* |
Qu'est-ce qu'une Butch
?
FLASH INFOS
Brown Boi Project: une
nouvelle communauté pour
les butchs...
Barbie Forever
déclare son amour pour
les butches
Lipstick (en)jeux du "Genre"
Top des "Hot Butchs 2009
J'aime bien les Butchs...
La problématique butch-fem
L'identité
Butch
Question de genre ?
"Et
si la Butch m'était
contée"
par Josée-Gabrielle
MORISSET
Del
LaGrace Volcano...
inclassable
Plus d'infos et lectures...
Pour
le Fun ! |
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*Tendance
Les DragKings
Transexuelle
&
Lesbienne
Queer , ce n'est pas normal !
Génération
lesbienne !
de la camionneuse
à la gouine star
|
(((les butches,
c'est «comme les
pandas, une
espèce en voie
de
disparition»)))
B. FOREVER
FLASH INFOS
.....................................................................................................................................................................
|
Brown
Boi Project:
une nouvelle
communauté
pour les
butchs et
les trans
Source
tetu.com
01/12/2011
En
Californie
est née une
communauté
originale
qui
rassemble,
lors de
«retraites»,
de jeunes
femmes
masculines
et hommes,
trans ou
non, de
couleur.
Pour mieux
prendre soin
de soi et
des
autres...."
"Depuis
2010, les
bois de
couleur ont
leur propre
espace à
Oakland, en
Californie,
grâce au
Brown Boi
Project. De
quoi
s'agit-il?
D'une
communauté
organisée
autour de
«retraites»
collectives,
destinées à
la
réflexion,
au
bien-être,
et surtout à
la prise de
conscience
de ses
propres
privilèges.
Car la
masculinité
et le statut
de chef
«confèrent
certains
privilèges
qu'il faut
transformer
en des
outils de
justice de
race et de
genre»,
décrypte
B. Cole
(photo), la
consultante
américaine à
l'origine du
projet."
http://www.tetu.com/actualites/international/brown-boi-project-une-nouvelle-communaute-pour-les-butchs-et-les-trans-20344
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Barbie Forever
déclare son
amour pour les
butches
Source
tetu.com14/01/
2010
"...Barbie
Forever * jeune
femme suisse
passionnée,
entre autre, par
les lesbiennes
butches
c'est-à-dire,
les lesbiennes
masculines
(anciennement
appelées «camionneuses»)
dans leurs
manières et dans
leur apparence.
Avis aux «Jo»,
«Mo», et autres
«Dany», la
demoiselle n'a
pas trouvé butch
à son pied...
Tu dis que
les butches,
c'est «comme les
pandas, une
espèce en voie
de disparition»,
peux-tu
préciser?
- Sous la
pression
médiatique ou
celle de la
sélection
naturelle, les
gays s'emparent
de l'apparence
classique des
hétéros: les
mecs très virils
pour mieux se
fondre dans la
masse. Les
grands perdants
sont ceux qui
correspondaient
aux critères des
années 80,
c'est-à-dire les
«garçons
follasses» et
les camionneuses.
Voilà pourquoi
les butches sont
en danger, en
fait, elles
s'affichent de
moins en moins
surtout à partir
d'un certain
âge. Je pense
que mon penchant
pour les butchs
était déjà
présent depuis
mes dents de
lait... je leur
trouve toutes
les qualités
d'un mec...sans
leurs
inconvénients,
en outre, elles
sont galantes,
plus stables et
fidèles: la
butch est une
valeur sûre!
(...)
*Barbie
Forever
(photo)
travaille depuis
une année et
demie pour le
seul magazine
gay suisse
romand, le 360°
où ellr tiens une
chronique tous
les mois «La
minute Barbie Forever»
...
>>> voir
son Blog
/ "Coming-out
pendant un
tendre dimanche
en famille"
http://blogs.tetu.com/barbie-forever/
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Comment
distinguer une
butch d'une
camionneuse? Et
pourquoi te
considères-tu
comme «material
girl»?
- Pour moi,
habituée à
surfer sur des
sites américains
et allemands, je
ne fais aucune
différence entre
la butch et la
camionneuse (le
problème c'est
que ce mot-là en
français à une
connotation
négative, c'est
considéré à tort
comme une
insulte). La
butch est la
femme qui assume
son côté
masculin sans
complexe et sans
prise de tête et
qui montre par
sa gestuelle et
par sa mise,
qu'elle est à
l'aise avec
cette double
nature. Mon
idéal de butch
c'est Jeanne
d'Arc (femme de
courage et
vierge
guerrière).
Oui je sais,
cet amalgame
pourrait
révolter plus
d'un catholique.
Là où il y a une
nuance, c'est
entre la butch
et l'androgyne
(comme Shane de
L Word qui elle
n'est pas butch...)
tout au plus une
très mignonne
camionnette!
«Matérial girl»
c'est à cause de
ma mère qui
m'avait dit que
je finirai en
enfer quand je
lui annoncé que
j'étais gay...
comme la menace
n'a pas fait
mouche, elle est
monté d'un cran
et m'a dit: «Tu
seras pauvre!
Être lesbienne
ce n'est pas
rentable pour
une femme» et là
elle a atteint
sa cible!
Comment
faire pour
garder sa butch?-
Euh....éviter de
la ruiner et
bien s'entendre
avec sa
belle-mère!
Tes
souhaits pour
2010?
- Les vœux 2010?
Du fric et de la
santé pour tout
le monde, le
reste est
facultatif!."
Article complet
:www.tetu.com/actualites/media/blog-ttue-barbie-forever-declare-son-amour-pour-les-butches-16327
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LESBIENNES -
Le cas
lipstick
(3): Les (en)jeux
du "Genre"
Source
article
tetu.com -
20/07/ 2009,
"Que
signifie
cette
«féminité»
revendiquée
? Un retour
à l'essence
du genre ou
un masque
social, un
code parmi
les autres?
Certains
pensent que
les
lesbiennes
féminines ne
font
qu'exprimer
leur
véritable
nature. Que
la femme
est, par
essence,
féminine.
Face à cette
conception
dite
«essentialiste»,
les gender
studies
proposent
une autre
lecture du
genre. Ces
études se
sont
développées
depuis une
vingtaine
d'années
avec la
parution de
l'essai-phare
Trouble
dans le
genre (ed.
La
Découverte,
2005) de la
philosophe
américaine
Judith
Butler.
Elles
soutiennent
que le genre
est une
construction
sociale et
que, par
conséquent,
la féminité
de certaines
lesbiennes
n'est pas
plus
naturelle
que la
masculinité
d'autres.
Il
s'agit, dans
le cas des
butches
comme des
lesbiennes
fem et
lipstick,
d'un masque
social.
Il y a
néanmoins
une
différence,
du moins en
apparence :
les
premières
vont à
l'encontre
de la
conception
traditionnelle
de la
féminité,
alors que
les
lesbiennes
féminines
rentreraient
dans le
moule
hétérosexué
pour se
fondre dans
la masse. La
féminité
serait donc
imposée par
les codes de
la société.
Mais, pour
certaines
lesbiennes,
elle n'est
pas vécue
comme une
contrainte :
elle est une
arme... et
un jeu.
C'est le cas
de Wendy
Delorme,
auteure de
"Quatrième
génération"
aux éditions
Grasset, et
performeuse.
Sur scène,
«Wendy baby
bitch» joue
le spectacle
de la
féminité
dressée sur
des talons
aiguilles et
arborant des
tenues
légères.
Progressivement,
le monde se
substitue à
la scène et
Wendy se
travestit
chaque jour
en femme
ultra-féminine.
Dans la
lignée de
Judith
Butler, Anne
Berger
professeure
d'études
féminines,
de genre et
de
littérature
comparée à
l'Université
Paris VIII,
et auteure
de l'article
Gender
Remakes,
souligne le
désir de
Delorme
d'incarner
un type
féminin
idéal. Si la
féminité est
un masque,
une
construction,
alors Wendy
Delorme est
l'incarnation
sur scène de
la thèse
Butlerienne.
Pour la
philosophe
américaine
Judith
Butler, le
genre relève
d'une
performance
sociale
apprise et
que l'on
répète
chaque jour.
Il s'agit
d'"un acte
performatif
que le grand
public, y
compris les
acteurs et
les actrices
elles/eux-mêmes,
vient à
croire et à
reprendre [perform]
sur le mode
de la
croyance".
D'après
elle, la
manière dont
le genre est
représenté
dans la
société
relève de la
mise en
scène, de la
comédie....
" |
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|
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Qu'est-ce qu'une Butch
?par Hypatia Kosh (USA - Boston)
-
"...
Je suis une butch et J' AIME LES FEMMES !
Plus elles sont féminines, sexy et insolentes,
mieux c'est ! La barre est haute ? J'en bave,
mais je ferai à peu près tout ce qu'une femme
me demande... .
J'aime les femmes de toutes
tailles, de toutes formes et de toutes couleurs -
Leur attitude seule compte. Je ne me soucie pas même
si vous êtes bi... du reste le contact des
femmes-bi me fait sentir plus mâle... ...
Je ne suis définitivement pas "une femme identifiée
comme femme." Si de belles femmes ne m'avaient
pas tant transportée de frémissements charnels,
je ne saurais même pas que je suis seulement gay !
Est-ce que c'est une " libération" qu' une fille
coupe ses cheveux courts ? de lui dire qu'
elle a tort de s'habiller d'une certaine
manière ou faire des suppositions basées sur
l'apparence superficielle ? Que pouvons-nous
accepter, quand nous ne pouvons pas nous-mêmes nous
accepter ? Est-il possible de ne pas encore être
autorisée à avoir son "genre" ?
(Et pouvons-nous arrêter
s'il vous plaît d'être obsédées par ce que les
hommes pensent de nous... Laissez-les s' habituer
à l'idée qu'il y a des femmes désirables qu'ils ne
peuvent pas avoir ! ) |

Photo Parade Dikes on Bike |
Je
pense qu'il est temps de reconnaître que notre
communauté sexuelle n'est pas homogène. Nous
devons parler "d'homosexualités". Ce qui est bon
pour certaines ne l'est pas pour d'autres.
Le lesbianisme " taille unique" se rend à sa
manière presque aussi oppressant que
l'hétérosexualité obligatoire !
Cet espace que nous appelons la communauté
Lesbienne est assez contraint comme cela sans y ajouter
d'avantage de restrictions. Prenons cette liberté
radicale d' identités sexuelles multiples, appliquons là
- et laissons les successions de théories, de politiques
et d' histoires passées se dissiper... "
Sorry si traduction imparfaite... L'équipe de Thé)
Extrait
de texte :
"-
Je l'appellerai B. à dire vrai, elle n'était pas une
lesbienne du tout. C'est juste qu'elle ressentait être
au fond d'elle-même un homme un pris au piège dans un
corps de femme. Oh j'ai d'abord résisté au sentiment qui
m'envahissait lorsque je l'approchais. J'en tombais
malade à l'idée de lui prendre seulement la main.
C'était quelqu'un d'assez fermé, une présence rude et
aimante à la fois. J'ai dû céder céder à l'évidence,
j'étais tombée amoureuse d'une "Lesbi-Men."
|
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ARTICLE PARU DANS HOUSEWIFE (#32) ANCIENNEMENT
MAGAZINE DU PULP
 |
J'aime
bien les butchs :
Elles sont hyper tendance depuis que la rock'n'roll
attitude et son grand bazar capillaire sont de
nouveau hype. En plus, elles conduisent bien et,
nobles et galantes, elles perpétuent une approche
romanesque des relations amoureuses dans la plus
pure tradition «prince charmant».
Malheureusement, leur apparence volontaire et
déroutante a toujours suscité curiosité et
railleries, aussi bien de la part de la population
straight que des lesbiennes! |
Il est temps de rétablir la juste place de la butch
dans l'icônographie gouine; et grâce au goût
merveilleux et aux connaissances pointues de bibi en
matière de femmes de caractère (acquises dans
l'allégresse sur l'axe Londres-Dresde), nous
allons toutes apprendre à comprendre et à apprécier
la Butch (ou, peut-être, la femme à Butch) qui
habite chaque lesbienne.
Mais commençons par un peu d'histoire :
Historiquement parlant, la Butch est l'archétype de
la femme à poigne capable de faire régner la terreur
sur un individu, un peuple, une époque. Cette
détermination hors du commun, cette rage de survivre
envers et contre tous - inimaginables pour toute
faible femme qui se respecte - ont, las, souvent
valu aux Butches historiques (*)
de se faire pieusement exterminer par des lascars
(**) par trop déboulonnés par la virile destinée
de ces fortes femmes.
Mais la détresse des Butches à travers l'Histoire
serait moindre, si, je le rappelle, elles n'avaient
pas été les victimes systématiques du rejet et
des gloussements de celles et ceux qui ne voudraient
pas leur reconnaître ce droit d'être avant tout des
femmes libres, libres de ne plus être des
gentilles filles, de braves sœurs, de bonnes épouses
assujettites par des siècles d'oppression sexuelle,
culturelle, structurelle...
Ce qui nous amène en toute logique (enfin, façon de
parler) aux aberrations iniques de notre XXème
siècle, où l'on aura vu des femmes si métamorphosées
(comme leurs mères avant elles, etc.) par les
valeurs de leur père, frère, époux,... qu'elles
partirent d'elles-mêmes (!!!) en guerre contre la
butcherie révoltée de leurs congénères en jeans
unisexes, cheveux courts, le soutien-gorge en feu,
la sexualité en bataille. Et bien sûr, à l'inverse,
les furies telle Valérie Solanas (qui aurait dû
s'amuser avec des godes -et oui, j'ai dit un gros
mot) qui jetèrent définitivement le discrédit sur
cette catégorie de femmes intellectuellement
autonomes, et pacifiée dans sa dualité sexuelle;
car telle est la Butch: une femme qui n'a jamais
renoncé à la beauté, à l'unicité, au mystère de sa
féminité tout en la laissant coexister avec tout un
panel de comportements, d'actions, d'attitudes, de
mécanismes de pensée dits virils.
En
théorie. Car l'image véhiculée par celles que nous appelons butches doit
évoluer: dans cette société conditionnée par les rapports de force et/ou
de séduction homme/femme, la femme butch n'apparaît jusqu'alors que
comme un erzatz d'homme, qui vit sa différence tout en rejetant son
genre, ses caractères, sa sensibilité pour ne plus être qu'un triste
personnage sexuel: grave erreur. Cette caricature d'homme, cette femme
tronquée est un fantasme au service d'intérêts hétéros: stigmatiser les
lesbiennes, les enlaidir, leur communiquer des sentiments de vanité,
d'inutilité, de monstruosité. et ça, soit je suis folle, soit c'est
dégueulasse. En inventant la nouvelle Butch qui comprend, assume, et
revendique, nous serons en mesure de bâtir un mode de vie, une image
libérée, autonome et sexy.
Alléluia,
ma soeur, mais comment faire? Bon, tout d'abord, il est intéressant de
constater qu'on ne considère une femme comme butch qu'à partir du moment
où elle offre à voir sur son coreps, dans son corps, cette interpolation
du féminin et du masculin: en clair, il ne suffit pas d'arrêter le rouge
à lèvres et d'avoir la mâchoire carrée pour devenir une Butch.
D'ailleurs, quoi de plus identitaire pour la butch que sa sempiternelle
chemise à carreaux? Mais, très chères sœurs de butcherie, votre problème
-enfin, si je peux me permettre- avec la chemise de bûcheron, c'est
qu'elle vous sert à dissimuler votre féminité, alors, pour ce faire,
vous les achetez, hélas, bien trop grandes pour vous! (D'aucunes diront
«oui, mais les chemises de mecs, même si tu prends du S, elles sont
quand même gigantesques» soit, mais dans ce cas-là fournissez-vous au
rayon enfant, que diable!).
Voilà votre -notre- erreur number one: les apparats masculins doivent
mettre en valeur votre corps de femme; quoi de plus sexe qu'une chemise
à carreaux collée à un buste finement musclé et effrontément ouverte sur
un décolleté profond? Quoi de plus charmant et troublant qu'un joli
garçon manqué en costard? et, (my best one) le jean «à cru» d'une
bikeuse ténébreuse couverte de cambouis.
Le secret de la Butch bandante, c'est de savoir 1/ choisir les fringues
qui tuent, 2/ savoir les porter, c'est-à-dire laisser son corps
s'approprier anatomiquement le vêtement, tandis que l'attitude du corps
dans ce vêtement va qualifier, donner du sens à la panoplie, 3/ savoir
danser avec le bassin. Celles qui m'auront suivi jusqu'ici commencent à
comprendre, j'espère, que devenir une belle Butch est une façon de se
réapproprier, de jouer avec le corps social, de brouiller les pistes.
Comme le tatouage habille la peau d'un vêtement désintégrant l'unité du
corps, les vêtements masculins permettent aux femmes d'affirmer leur
féminité au-delà de la pauvreté des codes culturels qui se contentent de
nous apprendre à être comme maman, pour mieux plaire à papa.
En gros, chérie, ton
rimmel à toi, c'est ta chemise de bûcheron; et comme il ne viendrait pas
à l'idée d'une gentille dinde de se tartiner la figure (toute la figure)
avec du rimmel pour sortir, de ton côté, sœur Butch, tu dois dompter et
mettre au pas de ta féminité ce qui te rends virile... Petits
conseils vite fait: Arrêtez les jeans à pinces, ça fait un cul pas
terrible, et c'est dramatique quand on rentre une chemise à l'intérieur.
Optez pour les total looks Butch: cow-girl, hell's angels, rockeuse (de
diamant), prof de sport, c'est le meilleur moyen de couper court aux
moqueries des filles pas malignes: «évidemment que c'est fait exprès,
Dear».
Achetez des des vêtements à votre taille, c'est-à-dire qui laissent se
dessiner votre corps de femme: merde, je suis lesbienne parce que j'aime
les nichons et les chemises à carreaux, et je pense que les deux peuvent
cohabiter dans le même monde! Et rappelez-vous que si un jean vraiment
bien coupé, c'est pas si évident à dégotter, dites-vous qu'un jeans trop
grand ne risque pas de vous mettre en valeur (bon, j'ai un tuyau pour
celles qui auraient des maîtresses fortunées et généreuses: Helmut Lang
fait les jeans de cochonne les mieux coupés de la galaxie). Le look
total skateuse (baggy + sweat + casquette), c'est mignon comme tout ( ça
me rappelle le lycée), mais n'oubliez pas le truc sexe qui tue, façon le
string qui dépasserait un peu, ou le top ultra-féminin, genre à
bretelles.
S'il vous plaît
dansez, mais pas comme des barges, à l'occasion, allez faire un petit
tour au Queen regarder comment les garçons bougent leurs fesses.
Soyez macho pour de rire. N'ayez plus peur du sexe.!"
Tiphaine Kazi-Tani:
tkazi-tani@voila.fr
-
sur
le site :www.mega-top-biches.org
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La problématique
butch-fem
"Attirances -
Lesbiennes fems, lesbiennes butch"
(Essai/Collectif)voirPlus
d'infos

Photo with "Moira" The LWord
EXTRAITS
Série L WORD...
|
"L'image la plus
répandue des lesbiennes est celle de la butch, la lesbienne
qui transgresse les limites imposées à son genre, en adoptant des
codes et des attitudes généralement considérés comme masculins. La
fem, la lesbienne qui affiche une apparence que l'on croit
conforme aux codes de la féminité, est restée ignorée par les
représentations collectives.
Ce duo dérange, et dérange tout le monde. Les gardiens de l'ordre
des sexualités et des genres (les conservateurs), certaines
féministes qui y voient une reproduction des stéréotypes
hommes-femmes, les lesbiennes, souvent, qui se sentent menacées dans
ce qu'elles aimeraient être
leur bonne image. Les auteures de cet ouvrage font voler en
éclats toutes les certitudes qui sous-tendent ces analyses trop
rapides, toutes ces notions et définitions trop étroites. Elles
se livrent à un travail d'exploration, presque d'introspection
collective. Selon des formes diverses – recherche, analyse, fiction,
photographie, témoignage, poésie –, des démarches diverses –
historique, sémantique, sociologique –, elles réétudient les termes
et les enjeux de leurs modes de vie. Le projet de Christine Lemoine
et Ingrid Renard était séduisant en lui-même, mais le livre qu'elles
ont dirigé se révèle encore plus passionnant. Rarement des
lesbiennes auront évoqué leur histoire, leur vécu, leurs sexualités
et leur érotisme avec autant d'intelligence et de liberté."
Voir aussi :
www.feesdulogis.net/LIVRES/attirances_book.htm |
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Question de genre, masculin, féminin ?
Homoedu
"Ne
traite t-on pas les homos d'efféminés, ou de camionneuse ? Cela dit
tous les hommes pouvant avoir l'air efféminé (qu'ils soient
homosexuels ou non) et toutes les femmes pouvant avoir l'air viriles
( qu'elles soient lesbiennes ou non) méritent autant d'égard, de
respect que les autres. Ils doivent être traités comme des êtres à
part entière et ne pas être marginalisés à cause de leur apparence.
Il se pose ici la question de l'identité de genre. Il n'existe pas
de frontière stricte, inébranlable, hermétique entre le genre
masculin et féminin. Le genre est une construction culturelle,
contrairement à l'identité sexuée: fille/garçon...
|
Des
chercheurs d'études gays et lesbiennes, un mouvement intitulé le
"mouvement queer" interrogent ces questions de genre. Ils
participent à la déconstruction des stéréotypes, des représentations
toutes faites qui fondent les préjugés et les tabous sociaux... Ces
stéréotypes peuvent influencer néfastement les individus, et
particulièrement les homosexuels qui pensent, faute d'autre choix,
devoir se comporter selon l'image attendu d'eux et véhiculé par les
médias. D'autres souffrent de ces caricatures et sont plongés dans
l'entre- deux. D'autres rejettent en bloc l'ensemble. Et une
nouvelle fracture peut s'opérer entre homosexuels aux idées et
comportements différents.
La société "contrôle" les rôles, les comportements, les
affects masculins, féminins mais aussi la manière d'être des
homosexuel(le)s. Même si cela est sans fondement, nul n'échappe à
cette reproduction des vieux schémas classiques établis encore
largement véhiculés par le système scolaire... Beaucoup de
stéréotypes et de préjugés prennent corps dans les confusions
Homosexualité= inversion; homosexualité=travestis;
homosexualité=vouloir changer de sexe (autrement dit
"transgenre").
Selon des théories qui appellent cela l'inversion, il
apparaîtrait que des hommes attirés par d'autres hommes ne peuvent
nécessairement être que "comme des femmes" et adopter leurs
manières, gestes et attitudes. Et inversement que les lesbiennes se
prennent pour des hommes. Une confusion qui tient aux aux grands
préjugés culturel opposant le masculin (viril, froid, distant, dur,
agressif, actif, peu démonstratif, négligé...) au féminin
(affectueux, séduisant, doux, communicatif, sentimental, intuitif,
coquet, peu rationnel...) Une vision binaire du monde des plus
réductrices et fausse, qui sert malheureusement encore de base à
l'éducation des petits garçons et des petites filles. Faut-il encore
que tout homme et toute femme épouse encore les rôles et fonctions
que la société assigne à chaque sexe? La tendance est au net
changement. Beaucoup de personnes réfutent ces schémas et ne s'y
plient plus, indépendamment de leur orientation sexuelle. Ils
revendiquent le choix d'adopter des comportements "réservés à
l'autre sexe"... ce qui dès lors défait la notion d'inversion..." |
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L'identité butch
"La
pensée "queer" et la déconstruction du sujet lesbien"
par Line Chamberland, professeure de sociologie
26 avril 2004 -
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1052
(...)"Les recherches
historiques l'ont amplement démontré, l'identité butch a des résonances
indéniables dans la culture lesbienne, bien que ses significations
soient multiples et souvent contradictoires (1). Gayle Rubin en parlera
comme d'une catégorie de genre lesbien (lesbian gender), constituée à
travers le déploiement et la manipulation des codes et symboles du genre
masculin. À travers leur élaboration historique, les genres lesbiens et
gais ont acquis une autonomie partielle par rapport au système
hétérosexuel des genres.
 |
Dans leur
article intitulé G.I. Joes in Barbie Land : Recontextualizing
butch in Twentieth-Century Lesbian Culture, Sherrie A. Inness
and Michele E. Lloyd examinent le sens du terme butch, dans le
double but, disent-elles, d'en clarifier la définition et d'en
réorienter l'usage. On me permettra de relever un certain
volontarisme dans cette dernière intention. Leur méthode est
simple : passant en revue une série d'écrits comprenant des
récits personnels, des fictions, des analyses théoriques
(Butler, Sedgwick, Sue-Ellen Case) et des travaux d'historiennes
(Nestle, Davis et Kennedy), elles retiennent quatre éléments
autour desquels s'organisent les définitions de butch : |
1- Le masculin ou plutôt
la performance du masculin, car les auteures empruntent à Butler
sa conception du genre (2). L'appropriation des signifiants du masculin
(signifiers) et le refus des signifiants féminins associés à la
vulnérabilité, l'inefficacité, la disponibilité sexuelle est une
composante essentielle et les auteures souhaitent retenir cet élément -
c'est même le seul qu'elles retiennent - dans la définition de butch
qu'elles privilégient. À leurs yeux, le style butch est plus qu'un
style, c'est aussi une affirmation politique, car un refus et un
brouillage du système binaire des genres. D'ailleurs, le genre butch
demeure toujours quelque peu incompréhensible pour la société
hétérosexuelle.
2- Le sentiment d'être un homme. Les auteures rejettent cet
élément : l'expérience d'une butch n'est pas et ne peut être celle d'un
homme même si la pression sociale peut l'amener à s'interroger sur son
genre véritable et sur sa volonté de devenir ou non un homme.
3- Le rôle actif dans les échanges sexuels, rôle qui diffère
toutefois du modèle hétérosexuel classique, en ceci que la butch
prend son plaisir à donner du plaisir à sa partenaire tout en ne se
laissant pas elle-même toucher. Inness et Lloyd se réfèrent ici au
modèle de « stone butch » qu'on peut retracer dans la culture lesbienne
d'après-guerre. Cet élément est à rejeter car, affirment les auteures,
le répertoire sexuel des butchs, tout comme celui des lesbiennes en
général, s'est maintenant élargi, de telle sorte qu'une dissociation
s'impose entre l'identification à un genre et la pratique sexuelle.
Elles vont plus loin, il faudrait, selon elles, défaire l'agrégation
sexe biologique, genre, sexualité et désir.
4- Enfin, elles constatent l'omniprésence du couple butch-femme dans
les représentations de la sexualité lesbienne dans les fictions ou au
cinéma, comme si l'un ne pouvait aller sans l'autre, comme si le désir
sexuel ne pouvait surgir, circuler en dehors de cette opposition entre
ces deux pôles interdépendants, entre du masculin et du féminin.
Cette conception a des racines historiques et la force subversive des
rôles butch/femme a longtemps résidé dans l'appropriation parodique du
modèle du couple hétérosexuel. Mais n'est-ce pas là maintenir un fond
d'hétérosexualité, reproduisant ainsi les constructions sociales
dominantes du désir, lequel est toujours vu à travers la complémentarité
des genres, et reproduisant les constructions dominantes de
l'homosexualité, pensée à travers les mêmes catégories ? Pourquoi ne pas
envisager d'autres construits, comme celui de butch/butch, qui
déstabilisent ces constructions ? " (...)
"La
pensée "queer" et la déconstruction du sujet lesbien"
par Line
Chamberland
26 avril 2004 -
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1052 |
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Daniela Sea (Le personnage de Moïra dans
The L Word)
www.youtube.com/watch?v=Z6z-D4lSjws&mode=related&search=
"Et si la Butch m'était contée"
par Josée-Gabrielle MORISSET -
www.total.net/~jogamo/9907cb.htm
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BUTCH
IS A NOUN - S. Bear Bergman
"Un Livre Impressionnant ! Comme femme qui a a toujours aimé des
femmes je me suis demandée un million de fois,
-"si l'on veut sortir avec une fille qui ressemble à un
garçon, alors pourquoi ne pas rencontrer juste un garçon ??"
Ce livre m'a donné les mots pour expliquer ce que
j'ai déjà su et que j'ai aimé chez les Buch : la compassion,
l'audace mêlée de crainte, les luttes, la dureté et la
sensibilité, le monde intérieur souvent-caché qui fait les
butchs ce qu'elles sont. Mon paragraphe préféré
exprime mieux ce qu'est une "Butch" - quelqu'un qui a pris sur
le meilleur des caractéristiques femme et homme et qui laisse
derrière le monde de la mysogynie et de l'heterosexisme pour
marcher de l'avant ..."
Voilà la réponse que je cherchais à ma question !Merci, Bear
pour ce grand livre !"
Source
Amazone.com - par Wojo4hitz (03/2007 - Atlanta, USA |
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Del LaGrace
Volcano
PHOTOGRAPHY
EXHIBITION "NO REGRETS"

Photo Del LaGrace Volcano |
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Del LaGrace Volcano, artiste
londonienne, expose pour la
première fois en France une
quarantaine de ses photographies.
Ces images, réalisées entre 1996 et
2002 traitent du monde queer : les
dragkings de New-York, Londres ou
Berlin, les portraits de transgenres
de Stockholm, les amis de Del,
parés, habillés, maquillés et
transformés. Del raconte et montre
une histoire, des histoires de vies,
la sienne et celle de tant d'autres,
héros inconnus ne correspondant pas
au découpage binaire des sexes
(Masculin OU Féminin).
Del est à la fois F et M, ne
rejetant rien, il vit en harmonie
avec lui-même et son environnement.
Se qualifiant lui-même de "mutation
délibérée", il conquiert et expose
des territoires méconnus ou
volontairement ignorés et repousse
les limites du corps.
Entre poésie et humour la différence
se rend visible en tant que manière
d'être, force de vie et multitude
des possibles. Pas de regrets, mais
les choix, personnels et assumés
d'un "Gender Terrorist".
Site :
http://www.disgrace.dircon.co.uk |
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Del LaGrace Volcano,
(photographe)
se dit "Hermaphrodyke"...
... né(e) en 57 à Orange
(Californie), élevé(e) comme une
petite fille, marié(e) en 77. A l’age
de 25 ans, elle émigre à Londres et
y devient très active dans la
communauté lesbienne puis "drag
ding". Il/elle publie des albums
photos, tourne des vidéos où elle
explore en images les différentes
sexualités. Dans les années 90, elle
commence sa transformation, passant
de Della Grace Volcano à Del LaGrace
Volcano… Depuis, avec humour, il
revendique son ambiguïté, ne cachant
ni sa masculinité, ni sa féminité.
Toute son œuvre consiste à montrer
comme les frontières du genre sont
franchissables...
source :
e-llico.com
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Stone Butch Blues
-
Leslie Feinberg
1993..
Fiction.
-"Qui se soucie de
ce que les gens ont
entre leurs jambes ?...
"
C'est une narration qui
est examinée dans le
monde des transgenres de
manière critique.
Son protagoniste, Jess
Goldberg, est expulsée
d'un groupe de
lesbiennes mais "il" ne
se trouve pas non plus à
sa place avec le monde
transexuel. C'est la
recherche de son lieu,
éloigné de tout
conventionnalisme
actuel. La grande
question du livre est
: homme ou femme ?
Jess n'est "pas clair".
Il a pensé dans les
années 60 à être une
lesbienne masculine,
dans les années 70 il a
commencé à prendre de la
testosterone et à vivre
comme homme et a
découvert le
transgendrisme. .
Leslie Feinberg (prix
Lambda de littérature
lesbienne) s'est inspiré
d'elle au moment
d'imaginer ce
personnage, parce que
Feinberg a toujours été
réticente à entrer dans
l'un ou l'autre genre,
comme son personnage
fictif."
Publication Alyson
éditée 1993 - réimprimée
2003, Softcover, 302 p -
$14.95 |
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Female Masculinity
- Judith
Halberstam
"Qu'est-ce que la
masculinité? Les
lecteurs qui ont suivi
les discussion
post-moderne sur le
"Genre" dans les
colloques universitaires
(des analyses sédatives
et torturées de Thais
Morgan allant du
lesbianisme masculin
victorien à l'ennui
"acclamé" du maître du
genre maître
d'hôtel de Judith) seront
enchantées de ce "petit
tremblement de terre" :
La séparation
habile que fait
Judith Halberstam de la
masculinité du corps
masculin et la
masculinité femelle.
Si ce que nous appelons
la "masculinité" est
"une relation
naturalisée entre mâle
et puissance (...) alors
il semble peu
raisonnable d'examiner
des hommes au travers
seul de la construction
sociale de cette
masculinité."
(...). Le sujet de
Halberstam est un
discours nouveau,
critique, lucide et
délibéré, une Lecture
essentielle pour des
études de genre et une
contribution animée aux
études culturelles en
général. -- Regina
Marler "
Duke University Press
(déc.1998) 330 p.
-
Source Amazon.com |
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Plus d'infos...
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Butch, Femme and Everything in Between
Lesbianation
Butchs-fems, un combat de genre 360°
et
Transgenre - Ni fille ni garçon
360°
http://www.360.ch/presse/2001/07/butchsfems_un_combat_de_genre.php
Le sexe neuf de l’empereur
casac.ca
Les «butchs»
résistent à la pression et refusent de changer de sexe...
Quand les femmes aiment les femmes
boopie
http://butchking.site.voila.f
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attirances
lesbiennes fems, lesbiennes butchs
Collectif
dirigé par Christine Lemoine et Ingrid Renard
Film
The
girl
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"L'image
la plus répandue des lesbiennes est celle de la butch, la
lesbienne qui transgresse les limites imposées à son genre,
en adoptant des codes et des attitudes généralement
considérés comme masculins. La fem, le lesbienne qui affiche
une apparence que l'on croit conforme aux codes de la
féminité, est restée ignorée par les représentations
collectives.
Les 45 auteures et photographes de cet ouvrage font voler
en éclats toutes les certitudes qui sous-tendent ces
analyses trop rapides, toutes ces notions et définitions
trop étroites.
Le projet de Christine Lemoine et Ingrid Renard était
séduisant en lui-même, mais le livre qu'elles ont dirigé se
révèle encore plus passionnant. Rarement des lesbiennes
auront évoqué leur histoire, leur vécu, leurs sexualités et
leur érotisme avec autant d'intelligence et de liberté"
Voir :
http://www.360.ch/presse/2001/07/butchsfems_un_combat_de_genre.php
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Ont collaboré à ce recueil
Shadi Amin,
Mayu Aoyama, Dominique Avrile, Nadine Baumgartner, Marie-Hélène
Bourcier, Michèle Brandini, Traude Bührmann, Françoise C., Martine
Caraglio, Line Chamberland, Melinda Cooper, Sophie Courtial-Destembert,
Cristie Cyane, Lucette Cysique, Odile Debloos, Rotmi Enciso,
Catherine Florian, Jennifer Gay, Suzanne Girard, Cy Jung, Louise
Langlois, Violette Leduc (présentée par Catherine Viollet),
Christine Lemoine, Frédérique Le Romancer, Anna Livia, Elske Miles,
Diane Modern, Sally R. Munt, Joan Nestle, Carole Nissoux, Masami
Ôkura, Janick Penhoat, Cristina Pereira, Cathy Peylan, Beatriz
Preciado, Ingrid Renard, Isabelle Richard, Cécile Rivier, Evelyne
Rochedereux, Jule Signer, Eva Steiner, Suzette Triton, Zahya.
Éd.
gaies et lesbiennes
http://www.edigaies.com
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Butch / femme, mode d’emploi -
Leslea Newman Ed.KTM
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Le moins que
l’on puisse dire, c’est que le quotidien de Lesléa
n’est pas triste !Installée
à Lesbianville, Massachusetts, elle mène une
existence de femme auprès de flash, la
butch
de sa vie, enchaîne les situations ordinaires mais
cocasses, réalistes mais incroyables avec
autodérision et sincérité.À la fin de ces aventures,
le couple butch/femme n’aura plus de secrets pour
vous ! Ce
livre raconte la vie quotidienne d'un couple
lesbien, dont l'une est butch, tandis que l'autre
est résolument fem, vie quotidienne vue à travers le
regard de LA femme du couple..."
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voir
Transexuelle
et
Lesbienne |
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Pour le Fun ! |
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"Je suis une
lesbienne
emprisonnée dans
le corps
gros et gras
d'un affreux
Biker" |
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*Photo :maximum-ink
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