenu à la barre :
"A la lâcheté de son geste, il
ajoute la lâcheté de son attitude",
a-t-il dit.
Le procureur de la République,
décrivant le prévenu comme un "macho
archaïque", "un de ceux qui portent
leur virilité en bandoulière", a
demandé une peine de trois mois
d’emprisonnement ferme, ainsi que la
révocation d’un précédent sursis de
deux mois d’emprisonnement.
Rejetant fermement toute motivation
homophobe, l’avocat de la défense,
Me Joseph Roth s’est ému d’"un
procès confisqué par la promotion de
la lutte contre l’homophobie". Le
jugement a été mis en délibéré au 31
mai. |
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Que
font nos ennemis?
La Journée internationale des femmes
ternie par le viol d'une lesbienne à
Béziers
Source tetu.com 08/03/2010
La Journée
internationale des femmes du 8 mars
fête, cette année, son centenaire.
à laquelle participeront
entre autres La Coordination
Lesbienne de France et Les Chiennes
de Garde...
" Elle aura une triste tonalité
aujourd'hui, une semaine après
l'agression d'une femme, violée en
raison de son homosexualité, à
Béziers.
-"Il
fallait se battre il y a cent ans,
il faut se battre aujourd'hui",
rappelle Maya Surduts, présidente de
la Cadac (Coordination des
associations pour le droit à
l'avortement et à la contraception)
et animatrice du Collectif national
pour les droits des femmes. (...)
Une jeune femme agressée à cause de
son homosexualité à Béziers !
Dans la nuit de mercredi
dernier, une lesbienne de 32 ans a
été victime d'un viol, son
orientation sexuelle serait un des
motifs de l'agression à Béziers. Les
deux violeurs présumé ont été mis en
examen très rapidement. Ils
l'auraient agressée justement en
raison de son orientation sexuelle.
Les deux hommes de 25 et 35 ans,
désormais sous mandat de dépot,
avaient rencontré la jeune femme
lors d'une soirée chez un ami commun
mercredi soir. Sur le chemin du
retour, alors qu'il la
reconduisaient chez elle, ils
auraient «décidé» de la violer après
qu'elle leur a dit qu'elle était
homo. |
-" Ce viol accompagné d'actes de
torture est un crime dont les
auteurs doivent être sévèrement
châtiés», estime le collectif contre
l'homophobie (CCH) dans un
communiqué. La jeune femme n'a pu
s'en sortir qu'en sautant par son
balcon. Les deux hommes ont ensuite
très vite été interpellés. «Ce crime
rappelle tragiquement les nombreuses
violences sexuelles que subissent
les femmes en général et les
lesbiennes en particulier», ajoute
le CCH, avant de souligner «qu'il
s'agit encore trop souvent d'un
sujet tabou». La Lesbian and Gay
Pride de Montpellier, Languedoc
Roussillon assure de son côté que
«si telle était sa demande,
l'association assurerait à la jeune
femme, qu'elle sera à ses côtés pour
l'accompagner dans sa reconstruction
et démarches» et appelle toutes les
associations à condamner ce crime
«scabreux» et à manifester leur
soutien à la victime.(...)"
Suite-
article complet :www.tetu.com/actualites/france/la-journee-internationale-des-femmes-ternie-par-le-viol-dune-lesbienne-a-beziers-1668 |
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Bravo à
l'Association QUAZAR Angers !
Pas moins de quatre comparutions !
Segré: Suites judiciaires des
agressions lesbophobes de Jessica et
Virginie
(voir
plus bas dans la page)
Quazar Ze News de juillet-août vous
révélait le calvaire enduré par
Jessica et Virginie à Segré suite à
une nouvelle vague d'injures et
d'agressions dont elles ont été les
victimes en juin dernier. Depuis,
Quazar leur a trouvé un avocat
pénaliste qui a pris leur dossier en
main. La réponse judiciaire est on
ne peut plus claire : pas moins de
quatre comparutions.
Le 11 septembre, un des
mineurs de la bande, au casier
judiciaire vierge, sera présenté à
la déléguée du procureur pour un
rappel à la loi, pour des faits
d'injures publiques envers un
particulier en raison de son
orientation sexuelle.
Le 30 septembre, Mathieu, le
plus virulent des jeunes, sera
poursuivi devant le tribunal pour
enfants pour les mêmes faits et pour
outrage à personne dépositaire de
l'autorité publique. Cette
comparution fait suite aux plaintes
de Jessica et Virginie et aux faits
de mai 2008, alors qu'il était
encore mineur. Enfin le 2
novembre, devant le tribunal
correctionnel comparaitront ce même
Mathieu pour récidive de violence
avec usage ou menace d'une arme sans
incapacité, acte d'intimidation pour
déterminer une victime à ne pas
porter plainte et pour contravention
pour avoir porté une arme de poing,
en l'espèce un pistolet à billes.
Un autre jeune, Antoine, sera
poursuivi pour avoir participé à
cette vague d'agressions.
La qualification de la comparution
ne nous est pas encore
définitivement connue. Nonobstant,
Quazar se félicite du travail du
parquet dans cette affaire qui va
permettre de démontrer la
complémentarité de ces quatre
comparutions. En lien avec maître
René-Louis Penneau, le conseil
d'administration de Quazar a choisi
d'engager l'association dans une
constitution de partie civile, dans
les trois dernières comparutions,
afin de porter la parole des gays et
lesbiennes devant la justice face à
des faits inacceptables de sexisme
et de lesbophobie.
Stéphane
Corbin - sept. 2009 site:
http://assoquazar.free.fr/sommaire.html
Attention nouvelle adresse : QUAZAR
22 rue du Maine 49100 ANGERS
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L'homophobie et
puis... le
silence... ...
... Vous
entendez ??
... ... ... ...
Non ? Mais si...
Tendez bien
l'oreille... ...
... ...
Vous n'entendez
pas ce silence ?
Cela fait
maintenant plus
de trois jours
que Le
Parisien a
révélé les
violences
homophobes
dont ont été
victimes Cynthia
et Priscilla.
Depuis, à notre
connaissance,
aucune
personnalité
politique n'a
dénoncé
publiquement ces
actes homophobes
intolérables.
Aujourd'hui, 10
juillet 2009,
s'indigner
contre
l'homophobie en
France ne semble
toujours pas
« politiquement
vendeur »...
Source
gayclic.com
|
WANTED!
Les
petits clampins mâles
moisis du cervelet :
La LLA se mobilise pour
réclamer une grande
battue genre
Lesbiennes motivées...
 |
à
Metz:
une lesbienne frappée dans
l’indifférence générale
Source tetu.com 10/08/2009
Une jeune
femme de 30 ans a été bousculée puis
frappée à terre, lundi dernier,
après avoir été couverte d'injures
lesbophobes.
Une enquête est en cours, et une
marche de soutien a eu lieu ce
week-end. |
Trois jeunes femmes marchaient
tranquillement dans la rue
Serpenoise, une grande artère de
Metz, vers 20 heures, lundi 3 août,
quand elles ont été prises à partie
par trois hommes d'une vingtaine
d'années. «J'ai entendu des voix qui
disaient "c'est quoi ça, deux
lesbiennes, c'est pas normal".
J'ai demandé à ces personnes de nous
laisser tranquilles», explique
Isabelle C., 30 ans, gestionnaire en
ressources humaines. En réponse,
elle est rabrouée vertement par un
des garçons. Aucune des jeunes
femmes ne se donnaient la main ou ne
portaient de signes particuliers.
«On ne faisait rien de spécial, on
allait manger. Moi, je suis un peu
garçon manqué, avec une coupe de
cheveux courte», précise Isabelle,
qui a demandé, une seconde fois, aux
trois hommes de cesser de les
importuner. Ses deux amies l'ont
prise par le bras, lui disant de
«laisser tomber». Mais des injures
de nature sexuelle ont succédé aux
insultes homophobes. Les mots
orduriers ont fusé. Isabelle ne
s'est pas démontée, exigeant des
excuses immédiates.
Puis tout s'est déroulé très vite.
Le plus vindicatif des trois hommes
a empoigné la jeune femme, la jetant
à terre. Sa tête a heurté le pavé
sur le côté droit.
Aucun passant n'est intervenu. |
-
«Ensuite, je ne me souviens plus
de rien, je me suis évanouie... »
L'agresseur a pris son élan pour
donner un très violent coup de pied
dans les cervicales de la jeune
femme. Une bonne dizaine de passants
se trouvaient dans la rue, à
quelques mètres. Personne n'est
intervenu. Les trois hommes sont
repartis sans être inquiétés par
quiconque, laissant leur victime à
terre, inconsciente, et ses deux
amies en proie à l'affolement.
Isabelle a été admise à l'hôpital de
Metz quelques instants plus tard où
elle a retrouvé ses esprits. La
jeune femme est ressortie trois
heures plus tard, une minerve autour
du cou. «Je suis allée déposer
plainte vers minuit au commissariat
de Metz, où j'ai été très bien
accueillie. Le lendemain, j'ai
contacté l'association Couleurs
Gaies...» Une marche de
soutien a été organisée, samedi 8
août, sur les lieux de l'agression,
par l'association LGBT de Metz. 150
à 200 personnes ont répondu présent.
Militants LGBT, mais aussi
d'organismes de défense des droits
de l'homme. Une enquête a été
ouverte. Elle s'annonce difficile.
La caméra de surveillance installée
dans la rue piétonne était hors
service.
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|
Nouveau cas de lesbophobie en
Essonne !!
Après
Segré
(49500 - Maine-et-Loire Pays de la
Loire )
et Epinay-sous-Sénart
(91860 - Essonne, Ile de
France)
,
un troisième cas d'agression
lesbophobe à Bondoufle
(91070 - Essonne, Ile de France)
est dénoncé par des associations.
Hasard ou triste loi des séries,
TÊTU revient sur cette affaire et
sur les deux autres en cours.
La Coordination Lesbienne en France
(CLF) et le Collectif contre
l'homophobie (CCH) ont récemment
exprimé leur inquiétude face à un
troisième cas d'agression lesbophobe,
qui s'est déroulé le 7 juin,
également dans l'Essonne.
|
Aude et Hélène*, deux lesbiennes
quadra de Bondoufle dans l' Essonne,
ont retrouvé sur leur pare-brise des
lettres d'injures: «Putain de
lesbienne, tu pollues la rue» ou
encore «Saleté de goudou».
La
répétition des ces insultes s'est
accompagnée d'actes de vandalisme
contre le véhicule de l'une d'entre
elles. Après avoir déposé plainte,
elles ont fait appel à la CLF et au
CCH qui indiquent que «la récurrence
des agressions lesbophobes prouve
bien qu'il ne s´agit ni de faits
divers isolés, ni de banals conflits
de voisinage.»«Être considérée
comme un déchet, c'est
insupportable» Depuis des
années, la CLF se mobilise auprès
des lesbiennes victimes d'agressions
et de discriminations. Déjà,
comme le rappelle Jocelyne Fildard,
«nous étions venues en aide
financièrement Valérie Goudal, à
Sète, dans un cas de discrimination
au travail en 2001». Cette fois,
cette affaire va marquer un tournant
dans l'histoire de la CLF par la
concrétisation d'un travail
inter-associatif avec le CCH et la
volonté «si Aude et Hélène le
souhaitent, de nous constituer
partie civile pour la défense des
intérêts des lesbiennes» ajoute
Jocelyne. Contactée par TÊTU, Aude,
qui décrit sa ville et son quartier
comme très calmes, se dit
«psychologiquement touchée par cette
façon d'être considérée comme un
déchet, c'est insupportable. Et
d'ajouter: Ce qui est encore plus
difficile, au delà des injures,
c'est cette volonté de s'en prendre
à moi en attaquant Hélène.»
Source tetu.com 11/07/2009
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retour
SOS HOMOPHOBIE "Comme le
souligne les
associations, "la
récurrence des
agressions lesbophobes
(dans l'Essonne et comme
récemment à Segré dans
le Maine-Loire) prouve
bien qu'il ne s'agit ni
de fait divers isolé, ni
de banal conflit de
voisinage. C'est la
raison pour laquelle
nous appelons les
pouvoirs publics
(police, gendarmerie et
justice) à traiter ces
plaintes avec célérité
et fermeté afin de
mettre un terme à
l'insupportable
sentiment d'impunité
dont pensent bénéficier
les auteurs. Nos
associations saluent le
courage des victimes qui
ont osé porter plainte,
ce qui a valu pour
certaines d'entre elles
des représailles ou des
pressions les obligeant
à quitter leur domicile
(Segré et
Epinay-sous-Sénart). La
lutte contre la
lesbophobie ne peut plus
se satisfaire de
discours lénifiants,
aussi nous appelons les
politiques, qu'il
s'agisse des Ministres
de l'Intérieur et de la
Justice ou qu'il
s'agisse des élus/es
locaux/ales, à prendre
en considération par des
actes cette
discrimination
spécifique que vivent
les lesbiennes".
voir communiqué :
http://ldh92sud.over-blog.com/article-33634337.html |
|
 |
Epinay-sous-Sénart:
Cynthia et Priscilla *,
à la recherche d'un
logement
Cynthia et
Priscilla*, victimes
d'une agression physique
le 02 juillet dernier
suite à des injures à
caractère homophobe de
jeunes de leur cité,
ont, elles aussi, dû se
résoudre à déménager.
Elles sont actuellement
hébergées chez la mère
de l'une d'entre elles,
heureusement très
aidante dans l'épreuve
que vivent ces deux
jeunes filles de 21 ans.
Dans cette affaire,
révélée par le Parisien
et dénoncée par SOS
Homophobie, deux
priorités s'imposent
désormais à Cynthia et
Priscilla: retrouver un
logement et le suivi
judiciaire de l'enquête
pour la traduction des
auteurs de ces
agressions devant un
tribunal.
Face à la violence, deux
lesbiennes se résignent
à déménager
:Deux femmes en couple
ont été agressées
physiquement la semaine
dernière, après
plusieurs mois
d'intimidations dans
leur quartier de
banlieue parisienne. SOS
Homophobie demande
qu'elles soient
protégées par la justice.Deux femmes en
couple, harcelées par
leur voisinage et
finalement violemment
agressées, frappées à la
tête par un groupe de
garçons. L'affaire n'est
pas sans rappeler celle
de Segré, où un couple
de lesbiennes s'était
résigné à déménager,
lassé des insultes et
des intimidations de
quelques jeunes.
Cette fois-ci, les faits
se sont produits dans la
cité des Gerbaux, à
Epinay-sous-Sénart, au
sud de Paris. |
L'agression a eu lieu
jeudi dernier. SOS
Homophobie rapporte les
faits, et demande que
les deux femmes soient
protégées par la
justice. «Dès leur
installation dans la
cité en janvier,
plusieurs jeunes leur
avait indiqué qu'ils
feraient partir "ces
gouines" parce que
"l'homosexualité c'est
péché!"» rapporte
l'association dans un
communiqué. «Après des
mois d'insultes, de
menaces, de harcèlement
quotidien, quatre jeunes
dont trois mineurs s'en
sont donc pris
physiquement à ce qu'ils
considèrent comme des
pécheresses", poursuit
le texte, précisant que
les quatre auteurs
présumés ont été arrêtés
mais «ont continué à
insulter les victimes à
la sortie du
commissariat et ont été
immédiatement remis en
liberté par la justice».
«Ce couple de lesbiennes
est ainsi doublement
victimes», estime SOS
Homophobie, «harcelées,
agressées et obligées de
quitter leur logement et
leur quartier puisque
les jeunes agresseurs,
eux, peuvent y revenir
avec un sentiment
d'impunité». `Dans le
journal Le Parisien, les
deux femmes racontent
leur calvaire au
quotidien. Les menaces
(«on va vous faire
l'appartement »), et les
insultes, (l'inscription
«Les gouines» sur leur
immeuble). «Les insultes
venaient toujours de
gens différents, même de
filles» rapportent les
deux femmes.
Une violence qui
dépasse le harcèlement,
ce jeudi, lorsque l'une
des femmes, excédée,
demande aux jeunes de
s'arrêter et reçoit en
retour un coup de poing
sur la tempe. Sa
compagne, qui tentait de
s'interposer, est aussi
frappée.
Bilan:
quatre jours
d'incapacité totale de
travail pour chacune, et
la décision de quitter
définitivement leur
appartement. «On ne peut
pas retourner là-bas,
ils vont continuer à
s'en prendre à nous»
explique le couple au
Parisien. Elles sont
actuellement hébergées
chez des amis"
voir article
www.leparisien.fr/faits-divers/elles-ont-fui-leur-cite-a-cause-de-l-homophobie-07-07-2009-571943.php
 |
Pétition à Segré pour
Jessica
et Virginie*
communiqué et
pétition de QUAZAR
ci-dessous
Jessica 24 ans et
Virginie 28
ans,
(photo) ont finalement
dû déménager et aller
vivre dans une autre
ville proche pour
retrouver le calme après
le harcèlement de la
bande de jeunes
lesbophobes... A l'appel
de Quazar, de SOS Femmes
49, du Planning
Familial, du NPA, et des
organisations de Segré,
telles la Ligue des
droits de l'homme, la
CGT, le PS et les Verts,
une marche organisée le
mardi 30 juin a conduit
près de 70 participants
de la place de la
République à la mairie.
Une délégation a été
reçue à la mairie par
une adjointe et ensuite
par le sous-préfet,
Laurent Olivier. Les
associations ont insisté
sur la mise en place
d'un système local
d'alerte simple,
permettant aux pouvoirs
publics de garantir
réellement la sécurité
des personnes face à une
situation de
harcèlement. D'autant
que la bande en question
est bien connue des
services de gendarmerie.
La pétition initiée
par Quazar sur son site,
qui a recueillie près de
1 700 signatures a été
remise lundi dernier à
Gilles Grimaud, maire de
Segré. A l'occasion
de cette rencontre, la
même exigence a été
formulée par les
associations insistant
sur le rôle d'alerte que
la gendarmerie aurait dû
avoir plus tôt auprès du
maire. Gilles Grimaud,
qui a reçu fréquemment
Jessica et Virginie, a
proposé aux associations
de se revoir à la
rentrée pour envisager
un programme
d'interventions en
milieu scolaire contre
les discriminations.Avec
AFP. Photo: Le Parisien
/
www.lepost.fr/article/2009/07/07/1609871_contraintes-de-fuir-leur-cite-a-cause-de-l-homophobie.html |
|
*Prénoms modifiés à la
demande des intéressées
et des associations. |
"Les ressemblances de
ces trois affaires,
leurs conséquences
directes pour au moins
deux d'entre elles,
poussent les
associations à appeler
«les pouvoirs publics à
traiter les plaintes
déposées avec célérité
et fermeté afin de
mettre un terme à
l'insupportable
sentiment d'impunité
dont pensent bénéficier
les auteurs."
ATTENTION :
Agressions lesbophobes
en hausse !
SOS Homophobie relève de
son côté que «Nicolas
Sarkozy avait pourtant,
parmi ses nombreuses
promesses, affirmé qu'il
remettrait les valeurs
de la République au sein
des cités». «Pourtant,
force est de constater
une fois encore que ce
sont des jeunes, imbibés
de discours religieux
sexistes, machistes et
homophobes, qui font la
loi dans certains
quartiers», commente
l'association.
Au final, l'association
demande «que la justice
protège les victimes et
appelle les plus hautes
autorités de l'Etat à
réaffirmer les valeurs
laïques de la République
partout sur le
territoire et à ne plus
tolérer les discours
discriminants et
intolérants de beaucoup
d'autorités
religieuses».
Le rapport annuel 2009
de SOS homophobie fait
état d'une hausse des
agressions physiques
contre les lesbiennes
qui passaient de 6% des
témoignages en 2007 à
15% en 2008.
..
voir
FAITS
DIVERS EN HOMOPHOBIE |
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Communiqué de presse
de l'association
Quazar d' Angers - 16/06/2009
Segré (49500) : un couple de
lesbiennes insulté et pris pour
cible par un groupe de jeunes
Quazar dénonce l'impéritie des
pouvoirs publics et de la
gendarmerie !!!
Signez la pétition de soutien à
Jessica et Virgine>>>>
ici.
Deux lesbiennes
du centre-ville de Segré
(Maine-et-Loire) sont victimes
depuis de nombreux mois d'insultes
lesbophobes
de la part d'un groupe d'une
vingtaine de jeunes entre 17 et 21
ans. A deux reprises, l'un d'entre
eux a tiré en leur direction avec
des balles à blanc.
Les deux jeunes femmes, Jessica 24
ans et Virginie 28 ans, font face
depuis la semaine dernière à une
nouvelle montée en puissance des
agressions avec courage et détermination.
Quazar leur apporte tout son soutien
et dénonce avec la plus grande
véhémence l'inaction des pouvoirs
publics et de la gendarmerie locale
pour faire cesser ces agressions à
caractère répété.
Les faits sont consternants :
Le 15 mai 2008, un jeune qui avait
proféré des propos lesbophobes
n'avait pas été poursuivi.
Le 30 août 2008, un jeune les a
menacé physiquement. Après un dépôt
de plainte, il a écopé d'un mois de
prison avec sursis et de 200 € de
dommages et intérêts. Le même soir
un autre jeune a tiré en leur
direction avec des balles à blanc.
Il y a quinze jours, les jeunes
femmes ont été insultées dans un
commerce par une partie de ces
jeunes.
Mardi 2 juin dernier, la voiture de
Virginie a été rayée
intentionnellement.
Vendredi 5 juin, un des jeunes a
pénétré dans le domicile des deux
jeunes femmes alors qu'elles étaient
chez elles, leur causant une grande
frayeur. Elles ont porté plainte
pour violation de domicile.
Dans la nuit de vendredi au samedi 6
juin, cette bande de jeunes les a
insultées sous leur fenêtre depuis
la voie publique sans qu'aucun
voisin ne s'y oppose.
Au cri de
«Bande de sales gouines,
descendez!», «Vient sucer ma queue»,
«Je vais te la mettre dans le cul,
tu vas aimer» les deux jeunes
femmes ont enduré ces propos pendant
des heures alors qu'elles disent
avoir ont fait appel à la
gendarmerie qui était présente à
quelques mètres et qui n'est pas
intervenue.
Entre samedi et dimanche derniers,
les deux jeunes femmes ont porté
plainte pas moins de quatre fois,
pour violation de domicile, menaces
avec arme, injures discriminatoires,
et jet de détritus.
Jeudi 11 juin, Jessica et Virginie
ont rencontré Laurent Olivier,
sous-préfet de Segré, en présence du
capitaine de gendarmerie qui leur
ont assuré « avoir un oeil sur le
dossier ». Mais à la question des
deux jeunes femmes, de savoir quand
le calme reviendrait dans notre rue,
le sous-préfet leur a déclaré ne
rien pouvoir faire car c'était un
lieu public !
Depuis les événements d'août 2008,
Jessica et Virginie avaient écrit à
leur maire sans obtenir de réponse
de sa part. Gilles Grimaud s'est
enfin décidé à recevoir les deux
jeunes femmes maintenant que
l'affaire s'ébruite dans la presse
locale.
Non, Segré n'est pas une zone de
non-droit !
L'attitude laxiste des pouvoirs
publics locaux et de la gendarmerie
depuis des mois a encouragé cette
bande de jeunes à commettre ces
attaques inqualifiables envers la
dignité de deux citoyennes de Segré
en raison de leur orientation
sexuelle.
L'impéritie des pouvoirs publics et
de la gendarmerie de Segré a conduit
à renforcer le sentiment d'impunité
des ces jeunes lesbophobes, qui se
comportent comme de jeunes mâles
sexistes, dominateurs et insultants
envers les femmes.
Quazar exige des mesures de
protection immédiates des forces de
l'ordre nationales et municipales en
faveur des deux jeunes lesbiennes de
Segré, la poursuite sans faillir de
ces jeunes et des mesures éducatives
et répressives exemplaires envers
ces jeunes lesbophobes à qui il est
plus que temps d'apprendre le
respect et l'égalité des droits des
femmes et des lesbiennes.
N'attendons pas que ces jeunes, pour
qui le sexe est un enjeu de
domination, soient les futurs maris
qui insultent et battent les femmes.
Rappelons qu'en France, tous les
trois jours, une femme meurt sous
les coups de son mari ou de son
compagnon. N'attendons pas un drame
pour agir !
Le sexisme et
la lesbophobie, au même titre que
toutes les autres discriminations
sont des fléaux sociaux qui ne
passeront pas à Segré !
Aussi, Quazar,
Centre lesbien, gay, bi et trans
d'Angers, association de lutte
contre les discriminations liées à
l'orientation sexuelle et l'identité
de genre, appelle toutes les
citoyennes, les citoyens, les
partis, les syndicats, les
associations LGBT et de femmes,
à
signer la pétition de soutien
en rejoignant Jessica et
Virginie dans leur courageux combat
quotidien contre le sexisme et la
lesbophobie.
 |
Stéphane Corbin,
président de Quazar 06
22 09 09 66
assoquazar@free.fr
http://assoquazar.free.fr
QUAZAR association loi
1901 - Cultures et
libertés homosexuelles
Centre Lesbien, Gay, Bi
et Trans d'Angers -
Permanences d'accueil au
local: samedi 17h>19h,
7, quai Gambetta - 49100
Angers |
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Stage
d'auto-défense pour lesbiennes et
trans
Source
"Coup de coeur" de tetu.com/ tetuMag
Juill/Août 2007
Pour apprendre à désamorcer une
agression verbale ou physique
-sexiste, lesbophobe, transphobe,
raciste etc- et se défendre par la
parole ou un enchaînement de
mouvements, un stage d'auto-défense
est organisé à Paris pour les
lesbiennes et trans.
"JUST
SAY NO"
C'est le moment de vous inscrire par
email pour réserver votre place dès
maintenant car le nombre de
participantes qui auront la chance
d'y assister est limité. Peu importe
votre taille ou votre force, cette
session vous donnera les bases et
vous permettra d'augmenter votre
auto-estime, tout en boostant votre
confiance en vous. Et si vous
n'habitez pas à Paris, vous pouvez
vous aussi organiser des stages dans
votre ville car l'association
Garance se déplace de Belgique pour
aider les femmes à lutter contre les
violences psychologiques et
physiques. Le stage aura lieu les
deux derniers week-ends de février
2009 à Paris. Vous pouvez choisir de
participer soit les samedis 21 et 28
février, soit les dimanches 22/02 et
1/03.
Le stage de deux jours coûte: 20
euros pour les chômeuSes/rmistes,
30 euros pour les étudiantEs, 40
euros ou plus pour cellEs qui le
peuvent. A ce prix, il faut ajouter
la location de la salle, qui est de
5€ par participantes. Nous avons
fait en sortes d'avoir les tarifs
les plus accessibles possibles.
Inscriptions
au stage d'auto-défense pour
lesbiennes et trans avant le 28/01
Lien officiel :
www.editions-zones.fr/spip.php?article60
-
Inscription
préalable par email:
frederic.livingston@gmail.com
Plus d'informations dans le
reportage «Lesbo Fight» du magazine
«Têtu» de juillet-août 2007 ou dans
l'ouvrage intitulé "Non, c'est
non!", qu'Irene Zeilinger, l'une des
deux formatrices, a publié
récemment. Le livre peut être
consulté gratuitement et
intégralement sur internet grâce au
lien indiqué ci-dessus. Faites
passer le message à vos amies!
Photo Kira Gracie, magnifique jeune
championne MMA / BJJ (Mixed Martial
Arts/ Brazilian Jiu-jitsu) |
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SOS homophobie
publie la première enquête statistique nationale
consacrée à la lesbophobie le 17 mai 2008,
journée mondiale contre l'homophobie, qui a pour
thème cette année la lesbophobie.
Enquête sur la
lesbophobie
Les résultats sont publiés
sous deux formes :
• une synthèse (60 pages) en vente en librairie
ou à commander en ligne ci-dessous,
• un document d'analyse complet (240 pages)
téléchargeable ci-dessous.
www.sos-homophobie.org/index.php?menu=4&menu_option=43&menu_soption=435 |
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L'HOMOPHOBIE
TUE !
Lesbophobie |
Inde -
Deux
lesbiennes
se
suicident
pour ne
pas être
séparées
Source
tetu.com
21/05/2008
par
Sophie
Collet
CHENNAI
-
Un
couple
de
lesbiennes
s'est
immolées
par le
feu,
samedi
17 mai,
dans le
sud de
l'Inde.
Malar
(Christy
Jayanthi
Malar),
38 ans,
et
Rukmani,
40 ans,
ont
enflammé
le
kérosène
qu'elles
avaient
versé
sur
leurs
habits.
La
police a
découvert
leurs
cadavres
enlacés
au
domicile
de Malar,
dans la
petite
ville de
Sathangadu.
Les deux
femmes,
mariées
chacune
de leur
côté,
n'auraient
pas
supporté
de voir
leurs
familles
respectives
tenter
de les
séparer.
Suite à
ce
drame,
les
activistes
LGBT
renouvellent
leurs
appels
pour
faire
supprimer
l'article
377 du
code
pénal
indien,
qui
assimile
les
relations
«contre-nature»
à un
crime.
L'avocate
Sudha
Ramalingam
a
notamment
déclaré:
«Nous
devons
accepter
les
relations
qui ne
sont pas
qualifiées
de
normales.
(…) Deux
adultes
consentants
ont le
droit de
choisir
leur
mode de
vie.» |
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Lesbophobie, une
intolérance qui ne fait pas de bruit
Source
libération.fr 16/05/2008
article de Marie-Joëlle
GROS
"Lesbophobie"
reste un mot absent des dictionnaires. Pourtant,
on parle souvent mal des lesbiennes, quand on en
parle. Beaucoup restent invisibles. Même dans la
communauté homo, elles sont reléguées au second
plan, derrière les gays. Etre femme et
homosexuelle, est-ce une double discrimination ?
Sur la ligne d’écoute téléphonique de SOS
Homophobie, les femmes témoignent beaucoup moins
que les hommes - un appel sur cinq en moyenne.
La lesbophobie serait-elle anecdotique ?
L’association a souhaité prendre la mesure d’un
phénomène qui mêle homophobie et sexisme,
souvent à bas bruit. Son «enquête sur la
lesbophobie», rendue publique aujourd’hui , est
une première. Il existe aussi très peu d’études
sur les lesbiennes.
Un questionnaire a été diffusé à travers divers
canaux (salon Rainbow, festival de cinéma
lesbien, presse, sites Internet, etc.). A
l’arrivée, 1 793 questionnaires, remplis par des
femmes assez jeunes (neuf sur dix ont entre 18
et 49 ans), vivant majoritairement en
Ile-de-France (61 %), et souvent en couple (60
%). La lesbophobie n’y apparaît pas comme un mot
vide de sens : 57 % des sondées l’ont déjà
subie. Le plus souvent dans la famille (44 %),
mais aussi parmi un groupe d’amis (24 %) ou au
travail (24 %).
Photo Pride à
Tours 2006 - Minute de silence contre
l'Homophobie (Blog Lutingribouille) |
|
"Quand est-ce que tu te
maries ?"
En famille, les mères, surtout, semblent avoir
d’immenses difficultés à admettre l’orientation
sexuelle de leur fille, les pères arrivant en
seconde position. Peut-être parce que c’est à
leurs mères que les filles révèlent en premier
leur homosexualité. «J’espère que tu ne
deviendras jamais homosexuelle» , invite
celle-ci, en voyant que son ado collectionne
exclusivement les posters d’actrices et de
chanteuses : aucun homme sur les murs de sa
chambre.
Faux-amis
Près d’un quart des femmes sondées ont raconté
l’incompréhension de leurs ami(e)s, ainsi qu’une
forme de rejet. Etonnant : les copains, des gens
qu’on a choisis, paraissent a priori plus
ouverts que la famille. Découvrir qu’ils ne
peuvent concevoir une sexualité différente de la
leur fait d’autant plus mal. Ainsi ce
témoignage, livré avec un questionnaire : «Ma
meilleure amie a prononcé ces mots : "j’ai
horreur des lesbiennes".»
Curiosité urbaine
Dans la vie quotidienne, des lesbiennes font
parfois l’attraction. «Etre filmée dans la rue
parce que j’embrasse une fille, ça donne
vraiment l’impression d’être une bête de foire»,
témoigne l’une d’elle. La rue reste
essentiellement le lieu de toutes les insultes
et provocations, suivie des transports. Souvent,
c’est le couple lesbien qui attire l’attention :
parce que les femmes se tiennent par la main, ou
s’enlacent. Dans l’étude, celles qui souffrent
de ces situations ont souvent moins de 25 ans,
et sont parisiennes. Pourquoi ? A Paris, elles
se sentent peut-être plus libres de leurs gestes
sans choquer. Peut-être aussi parce que ceux qui
s’en prennent à elles se savent, eux aussi,
anonymes dans la ville.
Placards à "goudous"
Rumeurs, moqueries mais aussi refus de promotion
et mise au placard. Au travail, les lesbiennes
qui ne jouent pas sur le registre de la
séduction entendent parfois parler des autres
femmes ainsi : «Elle, c’est une femme. Une
vraie».
Que dire au bureau ? «Ce qui m’est
le plus difficile, c’est de devoir simuler une
vie hétérosexuelle sur mon lieu de travail : mes
collègues seraient capables de ne plus voir mes
compétences, mais seulement mon orientation
sexuelle» , témoigne l’une des sondées. Et comme
il est impossible de tout cacher (comité
d’entreprise, sécurité sociale, etc.), 7 %
d’entre elles ont eu l’agréable surprise de se
faire «outer» par un collègue.
Source
libération.fr 16/05/2008
(Journée mondiale
contre l’homophobie)
Article de Marie-Joëlle GROS
|
 |
60%
des lesbiennes ont expérimenté la lesbophobie.
Entretien avec Nadine Cadiou,
référente de la commission
lesbophobie de SOS Homophobie, de
2003 à juin 2006
L'association SOS
Homophobie a été créée en 1994. La
commission «lesbophobie»
existe-t-elle depuis le début? La
commission «lesbophobie» est née en
2003. L'association était alors
majoritairement masculine et les
aspects spécifiques des
discriminations et violences faites
aux lesbiennes, même s'ils étaient
abordés depuis la création de
l'association, étaient très
insuffisamment pris en compte. La
plupart des commissions ou groupes
de travail ne comptaient pas de
femmes parmi leurs membres. La
mixité de l'association était
menacée. Il fallait réagir à ce
manque de présence des femmes et en
2003, nous avons organisé un
recrutement pour rétablir la mixité
au sein de toutes les commissions:
plus d'une dizaine de militantes
nous ont alors rejoints. Il y a donc
eu davantage de lesbiennes à
l'écoute, d'autres pour intervenir
dans les écoles, d'autres encore
pour travailler sur le Rapport
annuel de l'association. Et nous
avons pu créer la commission «lesbophobie»
pour étudier ce qu'est la
lesbophobie et ses spécificités par
rapport à la gayphobie. C'est vrai
que nous recevons sur la ligne et
par mail de plus en plus de
témoignages: nous sommes passés de
365 messages reçus en 1997 à 1.212
en 2005! Mais en pourcentage, la
répartition entre les appels des
gays et ceux des lesbiennes reste
sensiblement constante: sur cinq
appels, un seul provient d'une
femme. La lesbophobie n'est pourtant
pas un phénomène marginal et c'est
ce que nous révèle, entre autres,
l'enquête réalisée en 2004 par la
commission «lesbophobie»: les
lesbiennes sont plus de 60% à avoir
rencontré des épisodes lesbophobes
au cours de leur vie. (...)
Source et
suite de l'interview :www.tetu.com/rubrique/mag/mag_dossier_detail.php?id_dossier=167 |
La
lesbophobie est-elle un
phénomène marginal ?
Coordination Lesbienne
de France (CLF)
- Format
de fichier: PDF www.coordinationlesbienne.org/IMG/pdf/plaquettealerte.pdf
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retour
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(photo montage Tasse de Thé:)) |
PAYS-BAS, La lutte contre l'homophobie devient priorité nationale
Après des polémiques sur la montée des violences
homophobes en ville, la lutte contre l'homophobie est
désormais une des priorités officielles du gouvernement
néerlandais. Ainsi, le Ministre de l'Éducation, Ronald Plasterk, a fait adopter en conseil des ministres un
budget de 2,5 millions d'euros sur 2008-2011 pour
favoriser l'intégration des homosexuels. Même si les
gays et les lesbiennes sont juridiquement et
politiquement égaux, «socialement, l'acceptation ne va
pas d'elle-même auprès de certaines minorités ethniques
ou de gens au mode de vie plus orthodoxe», a-t-il
affirmé. L'argent est destiné notamment à des actions en
direction des jeunes, singulièrement musulmans, dans les
écoles, les clubs sportifs ou les associations de
quartier. L'aide au développement est désormais
conditionnée à des avancées sur la question des droits
des homosexuels. Des instructions ont été envoyées aux
ambassades dans le monde entier à cet effet, dans des
pays où l'homosexualité peut mener à la prison ou
l'échafaud. Selon le directeur du COC (CGL néerlandais), Frank van Dalen, la tâche est «immense», même aux Pays-Bas: «selon des enquêtes, 48% de la population est choquée par deux hommes s'embrassant et 75% des immigrés pensent qu'un enseignant devrait cacher son homosexualité». |
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Montpellier :
l'agression de la jeune homosexuelle sera
rejugée en appel
L'agression de haine
homophobe sera rejugée en appel
Soupçonné de l'agression d'une jeune
homosexuelle, Ludovic a été relaxé, vendredi, en
comparution immédiate.
"A la demande de Me Luc Abratkiewicz, l'avocat
de Julie, hier, le parquet a décidé de faire
appel de la décision rendue vendredi par le
tribunal correctionnel (Midi Libre de samedi 18
avril). Ludovic, ce Montpelliérain de 28 ans,
soupçonné d'avoir roué de coups la jeune femme
en raison de son homosexualité, sera donc rejugé
devant la chambre des appels correctionnels.
Pour motiver son intervention, Me Abratkiewicz
remet en cause l'alibi fourni par Ludovic, le
soir des faits. Durant l'audience
correctionnelle, vendredi, il a longuement été
question du programme télé regardé ce soir-là.
Le prévenu et son témoin, l'ami chez qui il
était, ont affirmé à la police avoir regardé un
match de football sur Sport +, la chaîne
sportive du bouquet Orange via internet. Alibi
confirmé par la compagne de Ludovic qui, à son
arrivée chez l'ami, vers 20 h 15, a indiqué que
les deux hommes regardaient du football à la
télé.
Depuis sa première plainte, le lendemain de son
agression, Julie avait nominativement dénoncé
son agresseur. « Or, ce soir du 1er avril, la
chaîne Sport + diffusait, à 20 h, du hockey sur
glace et, à 22 h 30, du tennis. En l'état de ces
éléments, l'alibi de Ludovic apparaît totalement
infondé », argumente l'avocat de la partie
civile. « Je ne comprends pas comment le
parquet, après avoir ouvert la voie de la relaxe
pendant son réquisitoire, peut faire appel après
», s'étonne le conseil de Ludovic.
Pour Me David Mendel, « la dictature de
l'émotion l'emporte sur la présomption
d'innocence dans un dossier plus que faible ».
Et se dit « confiant » pour l'appel. « Mon
client, reconnu innocent par le tribunal
correctionnel, est transformé en bouc émissaire
sous la pression de clan ou de faction »,
s'emporte l'avocat. A l'audience, le
collectif contre l'homophobie était fortement
représenté, notamment par son président, Hussein
Bourgi. « En dix ans d'expérience associative,
c'est la première fois que nous éprouvons un tel
sentiment d'injustice lors d'un procès », a
déclaré ce dernier dans un communiqué, à l'issue
du jugement. Les parties se retrouveront donc,
d'ici quelques mois, à nouveau devant la
justice. "Source
MidiLibre.com
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ET LA VIOLENCE LESBIENNE
on en parle... ? |
Reconnaître les Types de violence
La « violence » est un schème de
comportement selon lequel la brutalité
physique et la coercition affective
permettent d'accéder au pouvoir ou à la
domination dans une relation et de se
maintenir dans cette position. Une seule
agression suffit pour qu'il y ait
sévices ou mauvais traitements.
Voici des exemples de violence et de
mauvais traitements :
- mauvais traitements physiques :
coups, gifles, coups de poing, coups de
pied, étranglement, morsures, brûlures,
poussées, coups portés avec des objets
ou des armes; le fait d'enfermer ou de
confiner, d'empêcher de dormir ou de
manger, de restreindre la mobilité ou
les déplacements d'une partenaire ayant
une ou des incapacités;
- mauvais traitements sexuels :
relations sexuelles obligées; agressions
sexuelles avec ou sans objets ou armes;
voies de fait pour refus de participer à
une activité sexuelle;
- mauvais traitements psychologiques
ou affectifs : critiques excessives
et à répétition, humiliations et actes
de mépris, dont jurons, injures et
expressions de mépris; restriction ou
contrôle de l'accès à des amis, à des
ressources personnelles ou sociales;
attaques de nature homophobe, raciste ou
misogyne (remarques hostiles et
méprisantes au sujet de l'orientation
sexuelle de la partenaire, de son
patrimoine culturel ou de son sexe),
menaces ou mauvais traitements à l'égard
des animaux de compagnie;
- menaces : de blessures
adressées à vous, à votre famille ou à
vos amis; menaces touchant la garde
d'enfants, le statut juridique, le
statut d'immigrante ou le parrainage;
menaces de divulgation de votre identité
de lesbienne contre votre volonté;
- exploitation financière :
contrôle des finances, vol d'argent,
endettement, entraves sur le plan des
études ou de l'emploi;
- destruction matérielle :
destruction de biens ou d'effets
personnels;
- harcèlement : le fait de suivre
une personne, de se présenter tout à
coup à son lieu de travail ou chez elle,
d'appeler fréquemment cette personne, sa
famille, ses amis ou ses collègues ou de
leur envoyer souvent du courrier.
article
yagg.com 28/01/2011
CSL
- CENTRE DE
SOLIDARITE LESBIENNE de Montreal
(Canada)
Brisons le silence
sur la violence conjugale chez les
lesbiennes
Le Centre de solidarité
lesbienne (CSL) émerge du Groupe
d'intervention en violence conjugale
chez les lesbiennes (GIVCL) qui avait
pour mandat l'intervention auprès des
lesbiennes victimes de violence
conjugale"Source
citegay.com 25/11/2008
Que faire en cas d'urgence - Violence
conjugale
www.solidaritelesbienne.qc.ca/
|
Les
lesbiennes face aux violences : connaître pour agir
À l'occasion de la
journée internationale
pour l'élimination des
violences faites aux
femmes qui a lieu le 25
novembre, SOS homophobie
vous convie à une table
ronde sur les violences
à l'encontre des
lesbiennes ...le
12 décembre à la salle
Tolosa, rue de la
Fonderie, à Toulouse de
18h à 20h.
Le débat réunira :Sylvie
Gras, membre de SOS homophobie depuis 2003 et co-auteure
de "L'Enquête sur la lesbophobie" publiée en mai 2008,
inédite en France à ce jour ; Brigitte Lhomond,
sociologue au CNRS, co-auteure de "L'Enquête sur les
Violences envers les femmes en France" (ENVEFF) publiée en
2003, l'une des premières chercheuses à s'être penchée sur
les modes de vie des lesbiennes, en France, et notamment
leur santé ;Vanessa Watremez, présidente de
l'association AIR-Libre (Association d'interventions, de
recherches et de luttes contre la violence dans les
relations lesbiennes et à l'égard des lesbiennes) et auteure
de "L' Enquête sur l'hétérosexisme et la lesbophobie vécus
par les lesbiennes en milieu de travail en France" et
Irène Zeilinger, sociologue et auteure de
"Non c'est
non!"
Petit manuel d'autodéfense à l'attention de toutes les
femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire"
paru en 2008. Membre de l'association Garance, elle a
participé au projet Daphné, premier projet européen de lutte
contre les violences faites aux lesbiennes. Les invitées
nous présenteront les résultats des recherches auxquelles
elles ont participé et répondront aux questions que nous ne
pouvons manquer de nous poser : Ces violences envers les
lesbiennes sont-elles répandues ? La France est-elle
particulièrement touchée ? Pourquoi en entend-on si peu
parler ? Comment se manifestent-elles et qui sont les
agresseurs ? Sont-elles plus fréquentes au sein de la
famille, dans la rue, au travail ? Le couple lesbien
échappe-t-il aux violences conjugales ? Quelles sont les
conséquences de ces violences sur la santé des lesbiennes ?
Quels sont, enfin, les recours possibles pour les aider et
les moyens de lutte que nous pouvons mettre en œuvre ? Un
débat organisé et animé par Stéphanie Arc, journaliste et
vice-présidente de SOS homophobie, avec le soutien de SOS
homophobie, de l'association Bagdam Espace lesbien
(Toulouse) de la Mairie du 3e arrondissement de Paris."
SOS
HOMOPHOBIE - Association
loi 1901 de lutte contre l'homophobie créée le 11
avril 1994
c/o Centre LGBT Paris IDF - 63 rue Beaubourg - 75003
Paris
Ligne d'écoute : 0 810 108 135 - Web
www.sos-homophobie.org
- Contact
sos@sos-homophobie.org
Voir aussi :
Groupe d’intervention en violence conjugale chez les
lesbiennes :
www.givcl.qc.ca |
|
 |
L'association AIR-Libre
Association
d'Interventions, de
Recherche et de
Lutte contre les
violences dans les
relations lesbiennes
et à l'égard des
lesbienne
- la violence conjugale ou
domestique chez les lesbiennes ;
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GROUPE
D'INTERVENTION CONJUGALE CHEZ LES LESBIENNES
ARTICLES TRAITANT DE LA VIOLENCE
CONJUGALE CHEZ LES LESBIENNES
Source Revue Treize,
voir
*Mag'Lesbiens
dossier
violence conjugale, novembre 1995, pages 12 à 30
inclusivement -
www.givcl.qc.ca/article.htm |
APPEL à Témoignages... COMMUNIQUé 22/08/2007
APPEL A TEMOIGNAGE POUR UN DOCUMENTAIRE VIDEO LESBIEN -
Vous avez été(ou êtes) victime de violences (physique et/ou morale) dans une relation lesbienne et vous avez envie d'en témoigner. Brisons ensemble ce tabou, car on ne peut se battre efficacement contre l'invisible.
En tant que lesbienne, nous résistons aux normes établies, mais nous vivons dans un monde construit sur le pouvoir oppressif des uns sur les autres et nous y sommes perméable; Un choix est pourtant possible, même difficile...
La violence dans les relations lesbienne est malheureusement une réalité; ce documentaire diffusé uniquement devant un public lesbien, se veux un déclencheur de courage et de parole, pour rompre un silence si dévastateur. Votre témoignage pourra être filmé (à visage découvert ou non) mais vous pourrez aussi choisir de ne laisser entendre que votre voix ou même de faire lire vos mots par une autre voix...
Ce film est un projet personnel fait dans le cadre de l'association lesbienne AIR LIBRE " Association d'Interventions, de recherches et de Lutte contre la violence dans les relations lesbiennes et à l'égard des lesbiennes" qui organise en autre des groupes de parole. Pour le projet de film contactez: sylvie1258@yahoo.fr
Pour des infos sur l'association: -
Tel : 06.88.39.27.76 -
http://membres.lycos.fr/airlibre |
|
ENCORE UNE PETITE TRANCHE ? c'est pour
emporter ... L'homophobie, sujet du prochain film de
Michael Moore?
Source
tetu.com 17/07/2007 (...) Dans
une
interview au magazine gay
The Advocate daté d'aujourd'hui,
mardi 17 juillet, Michael Moore a confié que
son prochain film pourrait traiter de
l'homophobie et de la droite antigay
américaine. «Je pense que je suis mûr pour un sujet
comme celui-ci», explique-t-il.
L'homophobie demeure
«l'une des
dernières plaies ouvertes de notre âme»
déclare l'auteur dede
Fahrenheit 9/11 (...) Moore se dit,
pour sa part, favorable à l'ouverture du
mariage aux gays et fier de soutenir cette
cause: «Si
vous croyez à l'égalité et si vous croyez
qu'il faut vous battre pour les droits de
tous, et tout particulièrement ceux qui sont
le plus touchés par la bigoterie et la
discrimination, alors vous n'avez pas
d'autre choix que de répondre présent quand
il s'agit de se battre pour les droits des
gays et des lesbiennes.»
voir
Sites
sympas
Hors
LGBT |
Lutter
contre la haine
homophobe en Europe :Communiqué
des Verts le 16 juillet
2007 Le 7 juillet, la Gay
Pride de Budapest a été
attaquée par des
nationalistes, des skins
essentiellement, mais
aussi des citoyen-nes
venu-es proférer
invectives et injures,
arborant saluts nazis et
drapeaux nationalistes,
projetant des crachats,
des œufs, des pierres,
des bouteilles et des
fumigènes sur les
marcheurs. Pierre Serne,
coresponsable de la
commission LGBT(lesbienne
gay bi trans) des Verts,
était notamment présent.
La police a été
rapidement dépassée et
plusieurs participants à
la Gay Pride ont été
blessés. La Gay Pride de Zagreb a
été, elle aussi, l’objet
d’attaques de l’extrême
droite. On se souvient
qu’à Varsovie les
jumeaux d’extrême droite
au pouvoir ont dû céder
sous la pression
internationale, après
avoir interdit le défilé
l’année précédente. A
Moscou, l’interdiction -
et les violences -
demeurent la règle. Les Verts s’indignent de
cette haine homophobe.
Si partout dans l’Europe
politique,
l’homosexualité a été
dépénalisée, des
citoyens désirant
exprimer pacifiquement
leurs revendications
LGBT mettent encore trop
souvent leur santé,
voire leur vie, en
danger. Les Verts exigent que la
règle soit la même à
Paris, Londres,
Berlin,Varsovie, Zagreb
ou Moscou. Ils estiment
que les avantages
financiers et
commerciaux de l’Europe
ne peuvent être accordés
sans une garantie de
l’exercice des libertés
fondamentales, et
notamment de la liberté
d’expression.
Anne Souyris Porte
Parole nationale des
Verts
:
www.lesverts.fr/article.php3?id_article=3345 |
ISLAMISTES, ORTHODOXES, CHRETIENS... TOUS
d'accord contre nous !
...voir
Religions-Blet
Point
...
Et si l'HOMOSEXUALITE était le début de la
PAIX... ? Le mouvement islamique condamne la
conférence lesbienne palestinienne
Source
Haaretz 11/03/2007 |
 "ASWAT (Voix) un groupe
courageux et dynamique de femmes
lesbiennes palestiniennes et
Israelo-Arabes qui partagent des
expériences et ont décidé de
s'organiser pour défier le statu
quo." |
TEMOIGNAGE
: "Une
lesbienne Palestinienne
membre d'Aswat nous raconte son
histoire :
(en VO) -
"Ce serait vraiment dangereux
si certaines personnes savaient
notre identité..."
www.radionetherlands.nl/features/humanrights/041208hr |
|
Une conférence des
lesbiennes palestiniennes, programmée à
Haïfa à la fin du mois, a soulevé la colère
des chefs islamiques du mouvement de l'Israel.
La semaine dernière, les chefs du
mouvement, MKs Ibrahim Sarsur et Abas Zkoor
(Liste-Ta'al arabe unie) ont édité un
rapport invitant "toutes les personnes
respectables de toutes les communautés à se
dresser contre ceux qui prêchent la déviance
sexuelle parmi nos femmes et nos filles."
Asawat basée à Haïfa est une organisation de
femmes gaies palestiniennes, la plupart de
ses 85 membres
viennent de
différentes villes et villages, des
Territoires Occupés, de Jérusalem, du Nord,
et même de Gaza. Asawat a prévu
cette conférence le 28 mars pour marquer son
5ème anniversaire. Le rapport
islamique de mouvement a également indiqué,
"nous ne devons pas laisser ce cancer
mortel s'étendre dans notre communauté."
Le mouvement islamique méridional coopère
avec les groupes juifs orthodoxes pour
protester contre le défilé de la GAYPRIDE à
Jérusalem. Asawat a indiqué qu'il étudiait
la situation et y répondrait de façon
appropriée.(...)
http://libertefemmepalestine.chez-alice.fr/membres_ASWAT.html |
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Résultats 2006 de l'enquête
LESBOPHOBIE de SOS
HOMOPHOBIE
www.lesbigaix.com/news.php?lng=fr&pg=&id=4
Banlieues (c'est pas mieux !)
Grands Angles Par Didier ARNAUD, Charlotte ROTMAN - Libération 7 mai 2007
«J'ai cru que t'étais pédé, j'ai eu trop peur» Antonin, Malik, Aube et Eric subissent au quotidien moqueries, agressions ou pression familiale. Ces homosexuels des quartiers apprennent tant bien que mal à vivre en cachant leur sexualité.... " (...) L'association SOS Homophobie a recueilli en 2006 une trentaine d'appels ou de mails anonymes émanant de banlieue. Les témoignages ne sont pas nombreux.
«Beaucoup d'homosexuels victimes d'homophobie en banlieue pensent que c'est leur faute. Ils ne demandent pas d'aide», explique un membre de l'association. Mais ils sont violents et dessinent, en creux, le quotidien de ceux qui voudraient voir les homos bannis de leur territoire.
Suite de l'excellent article :www.liberation.fr/transversales/grandsangles/252115.FR.php |
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HOMOPHOBIE D'ETAT, RAPPORT DE L'ILGA :
Le 17 mai marque la Journée internationale
contre l’homophobie.
En 2007, pas
moins de 85 états membres des Nations Unies
criminalisent toujours les relations
sexuelles consenties entre adultes de même
sexe !
L’ILGA a
choisi cette période de l’année pour publier
un rapport sur l’homophobie d’État autour du
monde afin d’augmenter la prise de
conscience de l’existence d’une homophobie
institutionnalisée dans le monde.
Voir
le rapport
En Français En 2007, pas moins de
85 états membres des Nations Unies
criminalisent toujours les relations
sexuelles consenties entre adultes de même
sexe, promouvant ainsi institutionnellement
la culture de la haine.
Par cette publication,
nous espérons augmenter la prise de
conscience de cette réalité, dont l’étendue
reste inconnue d’une très large majorité de
la population.
Patricia Curzi and
Stephen Barris, International Lesbian and
Gay Association
Lire plus
www.ilga.org/news_results.asp?LanguageID=3&FileID=1064&FileCategory=19&ZoneID=14 |
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Les Lesbiennes discriminées en Suisse
GB/Suisse01/01/2007
Récemment, une campagne de prévention appelée
"Stop suicide" a été menée à bien par le
gouvernement fédéral de la Suisse avec intention de
prévoir le suicide des jeunes adolescents entre la
population homosexuelle, vérifiant les résultats
durant une année. En s'agissant d'une campagne
active et bien financée, qui fait seulement
apparaître les résultats des jeunes gays. N'est
apparue aucune statistique sur les femmes. Ces
statistiques sur les jeunes gays ont reconfirmer la
thèse que les jeunes adolescents au moment de
découvrir leur homosexualité faisaient partie d'un
groupe à haut risque en ce qui concerne le suicide,
de 4 à 5 fois supérieur aux jeunes hétérosexuels.
En même temps, une étude américaine a démontré
que les jeunes femmes formaient un groupe encore à
plus haut risque que celui des jeunes hommes du au
fait que la représentation publique des femmes et
lesbiannes est encore perçu comme plus dévalorisante
que celle des gays.
Le
groupe lesbian suisse Lestime a donc dénoncé son
inquiétude par l'absence de statistiques de cette
campagne de prévention du suicide entre les jeunes
sur ce le sujet lesbien et a pris contact
téléphonique avec l'Université de Lausanne et avec
le service de professeurs à charge de cette étude.
La seule réponse obtenue a été qui il n'y avait pas
budget suffisant pour les jeunes femmes. Ceci pour
relativiser une avance qui peut paraître
emblématique pour un pays dit "civilisé". |
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Violence à l'égard des
Lesbiennes à la Maison des femmes à
Paris
tetu.com 24/11/06 par
Ursula Del Aguila
Ce samedi 25 novembre,
c'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à
l'égard des femmes, de toutes les femmes. (...)
Il est, en revanche,
difficile de savoir combien de lesbiennes subissent des violences
masculines. Le Rapport sur l'homophobie 2006 constate que la famille
reste le contexte majeur des discriminations lesbophobes.
C'est dans la rue, dans
leur environnement professionnel, dans leur vie quotidienne, dans
leur enfance, qu'elles ont pu ou qu'elles peuvent être victimes de
violences ou de harcèlement.
Michèle Larrouy,
bénévole à la Maison des femmes, constate que «les lesbiennes qui
subissent des violences ne se nomment pas et ne restent pas
longtemps dans les groupes, elles ont du mal avec la parole».
D'où l'urgence et la nécessité de briser le silence. (...)Des
informations seront également données sur les différents groupes de
paroles de la Maison des femmes et notamment sur le groupe
spécifique aux femmes violentées qui doit se mettre en place très
prochainement. Plus d'informations:
http://maisondesfemmes.free.fr |
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Paris: Condamnation pour une agression à
caractère lesbophobe
Hier, jeudi 21 septembre,
le
tribunal de police de Paris examinait une
affaire d'agression verbale et physique à
caractère homophobe. L'incident avait eu lieu le
21 juin, le soir de la Fête de la musique:
Morgane et July, un couple de lesbiennes,
assistaient à un concert. Lorsque Z. s'est
approché d'elles pour les insulter, les deux
jeunes femmes ont tenté de l'écarter avec
diplomatie, constatant son ivresse. Z. a alors frappé Morgane qui est tombée sur les
marches de l'Opéra Bastille, s'ouvrant alors le
front. «Heureusement, July était là pour
alerter la police qui est intervenue
immédiatement, raconte avec émotion Morgane.
L'homme avait plus d'1,8 gramme dans le sang.
Les policiers nous ont soutenues, ils ont été
très respectueux. Mais encore aujourd'hui,
dès que je sors, je suis sur le qui-vive,
beaucoup plus sur mes gardes qu'avant.» Morgane a été dédommagée de 500 euros, malgré
l'intervention du procureur qui soulignait que
la somme aurait pu atteindre jusqu'à 1.000 euros
en raison du caractère discriminant et de l'état
d'ébriété de l'agresseur, reconnus comme
circonstances aggravantes. Z., connu des
services de police pour plusieurs agressions sur
des agents de l'ordre public, était absent lors
de l'audience"
Strasbourg: Condamnation de deux agresseurs
lesbophobes
Hier, lundi 18 septembre,
à 14h30, s'est
tenu au tribunal de grande instance de
Strasbourg le procès en comparution immédiate
des deux jeunes gens qui s'en étaient violemment
pris à Sandra et Mélanie, un couple de
lesbiennes, jeudi dernier à la station de tram
Porte de l'hôpital. L'agression ayant été filmée
par les caméras de vidéosurveillance, ils n'ont
pas cherché à nier les faits, sans cependant se
montrer assez courageux pour expliquer leurs
motivations devant le tribunal. Sandra, la
seule victime présente au procès, visiblement
très choquée, est revenue sur les insultes
qu'elles ont essuyées au moment de l'agression
allant de «sale pute» à «sale gouine». Des
insultes bizarrement non retenues par
l'accusation. La procureure a relevé le côté
«lâche» et «lamentable» de l'agression au vu de
la supériorité physique des deux agresseurs,
lesquels étaient encouragés par quatre
complices. L'avocat a quant à lui évoqué un
«accident de parcours ou de vie». Rappelons
que les deux victimes ont été couchées à terre
sur les rails du tram, ont essuyé des coups de
pied et de béquilles, cela sous le regard des
nombreux usagers présents à cette heure de
pointe, sans qu'aucun n'intervienne. Les
deux agresseurs, âgés de 18 ans, ont été
reconnus coupables notamment de «violences en
réunion n'ayant pas entraîné d'ITT» et condamnés
respectivement à des peines de 4 mois
d'emprisonnement dont un ferme et de 3 mois
d'emprisonnement avec sursis. Le premier était
déjà connu des services de police. À la
sortie du tribunal, Sandra et ceux qui
l'entouraient -amis et militants LGBT, notamment
de l'association TaPaGeS- ont été pris à partie
par des proches des condamnés, venus en nombre,
qui les ont menacés et insultés: «On va te
démonter», «sale travelo», «sale pédé». Une
agression supplémentaire qui ne se serait
peut-êre pas produite si les injures lesbophobes
avaient été retenues comme circonstance
aggravante par le tribuna"l.
Source Tetu.com09/06 |
|
ASSEZ
de HAINE, de HONTE et
de MALEDICTION : L'EGALITE NOW !! Ile
Maurice: Gemma, lesbienne, internée en
psychiatrie ! L'Express.mu
(Port Louis) 27 Juin 2006Kursley Thanay Port Louis "Son histoire a choqué.
Gemma Sandeean
raconte qu'elle a été admise de force à
l'hôpital psychiatrique Brown Séquard. Elle dit
que ses proches la considéraient malade parce
qu'elle aime une autre femme, Ravinee. Cette affaire fera aujourd'hui l'objet d'une
question parlementaire de Ram Mardemootoo,
député de la circonscription
Rivière-des-Anguilles - Souillac. Il demandera
au ministre de la Santé et de la qualité de la
Vie de confirmer si Gemma a été internée et les
raisons justifiant cette démarche. Gemma et
Ravinee, que nous avons rencontrées hier,
ont toutes deux 20 ans. Elles se sont
rencontrées en 2003, alors qu'elles étaient
encore des collégiennes. En août 2005, Gemma part faire des études en
Angleterre. Ravinee reste au pays. Les proches
de Gemma apprennent alors leur relation et
menacent de lui couper les vivres. Gemma est
ainsi contrainte de rentrer au pays. Le dimanche 26 mars, Gemma est chez Ravinee. Un
policier en uniforme mais sans mandat,
accompagné de ses proches, arrive en voiture.
Elle est priée de les suivre. Croyant qu'elle
allait être reconduite à la maison, elle
obtempère. Mais lorsque la voiture arrive à
l'hôpital psychiatrique, Gemma hurle. Un des
préposés, qu'elle dit pouvoir identifier,
déclare qu'elle est mentalement instable.
voir
Au
Bonheur des Psy !
"En deux minutes, sans même me parler, il
avait déclaré que j'étais mentalement instable",
raconte Gemma.Elle passe trois jours et deux
nuits dans cet hôpital et n'en sort que quand
elle rassure ses parents qu'elle n'allait plus
revoir Ravinee. Chez elle, son laptop et son
téléphone portable sont confisqués. Elle est
aussi interdite de sortir seule. Gemma finira par fuguer, un soir, pour aller
vivre avec Ravinee. Le lendemain, elle porte
plainte au poste de police de Line Barracks, en
présence de Me Jane Jouanis. Me Ravi Yerrigadoo
s'occupe également de l'affaire. Un psychiatre
du privé l'a examinée et a conclu qu'elle ne
souffre d'aucun trouble mental. Depuis qu'elles
ont accepté de parler ouvertement de leurs
relations, beaucoup de personnes, disent-elles,
les ont félicitées pour leur courage. Gemma s'interroge sur les procédures adoptées
par le préposé de l'hôpital Brown Séquard pour
déterminer si une personne est mentalement
instable."
Source Femmes et Genre
http://fr.allafrica.com/stories/200606270386.htm |
le
Parlement
Européen
condamne
l'homophobie
en
Europe Le
Parlement
européen
a adopté
mercredi
18
janvier
2006
par 468
voix
contre
149, et
41
abstentions,
une
résolution
fondée
en
particulier
sur
l'art.
21 de la
Charte
des
droits
fondamentaux
de
l'Union
européenne
(non-discrimination,
notamment
à raison
de
l'orientation
sexuelle),
par
laquelle
il
exhorte
les
États
membres
de
l'Union
européenne
à
veiller
à ce que
les
couples
de même
sexe
jouissent
du même
respect,
de la
même
dignité
et de la
même
protection
que les
autres
citoyens.
Le
Parlement
a motivé
cette
résolution
-
indirectement
dirigée
contre
la
Pologne
et la
Lettonie
- par
les
récents
événements
qui se
sont
déroulés
dans
certains
États
membres
de l'UE
(interdictions
de
marches
pour
l'égalité,
propos
haineux
de
dirigeants
politiques
et
religieux,
modification
constitutionnelle
visant à
interdire
expressément
le
mariage
gay). Il
a
également
appelé
les pays
de l'UE
à mettre
fin aux
discriminations
que
subissent
les
couples
de même
sexe en
matière
d'impôts,
de
location
et
d'assurances
sociales,
notamment,
à lutter
contre
l'homophobie
par des
moyens
pédagogique
(école,
université,
médias,
administration)
et à
reconnaître
les
homosexuels
comme
victimes
des
persécutions
nazies.source:
europarl.eu.int...
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retour
Bade-Wurtemberg: les musulmans homophobes n'auront plus droit à la nationalité allemande Le Land de Bade-Wurtemberg (10 millions d'habitants, villes de Stuttgart, Fribourg-en-Brisgau, Karlsruhe et Tübingen) soumettra à l'avenir les candidats à la naturalisation issus des 57 pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (dont la Turquie) à un catalogue de questions visant à déterminer si leurs valeurs sont compatibles avec les principes de démocratie et de tolérance qui fondent la constitution allemande. Outre des questions liées au terrorisme et à la liberté de confession, les candidats devront répondre à des questions du type "Votre fils vous annonce qu'il est homosexuel. Comment réagissez-vous ?" ou "Toutes les fonctions politiques doivent-elles être accessibles aux personnes ouvertement homosexuelles ?". Si toute action visant à lutter contre l'homophobie est bonne à prendre, on peut se demander dans quelle mesure cet examen de conscience n'est pas discriminatoire, puisque seuls les musulmans y sont soumis, et s'il n'est pas en contradiction avec le droit à la liberté de pensée : doit-on retirer la nationalité allemande à tous les homophobes ?source: Queer.de, LeTemps.ch - 07/01/06 |
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retour
Mercredi 22 décembre de l'an de grâce 2004 : VICTOIRE !!! |

Tais toi quand tu parles... |
Désormais
les injures Homophobes sont passibles de prison et d'amende...
"La loi Nouchet" sur l'homophobie est entrée en vigueur !
Festigays Strasbourg
La loi instaurant les futures missions de la HALDE
est passée le 31 décembre 2004 !
Elle rend désormais punissables les insultes, et plus généralement les discriminations basées sur le genre ou l'orientation sexuelle d'une personne. Malgré les interventions odieuses entendues à l'occasion des débats à l'Assemblée Nationale,
nous sommes soulagés d'avoir fait un pas — important — de plus dans la considération des différentes orientations" |
Extrait :"LOI n° 2004-1486 du 30 décembre 2004
portant création de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité - NOR:SOCX0400130L
J.O. du 31/12/2004 texte n°3 (pages 22569/22570) - Art. 20 : Sanction pénale des provocations à la discrimination, à la haine, ou à la violence à caractère sexiste ou homophobe - Ajout d'un alinéa à l'art. 24 de la loi du 29 juillet 1881
- art. 21 : Aggravation des sanctions en matière de diffamation et d'injures publiques à caractère sexiste ou homophobe - Ajout d'un alinéa à l'art. 32 et à l'art. 33 de la loi du 29 juillet 1881
- art. 22 (1°) : Mise en en oeuvre de l'action publique en cas de diffamation ou d'injure commise envers un groupe de personnes à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle - Modification du 6° de l'art. 48 de la loi du 29 juillet 1881
- art. 22 (2°) : Exercice des droits reconnus à la partie civile par les associations de défense des victimes des discriminations fondées sur l'orientation sexuelle, le sexe ou sur le handicap en ce qui concerne les délits de provocation à la haine ou à la violence, de diffamation et d'injure - Insertion des art. 48-4, 48-5 et 48-6 dans la loi du 29 juillet 1881
- art. 22 (3°) : Peines complémentaires pouvant être prononcées à l'encontre des personnes condamnées pour un délit de presse commis à raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou du handicap - Modification du 9e alinéa de l'art. 24, du 3e alinéa de l'art. 32, du 4e alinéa de l'art. 33 et du 1er alinéa de l'art. 63 de la loi du 29 juillet 1881)"
Consultez le texte de loi dans son intégralité !
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retour
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Propos homophobes : les amendements sont entrés en application
Source e-llico 04/01/2005
"Les amendements sanctionnant les propos homophobes sont entrés en application fin décembre 2004. Petit retour pratique sur leur contenu :
Les amendements adoptés le 7 décembre par l’Assemblée Nationale créent le "délit de provocation à la haine, à la violence, à la discrimination à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle". Aucune référence n’est faite à l’identité de genre, ce qui pourrait exclure les transsexuels du dispositif, ni même à l’état de santé. De plus, le délit est limité aux discriminations dont la liste limitative est déjà inscrite dans le code pénal et dans des domaines concrets comme l’emploi, le logement ou les services.
Par ailleurs, la diffamation et l’injure homophobes et sexistes seront passibles de sanctions telles que mentionnées dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. En revanche, les associations vouées à la lutte contre l’homophobie ou le sexisme déclarées depuis au moins cinq ans pourront désormais se porter partie civile et notamment saisir la Haute autorité de lutte contre les discriminations. Enfin, la prescription des délits de provocation à la discrimination sexiste ou homophobe est ramenée de douze à trois mois." |
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retour Lutte contre
l'homophobie : la loi est enfin adoptée par le Parlement
TC22/12/04 Dans la nuit, le Sénat a adopté dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, le projet de loi
créant la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité
(HALDE), qui inclut plusieurs dispositions contre l’homophobie et le sexisme.
Le texte a été voté par l’UMP et l’UDF (hormis quelques sénateurs hostiles au dispositif de lutte contre l’homophobie), les socialistes et les communistes s’abstenant du fait d’un désaccord sur certaines dispositions concernant la composition de la Halde.
Sauf saisine du Conseil Constitutionnel (ouverte au président de la République, au Premier ministre, aux présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, ainsi qu’à soixante députés ou soixante sénateurs),
le texte de loi devrait être rapidement promulgué.
Hormis la création de la Halde,
le projet de loi crée un délit de provocation à la haine, à la violence, à la discrimination à l'égard de personnes «à raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle», limité aux discriminations liées à l’emploi, au logement et aux services.
Pour l’Inter-LGBT, «une étape décisive a été franchie» même si l’association regrette «toutefois vivement que, pour arriver à un vote conforme,
le Sénat ait renoncé à l'extension de l'aménagement de la charge de la preuve au bénéfice des victimes, quelle que soit la discrimination, laissant le dernier mot à l'Assemblée nationale qui avait réservé cette disposition aux seules victimes du racisme».
Elle souligne aussi l’absence de prise en compte de la transphobie par le texte de loi, qu'elle dénonce avec nombre d'associations depuis plusieurs mois.
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retour
Les députés adoptent le
texte
anti-discriminations !!!mercredi 08 décembre
2004
Liberation.fr L'assemblée a voté dans
la nuit de mardi à
mercredi en deuxième
lecture le projet de loi
créant une Haute
autorité de lutte contre
les discriminations et
auquel a été ajouté un
volet anti-homophobie.
La HALDE Haute
autorité
contre les
discriminations
devrait voir
le jour très
prochainement..."
Propos homophobes:
publication d'un décret
d'application
Tetu.com02/04/05
La répression des propos
homophobes et sexistes avance.
Le décret relatif aux
contraventions de diffamation,
d'injure et de provocation non
publiques à caractère
discriminatoire, pris en
application de la loi visant à
réprimer les propos sexistes et
homophobes, a été publié au Journal officiel du 30 mars
2005. Le décret rappelle
notamment que, outre
l'application de plein droit de
ces nouvelles infractions à
Mayotte, les dispositions
relatives à la diffamation,
l'injure et la provocation à la
haine envers une personne ou un
groupe de personnes à raison de
leur sexe, de leur orientation
sexuelle ou de leur handicap
sont également applicables en
Polynésie française, dans les
îles Wallis et Futuna, dans les
Terres australes et antarctiques
françaises et en
Nouvelle-Calédonie. |
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Communiqué du
24/03/05
ARCenCIEL
TOULOUSE
DISCRIMINATIONS/color>
Comment saisir
la nouvelle Haute
Autorité de lutte
contre les
discriminations/color>
"Racisme,
intolérance
religieuse, sexisme,
homophobie, rejet
des handicaps...
Toute personne
s¹estimant victime
de discrimination en
France peut
désormais saisir par
écrit (saisine)
la Haute
Autorité de lutte
contre les
discriminations et
pour l¹égalité (HALDE).
Voici son
adresse :
 |
Haute
Autorité de lutte
contre les
discriminations et
pour l¹égalité
(HALDE) 11-15 rue Saint
Georges - 75009
Paris Téléphone :
08 1000 5000/color>
http://www.halde.fr |
Composée de 11 membres, la HALDE aura compétence sur «toute forme de discrimination légale, qu’elle soit fondée sur le sexe, la race ou l’origine ethnique, la religion ou les convictions, l’âge ou l’orientation sexuelle». Saisie directement par les plaignants ou les associations représentatives, cette instance devra favoriser le règlement des différends par voie de médiation, mais pourra également saisir le parquet. Elle bénéficiera de moyens d’investigation auprès de l’administration et des personnes privées, mais n’aura aucun pouvoir de sanction." |
|
La Halde
sera présidée
par Louis Schweitzer
TC04/03/05 Par Emmanuelle Cosse
La semaine dernière, le
collectif interassociatif pour
une autorité indépendante
universelle de lutte contre les
discriminations dénonçait dans
un communiqué les atermoiements
du gouvernement quant à la mise
en place de la Halde, la Haute
autorité de lutte contre les
discriminations et la promotion
de l’égalité |

Photo Louis
Schweitzer
|
Il semble que le
président de la
République l’ait
entendu puisqu’il a
nommé hier, jeudi 3
mars, le PDG de
Renault Louis
Schweitzer à la
présidence de cette
autorité. Louis
Schweitzer, 62 ans,
ancien directeur de
cabinet de Laurent
Fabius à Matignon,
est devenu PDG de
Renault en 1992. Il
doit laisser la
présidence du groupe
en avril. Parmi les
dix personnalités
nommées membres de
cette autorité
indépendante, on
trouve l'ancienne
secrétaire générale
de la CFDT Nicole
Notat , l’ancien
présidente d’IBM,
Cathy Kopp, proche
du gouvernement,
Alain Bauer,
responsable de
l’Observatoire
National de la
Délinquance crée par
Sarkozy en 2001 et
qui détient un
cabinet d’audit en
matière de sécurité
et de
vidéosurveillance,
l'ancienne
secrétaire d'État
aux Personnes
handicapées
Marie-Thérèse
Boisseau mais aussi
Fadela Amara,
présidente du
mouvement Ni putes,
ni soumises, et Amar
Dib, un proche de
Jean-Louis Borloo,
administrateur du
Fonds d'action et de
soutien pour
l'intégration et la
lutte contre les
discriminations (Fasild).
|
On retrouve
également un proche
de Jacques Chirac,
l’ancien président
de la Croix Rouge,
Marc Gentilini mais
aussi l'ancien
député socialiste de
l'Allier Jean-Michel
Belorgey, auteur de
la convention du
même nom relative à
l’assurabilité des
personnes
séropositives. Louis
Schweitzer a dit
avoir accepté cette
mission «avec
enthousiasme». Il a
indiqué qu'il allait
se mettre au travail
«avec de l'humilité»
et «beaucoup de
détermination», en
lien étroit avec les
associations et les
acteurs de la lutte
contre les
discriminations.
Reste à savoir si la
Halde aurait les
moyens humains et
financiers
suffisants pour
mener à bien ses
missions.
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Transmis
24/11/04 par le site
d'information des
Archives Homo
"Paroles,
paroles.
Toujours des
maux, rien que
des mots"
Par
Jean-Paul
Pouliquen,
initiateur de la
loi sur le
PACS
Pour
Jean-Paul
Pouliquen,
les dispositifs
répressifs
adoptés jusqu'à
ce jour ne sont
pas efficaces
pour lutter
contre les maux
dont souffrent
nos sociétés. En
revanche, se
gargarisant de
mots, ils
restreignent la
liberté
d'expression.
Ainsi en
était-il du
projet
de loi relatif à
la lutte contre
les propos
discriminatoires
à caractère
sexiste ou
homophobe
que le
gouvernement
vient de
retirer.
Photo JP
Pouliquen |
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Article L'Express
du
18/10/2004 Le retour de l'homophobie?
par jacques
ATTALI
"En Europe, les insultes homophobes sont de plus en plus
violentes. Certains courants politiques ne se gênent pas
pour les reprendre Alors que, partout dans le monde, semblent s'opposer les
valeurs de tolérance et de liberté de la modernité, et
celles, plus étroites, des traditions anciennes, il est
des voix, qui se multiplient en Occident, pour rejoindre
ouvertement le camp des traditionalistes. Ainsi du
domaine des préférences sexuelles. De la Chine à l'Egypte,
du Nigeria au Bangladesh, de Cuba au Pakistan,
l'homosexualité reste un crime, parfois puni de mort; et
plus de la moitié des êtres humains n'ont toujours pas
le droit d'aimer des êtres du même sexe. Dans le reste
du monde, ce droit, à peine conquis, est aujourd'hui
formidablement et ouvertement combattu. Non par les
Eglises, qui en reconnaissent, pour la plupart, la
légitimité, mais par des hommes politiques. Et non des
moindres. Aux Etats-Unis, où les mouvements homophobes ont pignon
sur rue, George W. Bush vient de déclarer qu'il «ne
savait pas» si l'homosexualité était un choix de vie
licite, mais qu'il savait que seuls les couples composés
d'un homme et d'une femme devraient avoir des droits
civiques. Dans l'Union européenne, où a été proscrite
toute discrimination fondée sur l'orientation sexuelle,
en particulier sur le lieu de travail, on assiste à un
formidable retour en arrière. Partout, les insultes
homophobes sont de plus en plus ouvertes et violentes.
Et certains courants politiques ne se gênent pas pour
les reprendre, parfois au nom de leur liberté
religieuse. La nouvelle Commission européenne est le reflet de cette
évolution. Une députée autrichienne, ancienne ministre
des Affaires étrangères, haïe des homosexuels de son
pays en raison de ses déclarations, Benita
Ferrero-Waldner, vient d'être désignée comme commissaire
chargée des Relations extérieures de l'Union. Un homme
politique italien ami du pape, Rocco Buttiglione, après
s'être opposé à l'inscription de l'orientation sexuelle
sur la liste des libertés protégées par la Charte des
droits fondamentaux, a été désigné pour représenter son
pays à la Commission européenne. Choisi pour occuper le
portefeuille de la Justice, des Libertés et de la
Sécurité, il a expliqué devant le Parlement européen,
qui l'auditionnait, que l'homosexualité était un «péché»
et que le mariage avait pour but de «permettre aux
femmes d'avoir des enfants et d'être protégées par un
homme». Une députée slovaque homophobe, Anna Zaborska, à
peine élue à la tête de la Commission du Parlement
européen chargée des Droits de la femme et de l'Egalité
des genres, a proposé d'interner les homosexuels en
hôpitaux psychiatriques. Au total, tout se met en place pour que l'homophobie
redevienne une opinion respectable, sous le couvert de
la liberté religieuse. La tragédie des années 1940 nous
a montré que l'intolérance à l'égard des minorités,
quelles qu'elles soient, fait le lit des dictatures;
elle nous a aussi rappelé que les démocraties meurent de
l'indifférence des classes moyennes à l'égard des droits
des plus faibles.
Si l'Occident veut sauver ses valeurs
face aux ennemis de l'extérieur, il lui faudra d'abord
se débarrasser de ses propres démons. "
par jacques
ATTALI : E-mail: j@attali.com |
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"Des
droits à reconnaître"
Les lesbiennes face à la discrimination sous la
direction d'Irène Demczuk
Qu'advient-il de la garde des enfants lorsqu'une mère
lesbienne divorce? Quelles sont les dispositions du Code civil
concernant la conjugalité et la
parentalité chez les lesbiennes? Les services sociaux et
de santé savent-ils s'adapter à leur réalité? Comment se
manifeste la discrimination en milieu de travail? Vivre
en région est-il plus difficile pour la minorité
lesbienne que d'habiter la métropole? On se souviendra peut-être que le Québec a été la
deuxième société, après le Danemark, à inclure
l'orientation sexuelle comme motif prohibé de
discrimination dans sa Charte des droits et libertés
de la personne . |
"... De nombreuses lesbiennes considèrent qu'elles sont
loin de bénéficier d'une égalité juridique formelle,
encore moins d'une égalité réelle. Regroupant des
recherches et des témoignages, ce livre rend compte de
la discrimination vécue par ces femmes à partir de
données originales, constituées pour une large part
d'études de cas, d'entrevues et de récits personnels. Il
s'agit ici d'un premier livre en langue française qui
aborde la problématique de la discrimination, et l'un de
ses mérites est sans doute de donner la parole aux
premières concernées. Des textes de Micheline Bonneau
(sociologue,
Université du Québec à Rimouski), Irène Demczuk et
Lynda Peers (sociologue et psychologue, toutes
deux consultantes et formatrices au ministère de la
Santé et des Services sociaux), Monique Gauvin (sociologue) et
Ann Robinson (professeure de
droit, Université Laval). Des témoignages d' Irène
Demczuk, Céline Lenoir, Christine Roy, Colette Trudel et
Marie-Andrée Vachon."
"Des droits
à reconnaître" Les lesbiennes face à la
discrimination sous la direction d'Irène Demczuk - Les Éditions du
remue-ménage Mais aussi :
«La reconnaissance des conjoints et conjointes de
même sexe : Un droit au cœur de nos vies» - Irène
Demczuk et Annick Gariépy, Table de concertation des lesbiennes et des gais du
Grand Montréal, 1999
http://www.acfas.ca/acfas |
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SPORT ET LESBOPHOBIE
voir
Sportives "La Lesbophobie est
utilisée comme une façon de limiter et
marginaliser le sport de femme.
Beaucoup de femmes ne veulent pas participer au sport parce qu'ils craignent
d'être appelé des lesbiennes, tandis que les athlètes lesbiennes apprennent la honte.
Les lesbiennes se sont impliquées dans
les sports féminins depuis le début et
elles ont travaillé dur pour arriver à ce qu'elles sont aujourd'hui. Notre reconnaissance comporte le
long arriéré lié à ce parcours."
"Refuser de reconnaître la présence des lesbiennes
dans le sport c'est à promouvoir l'intolérance et l'Homophobie"Ignorer ou noircir les supporters lesbiennes, des joueurs, les entraîneurs et le personnel
nient la jeune génération de supporters et des athlètes
qui prouvent que les Lesbiennes existent et
que leurs vies s'inscrivent aussi dans le succès
et la réussite !" |
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ARCHIVES
RECHERCHES CULTURES LESBIENNES
Les
ARCL sont ouvertes tous les mardis entre 19h et
21h30 et sont accessibles à toutes. Créé en 1983, ce
centre de documentation des cultures lesbiennes
témoigne des mouvements et groupes lesbiens,
féministes et homosexuels. Il s'enrichit sans cesse
grâce aux abonnements et échanges, aux achats de
livres, aux dons de documents anciens et récents.Il vous donne accès : - en libre consultation :aux
dernières parutions de revues lesbiennes et féministes
de nombreux pays, au fonds vidéos, aux livres d'art,
dossiers de presse, thèses, dossiers thématiques
reflets des mouvements et luttes politiques... - en prêt (réservé aux
adhérentes) : -à plus de 1 500 essais et
romans. Les Archives ne reçoivent aucune
subvention ! Adhésion
: 37€ par an.
site
:http://arcl.free.fr/dernieresparutions.htm |
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Le
premier "Dictionnaire de l'homophobie"
Le premier "Dictionnaire de l'homophobie"
(PUF "Que sais-je ?") a mobilisé pas
moins de 76 auteurs (anthropologues,
historiens, sociologues, juristes,
philosophes, psychiatres,
journalistes...). Il comporte 168
entrées (dont adoption, anti-PaCS,
déportation, homoparentalité, outing,
suicide...) Il sera vendu à 49 euros, et son tirage
initial est de 5000 exemplaires, un
chiffre plutôt ambitieux pour un
dictionnaire thématique comme celui là.
http://www.puf.com/picts/auteurPUF/D.homophobie.html |
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"Quotidiennement, notre pacte républicain
est atteint par des discriminations raciales,
sexistes et homophobes qui sont autant
d'insultes à la démocratie. (...) comment
tolérer qu'une personne puisse être
"agressée" - verbalement mais
parfois aussi physiquement - du seul fait de
son identité réelle ou supposée ?"
écrit Bertrand Delanoë. "Drames personnels, rejet familial,
scolaire ou professionnel, blessures intimes,
désespoir : cette violence sociale encore méconnue
continue de briser des vies. (...) chaque
progrès tangible est source d'espoir, comme
l'illustre notamment la création du Pacte
Civil de Solidarité (Pacs). (...) |
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"Liberté,
égalité, sexualités" Eric Fassin et Clarisse
Fabre
En France, les
questions sexuelles font désormais partie de l'actualité
politique. Depuis le Pacs et la parité, elles investissent la
sphère publique : on débat ainsi du harcèlement et de la
violence sexuelles, de la prostitution et de la pornographie.
On redéfinit également les normes sociales comme le genre et
la sexualité, les rapports homme/femme ou encore l'hétérosexualité
et l'homosexualité. Les auteurs analysent les liens entre ces
controverses qui participent d'un mouvement de grande ampleur.
Ed. Belfond, 271 p 16 €
Librairie
Les Mots à la Bouche
Le sociologue Eric
Fassin cosigne (avec la journaliste Clarisse Fabre)
"Liberté, égalité, sexualités" et appelle à un
débat démocratique sur les questions sexuelles.
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(...)Dans
ces conditions, comment les choses peuvent-elles bouger
dans les années à venir ? : - "Les
basculements rapides du discours sur la sexualité,
depuis 1997, font penser que l’immobilisme actuel, en
France, pourrait bien être de courte durée. D’autant
que, sur le mariage et la filiation, les choses évoluent,
dans le monde et surtout en Europe. Or, l’image de la
France "lanterne rouge de l’Europe", qui
avait pesé dans le débat sur la parité, pourrait
demain être utilisée pour le mariage ou l’adoption.
Les arguments entendus à l’époque du PaCS ne
tiendront plus : un "ordre symbolique"
universel et immuable de la différence des sexes n’a
guère de sens quand cet ordre s’ouvre à nos portes."
(...) Article
E-llico.com11/12/03
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.COMMENT SAISIR LA HALDE...
"Les propos publics contre les
homosexuels sont désormais passibles
des Tribunaux de Justice et
de sanctions ! "La loi prévoit que
ceux qui appellent à l'une des
discriminations prévues par les
articles 225-2 et 432-7 du Code
pénal à l'égard d'une personne ou
d'un groupe de personnes à raison de
leur orientation sexuelle,
apparentées désormais au racisme et
au sexisme... seront punis de peines
d'emprisonnement et de versements
d'amendes... " Loi n°2004-1486 du
30/12/2004
LA HALDE (Haute Autorité de Lutte
contre les Discrimination et pour
l'Egalité) :
www.halde.fr/Saisir-en-ligne.html |
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