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R   e    s    p    i     r     e 
c'est comme tu le sens...
Une page de Tasse de Thé réservée à l'intuition au féminin...

                                                                                        
lLady Gaga & Beyoncé "Téléphone"

SEXUALITE CARCERALE
INFOS...
"Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations"

Affaire Giraud : la lettre qui lève un coin du voile...


En attendant GOUDOU
(ressenti)
Loin de Paris, le clubbing lesbien ... en rade !


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Certains Evènements sont diffusés directement dans les Régions concernées : Rencontres /Sorties et Liens


 

Lady Gaga & Beyoncé...'"Téléphone"
dans une nouvelle,  impressionnante HOOOoooT  Vidéo  (9min) en ligne
Source advocate.com 11/03/2010
Lady Gaga et Beyoncé amantes en cavale dans un mini film de neuf minutes qui accompagne leur nouveau single, "Téléphone".
"de la spécialement érotique prison de femmes à leur cavale colorée vers une autre série de crimes virtuels... les références LESBIENNES sont partout,
y compris le ruban adhésif noir sur les mamelons en référence aux butchs activistes !"
 
Regarder la vidéo et cliquer  sur plein écran...WAAAOooouuuuuuu !!!

 
Paroles et traduction de la chanson "Telephone"  www.paroles-musique.com/traduction-Lady_Gaga-Telephone_Ft_Beyonce-lyrics,t51384
Il est enfin là ! Le clip tant attendu du duo entre Lady Gaga et Beyoncé a finalement été dévoilé, après des semaines de buzz grandissant sur le Net. Et on n’est pas déçus !
Extrait de l’album « The Fame Monster », « Telephone » n’est pas un hommage à notre fameux groupe rock français, mais une collaboration dynamique et accrocheuse entre la reine du R’n’B moderne et la Lady de la pop-dance.
Et le clip qui accompagne ce morceau est une véritable merveille d’humour noir et de délire visuel : superproduction aussi excentrique que La Gaga elle-même, « Telephone » démarre comme un film de prison de femmes (ambiance cuir et clous), avant de se transformer en road-movie féministe et grinçant, façon « Thelma et Louise » /"Tueurs Nés"... revu par Tarantino et John Waters (« Hairspray ») ! Des tenues délirantes, des effets cartoonesques, des couleurs qui flashent, des situations surréalistes ou franchement torrides… Dans sa version longue de presque 10 minutes, ce bijou détonant réalisé par Jonas Akerlund est largement à la hauteur de nos attentes… et même plus ! D’ailleurs, il ne se raconte pas, il se regarde sans plus tarder !"

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SEXUALITE CARCERALE

-"Sorry, I can't hear you, I'm kinda busy "/Désolée, je ne peux pas t'entendre, je suis "assez" occupée/
-dans le HOTclip carcéral de la chanson plus haut...
 

 
MERCREDI 18/08/2010 à 23h10, Le National Geographic Channel nous ouvre les portes de
L'Enfer des prisons, avec une visite guidée de 55 mn au sein du pénitencier d'Etat pour femmes de Valley, située en Californie
. Il s’agit du plus grand établissement pour femmes des Etats-Unis, où près de 4.000 détenues sont incarcérées. Un univers qui n’échappe pas aux trafics de drogue et aux règlements de comptes....
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Virginie, Etats-Unis  - Une gardien d'une prison de femmes a démissionné suite aux allégations selon lesquelles elle a autorisé la discrimination contre les détenues homosexuelles. Source GayNZ.com 30/12/2009
Démission suite à un rapport d'Associated Press dans Juin que les détenus, pour la plupart des lesbiennes, qui portaient les cheveux courts et desvêtements amples et avaient des traits masculins avaient été présentés séparément dans une aile communément appelée «l'aile butch» ou «aile des petits garçons" pour de plus d'un an.  Les détenus et les gardiens disent que cette pratique a cessé dès que les médias ont interrogés la gardienne Wheeler ... "
 Belgique - Deux détenues lesbiennes mariées pourront se rendre visite au sein de la prison  Source tetu.com 25/01/2007 - Le tribunal de Bruges a accordé un droit de visite à deux détenues lesbiennes. .
Linda Couvreur, 44
ans,  condamnée pour homicide et Theresa Van Heyst, 43 ans, condamnée pour incendie volontaire, se sont mariées le 29 décembre dernier à la prison de Bruges.
Les deux femmes, ne résidant pas dans la même section, bénéficiaient déjà de visites à caractère intime mais la direction de la prison leur refusait le droit de se rencontrer en dehors de ces visites. Le directeur avançait le fait que le couple se voyait déjà le matin lors des ateliers de travail, l'après-midi pour suivre des cours ainsi qu'une heure durant la promenade. Le juge a toutefois estimé que la finalité des travaux et des cours était différente de celle d'une visite. Il a accordé au couple le droit de se voir plusieurs fois par semaine dans un «environnement agréable»        
Affiche Film "Girls in prison - 1994                         >>>>>> voir notre rubrique SxSanté
Sexualités incarcérées- Qu'entend-on par sexualité en prison ?
Le plus souvent associée par le sens commun à l'homosexualité, elle évoque aussi les pratiques sexuelles, les relations sexuelles, les abus sexuels, les délits sexuels, les représentations sexuelles, les identités sexuelles.
La sexualité peut-être réduite à un exercice hygiénique comme satisfaction des besoins sexuels physiologiques. Elle appartient aussi à la vie affective avec son cortège de sentiments, d'émotions. Articulée à la question du désir, elle suppose toujours un rapport à l'autre, réel ou fantasmé.(...) Équivoque qui tient peut-être aussi aux représentations de l'homosexualité féminine où le rapport sexuel serait impossible. Mais certaines détenues se chargeraient de lever cette ambiguïté en revendiquant leurs relations homosexuelles. Ainsi des surveillantes dans une Maison d'Arrêt parlent des "récits", de "celles qui connaissent bien la maison" : "Quand elles arrivent, elles cherchent une nana. Elles se maquent aussi… on laisse faire." D'autres, en centre de détention, témoignent aussi de ces couples qui se forment "pour aider à supporter la détention". Les relations de couple sont interprétées comme des formes de compensation au manque, à la séparation. Comme si ces relations étaient un moyen de lutter contre la solitude et l'isolement dans cet univers surpeuplé qu'est la prison. Les différences relatives à la proxémie entre hommes et entre femmes se prolongent dans le rapport lui aussi nettement différencié à la séduction. La quête du désir de l'autre est manifeste chez les femmes : plaire, attirer le regard, être l'élue, la préférée parmi les autres, toutes les autres. Violence et sexualité ne sont pas conjuguées ici comme cela peut l'être chez les hommes. Il est question de "pression", de "drague", de "rivalité et jalousie", d'agressivité aussi mais pas d'abus sexuels. L'agressivité appartient bien aux deux sexes, mais ils l'expriment différemment. On ne peut manquer de repérer, à travers les entretiens réalisés, une inversion des tolérance/intolérance dans les prisons d'hommes et les prisons de femmes. L'homosexualité, stigmatisée chez les hommes est tolérée chez les femmes ; là, elle se cache, ici, elle s'affiche. Inversement, l'hétérosexualité au parloir est tolérée chez les hommes… tant que le surveillant n'est pas contraint à un rôle de voyeur. Aussi, s'il peut "fermer les yeux", il n'interviendra pas. Par contre, les rapports génitaux hétérosexuels sont interdits aux détenues. Non pas seulement parce que comme ce peut être aussi le cas dans certains établissements pour hommes, l'organisation spatiale ne le permet pas, mais parce que le risque de grossesse est aussi celui de la preuve incontestable des failles de la surveillance.  Mais au-delà de la "trace" visible de la transgression, les rapports sexuels au parloir paraissent ici susceptibles d'évoquer d'autres images : celle de la "maison close" et de la surveillante "maquerelle", organisant la rencontre, complice par son silence. Soulignons encore la fréquence des représentations d'un "dehors" menaçant pour les détenues et du rôle associé de protectrice que se doit d'assurer la surveillante, avec le concours des murs et des barreaux qui servent de ici moins à empêcher l'évasion que l'effraction de cet univers féminin.(...)
Dominique Lhuillier, maître de conférences à l'Université Paris VII - paru dans la Lettre de Genepi n°64, sept/nov 2003.
Article complet Les Pénélopes
www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=4755

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Voici un autre LIEN vers une étude intéressante :

"Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations" de Gwénola Ricordeau

Female sexualities in prison : practices, discourses, representations
Normes, expériences et stratégies sociales..
" Parler, en prison, de sexualité est, plus qu’ailleurs, compliqué. Officiellement, elle n’existe pas, puisqu’elle est interdite. Si la sexualité des hommes détenus est taboue (Welzer-Lang, Faure, Mathieu, 1996 ; Lesage De La Haye, 1998), celle des femmes détenues l’est encore davantage. Malgré la multiplication des travaux sur les femmes incarcérées (Rostaing, 1997 ; Albrecht, Guyard, 2001 ; Cardi, 2006), leur sexualité reste un objet à la fois de fantasmes, d’occultation et de déni. Les raisons de l’invisibilisation des femmes incarcérées – une invisibilisation irréductible à la faible proportion de femmes parmi la population carcérale (moins de 3%) – et de leur sexualité sont certainement à chercher dans les représentations communes de la sexualité des femmes, mais aussi des identités sexuées et des rapports sociaux de sexe qui réduisent les femmes – dedans encore davantage que dehors – à des mères ou à des épouses.(...)
...Le conformisme des représentations de genre et le passé de certaines des femmes détenues – prostitution, violences notamment sexuelles (commises ou subies) – contribuent à l’escamotage de la question de la sexualité dans les détentions féminines. Aux difficultés ordinaires auxquelles se confrontent les enquêtes sur l’intimité et la sexualité, sur « le domaine le plus privé de la vie privée » (Elias, 1973, 283-319), s’ajoutent, en prison, celles découlant du cadre institutionnel et carcéral : la dissimulation des pratiques résultant de leur répression, la difficulté de parler de cette souffrance – ce véritable châtiment corporel – qu’est la privation sexuelle, mais aussi la rareté des prises de parole des femmes détenues sur leur sexualité1, qu’on ne peut que déplorer2. En outre, le sociologue se retrouve à solliciter un récit déjà maintes fois sollicité par divers intervenants et donc, fréquemment produit, normalisé à l’aune de la « prizonisation »3 subie par la personne incarcérée, ce récit risque de se transformer en « récit-écran ». (...)
Les réflexions proposées ici s’appuient sur une recherche menée sur les relations affectives et familiales des personnes détenues (Ricordeau, 2008). Des entretiens ont été réalisés4, notamment sur les pratiques sexuelles et leurs représentations, avec une centaine d’hommes et de femmes, incarcérés dans cinq établissements pénitentiaires français (...)"
Texte Etude complète :  http://gss.revues.org/index830.html


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AFFAIRE à SUIVRE
Marie-Christine Van Kempen dans un faisceau de présomptions de crime passionnel...  a t-elle assasiné ??
Non seulement cette affaire criminelle nous touche, mais elle réunit tous les éléments dramatiques d'un roman policier...

Extrait Lettre de Marie-Christine Van Kempen (photo dr),  tante de Géraldine Giraud (photo ght), = Katia Lherbier (photo gbas)

Affaire Giraud : la lettre qui lève un coin du voile Source lefigaro.fr -Angélique NÉGRONI - 08/11/2007  - "CE FUT une jolie rencontre. Je la garde belle dans mon cœur…"  
Ce courrier établirait le mobile de l'assassinat de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, le 1er novembre 2004.Lettre d’amour ou de tendresse? Le courrier que s’est procuré Le Figaro avait été rédigé par Marie-Christine Van Kempen et adressé à Katia Lherbier. Trois ans après le double meurtre de Géraldine Giraud et de son amie Katia, le 1er novembre 2004 dans l’Yonne, ces quelques lignes rédigées à la hâte sont considérées comme une pièce essentielle du dossier. Pour les enquêteurs, elles établissent le mobile de ces crimes: le dépit amoureux. Trompée par Katia qui lui a préféré sa nièce, Géraldine, Marie-Christine Van Kempen aurait décidé de se venger. Et de faire exécuter les jeunes femmes, âgées de 32 et 36 ans, en recourant aux services d’un garde-chasse, Jean-Pierre Treiber, le seul à être écroué aujourd’hui dans cette affaire. C’est dans le jardin de ce dernier que les corps avaient été découverts. " (...)
Article complet lefigaro.fr www.lefigaro.fr/france/20071101.FIG000000229_affaire_giraud_la_lettre_qui_leve_un_coin_du_voile.html

"... il reste de nombreux éléments à vérifier et que de lourdes charges pèsent contre Mme Van Kempen", a en revanche estimé Sabine Cordesse, avocate du comédien Roland Giraud et de Maaïke Jansen, les parents de Géraldine Giraud. "Le juge d'instruction instruit à charge et à décharge.(...) Cela ne veut pas dire que Mme Van Kempen et Mme Darbeaud sont blanchies", a noté Gérard Geneste, avocat des parents de Katia Lherbier."

Affaire Giraud-Lherbier: Etrange témoignage de dernière minute  Source SCENE DE CRIME 21/07/2008
Après près de quatre ans d'instruction dans l'affaire du double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, un récent témoignage de l'ex-femme de Jean-Pierre Treiber, le principal suspect, mettrait en cause Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud. Selon elle, son ex-mari lui aurait raconté avoir rencontré deux homosexuelles à Sens (Yonne) aux environs du 14 juillet 2004, soit quelques mois avant le drame. Sans les nommer, il aurait indiqué qu'il s'agissait d'une tante et de sa nièce.Marie-Christine Van Kempen est mise en examen pour complicité d'assassinats. Elle a été incarcérée quelques semaines en 2005 avant d'être remise en liberté. Dans sa défense, la belle-soeur du comédien Roland Giraud a toujours nié connaître Jean-Pierre Treiber chez qui les corps des deux jeunes femmes ont été retrouvés en décembre 2004.Ce témoignage aussi tardif qu'inatendu laisse perplexe les avocats de Marie-Christine Van Kempen et de Patricia Darbaud, la concubine de Jean-Pierre Treiber au moment des faits qui n'y voient qu'un moyen de "renvoyer tout le monde devant les assises".
Article complet : http://scenedecrime.blogs.com/scenedecrime/2008/07/affaire-giraud.html#more
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 En attendant GOUDOU !
                                   Loin de Paris, le clubbing lesbien ... en rade ! Source tetu.com 31/01/2011
La multiplicité des soirées lesbiennes parisiennes fait rêver plus d’une fille de province. Car en dehors de la bulle attractive de la capitale, un navrant constat s’impose: les bars et soirées 100% filles se font de plus en plus rares
Même s'il y en aura toujours pour se plaindre et regretter le bon vieux temps du Pulp, soyons honnêtes: les lesbiennes parisiennes ont de quoi faire la fête.  

A contrario, en province et y compris dans les grande villes, le contraste est souvent saisissant. Ainsi, le Miss Marple à Lille, le Sapho à Nice, ou le Lolita à Toulouse sont autant de bars lesbiens qui ont fermé plus ou moins récemment.
Quand on sait que, sur les trois cités, deux n'ont pas trouvé de bar «remplaçant», on se pose des questions...
Pourquoi faut-il parfois faire tant de kilomètres pour aller boire un verre dans un bar féminin?

Laurence et Sophie gèrent le LS Café. Situé dans la communauté urbaine de Bordeaux, le seul bar lesbien de toute la région Aquitaine existe depuis bientôt 4 ans. Le secret de sa «longévité», malgré les difficultés qui touchent actuellement l'établissement? Le LS s'est trouvé une petite famille de régulières, qui viennent parfois de loin et se retrouvent tous les week-ends. «C'est pas facile de tenir un bar féminin, commence Laurence. C'est une clientèle qui est complètement différente des gays: les filles boivent moins, il y en a qui ne boivent carrément pas! Elles sont plus exigeantes et moins dans l'euphorie que les garçons. Ensuite, quand elles sont en couple, elles restent chez elles: elles ont tellement galéré pour trouver une copine qu'elles ont peur de se la faire piquer (rires)! Pour toutes ces raisons, c'est difficile de durer.»

On comprend alors que beaucoup soient refroidies à l'idée de lancer leur propre établissement. A Toulouse, le resto-bar Peu Conventionn'elle a, depuis six mois, comblé le vide laissé par la fermeture de l'emblématique bar lesbien de la ville, le Lolita Café. Une initiative que l'on qualifierait presque de courageuse. «C'est clair qu'il faut un certain idéalisme pour ouvrir ce genre d'établissement à l'heure actuelle», nous répond Sandra. Pari pour l'instant réussi, selon la jeune gérante de 21 ans. Les armes de sa réussite: l'originalité des soirées à thème proposées, régulièrement pimentées par des combats de catch féminin dans l'huile et des stripteases...

Soirées lesbiennes en stand by Et du côté des soirées ponctuelles, organisées par des filles qui ont à cœur de faire bouger le milieu lesbien de leur ville, quel est le constat? Il n'est en fait guère plus glorieux. Jessica fait partie de la petite équipe qui organisait les soirées W à Nice. Soirées qui sont en «stand by depuis septembre car on avait besoin de repos», explique-t-elle. ...- «Les lesbiennes qui veulent faire la fête, elles vont à Paris!» Autre ville, autres difficultés. A Grenoble, Isa a été, en 2007, à l'initiative des soirées Blonde on Blonde, les seules qui animaient alors le milieu lesbien de la ville. Ces soirées aussi sont en stand by. Mis à part des problèmes de salles, «trop peu nombreuses à Grenoble»...

... D'abord à Nice, où les soirées Lz Girls, aux thèmes aussi divers que variés, battent leur plein toutes les deux à quatre semaines. Les Niçoises peuvent également compter sur les soirées itinérantes et mensuelles MADmoiZelles.
La ville de Lyon possède, elle, deux bars lesbiens . Mais la ville la plus gâtée reste encore Marseille -la ville d'accueil d'un des plus vieux bars lesbiens de France.
Le o3g fêtera ainsi ses 15 ans en 2011. «C'est un lieu qui ne fonctionne qu'avec des bénévoles. On organise des débats et des expos, mais aussi des soirées. On vient là pour danser, s'amuser, et s'informer», affirme Corine, qui fait partie de l'équipe... Et aussi Tous les vendredis soirs, les filles peuvent par exemple se retrouver à la Watch Out. «Le mot d'ordre, c'est l'esprit de liberté: on ne sait jamais ce qu'il va s'y passer!», nous répond Nathalie, qui organise également, en parallèle et une fois par mois, «des plus grosses soirées». Une fois par mois, c'est également à cette fréquence qu'ont lieu les soirées Yacht depuis quatre ans, et les Folygirls depuis trois ans . "


Lesbienne Anonyme 


Invisibles
et
silencieuses Lesbiennes

Réaction - Et voilà ! des librairies, des assocs, des soirées, des mags, des sorties... qui doucement s'estompent, périclitent et s'abîment dans l'anonymat et l'indifférence,  pour cause de belles énergies épuisées, de déceptions  et de découragements successifs  : à tenter de faire bouger au travers d'organisations d'activités et de services "clés en mains",  la masse molle, insouciante,  personnelle, planquée et râleuse des lesbiennes de France !
MAIS QUE SE PASSE-T-IL CHEZ NOS LESBIENNES ?

Elles n'aiment pas le mot "Lesbienne", elles n'aiment pas les G-BetT, elle n'aiment pas voyager "Gay", elles n'aiment pas lutter pour leur droits, elle n'aiment pas manifester dans la rue, elles n'aiment ni s'afficher  ni témoigner,  elles n'aiment pas verser d'arrhes pour leurs sorties , elles n'aiment pas s'informer et  veulent TOUT obtenir sans engagement ni conviction ni argent...
 
En réalité, la véritable source de tels comportements est peut-être toujours sous le couvercle des siècles d'une condition féminine, habituée à être subordonnée,  dans l'attente, le repli, la non intervention... 
 Alors que notre LEZ Communauté (n'aiment pas le mot communauté non plus) présage d'un anticonformisme bien plus subversif que nos amis Hyper-Gays,  puisqu'il détrône les bases même de notre société patriarcale à barbichette - En fait, la Lesbienne EST l'avenir de la Femme ! et, le réflexe de Pavlov de bon nombre d'entre-nous  sera sans doute cette sorte d'indolence réticente à devenir les actrices magnifiques de leur temps  (?)
        voir>>>Qui était Sainte Valentine
-Essai En cours de rédaction 2008     (il faut que je me calme... ) de réflexion à froid concernant le peu de mobilisation de notre communauté au féminin...  à la poursuite de son indomptable Visibilité...d'autres ont essayé vainement aussi : le mystère "pâle Lesbien" reste entier !  signé Arianas-la-furynx

 12/01/2009 -  Témoignage de Françoise présidente de l'association Entre'L  (Nice)       
- "
Entre'L pendant 4 ans à essayer de construire une association pour les femmes un peu comme une grande famille.
Bien des choses ont été mises en place et réalisées avec succès, mais aussi bien des choses ont dues être annulées par faute de participation féminine. Pourtant tout ce qui était organisé ne faisait que répondre à la demande. Nous avons souvent entendu dire qu'il n'y avait rien pour les femmes... ! Avec détermination et courage dénuée de tous sens financier nous avons cru que cette phrase pourrait un jour ne plus faire partie du vocabulaire lesbien. Nous arrivons pourtant à la triste constatation que cette phrase "il n'y a rien pour les lesbiennes" va demeurer encore longtemps.... faute aux lesbiennes tout simplement. Créer une association est à la portée de tout le monde la faire vivre ne dépend essentiellement que de sa fréquentation. Comme beaucoup d'autre associations, nous y avons cru ! nous l'avons aimé ! nous y avons travailler sans relâche jour et nuit ! Nous souhaitons bonne chance à celles qui voudrons prendre le relais pour l'année 2009." contact :entrelles06@hotmail.fr    ...Spécial PACA

 

De plus, Tasse de Thé trouve la réflexion (ci-dessous) de Francis Lamberg de LA LUCARNE hautement  pertinente et très révélatrice du comportement Lesbien en général.  Les personnes qui souhaitent apporter une réponse, un point de vue, leur vécu...  sur ce sujet qui nous implique, seront les bienvenues  :

FIASCO de la L-Week : Coup de gueule de Francis Lamberg - Auteur article/ Rubrique Œil de LA LUCARNE 
"La première semaine de décembre 2007, LaLucarne" s’est investie, à l’instar de nombreuses autres associations belges,
dans
l’organisation de la L-Week
Cette manifestation propose, pendant une semaine, des activités destinées au public lesbien belge.
Pour l’édition de décembre passé, LaLucarne.org a mis beaucoup d’enthousiasme et d’énergie à concocter un programme liégeois riche et diversifié. Nous proposions une soirée dansante Drag-king en partenariat avec les Girls Night, une soirée littéraire avec deux auteures de la région, un atelier drag-king et deux soirées vidéo. A l’heure du bilan, le constat est amer. Seule la soirée dansante a été un vrai succès ; une des soirées vidéo a eu quelques spectatrices ; les trois autres activités ont connu une fréquentation de zéro lesbienne. Il n’est pas inutile de souligner que lorsque ce genre d’activités (soirées littéraires, soirées vidéo) cible les homos mâles, la fréquentation y est toujours plus qu’honorable. 
     
Depuis le temps que les filles nous rabâchent les oreilles avec l’éternelle antienne sur le manque d’activités festives et culturelles qui leur sont destinées, nous avions voulu leur offrir, pendant une semaine, un choix susceptible de satisfaire les attentes et les goûts les plus variés. Nous avions perçu une demande importante, persistante et insistante d’activités destinées aux lesbiennes, nous nous sommes démenés et investis pour proposer une variété d’animations… mais force est de constater que :
soit notre offre d’activités ne correspondait pas aux désirs des lesbiennes ;
soit le cliché de la lesbienne casanière repliée sur son foyer et son couple est une réalité.
Ce quasi fiasco, nous a refroidis. A l’heure de l’évaluation, nous envisageons une participation minimum à l’édition 2008 de la L-Week… et nous attendons de pied ferme les doléances et les récriminations des filles à propos du manque d’activités destinées aux lesbiennes.
" Francis Lamberg - Auteur article/ Rubrique Œil de LA LUCARNE
La LUCARNE.ORG (Art, Culture, Médias & Homosexualité) : www.lalucarne.org/spip.php?article602

 L-week & LesbienneDag ! ...  oui mais c'est en Belgique !
Depuis 19 ans, Folía organise la Lesbiennedag -
Journée qui rassemble des lesbiennes autour d’activités diverses à Gand.
Jusqu’à présent, l’événement n’a été proposé qu'en néerlandais, mais cette année pour les 20 ans, Folía et la FAGL (Fédération des Association Gayes et Lesbiennes) ont décidé de travailler ensemble pour ouvrir l'événement aux lesbiennes francophones. 
le site : www.lesbiennedag.be

Allemagne  Après le coming-out d'Anne Will,  voir Potins Lesbiens  les lesbiennes réclament leur Journée officielle...

«Il y a des fêtes pour tout, pour la Saint-Nicolas, le travail, la constitution, etc., alors pourquoi pas une Journée des lesbiennes?», insiste la porte-parole de la Fédération gay et lesbienne allemande, Renate Rampf. Dans l'euphorie du coming-out de la présentatrice-star de télévision Anne Will (lire Quotidien du 20 septembre), les lesbiennes allemandes ont en effet proposé que le 17 novembre devienne leur journée officielle. «Cette date est aussi l'anniversaire du mouvement lesbien, dont nous avons fêté le centenaire cette année», explique Renate Rampf. «Nous devons en finir avec la tradition de la non-visibilité de l'homosexualité féminine. Chaque jour, des lesbiennes sont victimes du mépris et de l'oubli.» Et lorsqu'Anne Will a présenté sa compagne, samedi 17 novembre, c'était déjà «une journée de fête pour les lesbiennes», se réjouit Renate Rampf." Source tetu.com 23/11/2007

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Les Lesbiennes de LAM ont frappé très fort !
et Bravo aussi à la Mairie de Morlaix !
L'association  LAM (Lesbiennes à Morlaix) a fait une superbe action de visibilité pour la journée internationale des femmes,  en passant un message sur le panneau lumineux de la ville de Morlaix.
- "Comme il n´y avait pas beaucoup de messages, le nôtre est passé très souvent, toutes les minutes. Le samedi, en plus c´est le marché chez nous et plein de monde dans le centre ville. Et à la mairie, la dame responsable pour le panneau m´a très bien accueillie." 
Lisbeth de LAM (Morlaix, Finistère, Bretagne)

contact : lesbiennes.morlaix@free.fr
Photo LAM - le panneau lumineux en question à Morlaix !
Les filles de Morlaix s'étaient déjà bien mobilisée en Mars 2007
en célébrant un
mariage Lesbien !
 

La Journée internationale des femmes plus que jamais d'actualité  tetu.com 07/03/2008 par Ursula Del Aguila
Lsamedi 8 mars, nous célébrerons la Journée internationale des femmes. Officialisée en 1972 par les Nations-Unies et adoptée en France en 1982, elle rappelle qu'à l'échelle planétaire les femmes –qui représentent la moitié de l'humanité– subissent des violences, sont moins payées que leurs homologues masculins, accèdent difficilement aux postes-clés du pouvoir, subissent des discriminations de toutes sortes (santé, précarité économique, etc.). Et ce uniquement en raison de leur sexe.


Visitez le beau site
JOURNéE DE LA FEMME
www.journeedelafemme.com

À Paris, le rassemblement aura lieu à 15h, à la Fontaine des Innocents (1er), à l'initiative de la Marche mondiale des femmes, du Collectif national pour le droit des femmes et de nombreuses organisations (voir les signataires de l'appel au rassemblement)
Une marche à l'appel des Panthères roses, d'Act Up-Paris, du SCALP, du Collectif Les Mots sont importants, etc. partira de la Place de la République à 13h et rejoindra le rassemblement à 15h, Place des Innocents.
À l'appel de l'association Ni Putes Ni Soumises, un rassemblement festif aura lieu, à 14h30 demain, en hommage à Simone de Beauvoir, sur la passerelle qui porte le nom de l'écrivaine (13e; métro Bibliothèque François Mitterrand).
(...)Cette journée est plus que jamais nécessaire politiquement et montre la vigueur et l'actualité des combats féministes. Les inégalités hommes-femmes en termes de salaires subsistent, la sous-représentation politique malgré la loi de la parité sévit toujours, les violences conjugales dans la sphère privée continuent.
Aussi l'enjeu politique de l'égalité prend-il tout son sens à la veille des élections municipales et après avoir fêté cette année le centième anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir.  Voir aussi le site des PENELOPES :www.penelopes.org

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8 MARS 2007 - Journée des femmes : les inégalités et les violences persistent !
"Près d'un siècle après l'instauration de cette journée internationale, les femmes sont plus souvent au chômage et moins bien rémunérées que les hommes. En Europe, le fléau de la violence touche 20 à 25% des femmes.Comme chaque année depuis presque cent ans, le monde célèbre jeudi 8 mars la Journée internationale des femmes. L'occasion de dénoncer, dans de nombreux pays, les violences exercées contre les femmes et les inégalités persistantes au travail comme dans la sphère domestique.
"La violence contre les femmes et les filles ne recule pas, quels que soient le continent, le pays et la culture", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, à la veille du 8 mars. Elle est "souvent dissimulée" et "fait des ravages dans la vie des femmes, dans leur famille et dans la société tout entière", dit-il. En Europe, le fléau de la violence touche 20 à 25% des femmes.  Si le nombre de femmes présentes sur le marché du travail a atteint en 2006 le chiffre record de 1,2 milliard sur 2,9 milliards de travailleurs dans le monde, selon un rapport du Bureau international du travail (BIT), les femmes, plus souvent au chômage que les hommes, sont confinées dans des emplois peu productifs, et sont moins bien rémunérés.

Manifestations et actions symboliques
Au sein des pays européens, l'écart de salaires entre hommes et femmes est de 15% et les femmes restent très minoritaires dans les postes décisionnels.
En France, les féministes dénoncent la persistance des violences exercées contre les femmes, les écarts de salaires et le retard dans la parité en politique, malgré la place prise par Ségolène Royal dans la campagne présidentielle.
Un peu partout dans le monde, des manifestations et des actions symboliques sont prévues jeudi. Au Brésil notamment, les paysannes du Mouvement des Travailleurs ruraux sans terre vont occuper des terres. A Paris, à 18H00, le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), soutenu par des mouvements et partis de gauche, appelle à manifester du métro Père-Lachaise à la Place de la Bastille.
Instaurée le 8 mars 1910 par une Conférence internationale des femmes socialistes réunie à Copenhague, qui revendiquait alors le droit de vote pour toutes, la Journée internationale des femmes sert en effet de caisse de résonnance aux luttes des femmes contre les violences, les inégalités, l'injustice"  
Source NOUVELOBS.COM | 08.03.2007

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Parfums
  HISTOIRE, EXTRACTIONS,  INGREDIENTS... voir l'excellent site :www.perfumes.com/fra/history.htm
 

à Lire  :LE PARFUM - Patrick SÜSKIND
(...) C'est donc dans la fange parisienne du XVIIIe que Grenouille, né sans parents ni amour, sans racines ni odeur, mène une vie de nomadisme olfactif, volant les odeurs, les imaginant, les recréant pour les infuser au monde entier. Sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur, tout d'abord frénétiquement, puis avec méthode, pour finalement se livrer à un projet démiurgique et vampirique. Dans ce voyage jusqu'aux confins de l'imagination à la fois poétique et morbide, Süskind nous entraîne sans repos à la suite de son héros monstrueux, véritable buvard des essences dont l'ultime expérience revêt presque un caractère généreux et mystique." STang-L Wauters
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