Plan du Site Tasse de Thé                 EURO-LESBIENNES                        Tendance Butch ! 
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Qu'est-ce qu'une Butch ?

FLASH INFOS
Brown Boi Project: une nouvelle communauté pour les butchs...
Barbie Forever déclare son amour pour les butches
Lipstick (en)jeux du "Genre"
Top des "Hot Butchs 2009
J'aime bien les Butchs...
La problématique butch-fem    
L'identité Butch  
Question de genre ?
"Et si la Butch m'était contée"
   
par Josée-Gabrielle MORISSET

Del LaGrace Volcano... inclassable               
Plus d'infos et lectures...
 Pour le Fun !

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Les DragKings


 Transexuelle & Lesbienne   
Queer , ce n'est pas normal !


Génération lesbienne !
de la camionneuse
à la gouine star

(((les butches, c'est «comme les pandas, une espèce en voie de disparition»))) B. FOREVER
FLASH INFOS          .....................................................................................................................................................................

Brown Boi Project: une nouvelle communauté pour les butchs et les trans Source tetu.com 01/12/2011
En Californie est née une communauté originale qui rassemble, lors de «retraites», de jeunes femmes masculines et hommes, trans ou non, de couleur. Pour mieux prendre soin de soi et des autres...."
"Depuis 2010, les bois de couleur ont leur propre espace à Oakland, en Californie, grâce au Brown Boi Project. De quoi s'agit-il? D'une communauté organisée autour de «retraites» collectives, destinées à la réflexion, au bien-être, et surtout à la prise de conscience de ses propres privilèges. Car la masculinité et le statut de chef «confèrent certains privilèges qu'il faut transformer en des outils de justice de race et de genre», décrypte B. Cole (photo), la consultante américaine à l'origine du projet."
http://www.tetu.com/actualites/international/brown-boi-project-une-nouvelle-communaute-pour-les-butchs-et-les-trans-20344
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Barbie Forever déclare son amour pour les butches Source tetu.com14/01/ 2010
"...Barbie Forever * jeune femme suisse passionnée, entre autre, par les lesbiennes butches c'est-à-dire, les lesbiennes masculines (anciennement appelées «camionneuses») dans leurs manières et dans leur apparence. Avis aux «Jo», «Mo», et autres «Dany», la demoiselle n'a pas trouvé butch à son pied...
Tu dis que les butches, c'est «comme les pandas, une espèce en voie de disparition», peux-tu préciser?  - Sous la pression médiatique ou celle de la sélection naturelle, les gays s'emparent de l'apparence classique des hétéros: les mecs très virils pour mieux se fondre dans la masse. Les grands perdants sont ceux qui correspondaient aux critères des années 80, c'est-à-dire les «garçons follasses» et les camionneuses. Voilà pourquoi les butches sont en danger, en fait, elles s'affichent de moins en moins surtout à partir d'un certain âge. Je pense que mon penchant pour les butchs était déjà présent depuis mes dents de lait... je leur trouve toutes les qualités d'un mec...sans leurs inconvénients, en outre, elles sont galantes, plus stables et fidèles: la butch est une valeur sûre! (...)
*Barbie Forever (photo) travaille depuis une année et demie pour le seul magazine gay suisse romand, le 360° où ellr tiens une chronique tous les mois «La minute Barbie Forever» ...
>>> voir  son Blog  / "Coming-out pendant un tendre dimanche en famille"
http://blogs.tetu.com/barbie-forever/
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Comment distinguer une butch d'une camionneuse? Et pourquoi te considères-tu comme «material girl»?
- Pour moi, habituée à surfer sur des sites américains et allemands, je ne fais aucune différence entre la butch et la camionneuse (le problème c'est que ce mot-là en français à une connotation négative, c'est considéré à tort comme une insulte). La butch est la femme qui assume son côté masculin sans complexe et sans prise de tête et qui montre par sa gestuelle et par sa mise, qu'elle est à l'aise avec cette double nature. Mon idéal de butch c'est Jeanne d'Arc (femme de courage et vierge guerrière). Oui je sais, cet amalgame pourrait révolter plus d'un catholique. Là où il y a une nuance, c'est entre la butch et l'androgyne (comme Shane de L Word qui elle n'est pas butch...) tout au plus une très mignonne camionnette! «Matérial girl» c'est à cause de ma mère qui m'avait dit que je finirai en enfer quand je lui annoncé que j'étais gay... comme la menace n'a pas fait mouche, elle est monté d'un cran et m'a dit: «Tu seras pauvre! Être lesbienne ce n'est pas rentable pour une femme» et là elle a atteint sa cible!
Comment faire pour garder sa butch?- Euh....éviter de la ruiner et bien s'entendre avec sa belle-mère!
Tes souhaits pour 2010? - Les vœux 2010? Du fric et de la santé pour tout le monde, le reste est facultatif!."
Article complet :www.tetu.com/actualites/media/blog-ttue-barbie-forever-declare-son-amour-pour-les-butches-16327
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LESBIENNES - Le cas lipstick (3): Les (en)jeux du "Genre"  Source article tetu.com - 20/07/ 2009,
"Que signifie cette «féminité» revendiquée ? Un retour à l'essence du genre ou un masque social, un code parmi les autres?
Certains pensent que les lesbiennes féminines ne font qu'exprimer leur véritable nature. Que la femme est, par essence, féminine. Face à cette conception dite «essentialiste», les gender studies proposent une autre lecture du genre. Ces études se sont développées depuis une vingtaine d'années avec la parution de l'essai-phare Trouble dans le genre (ed. La Découverte, 2005) de la philosophe américaine Judith Butler. Elles soutiennent que le genre est une construction sociale et que, par conséquent, la féminité de certaines lesbiennes n'est pas plus naturelle que la masculinité d'autres.
Il s'agit, dans le cas des butches comme des lesbiennes fem et lipstick, d'un masque social. Il y a néanmoins une différence, du moins en apparence : les premières vont à l'encontre de la conception traditionnelle de la féminité, alors que les lesbiennes féminines rentreraient dans le moule hétérosexué pour se fondre dans la masse. La féminité serait donc imposée par les codes de la société. Mais, pour certaines lesbiennes, elle n'est pas vécue comme une contrainte : elle est une arme... et un jeu.
C'est le cas de Wendy Delorme, auteure de "Quatrième génération" aux éditions Grasset, et performeuse.
Sur scène, «Wendy baby bitch» joue le spectacle de la féminité dressée sur des talons aiguilles et arborant des tenues légères. Progressivement, le monde se substitue à la scène et Wendy se travestit chaque jour en femme ultra-féminine. Dans la lignée de Judith Butler, Anne Berger professeure d'études féminines, de genre et de littérature comparée à l'Université Paris VIII, et auteure de l'article Gender Remakes, souligne le désir de Delorme d'incarner un type féminin idéal. Si la féminité est un masque, une construction, alors Wendy Delorme est l'incarnation sur scène de la thèse Butlerienne.
Pour la philosophe américaine Judith Butler, le genre relève d'une performance sociale apprise et que l'on répète chaque jour. Il s'agit d'"un acte performatif que le grand public, y compris les acteurs et les actrices elles/eux-mêmes, vient à croire et à reprendre [perform] sur le mode de la croyance". D'après elle, la manière dont le genre est représenté dans la société relève de la mise en scène, de la comédie.... "
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Top des"Hot Butchs" 2009
Listes au palmarès des "ardentes" Buschs  2009!
 (masculine, androgynous, genderqueer, transmasculine,
studs, AGs, dykes, and Queers...

un projet de Sugarbutch Chronicles...


(cliquez sur les listes)
1-5    |   6-10    |   11-25    |   26-50   |   51-100  |
et Honorable Mention

* Photo - Yvan E-Coyotte écrivain/ E

 
 
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 Qu'est-ce qu'une Butch ?par  Hypatia Kosh  (USA - Boston)
- "... Je suis une butch  et J' AIME LES FEMMES !  Plus elles sont  féminines, sexy et insolentes, mieux c'est !  La barre est haute ? J'en bave, mais je ferai à peu près tout ce  qu'une femme me demande... . J'aime les femmes de toutes tailles, de toutes formes et de toutes couleurs - Leur attitude seule compte. Je ne me soucie pas même si vous êtes bi...  du reste le contact des femmes-bi  me fait sentir plus mâle... ... Je ne suis définitivement pas "une femme identifiée comme femme." Si de belles femmes ne m'avaient pas tant transportée de frémissements charnels,  je ne saurais même pas que je suis seulement gay !   Est-ce que c'est une " libération" qu' une fille coupe ses cheveux courts ? de  lui dire qu' elle a tort de  s'habiller d'une certaine manière ou faire des suppositions basées sur l'apparence superficielle ? Que pouvons-nous accepter, quand nous ne pouvons pas nous-mêmes nous accepter ? Est-il possible de ne pas encore être autorisée à  avoir son "genre" ? (Et pouvons-nous arrêter s'il vous plaît d'être obsédées  par ce que les hommes pensent de nous... Laissez-les s' habituer à l'idée qu'il y a des femmes désirables qu'ils ne peuvent pas  avoir ! )

Photo Parade Dikes on Bike

 Je pense qu'il est temps de reconnaître que notre communauté  sexuelle n'est pas homogène. Nous devons parler "d'homosexualités". Ce qui est bon pour certaines ne l'est  pas pour d'autres.  Le lesbianisme " taille unique"  se rend à sa manière presque aussi oppressant  que l'hétérosexualité obligatoire ! Cet espace que nous appelons la communauté  Lesbienne est assez contraint comme cela sans y ajouter d'avantage de restrictions. Prenons cette liberté radicale d' identités sexuelles multiples, appliquons là  - et laissons les successions de théories, de politiques et d' histoires passées se dissiper... "
Sorry si traduction  imparfaite... L'équipe de Thé)
    
 
Extrait de texte :
"
-
Je l'appellerai B. à dire vrai, elle n'était pas une lesbienne du tout. C'est juste qu'elle ressentait être au fond d'elle-même un homme un pris au piège dans un corps de femme. Oh j'ai d'abord résisté au sentiment qui m'envahissait lorsque je l'approchais. J'en tombais malade à l'idée de lui prendre seulement la main. C'était quelqu'un d'assez fermé, une présence rude et aimante à la fois. J'ai dû céder céder à l'évidence, j'étais tombée amoureuse d'une "Lesbi-Men."

 
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ARTICLE PARU DANS HOUSEWIFE (#32) ANCIENNEMENT MAGAZINE DU PULP
J'aime bien les butchs : Elles sont hyper tendance depuis que la rock'n'roll attitude et son grand bazar capillaire sont de nouveau hype. En plus, elles conduisent bien et, nobles et galantes, elles perpétuent une approche romanesque des relations amoureuses dans la plus pure tradition «prince charmant».
Malheureusement, leur apparence volontaire et déroutante a toujours suscité curiosité et railleries, aussi bien de la part de la population straight que des lesbiennes!

Il est temps de rétablir la juste place de la butch dans l'icônographie gouine; et grâce au goût merveilleux et aux connaissances pointues de bibi en matière de femmes de caractère (acquises dans l'allégresse sur l'axe Londres-Dresde), nous allons toutes apprendre à comprendre et à apprécier la Butch (ou, peut-être, la femme à Butch) qui habite chaque lesbienne.
Mais commençons par un peu d'histoire : Historiquement parlant, la Butch est l'archétype de la femme à poigne capable de faire régner la terreur sur un individu, un peuple, une époque. Cette détermination hors du commun, cette rage de survivre envers et contre tous - inimaginables pour toute faible femme qui se respecte - ont, las, souvent valu aux Butches historiques (*) de se faire pieusement exterminer par des lascars (**) par trop déboulonnés par la virile destinée de ces fortes femmes.
Mais la détresse des Butches à travers l'Histoire serait moindre, si, je le rappelle, elles n'avaient pas été les victimes systématiques du rejet et des gloussements de celles et ceux qui ne voudraient pas leur reconnaître ce droit d'être avant tout des femmes libres, libres de ne plus être des gentilles filles, de braves sœurs, de bonnes épouses assujettites par des siècles d'oppression sexuelle, culturelle, structurelle...

Ce qui nous amène en toute logique (enfin, façon de parler) aux aberrations iniques de notre XXème siècle, où l'on aura vu des femmes si métamorphosées (comme leurs mères avant elles, etc.) par les valeurs de leur père, frère, époux,... qu'elles partirent d'elles-mêmes (!!!) en guerre contre la butcherie révoltée de leurs congénères en jeans unisexes, cheveux courts, le soutien-gorge en feu, la sexualité en bataille. Et bien sûr, à l'inverse, les furies telle Valérie Solanas (qui aurait dû s'amuser avec des godes -et oui, j'ai dit un gros mot) qui jetèrent définitivement le discrédit sur cette catégorie de femmes intellectuellement autonomes, et pacifiée dans sa dualité sexuelle; car telle est la Butch: une femme qui n'a jamais renoncé à la beauté, à l'unicité, au mystère de sa féminité tout en la laissant coexister avec tout un panel de comportements, d'actions, d'attitudes, de mécanismes de pensée dits virils.

En théorie. Car l'image véhiculée par celles que nous appelons butches doit évoluer: dans cette société conditionnée par les rapports de force et/ou de séduction homme/femme, la femme butch n'apparaît jusqu'alors que comme un erzatz d'homme, qui vit sa différence tout en rejetant son genre, ses caractères, sa sensibilité pour ne plus être qu'un triste personnage sexuel: grave erreur. Cette caricature d'homme, cette femme tronquée est un fantasme au service d'intérêts hétéros: stigmatiser les lesbiennes, les enlaidir, leur communiquer des sentiments de vanité, d'inutilité, de monstruosité. et ça, soit je suis folle, soit c'est dégueulasse. En inventant la nouvelle Butch qui comprend, assume, et revendique, nous serons en mesure de bâtir un mode de vie, une image libérée, autonome et sexy.

Alléluia, ma soeur, mais comment faire? Bon, tout d'abord, il est intéressant de constater qu'on ne considère une femme comme butch qu'à partir du moment où elle offre à voir sur son coreps, dans son corps, cette interpolation du féminin et du masculin: en clair, il ne suffit pas d'arrêter le rouge à lèvres et d'avoir la mâchoire carrée pour devenir une Butch. D'ailleurs, quoi de plus identitaire pour la butch que sa sempiternelle chemise à carreaux? Mais, très chères sœurs de butcherie, votre problème -enfin, si je peux me permettre- avec la chemise de bûcheron, c'est qu'elle vous sert à dissimuler votre féminité, alors, pour ce faire, vous les achetez, hélas, bien trop grandes pour vous! (D'aucunes diront «oui, mais les chemises de mecs, même si tu prends du S, elles sont quand même gigantesques» soit, mais dans ce cas-là fournissez-vous au rayon enfant, que diable!).
Voilà votre -notre- erreur number one: les apparats masculins doivent mettre en valeur votre corps de femme; quoi de plus sexe qu'une chemise à carreaux collée à un buste finement musclé et effrontément ouverte sur un décolleté profond? Quoi de plus charmant et troublant qu'un joli garçon manqué en costard? et, (my best one) le jean «à cru» d'une bikeuse ténébreuse couverte de cambouis.
Le secret de la Butch bandante, c'est de savoir 1/ choisir les fringues qui tuent, 2/ savoir les porter, c'est-à-dire laisser son corps s'approprier anatomiquement le vêtement, tandis que l'attitude du corps dans ce vêtement va qualifier, donner du sens à la panoplie, 3/ savoir danser avec le bassin. Celles qui m'auront suivi jusqu'ici commencent à comprendre, j'espère, que devenir une belle Butch est une façon de se réapproprier, de jouer avec le corps social, de brouiller les pistes. Comme le tatouage habille la peau d'un vêtement désintégrant l'unité du corps, les vêtements masculins permettent aux femmes d'affirmer leur féminité au-delà de la pauvreté des codes culturels qui se contentent de nous apprendre à être comme maman, pour mieux plaire à papa.

En gros, chérie, ton rimmel à toi, c'est ta chemise de bûcheron; et comme il ne viendrait pas à l'idée d'une gentille dinde de se tartiner la figure (toute la figure) avec du rimmel pour sortir, de ton côté, sœur Butch, tu dois dompter et mettre au pas de ta féminité ce qui te rends virile...  Petits conseils vite fait: Arrêtez les jeans à pinces, ça fait un cul pas terrible, et c'est dramatique quand on rentre une chemise à l'intérieur. Optez pour les total looks Butch: cow-girl, hell's angels, rockeuse (de diamant), prof de sport, c'est le meilleur moyen de couper court aux moqueries des filles pas malignes: «évidemment que c'est fait exprès, Dear».
Achetez des des vêtements à votre taille, c'est-à-dire qui laissent se dessiner votre corps de femme: merde, je suis lesbienne parce que j'aime les nichons et les chemises à carreaux, et je pense que les deux peuvent cohabiter dans le même monde! Et rappelez-vous que si un jean vraiment bien coupé, c'est pas si évident à dégotter, dites-vous qu'un jeans trop grand ne risque pas de vous mettre en valeur (bon, j'ai un tuyau pour celles qui auraient des maîtresses fortunées et généreuses: Helmut Lang fait les jeans de cochonne les mieux coupés de la galaxie). Le look total skateuse (baggy + sweat + casquette), c'est mignon comme tout ( ça me rappelle le lycée), mais n'oubliez pas le truc sexe qui tue, façon le string qui dépasserait un peu, ou le top ultra-féminin, genre à bretelles.
S'il vous plaît dansez, mais pas comme des barges, à l'occasion, allez faire un petit tour au Queen regarder comment les garçons bougent leurs fesses.
Soyez macho pour de rire. N'ayez plus peur du sexe.!"

Tiphaine Kazi-Tani: tkazi-tani@voila.fr   -    sur le site :www.mega-top-biches.org 



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   La problématique butch-fem
"
Attirances - Lesbiennes fems, lesbiennes butch" 
(Essai/Collectif)voirPlus d'infos
 




Photo with "Moira" The LWord
EXTRAITS Série L WORD... 

"L'image la plus répandue des lesbiennes est celle de la butch, la lesbienne qui transgresse les limites imposées à son genre, en adoptant des codes et des attitudes généralement considérés comme masculins. La fem, la lesbienne qui affiche une apparence que l'on croit conforme aux codes de la féminité, est restée ignorée par les représentations collectives.
Ce duo dérange, et dérange tout le monde. Les gardiens de l'ordre des sexualités et des genres (les conservateurs), certaines féministes qui y voient une reproduction des stéréotypes hommes-femmes, les lesbiennes, souvent, qui se sentent menacées dans ce qu'elles aimeraient être
leur bonne image. Les auteures de cet ouvrage font voler en éclats toutes les certitudes qui sous-tendent ces analyses trop rapides, toutes ces notions et définitions trop étroites. Elles se livrent à un travail d'exploration, presque d'introspection collective. Selon des formes diverses – recherche, analyse, fiction, photographie, témoignage, poésie –, des démarches diverses – historique, sémantique, sociologique –, elles réétudient les termes et les enjeux de leurs modes de vie. Le projet de Christine Lemoine et Ingrid Renard était séduisant en lui-même, mais le livre qu'elles ont dirigé se révèle encore plus passionnant. Rarement des lesbiennes auront évoqué leur histoire, leur vécu, leurs sexualités et leur érotisme avec autant d'intelligence et de liberté."
Voir aussi : www.feesdulogis.net/LIVRES/attirances_book.htm

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  Question de genre, masculin, féminin ?   Homoedu
"Ne traite t-on pas les homos d'efféminés, ou de camionneuse ? Cela dit tous les hommes pouvant avoir l'air efféminé (qu'ils soient homosexuels ou non) et toutes les femmes pouvant avoir l'air viriles ( qu'elles soient lesbiennes ou non) méritent autant d'égard, de respect que les autres. Ils doivent être traités comme des êtres à part entière et ne pas être marginalisés à cause de leur apparence. Il se pose ici la question de l'identité de genre. Il n'existe pas de frontière stricte, inébranlable, hermétique entre le genre masculin et féminin. Le genre est une construction culturelle, contrairement à l'identité sexuée: fille/garçon...  
Des chercheurs d'études gays et lesbiennes, un mouvement intitulé le "mouvement queer" interrogent ces questions de genre. Ils participent à la déconstruction des stéréotypes, des représentations toutes faites qui fondent les préjugés et les tabous sociaux... Ces stéréotypes peuvent influencer néfastement les individus, et particulièrement les homosexuels qui pensent, faute d'autre choix, devoir se comporter selon l'image attendu d'eux et véhiculé par les médias. D'autres souffrent de ces caricatures et sont plongés dans l'entre- deux. D'autres rejettent en bloc l'ensemble. Et une nouvelle fracture peut s'opérer entre homosexuels aux idées et comportements différents.
La société "contrôle" les rôles, les comportements, les affects masculins, féminins mais aussi la manière d'être des homosexuel(le)s. Même si cela est sans fondement, nul n'échappe à cette reproduction des vieux schémas classiques établis encore largement véhiculés par le système scolaire... Beaucoup de stéréotypes et de préjugés prennent corps dans les confusions Homosexualité= inversion; homosexualité=travestis; homosexualité=vouloir  changer de sexe (autrement dit "transgenre"). 
Selon des théories qui appellent cela l'inversion, il apparaîtrait que des hommes attirés par d'autres hommes ne peuvent nécessairement être que "comme des femmes" et adopter leurs manières, gestes et attitudes. Et inversement que les lesbiennes se prennent pour des hommes. Une confusion qui tient aux aux grands préjugés culturel opposant le masculin (viril, froid, distant, dur, agressif, actif, peu démonstratif, négligé...) au féminin (affectueux, séduisant, doux, communicatif, sentimental, intuitif, coquet, peu rationnel...) Une vision binaire du monde des plus réductrices et fausse, qui sert malheureusement encore de base à l'éducation des petits garçons et des petites filles. Faut-il encore que tout homme et toute femme épouse encore les rôles et fonctions que la société assigne à chaque sexe? La tendance est au net changement. Beaucoup de personnes réfutent ces schémas et ne s'y plient plus, indépendamment de leur orientation sexuelle. Ils revendiquent le choix d'adopter des comportements "réservés à l'autre sexe"... ce qui dès lors défait la notion d'inversion..."

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  L'identité butch  "La pensée "queer" et la déconstruction du sujet lesbien"
                                       par Line Chamberland, professeure de sociologie
                                       
26 avril 2004  -  http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1052
(...)"Les recherches historiques l'ont amplement démontré, l'identité butch a des résonances indéniables dans la culture lesbienne, bien que ses significations soient multiples et souvent contradictoires (1). Gayle Rubin en parlera comme d'une catégorie de genre lesbien (lesbian gender), constituée à travers le déploiement et la manipulation des codes et symboles du genre masculin. À travers leur élaboration historique, les genres lesbiens et gais ont acquis une autonomie partielle par rapport au système hétérosexuel des genres.
 
Dans leur article intitulé G.I. Joes in Barbie Land : Recontextualizing butch in Twentieth-Century Lesbian Culture, Sherrie A. Inness and Michele E. Lloyd examinent le sens du terme butch, dans le double but, disent-elles, d'en clarifier la définition et d'en réorienter l'usage. On me permettra de relever un certain volontarisme dans cette dernière intention. Leur méthode est simple : passant en revue une série d'écrits comprenant des récits personnels, des fictions, des analyses théoriques (Butler, Sedgwick, Sue-Ellen Case) et des travaux d'historiennes (Nestle, Davis et Kennedy), elles retiennent quatre éléments autour desquels s'organisent les définitions de butch :

1- Le masculin ou plutôt la performance du masculin, car les auteures empruntent à Butler sa conception du genre (2). L'appropriation des signifiants du masculin (signifiers) et le refus des signifiants féminins associés à la vulnérabilité, l'inefficacité, la disponibilité sexuelle est une composante essentielle et les auteures souhaitent retenir cet élément - c'est même le seul qu'elles retiennent - dans la définition de butch qu'elles privilégient. À leurs yeux, le style butch est plus qu'un style, c'est aussi une affirmation politique, car un refus et un brouillage du système binaire des genres. D'ailleurs, le genre butch demeure toujours quelque peu incompréhensible pour la société hétérosexuelle.

2- Le sentiment d'être un homme. Les auteures rejettent cet élément : l'expérience d'une butch n'est pas et ne peut être celle d'un homme même si la pression sociale peut l'amener à s'interroger sur son genre véritable et sur sa volonté de devenir ou non un homme.

3- Le rôle actif dans les échanges sexuels, rôle qui diffère toutefois du modèle hétérosexuel classique, en ceci que la butch prend son plaisir à donner du plaisir à sa partenaire tout en ne se laissant pas elle-même toucher. Inness et Lloyd se réfèrent ici au modèle de « stone butch » qu'on peut retracer dans la culture lesbienne d'après-guerre. Cet élément est à rejeter car, affirment les auteures, le répertoire sexuel des butchs, tout comme celui des lesbiennes en général, s'est maintenant élargi, de telle sorte qu'une dissociation s'impose entre l'identification à un genre et la pratique sexuelle. Elles vont plus loin, il faudrait, selon elles, défaire l'agrégation sexe biologique, genre, sexualité et désir.

4- Enfin, elles constatent l'omniprésence du couple butch-femme dans les représentations de la sexualité lesbienne dans les fictions ou au cinéma, comme si l'un ne pouvait aller sans l'autre, comme si le désir sexuel ne pouvait surgir, circuler en dehors de cette opposition entre ces deux pôles interdépendants, entre du masculin et du féminin. Cette conception a des racines historiques et la force subversive des rôles butch/femme a longtemps résidé dans l'appropriation parodique du modèle du couple hétérosexuel. Mais n'est-ce pas là maintenir un fond d'hétérosexualité, reproduisant ainsi les constructions sociales dominantes du désir, lequel est toujours vu à travers la complémentarité des genres, et reproduisant les constructions dominantes de l'homosexualité, pensée à travers les mêmes catégories ? Pourquoi ne pas envisager d'autres construits, comme celui de butch/butch, qui déstabilisent ces constructions ? " (...)
 "La pensée "queer" et la déconstruction du sujet lesbien" par Line Chamberland
26 avril 2004 -
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1052

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Daniela Sea  (Le personnage de Moïra dans The L Word)
www.youtube.com/watch?v=Z6z-D4lSjws&mode=related&search=


"Et si la Butch m'était contée" par Josée-Gabrielle MORISSET  - 
www.total.net/~jogamo/9907cb.htm

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BUTCH IS A NOUN - S. Bear Bergman
"Un Livre Impressionnant ! Comme femme qui a a toujours aimé des femmes je me suis demandée un million de fois,
-"si l'on veut sortir avec une fille qui ressemble à un garçon, alors pourquoi ne pas rencontrer juste un garçon ??"  Ce livre m'a donné les mots pour expliquer ce que j'ai déjà su et que j'ai aimé chez les Buch : la compassion, l'audace mêlée de crainte, les luttes, la dureté et  la sensibilité,  le monde intérieur souvent-caché qui fait les butchs ce qu'elles sont.  Mon paragraphe préféré exprime mieux ce qu'est une "Butch" - quelqu'un qui a pris sur le meilleur des caractéristiques femme et homme et qui laisse derrière le monde de la mysogynie et de l'heterosexisme pour marcher de l'avant ..."
Voilà la réponse que je cherchais à ma question !Merci, Bear pour ce grand livre !"
Source Amazone.com - par Wojo4hitz (03/2007 - Atlanta, USA
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Del LaGrace  Volcano   PHOTOGRAPHY EXHIBITION "NO REGRETS"
Photo Del LaGrace Volcano
Del LaGrace Volcano, artiste londonienne, expose pour la première fois en France une quarantaine de ses photographies. Ces images, réalisées entre 1996 et 2002 traitent du monde queer : les dragkings de New-York, Londres ou Berlin, les portraits de transgenres de Stockholm, les amis de Del, parés, habillés, maquillés et transformés. Del raconte et montre une histoire, des histoires de vies, la sienne et celle de tant d'autres, héros inconnus ne correspondant pas au découpage binaire des sexes (Masculin OU Féminin).
Del est à la fois F et M, ne rejetant rien, il vit en harmonie avec lui-même et son environnement. Se qualifiant lui-même de "mutation délibérée", il conquiert et expose des territoires méconnus ou volontairement ignorés et repousse les limites du corps.
Entre poésie et humour la différence se rend visible en tant que manière d'être, force de vie et multitude des possibles. Pas de regrets, mais les choix, personnels et assumés d'un "Gender Terrorist". Site :
http://www.disgrace.dircon.co.uk
Del LaGrace Volcano,  (photographe) se dit "Hermaphrodyke"...
... né(e) en 57 à Orange (Californie), élevé(e) comme une petite fille, marié(e) en 77. A l’age de 25 ans, elle émigre à Londres et y devient très active dans la communauté lesbienne puis "drag ding". Il/elle publie des albums photos, tourne des vidéos où elle explore en images les différentes sexualités. Dans les années 90, elle commence sa transformation, passant de Della Grace Volcano à Del LaGrace Volcano… Depuis, avec humour, il revendique son ambiguïté, ne cachant ni sa masculinité, ni sa féminité. Toute son œuvre consiste à montrer comme les frontières du genre sont franchissables... 
source : e-llico.com

 
Stone Butch Blues  - Leslie Feinberg 1993..  Fiction.
-"Qui se soucie de ce que les gens ont entre leurs jambes ?... "
C'est une narration qui est examinée dans le monde des transgenres de manière critique.
Son protagoniste, Jess Goldberg, est expulsée d'un groupe de lesbiennes mais "il" ne se trouve pas non plus à sa place avec le monde transexuel. C'est la recherche de son lieu, éloigné de tout conventionnalisme actuel. La grande question du livre est  : homme ou femme ? Jess n'est "pas clair". Il a pensé dans les années 60 à être une lesbienne masculine, dans les années 70 il a commencé à prendre de la testosterone et à vivre comme homme et a découvert le transgendrisme. . Leslie Feinberg (prix Lambda de littérature lesbienne) s'est inspiré d'elle au moment d'imaginer ce personnage, parce que Feinberg a toujours été réticente à entrer dans l'un ou l'autre genre, comme son personnage fictif."
Publication Alyson éditée 1993 - réimprimée 2003, Softcover, 302 p - $14.95
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Female Masculinity -  Judith Halberstam
"Qu'est-ce que la masculinité? Les lecteurs qui ont suivi les discussion post-moderne sur le "Genre" dans les colloques universitaires (des analyses sédatives et torturées de Thais Morgan allant du lesbianisme masculin victorien à l'ennui "acclamé" du maître du genre  maître d'hôtel de Judith) seront enchantées de ce "petit tremblement de terre" :
La  séparation habile que fait  Judith Halberstam de la masculinité du corps masculin et la masculinité femelle.
Si ce que nous appelons la "masculinité" est "une relation naturalisée entre mâle et puissance (...) alors il semble peu raisonnable d'examiner des hommes au travers seul de la construction sociale de cette masculinité."  (...). Le sujet de Halberstam est un discours nouveau, critique, lucide et délibéré, une Lecture essentielle pour des études de genre et une contribution animée aux études culturelles en général. -- Regina Marler "
Duke University Press (déc.1998) 330 p.
 - Source Amazon.com
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Plus d'infos...    

Photo LesbiaNation     

Butch, Femme and Everything in Between  Lesbianation
    

  Butchs-fems, un combat de genre 360°    et     Transgenre - Ni fille ni garçon  360°
                  http://www.360.ch/presse/2001/07/butchsfems_un_combat_de_genre.php
 

  Le sexe neuf de l’empereur casac.ca
     
Les «butchs»  résistent à la pression et refusent de changer de sexe... 
  
     
Quand les femmes aiment les femmes boopie
  

                                            http://butchking.site.voila.f  

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    attirances lesbiennes fems, lesbiennes butchs 
 Collectif dirigé par Christine Lemoine et Ingrid Renard 
        
Film The girl
  
"L'image la plus répandue des lesbiennes est celle de la butch, la lesbienne qui transgresse les limites imposées à son genre, en adoptant des codes et des attitudes généralement considérés comme masculins. La fem, le lesbienne qui affiche une apparence que l'on croit conforme aux codes de la féminité, est restée ignorée par les représentations collectives.
Les 45 auteures et photographes de cet ouvrage font voler en éclats toutes les certitudes qui sous-tendent ces analyses trop rapides, toutes ces notions et définitions trop étroites.
Le projet de Christine Lemoine et Ingrid Renard était séduisant en lui-même, mais le livre qu'elles ont dirigé se révèle encore plus passionnant. Rarement des lesbiennes auront évoqué leur histoire, leur vécu, leurs sexualités et leur érotisme avec autant d'intelligence et de liberté"

Voir : http://www.360.ch/presse/2001/07/butchsfems_un_combat_de_genre.php
  

 
Ont collaboré à ce recueil
Shadi Amin, Mayu Aoyama, Dominique Avrile, Nadine Baumgartner, Marie-Hélène Bourcier, Michèle Brandini, Traude Bührmann, Françoise C., Martine Caraglio, Line Chamberland, Melinda Cooper, Sophie Courtial-Destembert, Cristie Cyane, Lucette Cysique, Odile Debloos, Rotmi Enciso, Catherine Florian, Jennifer Gay, Suzanne Girard, Cy Jung, Louise Langlois, Violette Leduc (présentée par Catherine Viollet), Christine Lemoine, Frédérique Le Romancer, Anna Livia, Elske Miles, Diane Modern, Sally R. Munt, Joan Nestle, Carole Nissoux, Masami Ôkura, Janick Penhoat, Cristina Pereira, Cathy Peylan, Beatriz Preciado, Ingrid Renard, Isabelle Richard, Cécile Rivier, Evelyne Rochedereux, Jule Signer, Eva Steiner, Suzette Triton, Zahya.
 Éd.  gaies et lesbiennes   http://www.edigaies.com
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Butch / femme, mode d’emploi -   Leslea   Newman  Ed.KTM

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le quotidien de Lesléa n’est pas triste !Installée à Lesbianville, Massachusetts, elle mène une existence de femme auprès de flash, la butch de sa vie, enchaîne les situations ordinaires mais cocasses, réalistes mais incroyables avec autodérision et sincérité.À la fin de ces aventures, le couple butch/femme n’aura plus de secrets pour vous ! Ce livre raconte la vie quotidienne d'un couple lesbien, dont l'une est butch, tandis que l'autre est résolument fem, vie quotidienne vue à travers le regard de LA femme du couple..."
 

 voir  Transexuelle et Lesbienne

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Pour le Fun !



"Je suis une
lesbienne
emprisonnée dans
le corps
gros et gras
d'un affreux
Biker"

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*Photo :maximum-ink 

 

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